Resident
Evil – Code Veronica
Trois
mois après s'être échappé de Raccoon City avec Leon, Claire est partie jeter un
œil dans le laboratoire parisien d'Umbrella toujours à la recherche de son
frère Chris. Elle sera capturée par un homme mystérieux pour être envoyée sur
l'île pénitentiaire d'Umbrella. Elle se réveille dans une cellule et aperçoit
un homme amoché qui s'approche. Elle reconnait son agresseur. Il lui ouvre la
porte, lui dit qu'elle peut partir, que la prison n'existe plus et qu'une sorte
de commando a balayé ses troupes. Il lui précise aussi qu'elle n'a aucune
chance de quitter l'île. Elle va vite se rendre compte que le Virus T s'est,
une fois de plus, répandu. La prison et tout le reste de l'île sont infestés de
Zombies et autres monstres. Très vite, Claire va rencontrer Steve Burnside, un
jeune garçon également prisonnier sur l'île et qui a profité du raid mystérieux
pour s'évader. Steve est obstiné et très confiant ; il abandonne Claire car il
veut se débrouiller seul.
Resident Evil – Code Veronica
Éditeur
: Capcom,
Eidos Interactive
Développeur
: Capcom
Production Studio 4, Nextech, Flagship
Concepteur
: Hiroki
Katoh
Musique
: Hijiri
Anze, Sanae Kasahara, Takeshi Miura
Date
de sortie : 03 février 2000
Pays
d’origine : Japon
Genre
: Survival
Horror
Mode
de jeu : Solo
Média : DVD
Contrôle : Manette
Plate-forme : PS2
Mon
avis : En 1996, alors que la toute
première Playstation était encore
dans sa prime jeunesse, un certain Resident
Evil aura marquer non seulement la console de chez Sony mais également et surtout, toute une génération de joueurs qui
découvrirent par le biais de ce soft un genre nouveau et qui allait connaitre
un grand succès par la suite, le Survival Horror. Ainsi, malgré un scénario que
l’on peut qualifier sans peine de simpliste et digne d’une série B, Resident Evil aura marqué les esprits
par son ambiance angoissante au possible, sa difficulté plus ou moins marquée
et, naturellement, ses fameux zombies et autres créatures qui, jaillissant du
moindre recoin, nous auront fait hurler de peur a moult reprises. Le succès
étant au rendez vous, deux autres volets parurent sur Playstation et si Resident
Evil 2 aura apporté quelques améliorations intéressantes et, particulièrement,
un casting franchement réussi, Resident
Evil 3 – Nemesis, lui, aura surtout marquer le public par son manque d’originalité
dut au fait que les mêmes vieilles ficelles étaient utilisées pour la troisième
fois, sans la moindre nouveauté, ce, alors que, au même moment, le genre
Survival Horror était complètement relancé par le biais d’un certain Silent Hill,
soft autrement plus aboutit, il faut le reconnaitre… Fatalement, ceci étant
dit, le public, en dehors des fans les plus extrêmes de la saga, était peu enthousiaste
lorsque paru Resident Evil – Code
Veronica sur la toute récente PS2,
début 2000. Portage d’un volet paru auparavant sur la Dreamcast de chez Sega,
il faut reconnaitre que ce quatrième volet n’apportait pas grand-chose de
nouveau à la série : même jouabilité plus ou moins perfectible, casting
qui sentait une fois de plus le déjà-vu – cette fois ci, nous avions droit au
retour de Claire Redfield que nous avions découvert dans le second volet –
ambiance toujours aussi angoissante mais qui n’était pas nouvelle et, naturellement,
les traditionnels zombies. Rien de nouveau sous le soleil, donc, si ce n’est
des graphismes plus aboutis puisque nous étions dans une nouvelle génération de
console, bien entendu. Bref, avec ce constat, on pouvait reprendre tous les
griefs de Resident Evil 3 – Nemesis
et reconnaitre que le maitre étalon du Survival Horror était nettement en perte
de vitesse, surtout que, une année plus tard, un certain Silent
Hill 2 allait définitivement renvoyer ce pauvre Resident Evil – Code Veronica dans les cordes et poser la saga de Konami en tant que plus beau
représentant du genre… Quoi qu’il en soit, avec ce volet, j’abandonnais définitivement
les frais et il me fallut bien des années et une énième génération de consoles,
la PS4, pour renouer avec une saga
qui attendit le septième volet pour se renouveler enfin, mais ceci, bien
entendu, est une autre histoire dont je vous parlerais à l’occasion…
Points
Positifs :
- Un
soft avant tout destiné aux fans les plus hardcore de la saga et qui ne seront
pas gêner par le manque d’originalité qui ressort de ce quatrième volet. Mais
bon, comme ces derniers retrouveront tous les éléments qui leur sont familiers
depuis le tout premier Resident Evil,
pourquoi s’en plaindre ?
-
Du Survival Horror pur et dur et bien entendu du Resident Evil comme on a eu l'habitude de le rencontrer. Peu
d'innovations toutefois même si le jeu reste une fois encore de très bonne
facture et qu'il bénéficie d'un système de commande qui ne déstabilisera
personne.
-
Graphiquement, il y a une amélioration notable puisque nous sommes sur PS2, ce
qui est normal.
-
Les fans de Claire Redfield seront ravis de retrouver cette dernière mais
aussi, son frère puisque Chris que l’on avait perdu de vu depuis le premier
volet est de retour !
Points Négatifs :
-
Si les deux volets précédents étaient déjà critiquables par leur manque
d’originalité et d’innovation, ici, c’est encore pire ! Décidément, Capcom ne se foule guère et nous
propose, pour la quatrième fois consécutive le même jeu ou presque. Certes,
nous quittons enfin la ville de Raccoon City pour une ile prison, mais bon, en
dehors de cela…
-
Un casting encore une fois sans grande surprise et qui se contente de reprendre
les mêmes protagonistes, encore et encore.
-
Un manque d’originalité de plus en plus flagrant et qui devient problématique
pour une saga en perte de vitesse et qui n’arrivait pas à se renouveler…
-
Un gameplay toujours aussi discutable et qui n’a guère évolué depuis le premier
volet.
Ma note : 6/10
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