Pages

Affichage des articles dont le libellé est Final Fantasy. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Final Fantasy. Afficher tous les articles

mardi 28 mai 2024

Final Fantasy 7 Remake


Final Fantasy 7 Remake
 
Cloud, mercenaire taciturne, rejoint le groupe éco-terroriste Avalanche basé à Midgar, une vaste cité industrielle. Le groupe se compose entre autres de Tifa, une amie d’enfance de Cloud et de Barret, leur chef. Avalanche lutte contre la Shinra, une multinationale qui produit de l’énergie Mako en prélevant l’énergie spirituelle de la Rivière de la vie des entrailles de la planète Gaïa. Avalanche effectue un raid sur l’un des réacteurs Mako de la ville et le détruit, mais lors d’une seconde attaque le groupe est piégé par la Shinra. Alors que le second réacteur explose, Cloud est éjecté et chute dans les vastes bidonvilles qui composent les niveaux inférieurs de Midgar. Là, il fait la connaissance d’Aerith et accepte de la protéger des Turks, une unité spéciale de la Shinra qui a ordre de la capturer. Après l’avoir défendue de ses ravisseurs, Cloud, guidé par Aerith, tente de rejoindre Avalanche. Ils retrouvent Tifa au secteur 6 et apprennent que la Shinra a découvert l’emplacement de la cachette du groupe, et projette de faire s’effondrer le niveau supérieur du secteur 7 sur les habitations en contrebas en faisant croire à un attentat d’Avalanche. Malgré les efforts du groupe pour les en empêcher, le secteur est détruit et une grande partie de ses habitants meurt. Par ailleurs, les Turks capturent Aerith, dont on découvre alors qu’elle est la dernière représentante de la race des Cetras, plus communément appelés les Anciens, des êtres mythiques étroitement liés à Gaïa. Le président de la Shinra estime qu’Aerith peut le conduire à une mythique terre de fertilité connue sous le nom de Terre promise, où il espère obtenir facilement de l’énergie Mako.
 

Final Fantasy 7 Remake
Éditeur : Square Enix
Développeur : Square Enix
Concepteur : Tetsuya Nomura, Naoki Hamaguchi, Motomu Toriyama
Musique : Nobuo Uematsu, Masashi Hamauzu
Date de sortie : 10 avril 2020
Pays d’origine : Japon
Genre : Action-RPG
Mode de jeu : Solo
Média : Blu-Ray
Contrôle : Manette
Plate-forme : PS4
 
Mon avis :
 Si, bien entendu, l’année 2020 restera marquée à jamais par les débuts de la pandémie de Covid-19, aux yeux des joueurs les plus âgés, ceux, grosso modo, de ma génération, un événement vidéoludique eut son importance, je veux, bien entendu, parler de la sortie de Final Fantasy 7 Remake qui eut lieu début avril 2020, c’est-à-dire, à la période même où une bonne partie de la planète était confinée – véritablement, pas avec les pseudos-confinements qui n’en n’étaient pas et que l’on a eu depuis lors. Comme son nom l’indique, Final Fantasy 7 Remake est le remake de ce qui restera comme un des meilleurs jeux de la Playstation première du nom et, accessoirement, un des plus grands softs de l’histoire du genre : Final Fantasy 7. Qualitativement, lorsqu’il paru, en 1997, nous avions là un des plus grands RPG nippons de tous les temps – seul le sixième volet tient la comparaison si l’on doit être tout a fait franc et, quelque part, Xenogears, ce dernier n’étant jamais sortit en France, malheureusement – mais ce qui fit la renommée de FF7, ce fut qu’il fut le tout premier RPG japonais a paraitre en Europe et, finalement, à faire découvrir le genre dans le monde entier, ce, avec le succès que l’on sait – même si le genre, depuis, à franchement perdu de sa superbe et n’a plus la même importance. Bref, vu ce que représentait Final Fantasy 7 aux yeux de beaucoup de joueurs, je vous laisse deviner a quel point ces derniers attendaient depuis longtemps et de pied ferme ce remake tant attendu. Alors, le résultat fut-il à la hauteur des espérances des milliers de fans ? Dans les grandes lignes, oui, mais pas totalement… Bon, première mauvaise, très mauvaise nouvelle, ce Final Fantasy 7 Remake n’est que le premier volet de ce sera, finalement, une succession d’épisodes qui paraitront au fil des années. Certes, l’immensité du jeu peut exiger la chose, cependant, devoir patienter une éternité entre chaque volet, je ne suis pas fan du genre, surtout lorsque l’on se penche un peu dans le jeu en lui-même et que l’on se rend compte que la durée de vie de ce premier soft fut augmentée de manière pour le moins artificielle – certes, Midgard est vaste, cependant, se coltiner des kilomètres de couloirs et se taper des allers retours permanents, cela occupe une bonne moitié du temps de jeu ! Mais bon, si ce choix de la part de Square Enix peut être discutable, il faut reconnaitre que cela ne fait pas de ce Final Fantasy 7 Remake un mauvais jeu, bien au contraire : déjà, PS4 oblige, nous avons droit à un soft visuellement superbe et je peux vous assurez que pour un vieux fan du soft original comme moi, le début du jeu m’aura laisser bouche bée et que, la nostalgie aidant, je me suis vu replonger bien des décennies en arrière, émerveiller que j’étais de retrouver des personnages et un univers que j’avais tout simplement adorer du temps de ma jeunesse… Autre bonne chose, si le système de combat à fort logiquement été modifier – le tour par tour des années 90 était intransposable de nos jours – force est de constater qu’il n’en reste pas moins plutôt efficace, de même, que ce soit les animations des personnages, les musiques et l’ambiance générale, c’est du tout bon et on ne peut que louer les petits gars de chez Square Enix pour ce tour de force vidéoludique ! Hélas, d’autres défauts viennent pointer le bout de leur nez comme ces petites quêtes qui, pour la plupart, n’apportent strictement rien à l’intrigue, quelques évolutions vestimentaires de certains protagonistes discutables – Rufus – un personnage principal qui apparait et que l’on ne peut pas contrôler dans les combats – Red XIII – et, pire que tout, un changement du scénario totalement inutile et qui apporte de la complexité là où ce n’était absolument pas nécessaire. Bref, à mes yeux, tous ces défauts font que Final Fantasy 7 Remake ne peut pas prétendre au statut de chef d’œuvre absolu : c’est un bon jeu, un très bon jeu même, mais en aucune façon un grand jeu, hélas. Bien entendu, visuellement, il est superbe et puis, en tant que remake d’un chef d’œuvre, disons qu’il s’en sort très bien – le pari était fort risqué, il faut le reconnaitre – et rien que pour le coté nostalgique de la chose qui fonctionne à merveille, il ne faudrait pas bouder son plaisir, bien au contraire… Reste, bien évidement, la grande question désormais : quid de la ou les suites à venir ? Scénaristiquement, allons nous rester dans les grandes lignes de l’histoire que tout le monde connait ou allons nous nous en éloigner trop dangereusement ? De même, combien d’épisodes encore à venir et, surtout, quand paraitront-ils ? Espérons qu’il ne faille pas trop attendre et que, qualitativement, nous ne soyons pas déçus, finalement, c’est le principal…
 

Points Positifs
 :
- Le plaisir, que dis-je, la jouissance incommensurable de se replonger dans ce qui restera comme étant un des plus grands RPG nippons de tous les temps mais aussi, un des plus grands jeux tout courts, Final Fantasy 7. Faire un remake de ce chef d’œuvre était un pari fort risqué mais il faut reconnaitre que, malgré bien des défauts, celui-ci est remporté haut la main, ce qui est le principal !
- Le coté nostalgique fonctionne tout naturellement à fond ici ! Ainsi, si vous êtes un quadra dans mon genre, si vous avez découvert les RPG par le biais de FF7, alors, replonger dans cet univers et redécouvrir tous ces protagonistes légendaires vous transportera de joie tout en vous replongeant dans la jeunesse de votre passé décidément si lointain désormais…
- Scénaristiquement, malgré quelques modifications, on retrouve les grandes lignes du début du jeu original et, ma foi, force est de constater que l’intrigue tient toujours autant la route.
- Des personnages – principaux ou non – toujours aussi charismatiques et que l’on retrouve avec grand plaisir !
- Visuellement, Final Fantasy 7 Remake est superbe et nous avons, incontestablement, affaire à un des plus beaux soft de la PS4. De même, l’animation est parfaite, quand aux personnages qui, enfin, parlent, disons que c’était une évolution très attendue qui change énormément les choses.
- Ce premier volet se déroule uniquement dans la gigantesque mégalopole de Midgard et, ma foi, disons que cette dernière est plus magnifique que jamais.
- Le plaisir de retrouver une bande originale qui reste toujours aussi mythique.
- Le changement de système de combats est notable mais il s’avère être plutôt bon dans l’ensemble.
 
Points Négatifs :
- Mais pourquoi avoir apporté des modifications au scénario principal et, surtout, aller aussi loin dans la complexification de ce dernier ? Après tout, à la base, l’intrigue de FF7 n’était pas évidente, mais ici, avec ces trucs d’univers parallèles, de Fileurs et de futur qui n’est pas forcément écrit, on se demande ce qui est passé par la tête des petits gars de chez Square Enix ?!
- L’affrontement face à Sephiroth à la fin : ils n’ont pas put s’en empêcher alors que celui-ci ne survient, en fait, qu’a la toute fin de l’histoire…
- Désolé mais je ne suis pas fan du format épisodique et même si celui-ci peut, éventuellement, se justifier au vu de l’immensité du jeu original, il faut reconnaitre que la durée de vie de ce remake a été augmentée de manière artificielle par l’ajout de nombreuses quêtes, des couloirs interminables et de trop nombreux allers retours inutiles…
- Justement, toutes ces petites quêtes sont loin de valoir le détour, bien au contraire !
- Mais pourquoi ne pouvons nous pas contrôler Red XIII !? Voilà un choix complètement débile et inexplicable !
- Quelques changements de look sont pour le moins discutables, le cas Rufus étant le plus évident…
 
Ma note : 8/10

jeudi 18 janvier 2024

Final Fantasy Tactics


Final Fantasy Tactics
 
Un groupe de soldats à dos de Chocobos parcourent les terres d'Ivalice à vive allure. Pendant ce temps, au monastère d'Orbonne, la princesse Ovelia en compagnie d'Agrias, une femme chevalier chargée de sa garde personnelle, attendent des mercenaires sous le commandement de Gafgarion. Ramza Beoulve, ancien chevalier, fait partie de cette faction. La troupe de guerriers, arborant la bannière du Lion Noir, qui chevauchait dans les plaines attaquent soudainement les lieux. Cet assaut sert de diversion et permet au chef de l'escouade d'enlever la princesse, laissée sans protection. Ramza et Agrias arrivent trop tard et ne peuvent la sauver. Ramza reconnaît le visage du ravisseur, c'est son ami d'enfance, Delita, qu'il croyait mort. Il se demande pourquoi il a rejoint les armées du Prince Goltana.
 

Final Fantasy Tactics
Éditeur : Square
Développeur : Square
Concepteur : Hironobu Sakaguchi, Yasumi Matsuno, Hiroshi Minagawa, Akihiko Yoshida, Hiroyuki Itō
Musique : Hitoshi Sakimoto, Masaharu Iwata
Date de sortie : 20 juin 1997
Pays d’origine : Japon
Genre : RPG
Mode de jeu : Solo
Média : CD
Contrôle : Manette
Plate-forme : PlayStation

 
Mon avis :
 Après vous avoir parler, depuis hier, de la saga Final Fantasy – en abordant les épisodes auxquels j’avais eu le plaisir de jouer, c’est-à-dire, le quatrième, le sixième, le septième, le huitième puis le neuvième – je me suis dit que je pouvais parfaitement conclure mes critiques de la série avec un épisode un peu particulier, un certain Final Fantasy Tactics. Bon, avant d’aller plus loin, un peu d’explications me semblent nécessaires : au Japon, il existe trois grands genres de RPG : les RPG purs et durs, comme les FF ou Dragon Quest, les A-RPG, dont le plus beau représentant est un certain Zelda et, pour finir, les T-RPG ou RPG Tactiques, un genre un peu à part, très populaire au Pays du Soleil Levant. Ainsi, si les premiers nous voient suivre le destin d’un groupe de protagonistes et les seconds, un unique personnage, dans les RPG Tactiques, nous pouvons avoir, facilement, des dizaines voir une centaine de protagonistes, cependant, la plus grande différence de ce genre est le système de combat, un peu particulier et qui s’inspire fortement du jeu d’échec. Bref, un genre particulier qui ne connu guère de succès en Europe, il faut le reconnaitre, cependant, au beau milieu des années 90, sensiblement après la sortie du légendaire Final Fantasy 7, les petits gars de chez Square décidèrent de s’attaquer au genre et nous proposèrent donc ce FF Tactics qui, pour la petite histoire, connu un véritable succès… du moins, au Japon et aux Etats-Unis, nous autres, du vieux continent, étant, comme à chaque fois, les grands oubliés… Cependant, possédant deux Playstation à l’époque, une française et une américaine, j’avais put me procurer ce soft et gouter au plaisir d’un jeu décidément pas comme les autres… Il faut dire qu’avec Final Fantasy TacticsSquare ne se contente pas d’un service minimum mais nous livre un soft qui flirte allègrement avec les plus belles réalisations du genre : système de combat captivant et réussi, protagonistes nombreux et hauts en couleurs – on a même droit a Cloud de FF7 – histoire passionnante et graphismes de qualité – pour l’époque – FF Tactics, indéniablement, est tout sauf un simple essai de la firme dans un genre qui lui était plutôt inconnu, d’ailleurs, quelque part, ce volet n’a pas grand-chose a envier a bien des épisodes canons des Final Fantasy, surtout quand on voit ce qu’est devenu la saga depuis lors, c’est-à-dire, dans les grandes lignes, une succession de déceptions, années après années… Alors, si vous êtes un amateur des FF et si vous souhaitez découvrir un RPG au style complètement différent de ceux auxquels vous êtes habitués, alors, Final Fantasy Tactics est fait pour vous. Indéniablement, c’est un superbe jeu et si vous accrochez à son style de combat très particulier, il serait vraiment dommage de passer a coté de cette véritable petite pépite…
 

Points Positifs
 :
- Indéniablement, Final Fantasy Tactics est le jeu qui aura fait connaitre le genre dans le monde entier. Bien entendu, il ne faut pas se leurrer, cela est dut, principalement, au fait qu’il surfa sur le succès de Final Fantasy 7, cependant, qualitativement parlant, nous avons affaire a une véritable réussite, sans nul doute un des meilleurs titres d’un genre méconnu sous nos latitudes…
- Un scénario solide pour ne pas dire excellent, des protagonistes principaux charismatiques et possédants, pour la plupart, un background intéressant. Bref, c’est du tout bon !
- Le plaisir de retrouver l’univers de la saga principale mais avec une ambiance différente : pour la petite histoire, c’est la première incursion dans  le monde d’Ivalice que l’on retrouvera, par la suite, dans Vagrant Story et Final Fantasy 12.
- Graphiquement, c’est plutôt pas mal même s’il faut relativiser les choses : après tout, nous en sommes au début de la Playstation et d’autres jeux feront bien mieux par la suite…
- Contrairement au reste de la saga, la bande originale n’est pas signée Nobuo Uematsu, cependant, elle n’en reste pas moins suffisamment bonne pour ravir les amateurs du genre.
- Petit clin d’œil aux fans de FF7 puisque Cloud est disponible.

Points Négatifs :
- Les RPG Tactics sont tout de même un genre particulier auquel il n’est pas simple d’adhérer, ce qui explique que le genre ne connu jamais un grand succès en dehors du Japon en dehors de quelques titres. Forcément, adhérer au concept et, surtout, a ce système de combat particulier n’est pas chose aisée, ce qui en aura fait fuir plus d’un, y compris parmi les fans des FF
- Aussi sympathique soit-il, Final Fantasy Tactics accuse un peu son age, y compris pour ce qui est des cinématiques.

Ma note : 8/10

Final Fantasy 9


Final Fantasy 9
 
L'histoire débute lors des festivités données à l'occasion du seizième anniversaire de la princesse Grenat d'Alexandrie. Djidane et le groupe des Tantalas veulent en profiter pour enlever la jeune fille sous les ordres de leur mystérieux commanditaire. Mais la princesse fait une fugue et rejoint d'elle-même les Tantalas pour chercher conseil auprès du régent Cid de Lindblum, qui est également son oncle, à propos du comportement inquiétant de sa mère. Durant la fuite, l'aéronef du groupe est endommagé par les forces royales et s'écrase dans la Forêt Maudite. Djidane quitte les Tantalas pour sauver Grenat, enlevée par un monstre de la forêt, avec l'aide de Steiner et de Bibi qui avaient fini par s'embarquer sur le vaisseau dans la tourmente. Après le sauvetage de la princesse, le petit groupe arrive au village de Dali où ils découvrent une fabrique de mages noirs, tous semblables à Bibi, créés à partir de la Brume, brouillard étrange à partir duquel proviennent de nombreux monstres et donnant son nom au Continent de la Brume. Pourchassé par trois de ces sorciers nommés Valseur 1, Valseur 2 et Valseur 3, envoyés par la reine qui veut récupérer Grenat, le groupe parvient à s'emparer d'un aérocargo, celui-là même censé transporter les mages à Alexandrie, et fuit vers Lindblum.
 

Final Fantasy 9
Éditeur : Square
Développeur : Square
Concepteur : Hiroyuki Itō, Hironobu Sakaguchi, Hideo Minaba, Kazuhiko Aoki
Musique : Nobuo Uematsu
Date de sortie : 07 juillet 2000
Pays d’origine : Japon
Genre : RPG
Mode de jeu : Solo
Média : CD
Contrôle : Manette
Plate-forme : PlayStation

 
Mon avis :
 Après la déception que fut, à mes yeux, le huitième épisode de la saga et alors que la PlayStation, première du nom, était en fin de vie, remplacée qu’elle était par une certaine PS2 qui était sur le marché depuis quelques mois déjà, Final Fantasy 9 fut considérer par beaucoup de spécialistes et de joueurs comme étant le dernier grand jeu de la console de Sony. Il faut dire, avec du recul, que non seulement le succès fut au rendez vous mais qu’en plus, si le volet précédant avec connu son lot de critiques, FF9, lui, eu droit a bien des louanges. Ainsi, avec une ambiance enchanteresse et colorée, un retour a de la fantasy pure et dure – exit tout futurisme qui avait tant nuit au huitième épisode – des personnages hauts en couleurs et attachants ainsi qu’un scénario qui, certes, n’est pas le plus extraordinaire qui soit, mais qui, avec son lot de surprises, de retournements de situations et de situations coquasses qui alternaient avec d’autres plus dramatiques, avait de quoi captiver suffisamment l’intérêt des fans encore échaudés par un huitième volet qui était bon, certes, mais peut-être trop éloigner des canons de la saga pour être honnête. Pourtant, malgré toutes ces qualités et un système de combat à la fois simple et efficace, j’ai toujours eu un peu de mal avec Final Fantasy 9, non pas vis-à-vis du jeu en tant que tel car je ne peux nier qu’il est bon, mais plutôt que, après l’exceptionnel septième volet et ma découverte, à l’époque, entre-temps, du fabuleux Final Fantasy 6, disons que le dernier FF sur Playstation avait un peu de mal a tenir la comparaison. Cela est fort dommage car, indéniablement, nous tenions là un fort bon soft et un superbe FF qui, au passage, rendait un fort bel hommage aux anciens volets de la saga, un jeu que, en toute sincérité, tout amateur de RPG se doit d’essayer, même si, bien entendu, nous n’avons pas affaire ici à un chef d’œuvre, il ne faudrait pas exagérer…
 

Points Positifs
 :
- Après l’expérience FF8 et son coté futuriste assumé, les petits gars de chez Square retournent aux fondamentaux de la saga et nous livrent, en guise de conclusion chez la première PlayStation, un soft superbe, a l’ambiance Fantasy très marquée et qui s’avère être un fort bel hommage aux vieux FF – ceux des années 80. Bref, un volet qui aura ravis les plus anciens fans de la série…
- Un groupe de personnages sympathiques et charismatiques – ce qui nous change du volet précédant – des PNJ qui marquent les esprits, un méchant, Kuja, qui même s’il est loin d’un Sephiroth, possède une classe certaine et, pour finir, un scénario riche en rebondissements, captivant et qui vous fera passer de nombreuses heures de plaisir.
- Dernier volet paru sur la première PlayStationFF9 est, bien entendu, le plus beau du lot. Et puis, ses décors, ses effets de lumières, le design de ses personnages sont tout simplement superbes.
- Comme d’habitude, la bande originale de Nobuo Uematsu est tout simplement parfaite même s’il a déjà fait mieux dans les épisodes précédents.

Points Négatifs :
- Difficile de tenir la comparaison face aux deux mastodontes absolus que sont FF6 et FF7, mais le souci, lorsque l’on a droit à deux chefs d’œuvres comme le sont ces deux jeux, c’est qu’à coté d’eux, même des bons softs ont l’air passables alors qu’il n’en est rien.
- Retour au SD – Super Deformed – un coté un peu enfantin dans l’ambiance générale des graphismes, ce qui, bien entendu, aura déplu a certains joueurs qui auront plus été emballés par des épisodes plus modernes comme le septième et le huitième.

Ma note : 8/10

Final Fantasy 8


Final Fantasy 8
 
L'histoire s'ouvre sur un duel entre Squall Leonhart et son rival Seifer Almasy, lors d'une séance d'entraînement à l'extérieur d'une académie militaire appelée Garden. Durant le combat, les deux étudiants se blessent le visage l'un de l’autre et rentrent au Garden pour se faire soigner. Squall doit alors passer la première épreuve pour devenir SeeD : vaincre Ifrit, une Guardian Force habitant dans la Mine de soufre à proximité de l'université. Pendant ce temps-là, Galbadia, présidé par Winzer Deling, envahit Dollet, forçant la ville à engager le SeeD de la Balamb Garden University — les forces d'élite du Garden — comme aide. Le SeeD utilise cette mission comme examen pour leurs étudiants éligibles et, avec l'aide de son instructeur Quistis Trepe, Squall passe sa seconde épreuve. Alors que le SeeD se prépare pour l'assaut, Squall est assigné à une équipe d'attaque avec Zell Dincht et Seifer. À Dollet, Seifer abandonne l'équipe à mi-chemin, obligeant Selphie Tilmitt, une étudiante du Garden de Trabia aspirant à devenir une Seed, à rejoindre Squall et Zell pour la fin de la mission et découvre l’objectif de Galbadia : réactiver une tour parabole. Le SeeD arrête l'avancée de Galbadia ; Squall, Zell et Selphie accèdent au statut de SeeD, et Seifer est recalé pour avoir agi seul. Peu après être monté en grade, Squall rencontre une jeune femme nommée Linoa Heartilly, dont l'attitude et l'approche envers la vie sont apparemment à l'opposé des siennes. Le SeeD lui confie alors sa première mission : aider cette jeune femme dans sa résistance contre Galbadia, avec l'aide de Zell et de Selphie, en détournant le train du président Deling. Squall y apprend alors qu'une sorcière nommée Edea est le cerveau derrière les attaques de Galbadia…
 

Final Fantasy 8
Éditeur : Square
Développeur : Square
Concepteur : Yoshinori Kitase, Hironobu Sakaguchi, Tetsuya Nomura, Kazushige Nojima, Yusuke Naora
Musique : Nobuo Uematsu, Faye Wong
Date de sortie : 11 février 1999
Pays d’origine : Japon
Genre : RPG
Mode de jeu : Solo
Média : CD
Contrôle : Manette
Plate-forme : PlayStation

 
Mon avis :
 Plus de vingt ans après sa sortie, je n’ai toujours pas changé d’avis vis-à-vis de Final Fantasy 8, c’est-à-dire que celui-ci fut ma première déception au sein de la saga de Square ; d’autres, par la suite, eurent lieux au point même que je finis par abandonner les frais, c’est pour dire… Pourtant, je l’avais tant attendu ce jeu à l’époque, j’en avais tant espérer, m’en étais fait tant de films… sans nul doute, un peu trop d’ailleurs, cependant, comment pouvait-il en être autrement ? Il faut dire qu’après la claque magistrale que fut le septième volet – pour la petite histoire, je n’ai découvert le sixième que par la suite, une fois que celui-ci fut porter sur Playstation – après la découverte de toute une saga, de tout un genre, ces fameux RPG nippons, comment pouvais-je penser, comment pouvais-je imaginer, ne serais-ce qu’une minute, que FF8 allait me décevoir ? Comment pouvais-je donc imaginer que celui-ci ne serait pas à la hauteur de mes attentes ? Cela me semblait pour le moins impossible, et pourtant… Oui, pourtant, malgré l’abandon, pour la toute première fois dans la saga, du SD – Super Deformed – pour la représentation des personnages, malgré les promesses d’une belle histoire d’amour entre les deux protagonistes principaux – Squall et Linoa – promesse qui fut tenue, elle, malgré des graphismes qui avaient été améliorés en comparaison de ceux du volet précédant, il manque indéniablement quelque chose à Final Fantasy 8 pour pouvoir être considérer comme étant un grand FF… Est-ce le reste des personnages qui composent le groupe de héros, terriblement effacés et sans grande importance tellement ils sont écrasés par Squall et Linoa ? Est-ce pauvre et pathétique Seifer, opposant principal de nos héros avec la sorcière Edea et qui ne tient pas la route, surtout lorsqu’on le compare a Sephiroth de FF7 ? Est-ce système de combat et de développement des caractéristiques des personnages, inutilement compliqué ? Est-ce ce scénario, bon, je ne le nie pas, mais tellement loin des chefs d’œuvres absolus que furent ceux de FF6 et de FF7 ? Est-ce peut-être que dans ce huitième épisode, à force de modernité, on ne comprenait plus vraiment où était la fantasy dans tout cela ? Oui, pour toutes ces raisons finalement, Final Fantasy 8 m’aura déçu, m’aura désappointé, même si j’ai mis un point d’honneur à aller au bout, même si j’ai été effectivement été touché par l’histoire d’amour entre les deux héros – mais sans plus – et même si certaines scènes, certains passages, certains personnages m’auront plu… Une déception, donc, mais, quelque part, cette dernière était annoncée vu que l’on ne peut pas non plus passer comme si de rien n’était après deux chefs d’œuvres absolus ; a un moment donné, il fallait redescendre sur Terre…
 

Points Positifs
 :
- S’il y a une chose que l’on ne peut pas critiquer dans Final Fantasy 8, c’est Squall et Linoa, les deux héros de l’histoire. Formidablement bien travaillés – surtout le premier, renfermé et bourré de complexes, ce qui avait de quoi me plaire – on suit avec plaisir leur destin tout au court du jeu et, oui, leur histoire d’amour est plutôt sympathique.
- Graphiquement, les petits gars de chez Square ont encore fait du fort beau travail sur ce huitième épisode de Final Fantasy et, pour l’époque, nous avons là un des plus beaux jeux de la Playstation ! Et puis, les cinématiques de ce jeu sont tout simplement magnifiques !
- L’intrigue en elle-même de ce huitième volet n’est pas mauvaise, disons que ce n’est pas évidant de passer après FF6 et FF7, les deux meilleurs de la saga.
- L’abandon de la représentation des personnages en SD aura ravi pas mal de joueurs, même si les vieux fans de la saga, eux, auront put tiquer…
- Finit la traduction honteuse auquel nous avions eu droit dans le septième volet. Ici, celle-ci est de qualité et, ma foi, c’est une très bonne chose !
- On ne peut pas critiquer la bande originale de Nobuo Uematsu.

Points Négatifs :
- Rien à dire au sujet de Squall et Linoa, c’est un fait, le problème, c’est que le reste du groupe – les quatre autres – sont a des années lumières des deux héros pour ce qui est du charisme, d’ailleurs, je ne veux pas être méchant mais en dehors de jouer les utilités, à quoi servent-ils ? Reste Laguna, mais bon, celui-ci, il est un peu à part et est plus drôle qu’autre chose…
- Même problème pour ce qui est des méchants : Edea, la sorcière, n’apparait pas énormément, quand à Seifer, l’opposant principal, allons donc, c’est une blague ce type si on doit le comparer à Sephiroth…
- Un système de développement des caractéristiques des personnages inutilement compliqué.
- Si FF6 et, surtout, FF7 flirtaient allègrement avec la modernité, l’équilibre était néanmoins maintenue et il restait un soupçon de fantasy, or, dans ce huitième volet, ce n’est plus le cas et, sincèrement, trop de modernité tue la modernité…
- Les fans les plus intégristes de la saga auront regretté l’abandon de la SD pour les personnages – eh oui, il y a toujours moyen de raller pour quelque chose !

Ma note : 7,5/10

mercredi 17 janvier 2024

Final Fantasy 7


Final Fantasy 7
 
Cloud, un mercenaire taciturne, rejoint le groupe éco-terroriste Avalanche basé à Midgar, une vaste cité industrielle. Le groupe se compose entre autres de Tifa, une amie d’enfance de Cloud et de Barret, leur chef. Avalanche lutte contre la Shinra, une multinationale qui produit de l’énergie Mako en prélevant l’énergie spirituelle de la Rivière de la vie des entrailles de la planète Gaïa. Avalanche effectue un raid sur l’un des réacteurs Mako de la ville et le détruit, mais lors d’une seconde attaque le groupe est piégé par la Shinra. Alors que le second réacteur explose, Cloud est éjecté et chute dans les vastes bidonvilles qui composent les niveaux inférieurs de Midgar. Là, il fait la connaissance d’Aeris et accepte de la protéger des Turks, une unité spéciale de la Shinra qui a ordre de la capturer. Après l’avoir défendue de ses ravisseurs, Cloud, guidé par Aeris, tente de rejoindre Avalanche. Ils retrouvent Tifa au secteur 6 et apprennent que la Shinra a découvert l’emplacement de la cachette du groupe, et projette de faire s’effondrer le niveau supérieur du secteur 7 sur les habitations en contrebas en faisant croire à un attentat d’Avalanche. Malgré les efforts du groupe pour les en empêcher, le secteur est détruit et une grande partie de ses habitants meurt. Par ailleurs, les Turks capturent Aeris, dont on découvre alors qu’elle est la dernière représentante de la race des Cetras, plus communément appelés les Anciens, des êtres mythiques étroitement liés à Gaïa. Le président de la Shinra estime qu’Aeris peut le conduire à une mythique terre de fertilité connue sous le nom de Terre promise, où il espère obtenir facilement de l’énergie Mako.
 

Final Fantasy 7
Éditeur : Square
Développeur : Square
Concepteur : Yoshinori Kitase, Tetsuya Nomura, Kazushige Nojima, Yusuke Naora
Musique : Nobuo Uematsu
Date de sortie : 31 janvier 1997
Pays d’origine : Japon
Genre : RPG
Mode de jeu : Solo
Média : CD
Contrôle : Manette
Plate-forme : PlayStation

 
Mon avis :
 Il y a parfois des œuvres qui vous changent votre vie et même s’il faut savoir raison gardée, même s’il ne faut jamais tomber dans l’exagération et même s’il faut savoir relativiser les choses, oui, un roman, un film, un disque, une bande dessinée ou un jeu vidéo peuvent, parfaitement, vous marquer a un tel point, vous toucher, vous bouleverser que, par la suite, plus rien ne sera jamais pareil, plus jamais vous ne verrez certaines choses de la même manière… Alors bien entendu, dans le cas qui nous préoccupe aujourd’hui, c’est un jeu vidéo qui à droit aux honneurs, un vulgaire jeu comme le diront certains qui, jamais, n’auront accroché a ces derniers et qui, dédaigneusement, se moqueront de celles et ceux qui apprécient de passer des heures derrière un écran, une manette ou un clavier a la main… Mais quoi qu’ils en pensent, oui, les meilleurs jeux n’ont pas grand-chose à envier au cinéma, a la littérature, c’est juste une autre forme de distraction, c’est tout. Et, parmi ceux-ci, il y a indéniablement des chefs d’œuvres incontestables, des softs qui marquent un tournant lors de leur sortie, au point même que l’on puisse dire que, après leur parution, les choses ne furent plus jamais les mêmes… Final Fantasy 7, puisque c’est le jeu dont je vous parle, est, indéniablement, un des plus grands jeux de l’histoire, tout simplement : un des meilleurs si ce n’est le meilleur RPG nippon – avec FF6, bien entendu – de par son scénario de folie, ses protagonistes tous plus charismatiques les uns que les autres, son système de combat d’une simplicité parfaite – les fameuses Matérias – son bond en avant technologique – passage de Square et de sa saga phare chez Sony, au détriment de Nintendo – ses cinématiques impressionnantes pour l’époque, sa bande originale inoubliable et, bien entendu, un certain Sephiroth, incontestablement le meilleur méchant de toute la saga, en tous cas, celui qui avait le plus de classe ! Bref, avec Final Fantasy 7, nous flirtons allègrement avec la perfection mais, davantage qu’un excellent RPG, ce qui aura fait définitivement entrer ce soft dans l’Histoire vidéoludique, c’est que celui-ci fut le tout premier épisode de la saga à être sortit en… Europe ! Eh oui, avant le septième volet, les Final Fantasy – et, dans un sens plus large, les RPG nippons – ne sortaient qu’au Japon, bien entendu, et, de temps en temps, aux Etats-Unis, mais avec cette décision, courageuse pour l’époque, de s’attaquer au vieux continent, la saga de Square devint connue dans le monde entier et, avec elle, tout un genre vidéoludique qui, bien évidement, connu alors son heure de gloire pendant bien des années… Bref, pour beaucoup de joueurs, FF7 fut leur toute première incursion dans la saga et dans les RPG en général et, comme chacun sait, la première fois, c’est toujours celle qui marque le plus alors, pour son coté historique et pour son indéniable qualité, Final Fantasy 7 est, incontestablement un des plus grands jeux de tous les temps et, partant de là, quand je vous dit qu’il existe des softs qui peuvent vous changer la vie, je pense que, maintenant, vous comprenez pourquoi…
 

Points Positifs
 :
- Indéniablement le plus grand RPG de tous les temps – avec Final Fantasy 6 – mais aussi, le plus important puisque ce septième volet fut le tout premier à être sortit dans le monde entier et pas uniquement au Japon et aux Etats-Unis. Forcément, cela aura permit a des millions de joueurs de découvrir la saga mais aussi tout un genre, complètement inconnu dans nos vertes contrées…
- Scénaristiquement, nous flirtons avec la perfection et, au sein de la saga, seul le sixième volet tient la comparaison. Il faut dire que ce FF qui se déroule dans un univers plus ou moins futuriste où la planète se meurt suite à l’activité humaine est une pure merveille. Ajoutons à cela de très nombreux retournements de situations, de nombreuses régions différentes à visiter au fil du jeu, des mini-jeux, un système de combat terriblement efficace et simple, des invocations inoubliables et de nombreux PNJ qui marquent les esprits et je vous laisse imaginer a quel point il y a de quoi passer des centaines d’heures de plaisir…
- Moins de héros dans notre groupe – en comparaison du sixième et du quatrième volet – cependant, ces derniers sont tous charismatiques et méritent le détour : Cloud, Tifa, Barrett, Cid et les autres, comment les oublier !?
- Sephiroth, le méchant le plus charismatique et le plus classe de toute la saga ; d’ailleurs, j’irai même plus loin, peut-être même un des plus marquants, tous genres de jeux confondus !
- Techniquement parlant, le passage de la Super Nintendo a la Playstation se fait sentir et la série franchit un palier impressionnant : ajout de cinématiques, décors magnifiques, ce fut, à l’époque, un véritable régal pour les yeux !
- La bande originale de Nobuo Uematsu est peut-être une des toutes meilleures de la saga, avec des thèmes inoubliables, même plus de vingt ans après…
- La mort d’Aerith est l’un des événements les plus traumatisants qu’il m’a été donné de connaitre dans un jeu vidéo ; bigre, j’avais même versé ma petite larme à l’époque !

Points Négatifs :
- Avoir droit a une localisation française d’un Final Fantasy, c’est une très bonne chose, par contre, avoir droit a une traduction plus que limite, bourrée de fautes d’orthographes, de mots manquants, au point même que, par moments, on a un peu de mal a comprendre les dialogues, c’est un sacré défaut !
- Le style SD – Super Deformed – qui déplaira a pas mal de joueurs…

Ma note : 10/10

Final Fantasy 6


Final Fantasy 6
 
Nous sommes mille ans après l'ancienne Guerre de la Magie, dans laquelle les humains et des êtres magiques nommés Espers se sont combattus. La guerre s'est terminée, et désormais les humains et les Espers vivent séparément. Le pouvoir de la magie a été, depuis, presque entièrement oublié par les humains qui l'ont remplacé par la technologie. L'Empire, dirigé par l'Empereur Gestahl, s'étend à présent sur la plupart des régions du monde. L'Empire a développé une étrange technologie appelée Magitek, un mélange de magie, machinerie, et ingénierie génétique sur les êtres humains, et il est sur le point de commander le monde entier. Terra, sous l'influence d'une couronne d'esclavage qui lui enlève sa propre volonté, est envoyée accompagnée de deux soldats de l'Empire à la ville de Narshe pour inspecter un Esper congelé se trouvant dans les mines. Après une rencontre avec l'Esper qui tue ses compagnons et la laisse amnésique, Terra échappe aux chercheurs de l'Empire grâce à l'aide d'un vieil homme. Il s'avère être un membre des Returners, un groupe rebelle qui tente de mettre fin à la tyrannie de l'Empire. Soupçonnant que Terra n'a pas été utilisée par l'Empire pour rien, il demande à un autre membre des Returners, un voleur nommé Locke, de l'escorter pour aller voir le Roi de Figaro, Edgar, qui est secrètement allié aux Returners.
 

Final Fantasy 6
Éditeur : Square
Développeur : Square
Concepteur : Hironobu Sakaguchi, Yoshinori Kitase, Hiroyuki Itō
Musique : Nobuo Uematsu
Date de sortie : 11 mars 1999
Pays d’origine : Japon
Genre : RPG
Mode de jeu : Solo
Média : CD
Contrôle : Manette
Plate-forme : PlayStation

 
Mon avis :
 Attention, chef d’œuvre absolu et je pèse mes mots ! Car oui, mille fois oui, si Final Fantasy 4 peut être considéré comme étant le premier incontournable de la saga, force est de constater que c’est avec le sixième volet, le cinquième étant, selon moi, bien moins aboutit, que Final Fantasy entra au panthéon des plus belles merveilles vidéoludiques. Il faut dire que, ici, avec cet ultime volet sorti sur la Super Famicom – la Super Nintendo, comme elle était connue de par chez nous – puis, quelques années plus tard, sur Playstation, lorsque la saga avait atteint une notoriété internationale par le biais du septième volet, lui aussi culte, tout est parfait ou presque. D’ailleurs, si je ne devais trouver qu’un seul véritable défaut a ce jeu, c’est que celui-ci n’eut pas droit à une adaptation européenne, ce qui fait que seuls quelques rares privilégiés, dans l’hexagone, avaient eu le privilège de jouer a la version US. Une hérésie quand on y pense, avec du recul ? Certes, c’est un fait et il aura donc fallut que Square passe chez Sony et se décide à sortir FF7 dans le monde entier pour que, enfin, la série et, dans un sens plus large, les RPG nippons aient droits aux honneurs qu’ils méritaient. Quand à Final Fantasy 6, chef d’œuvre absolu du genre et épisode cultissime, si au Japon et aux Etats-Unis, il était archi-connu et apprécier a sa juste valeur, on ne peut pas vraiment dire qu’il connu la même fortune en Europe. La chose est bien évidement fort dommage car nous avons ici, comme je l’ai déjà dit, un véritable chef d’œuvre, un soft inoubliable, parfait de bout en bout et qui nous entraine dans une histoire tout simplement exceptionnelle – peut-être la meilleure de toute la saga avec celle de FF7 – et qui aura marquer les esprits de bien des amateurs du genre. Personnages nombreux et charismatiques – Locke, Celes, Terra, Edgar, Sabin, Cyan, pour n’en citer que quelques uns – scénario inoubliable et d’une richesse impressionnante, scènes cultes, musique de Nobuo Uematsu qui livre peut-être ici son plus beau travail dans la saga, adversaire qui en jette, le fameux Kefka, bref, dans Final Fantasy 6, nous flirtons allègrement avec la perfection et même le temps qui passe, même les progrès technologiques n’auront, en aucune façon, porter préjudice a ce qui restera, sans nul doute, comme un des plus grands RPG de tous les temps !
 

Points Positifs
 :
- Peut-être le plus grand RPG nippon de tous les temps, tout simplement ! Il faut dire que, dans ce soft, nous flirtons allègrement avec la perfection et ce, à tous les niveaux : scénario de folie, protagonistes nombreux et charismatiques, nombreux coups de théâtres et retournements de situations. Bref, les amateurs du genre seront indéniablement aux anges avec un jeu qui, malgré plus d’un quart de siècle écoulé, n’a rien perdu de son intérêt !
- Scénaristiquement, c’est tout simplement parfait et seul Final Fantasy 7 tient la comparaison – de toutes façons, FF6 et FF7 sont les meilleurs volets de la saga. Il faut dire qu’entre l’intrigue en elle-même, le développement parfois surprenant de celle-ci, les divers lieux traversés, la liberté qu’a le joueur de retrouver ou non l’intégralité du casting après l’apocalypse qui a lieu et l’affrontement final, il y a de quoi faire.
- Quatorze personnages peuvent composer l’équipe, ce qui est beaucoup. Bien évidement, tous n’ont pas le même charisme que Locke, Celes, Terra, Edgar, Sabin, Cyan, Setzer ou Shadow qui sont les têtes d’affiches, cependant, on a rarement connu casting aussi impressionnant avec des personnages à la personnalité aussi développé.
- La bande originale de Nobuo Uematsu est peut-être la meilleure de toute la saga. Ainsi, malgré les limitations d’une console 16 bits, l’auteur nous livre des mélodies tout simplement magnifiques et qui nous touchent toujours autant en 2023…
- Techniquement parlant et en se remettant dans le contexte de l’époque, Final Fantasy 6 est une pure merveille !
- La scène de l’opéra avec Celes est toujours aussi magnifique et féerique.
- Kefka, un des méchants les plus marquants de la saga.

Points Négatifs :
- Malheureusement, Final Fantasy 6 n’eut pas droit à une adaptation en Europe lors de sa sortie, sur Super Nintendo, puis par la suite, sur Playstation. Il aura fallut l’émergence des consoles portables dans les années 2000 pour cela…

Ma note : 10/10