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samedi 27 janvier 2024

La Chair et le Sang, Vampires et Vampirisme


La Chair et le Sang, Vampires et Vampirisme
 
Né il y a très longtemps, sans doute en même temps que l’Homme, le démon buveur de sang poursuit son chemin dans notre imaginaire. Sous le nom de Vampire, il s’est métamorphosé en l’un des personnages favoris du fantastique, et pas un mois ne s’écoule sans qu’un roman ou un film ne lui soit consacré. Il représente le cas unique d’une superstition qui a acquis le statut de mythe mondial par l’intermédiaire des arts populaires. Le Vampire rayonne si puissamment que parmi nous vivent des gens pour qui le mythe n’a rien d’une fiction, pour qui le gout du sang est une obsession. Bienvenue dans la réalité Vampirique…
 

La Chair et le Sang, Vampires et Vampirisme
Auteur : Richard D. Nolane, Élisabeth Campos
Type d'ouvrage : Mythes, Criminologie
Première Parution : 02 octobre 1994
Edition Française : 02 octobre 1994
Titre en vo : La Chair et le Sang, Vampires et Vampirisme
Pays d’origine : France
Langue d’origine : français
Traduction : Néant
Editeur : Vaugirard
Nombre de pages : 288

 
Mon avis :
 Après avoir aborder le phénomène OVNI dans Autrefois les Extraterrestres – Mythes et réalités puis celui tout autant singulier de la Cryptozoologie dans Monstres des Lacs et des Océans et Sur les traces du Yéti et autres Animaux Clandestins, Richard D. Nolane, grand amateur d’énigmes en tous genres avait poursuivi son petit cheminement en s’attaquant, cette fois ci, le cas oh combien problématique des vampires. Problématique car si en effet, ces derniers appartiennent aux mythes humains depuis la nuit des temps, de là a franchir le pas et imaginer qu’il en existe, voilà un pas que bien peu de personnes ont oser franchir, d’ailleurs, sur ce point, et quelque part, c’est tant mieux, le sieur Nolane ne le franchit nullement. Non, pour lui, et pour Élisabeth Campos qui cosigne cet ouvrage écrit donc à quatre mains, les vampires appartiennent bel et bien au folklore, même si, comme on le voit dans ce livre, certains criminels, de par leurs comportements et leur gout immodéré pour le sang, possèdent bien des points communs avec ces créatures de la nuit. Mais avant d’aborder le cas des tueurs en séries qui occupe un bon tiers de cet essai, Nolane et Campos insistent lourdement sur les origines du mythe du vampire, mythe présent dans tous un tas de cultures de par le monde mais qui, depuis la renommée d’un certain Dracula, est surtout connu aux yeux du grand public pour ses origines d’Europe centrale. Cette partie, sans nul doute, est la plus intéressante, de même que celle qui suit et qui prend le temps de s’arrêter sur deux figures historiques liées aux vampires : Erzsébet Báthory, comtesse hongroise qui aimait prendre des bains de sang, et, bien entendu, Vlad Tepes dit l’Empaleur, souverain de Valachie qui inspira Stoker pour son Dracula. Ajoutons à cela un autre chapitre qui s’intéresse aux explications scientifiques et certains cas extraordinaires qui ont pu donner du grain à moudre à la légende du Vampire et l’on commence à se dire que, décidément, comme a son habitude, Richard D. Nolane, toujours aussi doué, à potasser son sujet et nous livre tout un tas d’éléments plutôt intéressants. Cependant, je n’en dirais pas autant de la dernière partie de cet ouvrage et qui, comme on a put le voir, met en avant les tueurs en série dits vampiriques, car si, en effet, certains, de loin, ont un gout certain pour le sang, pour la plupart, tout cela me semble un peu tirer par les cheveux et je pense que les deux auteurs ont peut-être été un peu trop loin pour ce qui est des points communs… Mais bon, dans l’ensemble, La Chair et le Sang, Vampires et Vampirisme reste un essai plutôt réussi et qui ravira une part du grand public amateur de sensations fortes et d’horreur ; bien évidement, ceux qui souhaiteraient en connaitre davantage au sujet des vampires trouveront leur bonheur dans des ouvrages plus complets, quand aux amateurs de tueurs en série, je pense, là aussi, que de nombreux livres les attendent…
 

Points Positifs
 :
- La partie consacrée aux origines des vampires qui nous montre bien que ces créatures buveuses de sang hantent les peurs humaines depuis la nuit des temps.
- Intéressant comment le vampire d’Europe centrale a pris le devant de la scène par le biais du succès colossal d’une œuvre, Dracula, et de ses multiples adaptations cinématographiques. Pourtant, à la base, les vampires, suivant leurs origines géographiques, étaient fort différents les uns des autres.
- Deux figures historiques occupent le devant de la scène : Erzsébet Báthory et, bien entendu, Vlad Tepes dit l’Empaleur, même si, techniquement parlant, malgré la cruauté du second, seule la première avait un gout prononcé pour le sang.
- Intéressant de voir, a la lecture de cet ouvrage, comment une créature quasiment tombée en désuétude se retrouva sur le devant de la scène au point de devenir un mythe mondial et ce, par le biais des arts.
- Enterrements prématurés, corps qui ne se décomposent pas après le décès : ces cas sont abordés de manière plutôt intelligente.
- Même s’il faut parfois pousser le bouchon un peu trop loin pour y trouver des liens entre vampirisme et certains tueurs en série, force est de constater que certains de ceux qui nous sont présentés ne sont pas inintéressants – je pense, justement, au fameux Vampire de Düsseldorf.

Points Négatifs :
- Justement, les liens entre tueurs en série et vampires, s’ils peuvent exister, me semblent peu importants dans la plupart des cas qui nous sont présentés ici.
- De nombreux vampires issus de diverses cultures sont présentés dans cet ouvrage mais il en manque tout de même un certain nombre.
- Les vampires au cinéma, dans la littérature, dans la bande-dessinée, c’est bien et il est normal que ceux-ci occupent leur place dans cet ouvrage, cependant, je trouve que cela occupe une place trop importante, au détriment d’autres chapitres qui auraient mérité d’être davantage développés.

Ma note : 7/10

Sur les Traces du Yéti et autres Animaux Clandestins


Sur les Traces du Yéti et autres Animaux Clandestins
 
Après Monstres des Lacs et des Océans, Richard D. Nolane poursuit son enquête passionnée dans les domaines ignorés par la science officielle. Depuis un demi-siècle en effet, d’innombrables témoignages et des indices concrets font l’état de l’existence de grandes créatures à l’apparence simiesque dans plusieurs contrées du monde. La plus célèbre est le Yéti, qui hante les hauteurs de l’Himalaya. Mais « l’Abominable Homme-des-Neiges » ne doit pas éclipser ses cousins de Chine, du Caucase et d’Amérique du Nord. Et parmi eux se trouvent peut-être les ultimes descendants des Néandertaliens supposés disparus depuis plus de 30000 ans. Si la poursuite des hominoïdes reliques reste une des préoccupations essentielles de la Cryptozoologie, elle s’emploie aussi à déterminer si d’autres grands animaux préhistoriques n’auraient pas survécu jusqu’à une époque récente ou même jusqu’à nos jours. La découverte de l’okapi et du cœlacanthe a montré que ceci n’a rien d’invraisemblable, bien au contraire, et que l’on doit se poser la question : combien d’espèces vivantes, aujourd’hui encore niées, sortiront-elles bientôt de leur clandestinité ?
 

Sur les traces du Yéti et autres Animaux Clandestins
Auteur : Richard D. Nolane
Type d'ouvrage : Cryptozoologie
Première Parution : 11 février 1994
Edition Française : 11 février 1994
Titre en vo : Sur les traces du Yéti et autres Animaux Clandestins
Pays d’origine : France
Langue d’origine : français
Traduction : Néant
Editeur : Vaugirard
Nombre de pages : 251

 
Mon avis :
 Après avoir abordé le cas des créatures mystérieuses vivant dans les océans, les lacs ou les rivières, Richard D. Nolane avait poursuivi, il y a de cela presque trois décennies, son entreprise de vulgarisation de la Cryptozoologie en s’intéressant, cette fois ci, aux animaux et autres humanoïdes vivant sur la Terre ferme. Bien évidement, et comme le titre de cet ouvrage le sous-entend – Sur les traces du Yéti et autres Animaux Clandestins – ce sont les Yétis, les Sasquatchs et autres Almastys qui représentaient le plat de résistance de cet ouvrage, ce qui peut se comprendre pour deux raisons : leur importance médiatique, principalement pour ce qui est du Yéti, mais aussi et surtout, pour la simple et bonne raison que ces derniers soient des hommes sauvages, des Gigantopithèques ou d’autres espèces de grands singes humanoïdes et encore inconnus de nos jours, il y a un coté spectaculaire indéniable qui fait que, si un jour, un spécimen, mort ou vif, est trouvé, cela ferait l’effet d’une bombe au sein du grand public ; au moins autant que si un Ovni atterrissait en plein jour devant la Maison Blanche ! Mais si les Yétis et ses compères occupent une bonne partie de cet ouvrage, ceux-ci ne sont pas les seuls que Nolane nous présente : ainsi, de nombreuses créatures défilent au fil des pages, des éléphants nains aux mystérieux félins britanniques en passant par les paresseux géants ou les tigres à dents de sabres des forêts amazoniennes, des singuliers vers a pattes des Alpes voir même la fameuse Bête du Gévaudan. Bref, une fois de plus, Richard D. Nolane nous offre une belle entrée en matière du coté des parasciences, et ce, avec la passion qui l’habite tout en gardant une certaine dose de sérieux lorsqu’il n’hésite pas a revenir sur certains faux cas – même si je le trouve tout de même un peu trop crédule quant aux nombre de témoignages hallucinants et franchement suspects sur le Bigfoot. Bien évidement, si vous souhaitez en savoir davantage sur cette science fascinante qu’est la Cryptozoologie, d’autres ouvrages et principalement, ceux de Bernard Heuvelmans, sont plus complets que celui-ci, cependant, si vous êtes un néophyte de la chose et que, ne l’oublions pas, vous avez l’esprit ouvert, alors, il se pourrait que ce Sur les traces du Yéti et autres animaux clandestins vous plaise, surtout que, au fil des pages, il y a tout de même des moments ou on se demande pourquoi certaines de ces créatures sont toujours aussi dédaignées par la zoologie officielle et les médias, ne serais-ce qu’au vu des preuves et des témoignages plus que troublants ?!
 

Points Positifs
 :
- Un excellent travail de vulgarisation de la part de Richard D. Nolane et une belle compilation de témoignages et de preuves qui nous font dire, au fil de la lecture, que, décidément, notre planète regorge encore de bien des mystères.
- Si les Yétis et autres hommes singes occupent le devant de la scène, ils ne sont pas seuls et nombreuses sont les créatures présentées dans cet ouvrage comme quelques survivants de la préhistoire, plus ou moins récente, des félins mystérieux, des oiseaux géants et bien d’autres.
- Comme a chaque fois dans les ouvrages de Nolane, celui-ci n’hésite jamais à déglinguer quelques vrais-fausses énigmes.
- Une bonne entrée en matière avant d’aborder des ouvrages plus spécialisés sur la Cryptozoologie, particulièrement ceux de Heuvelmans.

Points Négatifs :
- Je trouve que l’auteur s’emballe tout de même un peu trop par moments : l’exemple le plus flagrant est la manière dont il accepte sans le moindre problème les milliers de témoignages de rencontre avec des Bigfoot. Sincèrement, à croire que nos hommes singes sont légions dans les forêts nord-américaines ?!
- De la même manière, j’ai un peu de mal quand a la survivance de ptérosaures ? Des paresseux géants voir des tigres a dents de sabre, pourquoi pas a la rigueur, mais des contemporains des dinosaures ?
- L’ouvrage étant grand public, le spécialiste passera son chemin…

Ma note : 7,5/10

Monstres des Lacs et des Océans


Monstres des Lacs et des Océans
 
« Aucun individu doué de bon sens n’aurait pu imaginer que le cachalot et le calmar géant puissent exister. En comparaison, le grand serpent de mer n’a rien de particulièrement remarquable si ce n’est son habileté à nous échapper » Arthur C. Clarke. Marqué d’abord par la légende puis le sensationnel, le grand serpent de mer a enfin quitté le domaine de l’irrationnel pour entrer dans celui de la science. Les calmars et poulpes géants n’ont pas été mieux lotis et, jusqu’à leur reconnaissance officielle par des zoologues vers la fin du XIXème siècle, leur histoire à été tout aussi mouvementée. Hélas, le monde scientifique se refuse toujours à franchir le pas et à considérer, ne serais-ce que possible, l’existence d’espèces marines colossales. Et pourtant… Si le requin baleine – un monstre de 15 à 20 mètres pesant jusqu’à 20 tonnes – est désormais bien identifié, il reste à expliquer les traces de dents trouvées sur des coques de navires, apparemment causées par des espèces plus gigantesques encore… Dans ce livre rigoureux et passionnant, l’auteur nous embarque pour un voyage au long cours sur toutes les mers du globe à la rencontre des habitants secrets des profondeurs aquatiques.
 

Monstres des Lacs et des Océans
Auteur : Richard D. Nolane
Type d'ouvrage : Cryptozoologie
Première Parution : 01 novembre 1993
Edition Française : 01 novembre 1993
Titre en vo : Monstres des Lacs et des Océans
Pays d’origine : France
Langue d’origine : français
Traduction : Néant
Editeur : Vaugirard
Nombre de pages : 278

 
Mon avis :
 Tout à l'heure, je vous ai proposé la critique de Autrefois les Extraterrestres – Mythes et réalités, sans nul doute l’un des bouquins que j’ai le plus lu et relu au cours de ma vie. Ecris par un certain Richard D. Nolane, accessoirement, également scénariste de BD, cet ouvrage, bien plus sérieux et intéressant qu’on pourrait le penser de prime abord, n’était en fait que le premier d’une petite série consacrée, par l’auteur, a des thématiques parascientifiques comme, l’ufologie, donc, mais aussi, la Cryptozoologie ou, science des animaux cachés – Yéti, serpent de mer, Nessie, molosses et félins britanniques, etc. Et donc, parmi ces bouquins du sieur Nolane consacré a ces créatures légendaires que la science officielle ne reconnait pas, il y avait, pour commencer, celui qui nous préoccupe aujourd’hui, c’est-à-dire, ce Monstres des Lacs et des Océans, ouvrage qui, comme son nom l’indique, met en lumière des animaux comme les serpents de mers, les calmars gigantesques, les créatures lacustres ainsi que pas mal de géants oubliés. Bref, un ouvrage destiné avant toute chose aux amateurs du genre et qui, bien entendu, fera rire la plupart des gens, sauf que, comme pour Autrefois les Extraterrestres, les choses apparaissent rapidement bien plus complexes qu’on pourrait le penser. En effet, et, en agissant comme lors de son livre sur les apparitions d’ovnis au cours des âges, Richard D. Nolane nous bombarde de multiples témoignages, tous plus troublants les uns que les autres, et ce, sans oublier de signales au passage quelques contre-exemples et autres canulars – quoi que, il faut le reconnaitre, en petit nombre – eux aussi familiers des habitués du genre. Du coup, la lecture de ce Monstres des Lacs et des Océans devient très rapidement troublante car bon, comment dire, même si on se doute que tous les témoignages cités par l’auteur ne sont probablement pas tous à prendre au pied de la lettre, il en reste un grand nombre (fait par des officiers de la marine et autres personnes assez sérieuses) que l’on ne peut remettre en doute. Et, du coup, comment ne pas se dire que, oui, l’otarie a long cou doit bel et bien exister, un peu partout dans le monde, que oui, l’Architeuthis n’est en fait qu’un petit représentant d’espèces de calmar tout bonnement colossales, que oui, dans les jungles africaines ou malaises, il doit subsister des créatures fort étonnantes et que, oui, finalement, vu que l’on connait fort mal encore les profondeurs marines, qui sait ce qu’il nous reste a y trouver ?! Bref, un fort bon essai cryptozoologiste qui n’est peut-être pas le plus complet du genre mais qui, pour une entrée en matière au cas où vous souhaitez en savoir davantage sur le sujet, rempli parfaitement son rôle.
 

Points Positifs
 :
- Une multitudes de témoignages, de cas de rencontres ayant eu lieu un peu partout dans le monde, et ce, depuis des siècles, et qui fait que l’on ne peut s’empêcher de se dire que notre bonne vieille Terre, ou, plutôt, ses espaces marins et lacustres, cache encore bien des secrets et moult créatures fascinantes.
- Otarie a long cou, Calmar Colossal, loutres géantes, poulpes colossaux, mégalodons, descendants des sauropodes, et beaucoup d’autres encore parsèment ses pages, pour notre plus grand plaisir.
- Richard D. Nolane n’hésite jamais à pointer du doigt les supercheries ou les témoignages discutables, et, mine de rien, la chose est plutôt rare dans ce genre d’ouvrages.

Points Négatifs :
- Même si je suis persuader qu’il y a bel et bien une colonie de créatures inconnues dans le Loch Ness (et ailleurs), probablement des otaries a long cou, je trouve que, dans ce chapitre, l’auteur fait un peu trop confiance a certains témoignages légèrement discutables.
- Parfois, il y a tellement de témoignages que l’on s’y perd, surtout lorsque Nolane, a plusieurs reprises, revient, cent pages plus tard, sur telle rencontre, tel témoin, tel scientifique qui a étudié le cas. Bon, on dira que c’est la richesse de la chose qui vaut cela.
- Les requins géants sont peu abordés, idem pour les créatures africaines – pourtant, il y aurait beaucoup a dire sur le Mokele-Mbêmbe.

Ma note : 7,5/10

Autrefois les Extraterrestres – Mythes et Réalités


Autrefois les Extraterrestres – Mythes et Réalités
 
Le 24 juin 1947 les OVNI – on les appelait encore soucoupes volantes – font leur apparition officielle au-dessus des Etats-Unis ; depuis lors, ils n’ont cessé de nous captiver par leurs prodigieux spectacles, tantôt chimériques, tantôt provocants. Pourtant, quel que soit le nom qu’on lui donne, le phénomène OVNI remonte vraisemblablement à des millénaires, peut-être même à l’aube de l’humanité. Comment s’est-il manifesté ? Quelles traces a-t-il laissées ? L’auteur analyse sans complaisance les indices du passage de ces êtres venus d’ailleurs et n’hésite pas à traquer les faux mystères qui empoisonnent la littérature spécialisée. Des récits traditionnels de l’Inde aux figures rupestres de l’Europe du Sud, des « avions » boliviens aux Dogus, ces étranges statuettes japonaises, les indices sont nombreux qui témoignent que quelque chose s’est produit autrefois, quelque chose qui a marqué d’une empreinte indélébile notre inconscient collectif.
 

Autrefois les Extraterrestres – Mythes et Réalités
Auteur : Richard D. Nolane
Type d'ouvrage : Ufologie, Paléocontact
Première Parution : 01 mars 1993
Edition Française : 01 mars 1993
Titre en vo : Autrefois les Extraterrestres – Mythes et Réalités
Pays d’origine : France
Langue d’origine : français
Traduction : Néant
Editeur : Vaugirard
Nombre de pages : 279

 
Mon avis :
 Depuis que j’ai appris à lire, et, croyez-moi, ça remonte à Mathusalem, des romans, des bandes dessinées, des essais, des magazines et même des Livres dont vous êtes le Héros, j’en ai lu des tonnes – tellement même que cela fait bien longtemps que j’ai perdu le compte. Il faut dire que, depuis tout petit, et je tiens cela de mes parents qui bien qu’issus des classes populaires et étant immigrés me donnèrent depuis toujours le gout de la lecture, les livres et moi, c’est une grande histoire d’amour. Et donc, parmi cette quantité fort importante d’ouvrage divers que j’ai pu lire, et pour m’en tenir uniquement aux livres à proprement parler, je pense ne pas me tromper en affirmant que l’un des livres, si ce n’est le livre que j’ai le plus lu au court de ma vie est cet Autrefois les Extraterrestres – Mythes et Réalités. Car cet essai consacré au phénomène OVNI, paru en 1993, œuvre de Richard D Nolane, fut, pendant bien des années, un livre que je lisais, au minimum, une fois tous les six mois. Il faut dire que lorsque celui-ci sortit, j’avais alors tout juste dix-huit ans et qu’à l’époque, j’étais pas mal attiré par tout ce qui avait trait au paranormal… Cependant, cet ouvrage, contrairement à bien d’autres, possédait un petit quelque chose en plus qui, à mes yeux, le fit devenir immédiatement culte ! Mais au fait, pour qu’avait donc de plus cet Autrefois les Extraterrestres – Mythes et Réalités, pourquoi cet ouvrage et pas un autre, pour quelle raison celui-ci se démarquait tellement à mes yeux, en tous cas, plus que d’autres œuvres du même genre, genre, au demeurant, où l’on a souvent l’impression de lire et de relire sans arrêt les mêmes choses ? Eh ben, pour quelques raisons, souvent simples par ailleurs, que je vais vous expliquer : tout d’abord, si je m’intéressais déjà aux phénomènes paranormaux au sortir de mon adolescence, Autrefois les Extraterrestres – Mythes et Réalités fut le premier livre du genre que j’ai lu de bout en bout – et comme chacun sait, une première fois, cela marque toujours l’esprit, surtout quand les souvenirs sont bons. Mais davantage qu’une première entrée dans le genre, si cet ouvrage du sieur Nolane m’avait autant marquer à l’époque, c’est par le sujet qu’il traitait : les apparitions d’OVNI au fil des âges, les anciens astronautes, les étranges reliques du passé peu explicables en l’égard des techniques d’alors, mais aussi le fait que les premières vagues médiatiques au sujet des objets volants non identifiés ne dataient pas de la fin de la seconde guerre mondiale (comme on ne le cesse de nous le dire) mais des dernières années du XIXème siècle avec les fameuses vagues d’Airships. Bref, toute une part du phénomène OVNI qui m’était alors totalement inconnue et que je découvris, comme vous pouvez le deviner, avec un immense enthousiasme. Mais si par ce fait, Autrefois les Extraterrestres – Mythes et Réalités ne pouvait que plaire à un jeune adulte encore rempli de rêves et d’espoirs quant aux phénomènes inexpliqués (au demeurant, imaginez telle ne fut pas ma joie lorsque j’ai découvert X-Files quelques années plus tard), l’autre grande force de ce livre tient au style pour le moins particulier de son auteur, Richard D. Nolane : simple d’accès, parfois humoristique, celui-ci prend de plus un malin plaisir à décrier les théories (pour ne pas dire les élucubrations) les plus fumeuses d’auteurs bien moins scrupuleux (avec en tête de liste, Erich von Däniken, of course !), auteurs dont les ouvrages sont parsemées de grosses inepties et de quelques bonnes idées mais qui ont fait énormément de mal au genre, lui faisant perdre toute crédibilité d’entrée de jeu. Et donc, ce parti pris plutôt bien trouvé de Richard D. Nolane de traquer sans relâche les faux mystères de notre passé est un plus indéniable qui apporte, du moins si l’on croit à la chose, un semblant de sérieux au livre ; et ce, comme je vous l’ai dit, toujours avec humour… quoi que lorsque Nolane s’en prend à la revue Science & Vie, c’est en des termes bien plus virulents mais, quelque part, plutôt compréhensibles : après tout, je me souviens bien de la teneur éditoriale de ce magazine vis-à-vis de la vie extraterrestres à l’époque, celle-ci étant jugé impossible ou presque… oui, le temps a bien changé depuis. Mais au fait, maintenant que j’ai dit tout le bien que je pensais au sujet de ce livre lorsque je l’ai découvert, qu’en est-il maintenant que j’ai une vingtaine d’années de plus et que, pour ce qui est du paranormal, je suis un peu moins ouvert (voir crédule par moments) que lorsque j’étais jeune, que je n’avais pas de bide et beaucoup plus de cheveux ? Eh bien, si mon regard est désormais bien plus critique qu’alors, force est de constater que sans être parfait, Autrefois les Extraterrestres – Mythes et Réalités est toujours aussi intéressant deux décennies plus tard. Bien évidemment, depuis, j’ai eu l’occasion de davantage me familiariser avec le phénomène, de découvrir bien des théories farfelues et, désormais, sans nier qu’il y ait put, éventuellement, quelques contacts (observation ?) avec des entités venues d’un autre monde dans notre passé, de plus penser à d’anciennes civilisations disparues qui aurait laissée quelques artefacts qu’a des liens avec des Aliens ; et encore, pour ce qui est de ces fameuses civilisations perdues, ne pensez pas à une quelconque Atlantide de science-fiction qui aurait maitriser l’arme atomique comme certains auteurs nous la présentent. Quoi qu’il en soit, si, comme il fallait s’y attendre, relire Autrefois les Extraterrestres – Mythes et Réalités ne m’apporta pas le même plaisir qu’il y a vingt ans, je dois avouer que cela ne m’a en aucune façon déplut, bien au contraire : d’ailleurs, nostalgie quand tu nous tiens, cette relecture fut plutôt agréable et, du coup, cela m’aura donner envie de vous parler d’autres ouvrages de Richard D. Nolane et datant eux aussi du début des années 90, celui sur les monstres marins et celui sur le Yéti et les créatures terrestres, deux petits bijoux cryptozoologique qui méritent vraiment le détour… 
 

Points Positifs
 :
- Probablement l’ouvrage le plus intéressant qu’il m’a été donné de lire sur le phénomène Ovni au fil des âges. Ici, tout ce qui a trait au paléocontact est abordé de manière concise, sérieuse, n’en déplaise aux traditionnels septiques. Il faut dire que Richard D Nolane maitrise plutôt bien son sujet et le prouve fort bien au fil des pages.
- L’un des grands intérêts de cet essai est que l’auteur fait le distinguo entre des éléments de notre passé qui, effectivement, laisseraient entrevoir le fait que, jadis, l’homme a été au contact avec ces phénomènes pour le moins inexplicables, et d’autres qui ne sont que de vulgaires canulars. Bien entendu, dans la plupart des ouvrages de ce genre, les deux types sont allègrement mélangés sans vergogne par des auteurs sans scrupule.
- Si vous pensiez que le phénomène Ovni ne date que depuis la Seconde Guerre Mondiale, vous risquez d’être surpris en lisant ce livre qui, ma foi, est une bonne entrée en matière pour le néophyte : paléocontact, preuves dans divers œuvres d’art, première vagues d’Airships datant de la fin du XIXe siècle, etc.
- Par moments, une certaine dose d’humour qui ne dénote nullement, bien au contraire.

Points Négatifs :
- Bon, on ne va pas se mentir, si vous êtes un indécrottable sceptique, si vous penser que toutes ces histoires d’Ovnis ne sont qu’une vaste fumisterie, alors, ce n’est pas cet ouvrage qui vous fera changer d’avis, loin de là…
- Bon, c’était le premier livre du genre que je lisais, ce qui fait que je ne suis pas totalement objectif a son sujet et qu’il se pourrait bien qu’il en existe de bien meilleurs…

Ma note : 8/10