Pages

Affichage des articles dont le libellé est Tomb Raider. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Tomb Raider. Afficher tous les articles

mercredi 8 mai 2024

Shadow of the Tomb Raider


Shadow of the Tomb Raider
 
L’aventure commence au Mexique où Lara et Jonah explorent un sanctuaire comportant des informations sur une date, un lieu, un poisson rose et une montagne couronnée d’argent. Mais un piège posé par les trinitaires explose et provoque l'effondrement de la grotte. Lara et Jonah s’en sortent et rejoignent le village sur l'île de Cozumel. C’est sur la terrasse d’un bar que Lara décrypte les indices collectés. Elle apprend que les Trinitaires se dirigent vers le Brésil alors que c’est au Pérou que se trouve la montagne couronnée d’argent. Ils repèrent le docteur Dominguez, Chef des Trinitaires, et décident de le suivre. Lara aboutit à Isla Mujeres, une falaise où le temple de la Lune de la déesse maya Ixchel est discrètement implanté. Elle parvient au temple et y découvre une dague qui donne le pouvoir de changer le monde. Par impulsivité et volonté d’empêcher les Trinitaires de s'en emparer, elle retire la dague du cœur d’Ixchel et s’enfuit du temple, en se retrouvant dans un camp Trinitaire. Lara est arrêtée par Dominguez, lequel lui soustrait la dague. Il lui explique que le vol de cet artefact a déclenché un compte à rebours qui sera émaillé de catastrophes naturelles, et que la dague associée à la boîte d'argent d'Ixchel permettra de refaire le monde. Sur ces mots, il s'envole en hélicoptère et abandonne Lara face à un raz de marée qui dévaste Cozumel. Malgré le chaos, Lara rejoint Jonah et lui explique qu’il faut retrouver la boîte d'argent avant Dominguez, qui est en outre le commanditaire du meurtre de son père.
 

Shadow of the Tomb Raider
Éditeur : Square Enix
Développeur : Crystal Dynamics
Concepteur : Brian Horton et Daniel Neuburger
Date de sortie : 14 septembre 2018
Pays d’origine : Etats-Unis
Genre : Action, Aventure
Mode de jeu : Un joueur
Média : Blu-Ray
Contrôle : Manette
Plate-forme : PS4
 
Mon avis :
 Ah, Tomb Raider, n’en déplaise aux grincheux, sans nul doute une des franchises parmi les plus célèbres de l’histoire des jeux vidéos, mais si, depuis les débuts de celle-ci, au milieu des années 90, les épisodes se succédèrent, parfois avec succès, parfois avec de beaux petits plantages, force est de constater que, depuis le fameux reboot de la saga par Crystal Dynamics, en 2013, nous avions eu droit a un quasi sans faute ; du moins, pour les fans de Lara, bien évidement. Du coup, faisant suite a un Rise of the Tomb Raider qui, sans révolutionner le genre, n’en était pas moins été un fort bon soft, c’était avec une certaine impatience que j’attendais de me plonger dans le troisième et dernier volet de ce qui était présenté comme étant une trilogie, cette dernière étant censée nous montrer comment la jeune femme allait devenir l’aventurière aguerrie que tout le monde connait. Bon, je vous le donne dans le mille : on ne peut pas vraiment dire que, a l’issu de ce Shadow of the Tomb Raider, vous en sachiez davantage, mais si c’était le seul et unique problème, il y aurait eu de quoi se réjouir… Car oui, vous l’avez compris – et il suffit d’avoir lu bon nombre de critiques parues depuis la sortie de ce volet, en 2018, pour le savoir – Shadow of the Tomb Raider déçoit, et sincèrement, pas qu’un peu ! Faisant donc suite a deux softs qui, eux, faisaient le job et défaut de révolutionner le genre, ce troisième volet des aventures de Lara Croft est l’exemple type de ce qu’il ne faudrait pas faire pour plomber une licence : aucune nouveauté appréciable, une sensation de déjà-vu qui entraine une lassitude, un scénario franchement raté et peu crédible, des protagonistes peu charismatiques, une multitudes de quêtes annexes qui n’apportent rien a l’intrigue et un plaisir de jeu qui, assez rapidement, brille par son absence. Alors certes, on me rétorquera que la délocalisation du coté de l’Amérique latine apporte une touche colorée a l’ensemble, que la verdure de la jungle tropicale dénote franchement avec les neiges sibériennes, de même, on me dira également que les temples aztèques/mayas/incas (oui, tout est mélangé dans un grand n’importe quoi) ont tout de même de la gueule et que, mine de rien, ce troisième volet est le summum de ses prédécesseurs… Mais en fait, non ! Après une entrée en matière qui fait un peu illusion, j’ai abandonné, en court de route, tout ce qui fait un bon Tomb Raider : d’abord la logique scénaristique, ensuite l’intrigue dont je me foutais comme de ma première chemise, puis les temples et autres quêtes annexes, répétitifs au possible, puis, pour finir, le plaisir de jouer, tomber au champ d’honneur puisque mon seul et unique but devient rapidement d’en finir avec ce jeu afin de pouvoir passer à autre chose. Terrible désillusion, donc, que ce Shadow of the Tomb Raider ? Oh que oui et même si ce soft possède des qualités – j’en parlerai plus bas – force est de constater qu’il est à mille lieux de ce que l’on était en droit d’espérer après ses deux prédécesseurs qui, eux, nous avaient redonné envie de suivre les aventures de Lara Croft. Un sacré gâchis pour une franchise qui, malheureusement, n’en est pas à son premier, alors, je ne sais pas quand Lara reviendra faire un petit tour parmi nous mais force est de constater que pour cet au revoir, on aurait été en droit de s’attendre à mieux, beaucoup mieux…
 

Points Positifs
 :
- La délocalisation en Amérique du Sud est une très bonne chose : l’ambiance, tropicale, est bien plus colorée que celle des premiers volets, de plus, cela nous permet d’explorer des temples majestueux issus de divers peuples de la Mésoamérique – Incas, Mayas, Aztèques.
- On reprend tout ce qui avait fait le succès des deux softs précédents – exploration des tombeaux, amélioration des armes, maniabilité sans faille et autres petites joyeusetés – et on obtient un jeu certes sans grande surprises mais efficace et simple à prendre en main.
- D’ailleurs, si Shadow of the Tomb Raider est le premier volet de Tomb Raider auquel vous jouez, vous serez sans nul doute plus clément qu’un fan de la première heure.
- Rendons à César ce qui lui appartient : sans être le plus aboutit, graphiquement parlant, de la PS4, ce soft est plutôt beau et certains décors sont grandioses.
- Fichtre, un Tomb Raider sans quasiment aucun bug ! Il faut sabrer le champagne !
 
Points Négatifs :
- Une suite pas originale pour un sou qui, souvent, se contente de reprendre tout ce qui avait fait son succès depuis le reboot sans grandes nouveautés. Du coup, assez rapidement, un certain sentiment de lassitude s’installe et ne nous quitte plus…
- Une intrigue un peu idiote quand on y pense ! Ainsi, en prenant un poignard dans un vieux temple abandonné, Lara risque de provoquer la fin du monde !? Mouais, bien sur…
- Ah, les dialogues ! Voir Lara parler en français et communiquer parfaitement avec des locaux qui lui répondent en espagnol ou en dialecte inca le plus naturellement du monde. Bien entendu, tout le monde se comprend parfaitement – logique quant tu nous tiens !
- Comme d’habitude, certaines phases de gunfight restent pénibles. Il faut dire qu’en lorgnant du coté de Uncharted, la série a perdu le coté exploration des débuts pour de séquences de tirs de tous les cotés a n’en plus finir…
- Un nombre incalculable de sous-quêtes sans grand intérêt et d’explorations de tombeaux qui se ressemblent tous. Forcément, au bout d’un moment, cela lasse plus qu’autre chose.
- Les concepteurs ont osé mélanger les Incas, les Mayas et les Aztèques, faisant preuve d’une méconnaissance historique pour le moins inquiétante.
- Un boss final, comme d’habitude, terriblement décevant.
- Jonah, le compagnon qui ne sert à rien et qu’on traine depuis le premier volet.
- Ah, le bon vieux temps où Lara était seule, se coltinait des dinosaures, parcourait le monde et affrontait peu d’adversaires humains…
 
Ma note : 6/10

Rise of the Tomb Raider


Rise of the Tomb Raider
 
Après avoir été témoin des phénomènes surnaturels sur l'île du Yamataï, Lara Croft poursuit les travaux de son père qui avait donné sa vie en cherchant la Source divine, puissante relique pouvant conférer l'immortalité. Cela la mène dans un premier temps en Syrie, à la recherche du tombeau d'un mystérieux prophète du Xe siècle qui serait revenu d'entre les morts pour guider son peuple hors de l'empire byzantin. Alors qu'elle trouve enfin le tombeau, Lara est surprise par des hommes armés qui appartiennent à l'Ordre des Trinitaires, un groupuscule millénaire formé par le Vatican qui a pour objectif d'acquérir des reliques mystiques aux pouvoirs surnaturels pour traquer et exterminer les hérétiques, et ainsi contrôler le monde et le destin de l'humanité. Eux-aussi sont à la recherche de la Source divine et sont prêts à massacrer tous ceux sur leur chemin. Après leur avoir faussé compagnie, Lara remarque un symbole dans le tombeau qui lui fera faire le lien avec Kitej, mythique cité sibérienne, disparue depuis. Mais les trinitaires volent ses travaux et une course contre la montre commence alors pour trouver en premier la cité perdue.
 

Rise of the Tomb Raider
Éditeur : Square Enix
Développeur : Crystal Dynamics
Concepteur : Brian Horton et Daniel Neuburger
Date de sortie : 11 octobre 2016
Pays d’origine : Etats-Unis
Genre : Action, Aventure
Mode de jeu : Un joueur
Média : Blu-Ray
Contrôle : Manette
Plate-forme : PS4
 
Mon avis :
 Parmi les quelques sagas vidéoludiques qui sont présentes sur toutes les générations de consoles, force est de constater que Tomb Raider est l’une des plus marquantes et que, même si la folie des débuts est passée depuis bien longtemps, c’est toujours un plaisir de retrouver notre aventurière préférée, je veux, naturellement, parler de Lara Croft. Il faut dire que depuis le reboot de la saga, en 2013, sur la précédente génération de consoles, le fameux Tomb Raider qui voyait une Lara toute jeune lorgner allègrement du coté de Uncharted – ce qui est amusant puisqu’a la base, celui-ci s’inspirait des aventures de notre exploratrice, c’est ce que l’on appelle boucler la boucle – la série avait repris du poil de la bête, encore plus que depuis sa reprise en main par les petits génies de Crystal Dynamics il y a de cela quelques années. Du coup, après un « premier » épisode qui avait fortement marqué les esprits, cette suite était attendue au tournant par bien des fans de la première heure – et encore plus par les possesseurs d’une Playstation qui avaient dut patienter une année de plus. Le résultat fut-il à la hauteur de nos espérances ? Eh bien ma foi, et sans grande surprise, oui ! Il faut dire qu’il aurait été difficile pour Crystal Dynamics de se planter avec Rise of the Tomb Raider : reprenant tous les éléments qui avaient fait le succès du premier épisode du reboot tout en les améliorant là où c’était nécessaire, mais aussi, en nous proposant davantage de tombeaux secrets à explorer, chose qui manquait franchement au précédant soft, les concepteurs ont vu juste et, bien entendu, livrer non seulement un excellent Tomb Raider mais aussi et surtout, un très bon jeu. Certes, l’effet de surprise n’est plus là et feux de camps, chasse a l’arc et améliorations des armes fait désormais partie de la panoplie de notre aventurière préférée, mais bon, pourquoi changer ce qui fonctionne ? Quand au scénario, eh bien, comment dire… disons que celui-ci nous entrainera cette fois ci du coté de la Russie, qu’il y aura beaucoup de neige et que la religion sera au cœur de ce dernier, plus précisément, une secte de fanatiques catholiques qui donnera bien du fil a retordre a Lara tout au long de l’aventure. Bref, Rise of the Tomb Raider n’est peut-être pas un chef d’œuvre comme peut l’être The Witcher 3 mais il n’en reste pas moins un très bon jeu et, quelque part, c’est déjà pas mal ! Pour la seconde fois, le reboot de Tomb Raider fonctionne fort bien et cela fait plutôt plaisir aux vieux fans de la belle qui étaient déjà là lors des touts débuts, il y a de cela vingt-six ans. Attendons maintenant de voir si la suite sera toujours aussi bonne, car ce que l’on peut être sure, c’est qu’on n’en a pas encore finit avec Lara Croft !
 

Points Positifs
 :
- Les nouveautés et divers éléments qui avaient fait le succès de Tomb Raider sont repris dans cette suite et améliorés, ce qui donne  un soft plus complet, surtout pour ce qui est de l’ajout de diverses zones secrètes et de tombeaux dont certains représenteront de véritables défis pour les joueurs.
- Un scénario plutôt captivant, quelques seconds rôles réussis et des ennemis plutôt coriaces, que ce soient les Trinitaires ou les Immortels.
- Au début, j’étais un peu perplexe quand au fait que l’aventure se déroule en Russie, dans une ancienne base soviétique et ses alentours, pourtant, au final, cela s’avère une bonne idée surtout que certains paysages sont tout simplement magnifiques.
- Graphiquement, PS4 oblige, on a encore franchit un pallier alors que le précédant Tomb Raider, sur PS3, avait pourtant déjà mis la barre très haut. Paysages qui en mettent plein la vue, jeux de lumières magnifiques par moments, graphismes excellents, oui, il n’y a rien à redire.
- Pour ce qui est de la jouabilité, il n’y a aucun souci et on manie Lara sans le moindre problème – du moins, la plupart du temps.
- Une durée de vie plus que correcte, surtout si vous voulez découvrir tous les secrets du jeu.
Tomb Raider a toujours été connue pour être une série bourré de bugs divers, du coup, cela fait plaisir, depuis le reboot, que cela ne soit plus le cas – oh, il y en quelques uns, ici ou la, mais comme dans tous les jeux finalement.
 
Points Négatifs :
- Certaines phases de gunfight restent pénibles. Il faut dire qu’en lorgnant du coté de Uncharted, la série a perdu le coté exploration des débuts pour de séquences de tirs de tous les cotés a n’en plus finir. Certes, Rise of the Tomb Raider est, de ce coté là, plus équilibré que son prédécesseur. Mais bon…
- Le combat final est franchement décevant.
- La durée de vie est excellente, certes, cependant, celle-ci est augmentée de par de très nombreux allers retours entre les diverses zones du jeu, si l’on souhaite découvrir tous les tombeaux, caches de survie et autres trophées.
- Est-ce que je suis le seul à regretter les dinosaures et autres monstres des premiers épisodes ? Oui, bon, je sais que leur présence ici auraient été incongrue, mais bon, même si le fantastique est toujours présent, c’est en quantité très limitée désormais.
- La courte aventure dans le manoir devient très rapidement ennuyeuse, surtout quand on doit lire des tonnes et des tonnes de texte.
 
Ma note : 8/10

lundi 22 avril 2024

Tomb Raider


Tomb Raider
 
Lara Croft est une étudiante britannique de 21 ans. Elle part pour sa première expédition avec un groupe d'amis et collègues (Liam, Steph, Grim, Victor, Conrad Roth, Samantha Nishimura, Reyes, Dr. Whitman, Jonah et Alex) à bord de l’Endurance, un navire d'exploration moderne. Persuadée que le Royaume perdu de Yamatai, autrefois gouverné par la légendaire Reine solaire Himiko, se trouve quelque part dans le « Triangle du Dragon », une zone au sud du Japon connue pour ses violentes tempêtes, Lara convainc le capitaine du navire d'en prendre le cap. Mais pris dans une tempête, le bateau s'échoue sur une île où Lara est capturée par un homme fou qui la ligote dans la caverne qui lui sert de refuge. Lara se libère, provoquant l'effondrement de la caverne et la mort de son ravisseur. Seule, elle utilise les connaissances de survie en milieu naturel de son père et part à la recherche de ses amis. Sur son chemin, elle comprend que l'île est habitée par une communauté qui laisse de nombreux dessins sur les murs et qui pratique le sacrifice animal. Elle retrouve finalement son amie Samantha, accompagnée d'un homme, Mathias, qui se présente comme un ancien naufragé. Lara prend du repos auprès d'eux alors que Sam raconte la légende de Himiko, mais à son réveil, ils sont partis.
 

Tomb Raider
Éditeur : Square Enix
Développeur : Crystal Dynamics
Concepteur : Darrell Gallagher, Rhianna Pratchett
Date de sortie : 5 mars 2013
Pays d’origine : Etats-Unis
Genre : Action-aventure
Mode de jeu : Un joueur
Média : Blu-Ray
Contrôle : Manette
Plate-forme : PS3
 
Mon avis :
 Pour bon nombre d’amateurs de jeux vidéos, 1996 restera a jamais marquer par l’apparition d’un tout nouveau jeu, Tomb Raider, et d’une toute nouvelle héroïne, Lara Croft, aventurière sexy en diable et qui, profitant de la percée de la console de Sony dans le grand public, avec la fameuse Playstation, entra de plein pied dans la légende du petit monde vidéoludique. Depuis, et après bien des épisodes, certains réussis – a tout jamais, pour moi, le second opus de la saga – d’autres beaucoup moins, Lara Croft occupe toujours le devant de la scène et, vu le succès critique de ce volet paru sur la PS3, paru il y a neuf ans et les sorties de deux autres épisodes, par la suite, sur PS4, nul ne doute que notre pilleuse de tombes préférée risque encore d’occuper le devant de la scène pour les années a venir. Quoi qu’il en soit, après avoir renoué, bien des années plus tard, dans la saga avec un certain Underworld, jeu sympathique mais qui n’apportait pas grand-chose de nouveau a la légende, je ne pouvais faire l’impasse sur ce fameux nouvel épisode qui était censé relancer la saga, un soft bien différent de ses prédécesseurs, pour le meilleur, bien sur, mais pas seulement… Lorgnant carrément du coté de Uncharted qui, curieusement, a la base, s’était inspiré de… Tomb Raider pour le remettre au gout du jour, cet énième épisode des aventures de Lara Croft est ce que l’on appelle communément un reboot : faisant fi des volets précédents, les concepteurs de Crystal Dynamics réinventaient le passé de notre aventurière – rien de nouveau sous le soleil, le reboot est a la mode depuis quelques années y compris au cinéma ou dans la bande dessinée – pour nous offrir dans ce soft, sa toute nouvelle première aventure officielle – du moins, jusqu’à la prochaine. Du coup, c’est une Lara jeune que nous prenons en main et qui, suite à un naufrage sur une ile au large du Japon, va connaitre bien des péripéties, affronter moult dangers et souffrir encore et encore pour en échapper. Bien évidement, au fil de l’avancée du jeu, Lara va se fabriquer de nouvelles armes, gagner en expérience et, vers la fin, être plutôt costaud, bref, ressembler a l’aventurière que l’on connait depuis plus de deux décennies, mais… mais là, vous me direz, quid de l’essence même d’un bon Tomb Raider, c’est-à-dire, l’exploration de temples anciens, les voyages autour du monde a la recherche de civilisations mythiques, les affrontements contre des créatures mythiques et, bien sur, les multiples pièges mortels a éviter ?! Eh ben, ici, mais vous l’avez sans doute deviner, il va falloir passer outre : comme je l’avais dit, ici, Lara tient davantage d’un Nathan Drake que de l’aventurière qu’elle fut toujours, du coup, vous passerez bien plus de temps a affronter des hordes d’ennemis humains qu’explorer une pyramide ou fuir un T-Rex. La chose déplaira sans nul doute aux puristes mais au moins, pour une fois, on peut dire que la saga a pris une direction complètement différente des épisodes précédents qui se contentaient de tourner en rond et d’user et abuser des mêmes vieilles ficelles. Bien entendu, on pourra me rétorquer que les concepteurs nous ont pondu un Uncharted et que pour l’originalité, on repassera, cependant, malgré ce constat indéniable et malgré mes craintes du départ, force est de constater que oui, mille fois oui, ce Tomb Raider est un sacré bon jeu, en tous cas, le meilleur épisode de la saga depuis… une éternité si l’on doit être tout a fait objectif. Bref, avec ce Tomb Raider il est indéniable que la série a pris une toute nouvelle direction. Parfois déstabilisant, surtout au début, il n’en reste pas moins qu’en piochant des idées ici ou la, nous obtenons au final un jeu pour le moins excellent… après, vu qu’il est censé être le premier d’une nouvelle saga, j’espère juste que la suite renouera davantage avec le coté exploration qui aura fait la légende de la franchise, ça me décevrais vraiment que ce ne soit pas le cas…
 

Points Positifs
 :
- Cela faisait des années que les fans de Tomb Raider réclamaient du changement dans la saga, qu’ils souhaitaient ardemment que les concepteurs cessent de tourner en rond en abusant des mêmes vieilles ficelles et… ma foi, pour une fois, ils ont été entendus puisque cet épisode sort franchement du lot et lance la série dans une nouvelle direction.
- Si je dois comparer Underworld à ce nouvel épisode, il n’y a pas photo et pourtant, j’avais bien aimé le premier ; bref, le changement, c’est agréable quand il est réussi.
- Bien entendu, graphiquement, c’est une pure merveille et oui, Lara n’a jamais été aussi belle, les décors aussi magnifiques, les effets de lumière somptueux et tout ce que vous voulez… un plaisir pour nos yeux.
- On prend Lara Croft, on s’inspire (fortement) d’Uncharted, on reboot la série et on obtient… un sacré bon jeu !
- D’ailleurs, pour ce qui du reboot, en temps normal, je ne suis pas fan du procédé mais ici, il fonctionne plutôt bien.
- Le coté survivant poussé à l’extrême : elle en prend plein la gueule notre bonne vieille Lara ; euh, jeune sur ce coup là.
- Le tir a l’arc en pleine tête ! Hein, comment, je suis sadique ? Euh, un peu !

Points Négatifs :
- Il est indéniable que le coté exploration qui faisait toute la saveur de la saga manque cruellement ; idem pour les pièges mortels, les nombreux animaux que l’on affrontait, certains monstres, etc.
- C’est bien de s’inspirer de ce qui marche, certes, mais si c’est pour nous pondre le même gros défaut que dans Uncharted, c’est-à-dire, des phases où il faut se coltiner des dizaines et des dizaines d’adversaires qui nous canardent au point que cela en devient frustrant au bout d’un moment, mouais, bof…
- Les tombeaux secrets sont sympas mais pas assez nombreux et bien trop faciles.
- Les diverses mini-quêtes sont parfois amusantes mais bon, ça ne remplace pas une vrai citée en ruine avec ses chausses trappes mortelles !

Ma note : 8,5/10

mardi 9 avril 2024

Tomb Raider – Underworld


Tomb Raider – Underworld
 
Lara commence son voyage sur son yacht. Un ami de son défunt père, Richard Croft, l'a informé que ce dernier pensait que la mère de Lara était à Avalon. Selon cet ami, Avalon se situerait en Méditerranée. Lara plonge donc dans les abysses et découvrent d'anciennes constructions sous-marines. Lorsqu’elle émerge à l'intérieur, Lara comprend que ces constructions sont en fait celle de Niflheim, l'équivalent nordique d'Avalon. Plus loin, Lara se retrouve face à un Kraken et parvient à le tuer en lui faisant tomber dessus une coupole gigantesque. Le kraken affaissé libère un couloir et Lara trouve une statue de Thor et l'un des gantelets du dieu. Avant qu'elle puisse repartir, des mercenaires au service d'Amanda arrivent, l'assomment et repartent avec le gantelet. Lara parvient à remonter à la surface et à monter sur le cargo d'Amanda. À l'intérieur, Lara retrouve Natla qui lui apprend que là où le père de Lara croyait la mère de Lara, à Niflheim, c'est en réalité à Helheim qu'elle se trouve. Elle ajoute que le second gantelet est en Thaïlande. Il s'ensuit un combat qui voit le cargo sombrer et Lara se rendre en Thaïlande.
 

Tomb Raider – Underworld
Éditeur : Eidos Interactive
Développeur : Crystal Dynamics
Concepteur : Eric Lindstrom
Date de sortie : 21 novembre 2008
Pays d’origine : Royaume-Uni
Genre : plate-forme, action, aventure
Mode de jeu : Un joueur
Média : Blu-Ray
Contrôle : Manette
Plate-forme : PlayStation 3
 
Mon avis : 
Quelques temps après avoir acquis ma PS3, j’eu la fort bonne idée de me procurer, enfin, le huitième opus de ce qui est l’une des sagas vidéoludiques les plus importantes de ces trente dernières années, je veux bien évidement parler de Tomb Raider. Intitulé Underworld, celui-ci est le tout premier sortie sur les consoles que l’on appelait alors de dernière génération, et, ma foi, au bout de quelques semaines, force est de constater que si cet énième épisode de la saga ne restera pas dans les annales comme un grand cru, il n’en possède pas moins des qualités qui en font malgré tout un bon soft. Il faut dire que rien que le plaisir des yeux, cet épisode PS3 mérite le détour : ainsi, entre des décors immenses et magnifiques par moments, un jeu de lumières plutôt réussis et une animation correcte, sur ce point, l’amateur de Tomb Raider sera aux anges. Ensuite, il sera rapidement mis dans le bain puisque, sans surprises aucune et contrairement aux derniers épisodes en date de la saga, ici, nous avons affaire a un Tomb Raider sans la moindre surprise et qui est dans la lignée de ses prédécesseurs, et plus particulièrement Legend et Anniversary, tous deux encensés par la critique lors de leurs sortis sur PS2. Ainsi, entre les niveaux à traverser, les temples en ruines à explorer, les divers pièges et autres énigmes, comment ne pas être en terrain connu ? Mais le problème, quelque part, est là : Tomb Raider Underworld se contente un peu trop, selon moi, de copier pour la énième fois une recette qui marche, n’apportant finalement pas grand-chose d’original a une série qui, jusque-là, se reposait un peu trop sur ses lauriers. Et si l’on ajoute à cela le fait que j’ai trouvé cet Underworld un peu trop court à mon gout et que, une fois de plus, les habituels bugs de la saga sont au rendez-vous, alors vous comprendrez pourquoi ce jeu qui aurait pu être excellent n’est, au final, que bon…
 

Points Positifs
 :
- Pour mon premier Tomb Raider sur PS3, force est de constater que c’est franchement beau, en particulier pour ce qui est des décors, par moments magnifiques, mais bon, cela reste tout de même inférieur a bien d’autres softs.
- Il est désormais fort loin l’époque où la maitrise de Lara était loin d’être évidente, ici, c’est un vrai régal que de déambuler avec l’aventurière.
- La variété des zones traversées, quoi que, j’aurais préféré un peu plus de niveaux.
- Certaines énigmes, franchement tordues.
- La moto : Lara en a besoin sur quelques niveaux et ça apporte un petit plus au jeu, ainsi que de belles gamelles par moments.

Points Négatifs :
- Malheureusement, et à croire qu’il s’agit d’une malédiction de la saga, les habituels bugs de Tomb Raider sont une fois de plus au rendez-vous et à moult reprises, vous aurez la surprise de voir Lara rentrer dans un mur.
- Si graphiquement, c’est beau, je pense qu’un petit travail sur Lara n’aurait pas été superflu vu qu’elle ressemble un peu à une poupée, sa peau n’ayant pas trop l’air naturel.
- Franchement, le scénario est un peu bancal et dans la série, il y a déjà eu bien mieux.
- Bah, ils sont où les tyrannosaures qu’on se coltinait dans les premiers épisodes de la série ?
Underworld est tout de même trop court selon moi, ou trop facile, ou les deux ?

Ma note : 7,5/10

dimanche 17 mars 2024

Tomb Raider – Legend


Tomb Raider – Legend
 
Lorsque Lara Croft avait neuf ans, l’avion qui les transportait, sa mère et elle, s’est écrasé dans l’Himalaya. Seules survivantes, elles trouvent refuge dans un ancien monastère bouddhiste abandonné. Lara y découvre un socle de pierre gravé avec une épée, et active accidentellement le dispositif. Un portail s’ouvre, et emporte sa mère après que celle-ci a retiré l’épée. Quelques années plus tard, Lara est en Bolivie pour explorer une civilisation pré-inca, Tiwanaku. Elle est à la recherche d’un socle de pierre gravé, sur les renseignements de son amie Anaya. Sur place, elle rencontre des mercenaires, qui ont pour ordre de l’attaquer à vue. Elle finit par arriver à un temple ancien. À l’autre bout, elle découvre le socle de pierre, et rencontre James Rutland. Celui-ci exhibe un fragment d’épée, et mentionne Paraíso et Amanda, que Lara croyait morte. Après un autre combat, au cours duquel Rutland prend la fuite, Lara examine le socle, en tout point semblable à celui vu au Népal.
 

Tomb Raider – Legend
Éditeur : Eidos Interactive
Développeur : Crystal Dynamics, Buzz Monkey Software
Concepteur : Toby Gard
Date de sortie : 7 avril 2006
Pays d’origine : Grande-Bretagne
Genre : Action-aventure
Mode de jeu : Un joueur
Média : CD, Blu-Ray
Contrôle : Manette
Plate-forme : PS2

 
Mon avis :
 Comme vous pouvez le constater, cette journée est marquée du sceau de Lara Croft, sans nul doute l’une des figures les plus marquantes du petit monde vidéoludique de ces trente dernières années, puisque, après vous avoir parlé de l’excellent Tomb Raider – Anniversary, c’est au tour d’un autre volet de la saga, tout aussi important, d’être mis a l’honneur, je veux, bien entendu, parler de Tomb Raider Legend. Il faut dire que, historiquement parlant, ce septième volet de la série a son importance : sorti après le désastreux L’Ange des Ténèbres qui avait failli envoyer Lara dans les oubliettes de l’histoire, Legend est sans nul doute l’épisode du renouveau et sans ce dernier, il me parait évidant que la saga aurait eu bien du mal a exister encore de nos jours. Mais Tomb Raider – Legend, c’est aussi le premier volet développé par Crystal Dynamics qui est, bien entendu, le concepteur du légendaire Soul Reaver et il marque un tournant salutaire a une franchise qui, depuis Tomb Raider 3, n’en cessait plus de mourir a petit feu… Bref, un épisode marquant pour les fans mais qui, il faut le reconnaitre, n’en possède pas moins quelques défauts. Bien évidement, dans Legend, on renoue avec plaisir avec tout ce qui avait fait la saveur de la saga au cours des premiers volets : exploration de temples anciens, pièges mortels, énigmes diaboliques, etc. De même, on a droit une fois de plus à un objet légendaire à retrouver, dans le cas présent, Excalibur, Lara devant voyager un peu partout autour du monde pour en retrouver les fragments de la légendaire épée. Au rayon des nouveautés plaisantes, des graphismes affinés et des niveaux plutôt réussis (nous sommes en 2006), au rayon des nouveautés dont on se serait bien passer mais qui ne sont pas très graves, le fait que Lara soit en liaison constante avec ses potes (dont un doublé par un certain Omar Sy), au rayon des franches déceptions par contre… des phases de gunfight trop présentes, des animaux quasi-absents et, surtout, un jeu que l’on finit, grosso modo, en huit ou neuf heures ce qui est court, terriblement court… Dommage car Legend est tout sauf un mauvais soft, il relance la saga, l’intrigue est sympa et il y a quelques bons passages, par contre, avec des niveaux aussi courts et une durée de vie famélique, nous sommes aux antipodes de ce que la saga nous offrait du temps de sa splendeur… Enfin bon, faisons contre mauvaise fortune bon cœur ; après tout, après LegendCrystal Dynamics nous pondra l’exceptionnel Tomb Raider – Anniversary qui, lui, sera parfait en tout points !
 

Points Positifs
 :
- Historiquement, c’est l’un des volets les plus importants de la saga : en effet, en choisissant Crystal Dynamics pour relancer la série, Eidos a vu juste et ce Tomb Raider – Legend est le premier d’un renouveau incontestable d’une franchise qui était en train de mourir lamentablement à petit feu.
- On retrouve un jeu digne des premiers volets : intrigue, protagonistes, niveaux et pièges diaboliques, énigmes, le vieux fan sera aux anges de retrouver son héroïne préférée comme au bon vieux temps.
- Nous sommes en 2006, sur PS2, et, ma foi, si Legend n’est pas le plus beau jeu de la console de Sony, il s’en sort plus ou moins bien et certains niveaux sont plutôt beaux… du moins, pour un Tomb Raider.
- Le niveau de Tokyo me faisait un peu peur et, au final, il est plutôt pas mal : entre la tenue de Lara et son passage sur les toits de la mégalopole, on ne s’ennui pas une seconde !
- Quelques passages originaux comme les poursuites en moto ou celui, un peu fun, où l’on conduit un chariot élévateur.
- C’est Omar Sy qui double l’un des sous-fifres de Lara !

Points Négatifs :
- Je pense que je n’ai jamais vu un Tomb Raider aussi court ! Niveaux que l’on traverse au pas de course, rareté des adversaires par moments, peu de pièges… et on arrive à la fin en un clin d’œil, ou presque.
- Mais où sont les animaux (il n’y en a que quelques uns) et les dinosaures que l’on devait se coltiner dans les épisodes précédents ? Une grosse déception.
- A la place, des humains et des phases de gunfight à n’en plus finir par moments… Mouais, là, on s’éloigne de l’esprit Tomb Raider.
- L’intelligence artificielle de nos adversaires tourne souvent au ridicule et mourir face à une quinzaine de types armés relève de l’exploit.
- Mais pourquoi n’avoir droit qu’à trois trousses de soin maximum ?
- Ils sont un peu hard les boss en comparaison des autres adversaires qui eux sont trop faciles a vaincre.
- Je ne suis pas un grand fan des interventions intempestives des potes à Lara tout au long du jeu.
- Un peu bof la fin…
- Un Tomb Raider ne serait pas un Tomb Raider sans les traditionnels bugs du jeu.

Ma note : 7,5/10

Tomb Raider – Anniversary


Tomb Raider – Anniversary
 
Nouveau-Mexique, 1945. Une explosion atomique expérimentale a lieu, rasant un village et libérant une mystérieuse créature que l'on voit furtivement s'envoler. Calcutta, 1996. Lara Croft, après avoir mené une précédente expédition à bien, retrouve une vieille connaissance, Larson, qui lui fait prendre contact avec Jacqueline Natla. Cette dernière est la présidente de Natla Technologies, une entreprise majeure dans l'électronique. Natla voudrait convaincre Lara de partir à la recherche d'un artefact particulier pour elle : le Scion de l'Atlantide, une relique que mademoiselle Croft avait tenté de trouver avec son père. Une recherche qui n'avait pas abouti, du fait que le duo père-fille n'avait pas pu localiser la célèbre cité de Vilcabamba. Natla indique alors l'emplacement de cette cité, se situant au Pérou, à la suite de quoi Lara n'hésite pas à se lancer dans l'aventure.
 

Tomb Raider – Anniversary
Éditeur : Eidos Interactive
Développeur : Crystal Dynamics, Buzz Monkey Software
Concepteur : Toby Gard
Date de sortie : 1er juin 2007
Pays d’origine : Grande-Bretagne
Genre : Action-aventure
Mode de jeu : Un joueur
Média : CD
Contrôle : Manette
Plate-forme : PS2

 
Mon avis :
 N’en déplaise a ses détracteurs, le tout premier volet de Tomb Raider, sortit en cette désormais lointaine année 1996 fut, en son temps, ce que l'on appelle un véritable séisme vidéoludique. Il faut dire que pour la toute première fois, une héroïne était mise en avant, et pas n’importe laquelle puisque Lara, véritable Indiana Jones des temps modernes, atteint très rapidement le cœur des joueurs, émerveillés par ce sublime jeu d’aventure. La suite de l’histoire alterna entre le très bon et le franchement moyen, avant d’arriver, il y a quelques années, au pathétique L’Ange des Ténèbres qui, ma foi, semblait alors être le coup de grâce d’une saga que l’on voyait parfaitement disparaitre. C’était sans compter sans les petits gars de Crystal Dynamics qui, presque coup sur coup, nous proposèrent deux nouveaux volets des aventures de Lara Croft : Legend, dont je vous parlerais dans ma prochaine critique, et, donc, cet Anniversary, remake du tout premier soft de la saga ! Un remake d’un volet tout bonnement mythique et sur lequel il aurait été facile de se casser les dents, ce qui, pour le plus grand plaisir des fans, ne fut pas le cas : en effet, avec cet Anniversary, les petits gars de Crystal Dynamics ne se sont pas moqués du monde, bien au contraire : niveaux entièrement refaits et plus vastes, graphismes franchement excellents pour l’époque, nouvelles énigmes et autres pièges, mouvements issus de Legend et tout un tas d’autres nouveautés qui apportaient un plus indéniable a un soft qui était tout sauf un banal portage sur PS2. Car en effet, pour avoir joué aux deux jeux, si la trame générale, le scénario, l’avancée de l’intrigue est quasiment la même dans Anniversary que dans le premier Tomb Raider, les différences, par moments, sont tellement notables qu’on a presque l’impression de jouer a un nouveau soft. Bref, une réussite, incontestable et incontesté et, selon moi, la preuve évidente que, parfois, on peut parfaitement faire du neuf avec du vieux, ce, quand le talent et l’envie sont là. Quoi qu’il en soit, Anniversary est un soft que les fans purs et durs de la belle Lara se doivent de posséder, bref, un incontournable !
 

Points Positifs
 :
- On peut toujours se méfier quand on entend le mot remake pour un jeu car bien souvent, celui-ci est synonyme de déception, or, dans le cas présent, il n’en est rien et c’est tant mieux pour les nombreux fans de Tomb Raider – et croyez moi, en presque deux décennies, ils sont nombreux. Plus qu’un simple portage sur une console aux capacités supérieures, cet épisode anniversaire est l’exemple parfait que quand on veut faire du bon travail avec du matériel ancien, la chose est possible.
- Malgré ses défauts et son grand âge, le premier Tomb Raider fut un grand jeu ; Anniversary, pourtant, réussi l’exploit de, non seulement, le sublimer, mais, qui plus est, le dépasser ! Niveaux plus vastes, parfois immenses, nouveaux pièges, nouveaux adversaires, une trame légèrement modifiée, bref, pour une fois, il n’y a pas tromperie sur la marchandise !
- Graphiquement, je reconnais que ce n’est pas le plus beau jeu de la PS2, cependant, les graphismes n’en restent pas moins excellents pour la saga et certains niveaux valent même le détour.
- L’effet nostalgie pour les fans de la première heure qui auront le plaisir de retourner a leurs premiers amours avec ce soft… et puis, que de souvenirs…

Points Négatifs :
- Le principal défaut de ce Tomb Raider Anniversary est, selon moi, son manque de cinématiques ; mouais, il n’y a pas grand-chose à se mettre sous la dent…
- Si vous êtes un vieux de la vieille, un inconditionnel de Lara, ce soft est fait pour vous, par contre, si ce n’est pas le cas, je ne pense pas que cet épisode anniversaire vous convienne, surtout si vous êtes jeunes et n’êtes pas habituer a une difficulté plus hard que celle des jeux actuels.
- On ne change pas une équipe qui gagne : les traditionnels bugs de la saga sont une fois de plus au rendez vous ; certes, moins que dans d’autres épisodes.

Ma note : 8,5/10