Legacy
of Kain – Soul Reaver
Nosgoth
est un royaume oublié où les vampires ont établi leur suprématie. Kain règne
sur ce monde d'une poigne de fer avec ses fidèles lieutenants. Les vampires
subissent des mutations physiques les rendant de moins en moins humains et de
plus en plus « divins ». Mais un jour, Raziel, bras droit de Kain,
transgresse l'ordre établi : une mutation intervient chez lui avant de se
produire sur Kain, des ailes lui poussent. Honoré, il part montrer à son
suzerain sa nouvelle apparence. En récompense, ce dernier les lui arrache, ne
lui laissant que des appendices brisés, et le fait jeter au fond de l'abîme des
morts, le condamnant à une souffrance éternelle. Au bout d’un millénaire,
l'Ancien, une sombre puissance, tire Raziel de son calvaire. Il n'a plus que
l'apparence d'un cadavre décharné forcé de se nourrir des âmes de ses victimes
pour survivre. Son unique but maintenant est de se venger de Kain, dans un
Nosgoth dont il ignore tous les chamboulements postérieurs à son «
exécution ». Au fil de ses pérégrinations, Raziel gagnera en puissance en
sortant de la sphère immatérielle pour aller dans le monde des vivants.
Legacy of Kain – Soul Reaver
Éditeur
: Eidos
Interactive
Développeur
: Crystal
Dynamics
Concepteur
: Amy
Hennig
Musique
: Kurt
Harland
Date
de sortie : 16 aout 1999
Pays
d’origine : Etats-Unis
Genre
: Action,
Aventure
Mode
de jeu : Solo
Média : CD
Contrôle : Manette
Plate-forme : PlayStation
Mon
avis : Trois années après la sortie
de Blood
Omen – Legacy of Kain, un soft bien singulier et plutôt inattendu
sortit par un beau jour ensoleillé d’aout 1999, un certain Soul Reaver.
Bien évidement, bien des joueurs, dont j’en faisais partit, ne connaissait
nullement le premier volet de la saga et, par ailleurs, ce fut après avoir été
littéralement conquis par cette suite que, par la suite, ils se lancèrent dans
la découverte de Blood Omen, histoire d’en connaitre davantage sur
l’ennemi implacable de Raziel, ce fameux Kain, mais aussi sur le passé de cet
univers qu’ils avaient découvert, Nosgoth. Deux jeux magnifiques, si différents
dans leur conception puisque, dans Soul Reaver, nous nagions plus
dans l’action / aventure pure et dure, comme dans Tomb Raider,
et si le premier volet était bon, nul doute que le second, lui, peut être
qualifier de chef d’œuvre, et je pèse mes mots ! Il faut dire que, dès la
scène d’introduction, tout simplement magistrale et inoubliable, les dés sont
lancés pour une aventure, que dis-je, une expérience littéralement fascinante
et qui en aura marqué plus d’un ! En effet, jamais, avant Soul
Reaver, les joueurs n’avaient connu un soft aussi… comment dire…
particulier : décors grandioses et qui nous écrasaient par leur taille
cyclopéenne, bestiaire inquiétant et glauque, ambiance apocalyptique qui
collait si bien a ce monde ravagé, musique qui nous permettait de nous immerger
davantage dans l’histoire et, bien entendu, cette possibilité, inouïe, pour
notre héros, d’alterner entre deux dimensions différentes, chose jamais vue
auparavant et, ma foi, par la suite… Et, justement, ce héros, enfin, héros est
un bien grand mot, ce fameux Raziel ! Quel charisme, quel classe, quel
allure mes amis ! Malgré son corps et son visage ravagé, je pense que nous
tenons là un des personnages de jeu vidéo parmi les plus inoubliables de tous
les temps ! Quand a son opposant, Kain, ma foi, disons qu’il en jette lui
aussi et même si tout cela n’est, avant tout, qu’une simple histoire de
vengeance, disons que celle-ci nous entrainera loin, très loin pour une
aventure magistrale pour un jeu qui, en toute sincérité, aurait put, aurait dut
être parfait… car oui, il y a un défaut a Soul Reaver, et pas un
moindre, sa fin ! Ou, plutôt, son absence de fin… En effet, complètements
dépassés par la grandeur de la chose et par les délais de sortit du jeu, les
concepteurs de Soul Reaver n’allèrent pas au bout de leurs
idées premières et, achevèrent celui-ci de manière pour le moins abrupte, sans
grandes explications et dans le plus grand désarroi, nous laissant dans
l’attente d’une suite qui ne vint que bien plus tard, sur une autre console,
la Playstation 2. Un final qui en aura traumatisé plus d’un, dont
votre serviteur, mais qui, s’il empêche Soul Reaver d’atteindre
l’excellence, ne lui enlève nullement toutes ses qualités qui en font,
indéniablement, un très grand jeu…
Points
Positifs :
- Un
des meilleurs jeux de la Playstation première du nom, et,
sincèrement, de loin ! Il faut dire que Soul Reaver brille
par son originalité, son univers, ses personnages, son ambiance, son système de
jeu, etc. Ici, tout est parfait, ou presque, et quasiment toutes celles et tous
ceux qui s’y sont essayer, à l’époque, ont été conquis par ce soft décidément
pas comme les autres…
-
Raziel, sans nul doute un des plus charismatiques protagonistes de jeux vidéos
de l’histoire. Quelle classe que ce vampire au corps ravagé et ivre de
vengeance.
-
Scénaristiquement, c’est du tout bon et l’on est captiver de bout en bout dans
une intrigue qui nous fera voir du pays et affronter des adversaires peu
communs.
-
L’idée géniale de nous donner la possibilité d’alterner entre deux dimensions,
ce qui, accessoirement, permet de résoudre certaines énigmes mais aussi
d’affronter de nouvelles créatures.
-
Le coté grandiloquent des décors, tout bonnement monstrueux pour l’époque et
qui nous donnaient l’impression d’être minuscules tellement ils étaient
gigantesques.
-
Une suite très différente de Blood Omen mais qui s’avère être
encore plus réussie !
-
Une bande originale qui renforçait le coté oppressant de l’ensemble.
-
La version française est de toute qualité et de grands noms du doublage sont au
programme.
Points Négatifs :
-
Ce fichu final qui n’en est pas vraiment un et qui en aura traumatisé plus d’un
à l’époque. Hein, quoi, comment, mais ce n’est pas possible, ça ne peut pas se
finir ainsi !? Mais en fait, oui, les concepteurs n’ayant pas put
finir Soul Reaver comme ils l’entendaient, dépassés un peu par
les événements.
-
L’attente, forcément, très longue pour avoir la suite sur la PS2.
Ma
note : 9/10
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