Parasite
Eve
L'histoire
se déroule à Manhattan, autour de l'inspectrice de police du NYPD Aya Brea, et
d'une chanteuse d'opéra Melissa Pearce, qui s'est transformée en un monstre. La
base de l’intrigue tourne autour des mitochondries mutantes présentes dans le
corps de Pearce, qui ont atteint un niveau de développement suffisant pour
modifier ses cellules, ce qui entraîne chez elle une perte totale du contrôle
de son corps et de son esprit. Elle mute alors et possède des attributs
non-humains, comme la possibilité de voler. Elle n'est dès cet instant plus
Pearce mais Eve. Les mitochondries mutantes s'échappent de son corps afin de
contaminer des centaines d'autres êtres, humains et animaux, qui sèment alors
la terreur. Une des caractéristiques de ces mitochondries mutantes réside dans
le fait qu'elles peuvent produire d'énormes quantités d'énergie, jusqu'à
provoquer des combustions humaines spontanées. Pour des raisons mystérieuses,
Aya est immunisée contre les pouvoirs de Eve, elle essaye donc par tous les
moyens de combattre cette dernière.
Parasite Eve
Éditeur
: Square
Développeur
: Square
Concepteur
: Hironobu
Sakaguchi, Takashi Tokita, Tetsuya Nomura
Date
de sortie : 29 mars 1998
Pays
d’origine : Japon
Genre
: Survival
Horror, A-RPG
Mode
de jeu : Un joueur
Média : CD
Contrôle : Manette
Plate-forme : Playstation
Mon
avis : A une époque où Square était en pleine transition entre
les sorties de Final
Fantasy 7 et de Final
Fantasy 8, la firme nippone, qui se trouvait alors en pleine reconnaissance
internationale (bien entendu, la Playstation avait bien aidé sans oublier la décision
de sortir FF7 sur le vieux continent aussi) osa nous pondre
un soft tellement original que, même de nos jours, sensiblement deux décennies
après, il reste comme étant le plus étonnant de la firme. Ce jeu, bien entendu,
c’est Parasite Eve, un soft quasiment inclassable et qui mêlait
fort habilement des genres aussi différents que les RPG, les A-RPG et les
Survival Horror. A priori, la chose pourrait paraitre pour le moins incongrue,
pourtant, pour ceux et celles qui, à l’époque, eurent la chance d’y jouer –
bien évidement, comme Parasite Eve fut un grand jeu, il n’eut
pas droit a un portage sur le vieux continent – le résultat, lui, est sans
fautes ou presque… Ainsi, entre un scénario qui s’inspire fortement de celui
de FF7 – après tout, les concepteurs des deux jeux sont
presque les mêmes – que cela soit par la thématique générale du scénario,
certaines particularités comme le coté écologique, le coté mégalopole –
Manhattan ayant succéder à Midgard – un système de combat qui emprunte un peu
certains éléments a celui du chef d’œuvre de Square et deux
antagonistes principaux – Aya et Melissa – qui, en quelque sorte, nous refont
le coup de Cloud et de Sephiroth, force est de constater que les points communs
sont nombreux. Mais n’allez pas croire que Parasite Eve ne
serait qu’un vulgaire copié/collé de FF7 avec de faux airs
de Resident
Evil, cela serait sous-estimé un soft qui emprunte certes des éléments
qui ont fait leur preuves dans d’autres softs, c’est un fait, mais qui se
suffit à lui-même et qui s’impose, nettement, comme un jeu superbe qui,
indéniablement, aura marquer bien des joueurs. Dommage, une fois de plus,
qu’une telle pépite n’ait pas franchie l’Atlantique, nous privant d’une
localisation dans nos vertes contrées, comme cela arrivait, malheureusement, un
peu trop souvent à l’époque…
Points
Positifs :
-
Sans nul doute le jeu le plus original de chez Square : formidable
mélange des genres où l’on retrouve des éléments du RPG traditionnel et du
Survival Horror, Parasite Eve est un soft étonnant et presque
inclassable mais qui n’en reste pas moins proche de la perfection dans sa
conception. Un must indéniable !
-
Un scénario qui nous rappelle, par certains cotés, celui de Final
Fantasy 7 mais qui n’en reste pas moins excellent. Qui plus est, ce
duel entre les deux femmes, Aya, l’héroïne, et Melissa Pearce, la chanteuse
d’opéra qui se voit posséder des pouvoirs, est assez riche et nous surprendra a
de multiples reprises au cours de l’aventure.
-
Graphiquement, pour l’époque, Parasite Eve était un soft de
toute merveille et, que ce soit les décors où les protagonistes, il n’y avait
rien à redire.
-
Un gameplay assez original lui aussi, qui mêlait habilement les genres et sur
lequel il n’y a pas grand-chose à redire de négatif.
-
Une bande originale de qualité – chose normale dans les softs nippons à
l’époque…
Points Négatifs :
- Des
cinématiques un peu trop longues et nombreuses, ce qui fait, bien entendu, que,
par moments, on a plus l’impression de regarder un film que de jouer. Cela a
forcément déplu à bon nombre de joueurs…
-
Malheureusement, le jeu n’est pas bien long en comparaison des canons du genre…
-
Bien évidement, comme Parasite Eve fut un superbe jeu, nous
n’avons pas eu droit à un portage européen. Allez donc savoir pourquoi !?
Ma note : 8,5/10
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire