Metal
Gear Solid
En
février 2005, pendant un exercice sur l'île de Shadow Moses près des côtes de
l'Alaska, un groupe de soldats génétiquement modifiés, les « soldats
génomes », sous le commandement de l'unité Fox Hound se
rebellent et prennent le contrôle des installations nucléaires. Le leader de la
rébellion, Liquid Snake menace la Maison-Blanche d'un tir nucléaire si les
restes de Big Boss, le plus grand soldat du XXe siècle, et un milliard de
dollars ne leur sont pas remis. À la demande du secrétaire à la défense, Roy
Campbell, un ancien commandant de l'unité Fox Hound revient de
sa retraite et demande l'aide de Solid Snake, un soldat d'élite, spécialiste de
l'infiltration et ancien membre de Fox Hound, pour sauver les
otages et éliminer la menace nucléaire. Solid Snake doit infiltrer le complexe
aidé à distance par une équipe de spécialistes composé de Roy Campbell, Mei
Ling, Naomi Hunter, Nastasha Romanenko et Master Miller.
Metal Gear Solid
Éditeur
: Konami
Développeur
: Konami
Concepteur
: Hideo
Kojima
Date
de sortie : 3 septembre 1998
Pays
d’origine : Japon
Genre
: Action,
Infiltration
Mode
de jeu : Un joueur
Média : CD
Contrôle : Manette
Plate-forme : Playstation
Mon
avis : Comment ne pas reconnaitre que, dès sa sortie, ce
soft marqua l’Histoire des jeux vidéos comme étant l’un des plus grands
jeux de tous les temps, et, de mon point de vu personnel, sans nul doute l’un
des meilleurs auquel j’ai joué, je veux bien évidement parler de Metal
Gear Solid. Paru il y a environ un quart de siècle, fin 1998 sur la cultissime Playstation, la fameuse console qui
démocratisa l’utilisation des jeux vidéos au sein du grand public, Metal
Gear Solid, souvent imité depuis, jamais égalé, fut une véritable bombe
lors de sa sortie, un truc énorme, inoubliable, qui certes, connu des
détracteurs, mais qui n’en fut pas moins considéré, a juste raison, comme étant
un chef d’œuvre. Jeu d’action à l’ambiance militaire, Metal Gear fut
un soft rempli de contradictions : ici, l’infiltration prenait le pas sur
l’action, l’anti-militairalisme typiquement nippon, lui, transpirait de
l’ensemble, et ce, alors que, bien entendu, le joueur passe son temps à se
balader dans une base militaire et a déglinguer des soldats… Mais aussi, et ce
fut l’une des raisons pour lesquelles Metal Gear Solid ne plut
pas aux bourrins du dimanche, comment ne pas reconnaitre que l’une des choses
qui ressort le plus de ce jeu, ce sont les nombreux dialogues entre les
protagonistes, leurs relations, scènes parfois assez longues mais qui apportent
un plus indéniable scénaristiquement parlant !? Avec Metal Gear
Solid et son héros, Solid Snake, son concepteur, Hideo Kojima nous a
donc livrer un véritable chef d’œuvre, un soft où fourmille des bonnes voir
d’excellentes idées et qui inspirera bien des générations de concepteurs de
jeux qui, bien entendu, ne parviendront jamais a dépasser le maitre… Avec une
histoire solide, parfois complexe mais captivante, des graphismes tout
bonnement excellents pour l’époque (nous sommes sur Playstation),
des protagonistes charismatiques au possible, des coups de théâtre et des
scènes devenues cultes avec le temps, une bande son au niveau de l’ensemble et
un système de jeu innovant, Metal Gear Solid, véritable ovni
vidéoludique lors de sa sortie, fut l’un des rares jeux a atteindre
l’excellence – et je n’exagère pas le moins du monde… Une époque lointaine,
désormais, et où l’innovation n’était pas un vain mot. Bien entendu, la suite
fut un peu plus complexe : la concurrence se réveilla et il faudra
patienter jusqu’à un certain Metal Gear Solid 3 pour avoir
droit a un chef d’œuvre équivalent, mais là, c’est déjà une autre histoire…
Points
Positifs :
- Sans
nul doute l’un des plus grands jeux vidéos de tous les temps, un truc
monumental qui lança un genre devenu depuis fort banal et maintes fois
copié : l’action/infiltration.
- Avoir une vingtaine d’années lors de la sortie de Metal Gear Solid,
le découvrir, bouche bée, et s’extasier tout au long du soft, c’est une
expérience qui marque une vie.
-
Hideo Kojima aura réaliser un chef d’œuvre, certes, mais ce qui est le plus
incroyable, c’est le nombre de bonnes idées, de trouvailles, de petits détails
qui parsèment ce jeu : que ce soit les graphismes, les éléments du décors,
les multiples manières dont on peu se cacher – ah, dans les cartons –
l’interaction avec des éléments annexes du jeu – un indice important sur le
boitier du soft – l’utilisation de ma manette lors du combat contre Psycho
Mantis et j’en passe, j’ai rarement vu un soft aussi innovant pour ne pas dire
surprenant !
-
Protagonistes, intrigue, coups de théâtre, ambiance générale, musique, il n’y a
décidément rien a jeté dans ce jeu où tout, je dis bien tout, est parfait.
-
Pas de différences entre les cinématiques et les scènes où l’on joue ce qui
aide a l’immersion du joueur.
-
J’y pense mais même certains dialogues sont devenus cultes au fil du temps…
-
Et le pire, c’est que c’est un jeu antimilitariste avant tout et où la
réflexion sur des thématiques comme le danger du nucléaire où le rapport au
père (si, si) est fortement présent !
Points Négatifs :
- Metal
Gear Solid n’est pas destiné aux bourrins qui tirent sur tout ce qui
bouge ainsi qu’a ceux qui n’aiment pas réfléchir.
Ma note : 10/10
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