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vendredi 23 février 2024

Suikoden


Suikoden
 
Le père du héros fait partie des cinq Généraux de l’Empire, et est chargé d'en protéger la frontière nord-ouest. Mais en parlant avec les habitants des différentes villes, et en effectuant les quêtes demandées par l'Empereur, il devient rapidement évident que celui-ci dirige mal son peuple. Peu de temps après, on découvre que le meilleur ami du héros possède une rune très puissante, celle-ci étant convoitée par Lady Windy, la conseillère de l’Empereur, depuis des siècles. Le héros est donc contraint de fuir pour protéger la rune que lui a transmise son ami. Sa fuite lui fera rejoindre un petit groupe de résistants dirigé par Odessa Silverberg. Mais leur nombre ne fait que diminuer, car le peuple refuse de les suivre par peur des représailles. L’histoire prend un nouveau tournant après la mort d’Odessa, lors de l’attaque de la cache des rebelles. Avant de mourir, elle demande au héros de donner sa bague à un homme nommé Mathiu, qui s'avère être son frère et l'un des plus grands stratèges du pays. D'abord réticent à leur venir en aide, Mathiu change d'avis en voyant la rune du héros et décide que celui-ci est le seul à pouvoir diriger la résistance. Mais pour que les sympathisants de la rébellion ne désespèrent pas, il est décidé de cacher au peuple la mort d’Odessa qui en était le symbole. Après avoir fait d'un château abandonné leur QG, le héros se met alors en quête de nouveaux membres pour le suivre, et recrute petit à petit les autres étoiles du destin.
 

Suikoden
Éditeur : Konami
Développeur : Konami
Concepteur : Yoshitaka Murayama, Junko Kawano
Date de sortie : 15 décembre 1995
Pays d’origine : Japon
Genre : RPG
Mode de jeu : Un joueur
Média : CD
Contrôle : Manette
Plate-forme : Playstation

Mon avis :
 Parmi les quelques RPG qui eurent droit a un portage en Europe dans les premières années de la Playstation, il y eut quelques réussites comme la saga des Final Fantasy, bien entendu, ou Wild Arms mais aussi quelques déceptions, il faut le reconnaitre. Dans le cas de Suikoden, de Konami  (un éditeur qui nous pondit des merveilles comme Metal Gear Solid et Silent Hill) force est de constater que celui-ci est à classer dans la première catégorie, ce, même si nous sommes loin de ce que l’on peut appeler un chef d’œuvre. Il faut dire que ce RPG, qui est plutôt sympathique dans l’ensemble, se démarque d’entrée de jeu de la concurrence par le fait que, non seulement, le nombre de protagonistes est pour le moins impressionnant avec ses 108 personnages qui peuvent nous rejoindre – ce n’est bien entendu pas une obligation, surtout que certains sont très complexes à obtenir – mais aussi par ses systèmes de combats qui vont du traditionnel – mais avec six protagonistes – au duel en passant par la bataille rangée – affrontement entre deux armées, pas forcément le point le plus réussi du jeu hélas. Du coup, une grosse partie de l’intrigue de Suikoden est consacrée a la recherche de ses nombreux compagnons qui viendront grossir nos troupes et si la chose pourrait paraitre n’être qu’un moyen d’agrandir artificiellement une durée de vie qui, soyons francs, n’est pas bien grande, force est de constater que nombreux de ces personnages sont assez réussis voir même charismatiques pour certains. Ajoutons à cela un scénario assez conventionnel mais réussi et qui nous entrainera dans une belle aventure qui ravira les amateurs du genre et vous comprendrez a quel point, en son temps, la sortie de Suikoden fut une belle surprise. Dommage, tout de même, que pour un portage européen, on se soit coltiner des textes en anglais, décision un peu débile quand on y pense, mais bon…
 

Points Positifs
 :
- Un RPG qui brille particulièrement par sa grande originalité : ainsi, entre le nombre impressionnant de personnages qui peuvent nous rejoindre – 108 – et les divers systèmes de combats proposés – affrontement classique, bataille rangée et duel – ce premier volet de Suikoden se démarquait d’entrée de jeu de la concurrence.
- Un scénario de qualité et plutôt réussi dans son genre ; c’est toujours un plus pour qu’un RPG soit bon.
- Même s’il y a énormément de personnages, force est de constater que bon nombre d’entre eux sont plutôt charismatiques et marquent les esprits – certes, pas tous mais il y en a pas mal, ce qui est notable. Et puis, il y a Flik, mon préféré !
- Une bande son assez réussie et qui nous aidera a mieux nous imprégner d’un jeu oh combien sympathique.

Points Négatifs :
- Une durée de vie pas très longue pour un RPG à moins que vous ne vous décidiez à chercher et recruter l’intégralité des 108 personnages qui peuvent rejoindre votre armée – ce qui, il faut en convenir, est une manière plutôt artificielle d’augmenter la durée de vie.
- Si les graphismes restent corrects pour l’époque, il faut reconnaitre que ceux-ci accusent un poil leur age désormais. Qui plus est, certains décors restent un peu trop vides pour être honnêtes.
- Un portage en Europe, c’est une bonne chose, par contre, les textes sont en anglais, ce qui est incompréhensible !?

Ma note : 7,5/10

Wild Arms


Wild Arms
 
Le monde de Filgaia était un monde verdoyant, et ce grâce à la protection des Gardiens. Malheureusement, une mystérieuse invasion de démons fit rage, et les Gardiens périrent un par un. La verdure s’estompa pour ne laisser qu’une large étendue désertique. Mille ans après ces événements, les peuples de Filgaia commencèrent à construire une nouvelle civilisation sur ces terres arides. Cependant les démons attendaient dans l’ombre l’heure de leur victoire sur la planète. Et Filgaia allait devoir se préparer à une nouvelle invasion… C’est à ce moment que trois personnes, portant sur leurs épaules l’avenir de Filgaia, vont embarquer dans un long périple.
 

Wild Arms
Éditeur : Sony Computer Entertainment
Développeur : Media.Vision
Concepteur : Takashi Fukushima
Date de sortie : 20 décembre 1996
Pays d’origine : Japon
Genre : RPG
Mode de jeu : Un joueur
Média : CD
Contrôle : Manette
Plate-forme : Playstation

 
Mon avis :
 A la fin des années 90, à une époque où Sony, par le biais de sa Playstation avait totalement changer la face du monde du jeu vidéo, faisant entrer celui-ci dans le monde adulte et que le genre RPG nippon se faisait enfin connaitre sur le vieux continent par le biais du cultissime Final Fantasy 7, les éditeurs nippons, bien trop frileux, furent responsables du non portage chez nous de véritables pépites du genre comme XenogearsChrono Cross ou Valkyrie Profile, ce qui, même deux décennies après, apparait comme étant une véritable aberration… A coté de cela, d’autres titres sortirent en Europe, certains, curieusement, pas terribles, cependant, dans le lot, il y eut quelques belles petites surprises comme, justement, ce fameux Wild Arms, un des plus anciens RPG de la Playstation et, accessoirement, un soft pour lequel j’ai toujours eu une certaine sympathie… Avec du recul et même à l’époque, Wild Arms détonnait déjà vis-à-vis de la concurrence : des graphismes d’un autre age et qui ne tenaient pas la comparaison avec ceux de Final Fantasy 7, un scénario bien plus simpliste et une impression que le joueur avait affaire, ici, a un quelconque sous-représentant du genre. Or, bon nombre de ceux et de celles qui ont eu la chance d’y jouer à l’époque ont gardé un autre avis de Wild Arms, un RPG bien plus intéressant et réussi qu’on pourrait le penser de prime abord… Déjà, il y a ce coté western du plus bel effet qui lui donne une ambiance particulière et franchement réussie où les trois protagonistes principaux évoluent dans des décors rappelant les films de Sergio Leone et ou la fantasy et la science-fiction n’est jamais bien loin. Ensuite, il y a la musique qui n’est pas en reste et qui est fortement inspirée de celles des westerns spaghettis. Ajoutons à cela un scénario qui n’est peut-être pas d’une grande complexité mais qui reste néanmoins assez plaisant et des protagonistes qui le sont tout autant et vous comprendrez, aisément, pourquoi, lors de sa sortie, Wild Arms conquis le cœur de tant d’amateurs de RPG dans nos vertes contrées. Bien évidement, la faible concurrence y est aussi pour quelque chose, il ne faut pas en douter, cependant, j’aime à croire que, malgré ses quelques faiblesses, malgré sa simplicité apparente, ce soft, sans être génial, mériterait d’être réévaluer comme il le mérite : après tout, j’en ai garder de très bon souvenirs, bien plus, au demeurant, que dans d’autres RPG qui, eux aussi, eurent droit a un portage européen, ce qui, ma foi, signifie que si Wild Arms n’est pas un Final Fantasy, il n’en mérite pas moins d’être reconnu comme étant un bon jeu, ce qui est déjà pas mal…
 

Points Positifs
 :
- Un RPG un peu oublié de nos jours, très sous-estimé lors de sa sortie mais qui s’est avéré être, aux yeux de ceux qui ont eu la chance d’y jouer, être une fort bonne surprise. Certes, scénaristiquement, ce n’est pas la folie des FF, cependant, l’intrigue n’en reste pas moins prenante et aura fait passer de très bons moments a bon nombre de joueurs.
- L’ambiance particulière et originale qui mêle habillement westerns a la fantasy et a la science-fiction, chose peu commune, surtout à l’époque.
- La bande originale qui nous rappelle furieusement les compositions d’Ennio Morricone, je pense que tout est dit.
- Une durée de vie assez correcte et qui reste dans les canons du genre.
- Mine de rien, Wild Arms représente une bonne entrée en matière pour les néophytes qui souhaiteraient découvrir ce qu’est un RPG sans se prendre la tête.

Points Négatifs :
- Bon, il faut reconnaitre que, graphiquement, ce n’est pas vraiment top et que, même lors de sa sortie, Wild Arms souffrait énormément de la comparaison avec d’autres RPG – et quand on découvre le genre avec Final Fantasy 7, difficile de se coltiner des graphismes complètement datés…
- Un scénario trop simpliste aux yeux des vieux de la vieille des RPG qui préféreront d’autres softs et qui dédaigneront royalement ce Wild Arms trop enfantin selon eux.

Ma note : 7,5/10

Valkyrie Profile


Valkyrie Profile
 
Dans une cité misérable, une jeune fille du nom de Platina fuit sa maison avec son amour d'enfance Lucian juste après avoir découvert que ses parents viennent de la vendre comme esclave. Les deux amoureux disparaissent à travers les montagnes obscures et atteignent un pré aux fleurs empoisonnées. La jeune fille meurt au milieu des lys odorants avec l'esprit embué de tous ses mauvais souvenirs. Le jeune garçon tient l'amour de sa vie dans ses bras alors qu'elle trépasse. Des années plus tard, Asgard, le royaume des dieux, se trouve embourbé dans une lutte éternelle entre les Ases bienveillants et les Vanes démoniaques. Voyant la fin du monde approcher, Odin, seigneur d'Asgard, invoque la Valkyrie Lenneth à ses côtés. En se recueillant auprès des âmes courageuses au moment de leur mort, Lenneth doit convaincre ces combattants de la rejoindre pour la bataille ultime contre le mal. Lenneth doit, très vite, entraîner et commander une armée de soldats morts en vue du combat final contre Surt, le leader des Vanes. Mais qui est donc Lenneth, et pourquoi ressemble-t-elle à une jeune fille à la chevelure argentée qui mourut tragiquement il y a plusieurs années ?
 

Valkyrie Profile
Éditeur : Enix
Développeur : Tri-Ace, Tri-Crescendo
Concepteur : Yoshinori Yamagishi
Date de sortie : 22 décembre 1999
Pays d’origine : Japon
Genre : RPG
Mode de jeu : Un joueur
Média : CD
Contrôle : Manette
Plate-forme : Playstation

Mon avis :
 La première chose qui saute aux yeux dans Valkyrie Profile, c’est, bien entendu, son originalité ! Il faut dire que ce jeu, encore aujourd’hui, plus de vingt ans après sa sortie, sort nettement du lot et se démarque nettement d’un genre, le RPG nippon, souvent conventionnel si l’on doit être tout à fait objectif. Bien entendu, comme cela avait été le cas avec d'autres softs du même genre comme, par exemple, XenogearsValkyrie Profile n’eut pas, à l’époque, droit a un portage sur le vieux continent, ce qui en aura dérouté plus d’un ; bref, une fois de plus, bien des joueurs sont passés a coté d’un soft magnifique, cela, uniquement en raison d’une politique oh combien discutable des éditeurs japonais, mais bon, ceci est une autre histoire… Cela est fort dommage, surtout quand on pense que certains softs, a la qualité souvent douteuse, on eut droit a leur portage en Europe. Quoi qu’il en soit, pour ceux qui eurent le plaisir de le découvrir à l’époque et d’y jouer, que de bons souvenirs, que de bons moments passés avec ce Valkyrie Profile, ce RPG décidément pas comme les autres : ainsi, voilà une aventure qui se déroule dans une ambiance nordique avec tous les dieux habituels du panthéon local – chose franchement rare a l’époque – et où le rôle du personnage principale, la fameuse Valkyrie, est de chercher et de trouver des guerriers qui iront aider les dieux lors du Ragnarok. Dit comme cela, la chose peut laisser dubitatif, or, après des débuts un peu hésitants et la crainte que tout cela ne soit un poil trop répétitif, on se rend compte qu’il n’en n’est rien et que la quête de Lenneth – la Valkyrie – ne sera pas uniquement consacrée a rechercher des guerriers mais, aussi, a découvrir la vérité sur elle-même. Scénaristiquement, ce soft va très loin et tient nettement la comparaison avec les meilleurs RPG de l’époque et si l’on ajoute a cela son ambiance particulière, ses protagonistes charismatiques, son système de combat original et ses graphismes magnifiques, que demandez de plus !? Un remake sur la PS5 actuelle, comme je le voudrais pour d’autres jeux ? Ma foi, pourquoi pas !?
 

Points Positifs
 :
- Un RPG franchement original et qui se démarque nettement de la concurrence : ainsi, que cela soit le fait que la mythologie nordique est abordée dans ce soft – pour rappel, celle-ci n’était pas souvent traitée à l’époque – le rôle que l’on doit effectuer tout au long de l’aventure, c’est-à-dire, récupérer des guerriers afin d’aider les dieux pour le Ragnarok mais aussi, ne l’oublions pas, une ambiance particulière et qui sort des canons du genre, les amateurs de RPG nippons ne peuvent passer a coté de ce soft.
- Un scénario qui prend un certain temps à se dévoiler mais, une fois que vous êtes pris par celui-ci, une fois que vous comprenez que le personnage de Lenneth est bien plus complexe que vous le pensiez, alors, vous serez captiver jusqu’à un final que l’on peut qualifier d’excellent.
- Graphiquement, il n’y a rien à redire et il est évidant que Valkyrie Profile est magnifique et garde de beaux restes, plus de deux décennies plus tard…
- Même si le jeu peu sembler répétitif, assez rapidement, on se rend compte que chaque protagoniste est tellement bien travaillé, tellement intéressant que, chaque quête finira par vous captiver.
- Un système de combat lui aussi original et qui ravira les amateurs de combos en tous genres.
- Une bande son de qualité – après, il faut reconnaitre que c’est très souvent le cas dans les RPG nippons.

Points Négatifs :
- Certains risquent de ne pas accrocher avec le coté assez répétitif du jeu puisque, en effet, Lenneth passe son temps à récolter des âmes de mortels afin de rejoindre les dieux pour le Ragnarok et que chaque chapitre, dans les grandes lignes, se décompose toujours de la même façon : recherche du guerrier, discussion avec lui, révélations sur son passé, un peu d’exploration et de combats et c’est repartit !
- Scénaristiquement, Valkyrie Profile est superbe, c’est un certes, mais on est bien souvent plus spectateur qu’acteur, ce qui risque de déplaire a certains joueurs.
- Une durée de vie inférieure aux standards du genre.
- Hélas, Valkyrie Profile ne sortit jamais sur le vieux continent…

Ma note : 8/10

jeudi 22 février 2024

Chrono Cross


Chrono Cross
 
Sur la plage d'Opassa, Serge et Leena, sa meilleure amie, discutent agréablement de leur enfance commune, assis côte à côte, quand soudain Serge entend une voix prononcer son nom. Tout d'abord décontenancé, il perdra ensuite connaissance pour se réveiller sur la même plage sans Leena auprès de lui. De retour dans son village, de nombreuses surprises l'attendent. Sa mère n'habite plus dans leur maison, Leena ne le reconnaît pas et tous les villageois ne voient en lui qu'un simple visiteur. Etonné, il découvrira rapidement la vérité : il est sensé être mort dix ans auparavant, noyé. C'est alors que tout s'enchaîne, des hommes parlant de lui comme d'un fantôme, tentant de s'emparer de lui et une jeune fille se propose de l'aider. Commence alors une grande quête pour découvrir dans quel monde il se trouve, qui il est, et comment retourner chez lui.
 

Chrono Cross
Éditeur : Square
Développeur : Square
Concepteur : Hiromichi Tanaka, Masato Kato
Date de sortie : 18 novembre 1999
Pays d’origine : Japon
Genre : RPG
Mode de jeu : Un joueur
Média : CD
Contrôle : Manette
Plate-forme : Playstation

 
Mon avis :
 Dans ma critique précédente, je vous avais parlé d’un certain Chrono Trigger, soft que l’on peut qualifier sans exagération aucune de somptueux et qui, après une première sortie du coté de la Super Nes vieillissante, était parue, quelques années plus tard, sur la Playstation. Le succès ayant été au rendez vous, les petits gars de chez Square ne souhaitaient pas en rester là et ce ne fut donc pas une énorme surprise que de voir débarquer, a quelques mois de l’an 2000, un énième RPG nippon dont le titre ne laissant personne indifférent : Chrono Cross. Malheureusement, comme cela avait été le cas avec son illustre ainé et pas mal d’autres RPG à l’époque, il faut préciser que ce soft fait parti de ce triste lot de titres qui ne sont jamais parus sur le vieux continent : une sortie, en 1999, au Japon puis aux Etats-Unis et puis… c’est tout ! Une véritable hérésie, il faut le reconnaitre, surtout quand on pense que ce jeu est, indéniablement, un excellent RPG et que, pour la petite histoire, si j’ai eu, a l’époque, la chance d’y jouer, c’était parce que j’avais alors une Playstation modifiée… Malheureusement, la politique de bien des firmes nippones, a la fin des années 90, était pour le moins incompréhensible, surtout après l’immense succès de Final Fantasy 7 qui avait alors popularisé le genre dans le monde entier et si nous avons eu droit au portage de quelques titres médiocres, on se demande toujours pourquoi certaines petites pépites nous aient été, ainsi, refusées. Quoi qu’il en soit, Chrono Cross, suite, donc, du fameux Chrono Trigger, jeu culte sortit quelques années auparavant sur la Super Nintendo, fut un RPG qui aura marqué bien des joueurs, cela, pour moult raisons… Ainsi, entre des graphismes tout simplement enchanteurs et magnifiques pour l’époque, une bande son de qualité, un design des personnages réussi, un bestiaire de qualité, un système de jeu sans surprise mais efficace, des protagonistes charismatiques et un scénario captivant, Chrono Cross, s’il n’est pas un chef d’œuvre, n’en fut pas moins un des plus beaux représentants d’un genre alors très populaire à l’époque. Certes, les fans de son prédécesseur, Chrono Trigger, auront un peu tiquer, estimant que cette suite n’était pas à la hauteur de son illustre devancier, de même, certains auront put être rebutés par quelques défauts du jeu, comme le fait de ne passer de niveaux qu’en affrontant des boss… Mais bon, pour son ambiance, pour son scénario où l’on alternait sans cesse entre deux univers parallèles, pour ses protagonistes charismatiques et pour quelques bonnes idées, Chrono Cross fut un RPG superbe dont le principal problème, finalement, fut le fait qu’il ne fut pas distribuer en Europe, reléguant, de fait, une partie non négligeable du public, ce qui, ma foi, fut une véritable honte…
 

Points Positifs
 :
- Un excellent RPG, sans nul doute, un des meilleurs de l’époque et qui possédait un scénario solide et imaginatif qui nous tint en haleine du début à la fin, ce, en nous surprenant à de multiples reprises.
- Graphiquement, Chrono Cross est superbe et, entre des décors magnifiques, une modélisation des protagonistes irréprochable et des cinématiques de qualité, force est de constater que nous avions là un des plus beaux fleurons du genre.
- Une durée de vie acceptable et qui s’inscrit dans les canons des RPG traditionnels.
- Trop peu de personnages méritent vraiment le détour, mais ceux-ci sont vraiment charismatiques et marquent les esprits.
- Une bande son de qualité et sur laquelle il n’y a rien à redire.

Points Négatifs :
- La quête de l’intégralité des 45 personnages qui peuvent rejoindre notre équipe apparait, très rapidement, comme étant artificielle surtout que, comme on pouvait s’en douter, seul une poignée d’entre eux possèdent une personnalité travaillée et servent vraiment a quelque chose…
- Glaner des niveaux uniquement en affrontant des boss, mouais, bof.
Chrono Cross n’est jamais sortit sur le vieux continent ce qui est, tout simplement, une véritable honte !

Ma note : 8/10

Chrono Trigger


Chrono Trigger
 
Chrono, un jeune garçon à la tignasse écarlate, se réveille pour participer à la fête du Millénaire se déroulant près de chez lui. Il doit y retrouver son amie Lucca, inventrice de génie qui souhaite lui montrer sa toute dernière invention. Sur sa route, Chrono va tout d'abord faire la connaissance d'une jeune fille prénommée Marle et avec qui il va très vite se lier d'amitié. La demoiselle étant complètement perdue, c'est en sa charmante compagnie que Chrono décide de continuer sa visite des attractions présentes. Ils croiseront par la suite un drôle de commerçant qui sera intéressé par le mystérieux pendentif qu'arbore Marle, mais qui finira par totalement changer de discours et lui conseiller d'en prendre le plus grand soin. C'est ainsi qu'après avoir longuement profité des nombreux stands, nos deux compagnons se décident enfin à rendre visite à Lucca. Toute fière, celle-ci leur explique le fonctionnement de son tout nouvel engin : le telepod, qui permet de téléporter quiconque d'un point à un autre. Chrono inaugure alors la machine, et tout se passe finalement sans problèmes… à la surprise de l'inventrice. Mais lorsque Marle se décide à tester l'appareil à son tour, le telepod interagit avec son mystérieux pendentif, ce qui crée un énorme vortex qui l'aspire. Ramassant le collier abandonné sur le sol, Chrono et Lucca décident de secourir la jeune fille. Ils remettent une ultime fois la machine en route, avant d'être propulsés 400 ans en arrière, en pleine guerre occulte contre un redoutable magicien !
 

Chrono Trigger
Éditeur : Square, Square Enix
Développeur : Square, TOSE, Square Enix
Concepteur : Takashi Tokita, Yoshinori Kitase, Akihiko Matsui
Musique : Yasunori Mitsuda, Nobuo Uematsu
Date de sortie : 02 novembre 1999
Pays d’origine : Japon
Genre : RPG
Mode de jeu : Un joueur
Média : CD
Contrôle : Manette
Plate-forme : Playstation
 
Mon avis :
 Après vous avoir proposé la critique de ce qui est sans aucun doute un des plus grands RPG de tous les temps, je veux, bien entendu, parler de Xenogears, abordons à présent le cas d’un autre jeu de rôle nippon qui, en toute franchise, n’a pas grand-chose à lui envier, un certain… Chrono Trigger ! Paru tout d’abord sur une Super Nes vieillissante, en 1995, ce qui pourrait tout d’abord paraitre n’être qu’un énième RPG comme le Japon nous en assénait des tonnes à l’époque, est, en fait, une véritable petit merveille qui aura marqué son temps. Il faut dire que ce soft à de beaux papas puisque, à la réalisation, l’on retrouve ni plus ni moins que le fondateur de Final Fantasy ainsi que le réalisateur de Dragon Quest, l’autre grande saga du genre ! Une alliance pour le moins surprenante (d’ailleurs, on retrouve au chara-design des protagonistes un certain Akira Toriyama, oui, le créateur de Dragon Ball) et terriblement efficace puisque, encore aujourd’hui, presque trois décennies plus tard, Chrono Trigger apparait encore comme étant un des plus beaux fleurons du genre RPG. La chose, naturellement, est normale tant ce soft regorge de bonnes idées car si, a priori, on pourrait affirmer qu’il n’y a pas grand-chose de nouveau sous le soleil – un groupe de héros qui doivent sauver le monde, un design typique du genre, des affrontements au tour par tour et autres joyeusetés habituelles – ce qui fait la grande force de Chrono Trigger c’est, incontestablement, son histoire pour le moins étonnante et ses mécaniques de jeu qui en découlent… Ainsi, ici, notre groupe de héros ne va pas parcourir le monde afin de vaincre le grand méchant du jour mais le temps ! Oui, vous avez bien entendu, toute l’aventure se déroulera sensiblement au même endroit mais en plusieurs époques différentes, celles-ci allant de la Préhistoire (-65000 années avant notre ère) jusqu’au futur, en 2300, en passant par l’Antiquité, le Moyen-âge, le présent et une certaine date, 1999, où le monde est détruit par une entité du nom de Lavos ! Du coup, plutôt que d’aller d’un simple point A à un point B et ainsi de suite, nos héros vont parcourir le temps dans l’ordre où ils le souhaitent, renforçant au passage leurs membres tout en ayant la possibilité, a n’importe quel moment, d’affronter leur némésis. Une originalité plutôt bienvenue même si on se doute bien que dans la première partie, notre petit groupe est bien trop faible pour espérer venir a bout d’une telle menace, ce qui ne sera pas le cas par la suite car oui, autre grosse surprise, une fois l’aventure achevée, nous avons la possibilité de reprendre celle-ci par le biais d’un New Game + et en conservant les niveaux atteints par nos personnages ! Un choix étonnant pour un RPG mais qui s’avère être une des marques de fabrique d’un soft décidément pas comme les autres… Vous l’avez compris, Chrono Trigger est un bon, que dis-je, un excellent RPG qui, naturellement, aura marqué son époque tout en s’avérant être un des plus beaux représentants d’un genre aujourd’hui révolu – on ne va pas se mentir. Alors, si vous n’avez jamais eu l’opportunité de jouer à ce soft et que le cœur vous en dit, n’hésitez pas une seule seconde, je pense ne pas me tromper en affirmant que le jeu en vaut largement la chandelle !
 

Points Positifs
 :
- Sans aucun doute possible un des meilleurs RPG des années 90 pour ne pas dire de tous les temps, tout simplement ! Original, captivant au possible, d’une richesse peu commune, voici un soft que l’on peut qualifié d’indispensable pour tout amateur du genre digne de ce nom !
- Le voyage dans le temps remplace ici le simple voyage traditionnel des RPG et, ma foi, c’est une excellente idée qui est un des gros points positifs de Chrono Trigger.
- Scénaristiquement, c’est du tout bon, c’est un fait !
- La possibilité de se relancer dans l’aventure par le biais d’un New Game + et de pouvoir, ainsi, affronter le boss de fin a n’importe quel moment de cette seconde partie.
- Un casting haut en couleur qui est pour beaucoup pour la réussite de ce soft.
- Une alliance entre Final Fantasy et Dragon Quest qui accouche d’une belle petite merveille !
- Qui retrouve-t-on au design ? Akira Toriyama en personne, le papa de Dragon Ball qui officiait habituellement du coté de Dragon Quest.
- Une bande son de qualité et sur laquelle il n’y a rien à redire.
 
Points Négatifs :
- Malheureusement, tant la version Super Nes que la version Playstation ne sont jamais sorties en Europe, ce qui est une véritable honte quand on y pense…
- A moins d’être totalement allergiques aux RPG nippons, je ne vois pas trop…
 
Ma note : 8,5/10

Xenogears


Xenogears
 
Tout commence en 9999, dans le petit village de Lahan. Fei Fong Wong est un jeune homme de 18 ans. Un mystérieux homme masqué l'a amené il y a trois ans, blessé, à Lahan. Depuis, il mène une vie agréable et se prépare au mariage de ses deux meilleurs amis, Alice et Timothy. Un soir, alors qu'il dîne chez Citan Uzuki, docteur qui vit aux alentours du village, Fei voit un escadron de Gears, des immenses robots, se diriger vers Lahan. Lorsqu'il arrive au village, ce dernier est ravagé par un incendie. Plusieurs Gears sont en train de se battre ; l'un d'entre eux, appelé Weltall, n'a plus de pilote. Malgré l'avertissement de Citan, il rentre dans le cockpit. Il attaque alors les autres Gears, avec succès. C'est alors qu'un mystérieux Gear apparait : ce dernier ordonne aux unités restantes de tuer tous les villageois. Lorsque Fei voit Timothy se faire tuer sous ses yeux, une autre personnalité se réveille en lui, causant une métamorphose du Gear qui détruit alors tout le village dans une explosion titanesque. Lorsque Fei reprend connaissance, il se rend compte que le village a été détruit et Timothy et Alice tués. Il est banni par les survivants de l'explosion et laisse Weltall à Citan. Alors qu'il déambule dans la forêt avoisinante, il est soudain attaqué par une femme soldat qui l'appelle un Lamb. Dans un accès de colère, Fei l'appelle par son nom, Elly, alors qu'elle ne le lui a pas encore dit. Fei semble inconsciemment connaître la jeune femme...
 

Xenogears
Éditeur : Square
Développeur : Square
Concepteur : Tetsuya Takahashi, Hiromichi Tanaka, Yasuyuki Honne
Date de sortie : 11 février 1998
Pays d’origine : Japon
Genre : RPG
Mode de jeu : Un joueur
Média : CD
Contrôle : Manette
Plate-forme : Playstation

 
Mon avis :
 Attention, ici, nous avons affaire a un chef d’œuvre et je pèse mes mots. En effet, je pense ne pas me tromper en affirmant que Xenogears est sans aucune discussion possible un des plus grands RPG de tous les temps, les fans les plus ultras allant même jusqu’à dire que c’est le meilleur du genre – et, quelque part, je serais presque d’accord avec eux. Pourtant, il faut le reconnaitre, de nos jours, qui se souvient encore de Xenogears ? Ceux de ma génération, qui, bien entendu, ont eu l’occasion d’y jouer à la toute fin des années 90 ? Certes. Les japonais et les américains puisque, véritable honte absolue, ce soft n’est jamais sortit sur le vieux continent ? Oui et là, je dis hélas, mille fois hélas car, comme cela fut également le cas pour d’autres softs dont je vous parlerais par la suiteXenogears n’eut jamais le droit a un portage chez nous, alors, de fait, soit vous possédiez une Playstation modifiée et vous vous lanciez dans un soft en anglais – avec les aléas d’une traduction pas toujours évidente lorsque vous ne maitrisiez pas très bien la langue – soit vous passiez totalement a coté de ce chef d’œuvre… Alors, comprendre que ce soft est un peu oublié de nos jours est chose, finalement, logique. Il faut dire que, dès le départ, Xenogears fut un jeu maudit : absolument pas soutenu par Square qui préférait mettre toutes ses billes dans sa saga Final Fantasy, le soft connu bien des aléas, particulièrement budgétaires. Forcément, cela s’en ressentit – voir plus bas – et ce qui devait devenir le premier volet d’une nouvelle franchise de RPG chez Square de n’être, au final, qu’un soft sublime, certes, mais absolument pas soutenu par son propre éditeur… Un comble lorsque l’on sait a quel point ce jeu est grandiose, a quel point son scénario est sublime, complexe et abouti, a quel point ses protagonistes marquent les esprits et a quel point Xenogears regorge de bonnes, que dis-je, de très bonnes idées… Ceux qui auront eu la chance d’y jouer, eux, garderont pour toujours l’image d’un immense RPG, du seul, finalement, qui rivalisera avec les magnifiques FF6 et FF7, les autres, eux, eh bien, comme ils ne savent pas a coté de quoi ils sont passés, ils doivent, sans nul doute, le vivre fort bien ; mais que cela est dommage, c’est une certitude tant Xenogears est un pur chef d’œuvre !
 

Points Positifs
 :
- Probablement le RPG qui possède le scénario le plus aboutit de tous les temps ou, du moins, un des plus complexes et des meilleurs. Il faut dire que celui-ci va très loin et, d’un simple synopsis qui débute de manière assez basique, on finit avec des trucs métaphysiques sur le sens de la vie, l’apparition de celle-ci, la place des dieux, etc.
- De nombreux protagonistes, principaux comme secondaires, charismatiques au possible et à la personnalité très travaillé.
- Les deux systèmes de combats : le traditionnel, bien sur, mais aussi celui où les personnages contrôlent des Gears ce qui, ma foi, est pour le moins original.
- Même si les graphismes apparaissent aujourd’hui comme étant datés, il faut remettre les choses dans leur contexte et reconnaitre que, pour l’époque, Xenogears s’en sortait a merveille, visuellement parlant. Quand aux cinématiques en anime, disons qu’elles ne dénotent nullement.
- Une durée de vie plus que conséquente et qui vous fera passer de bons, que dis-je, de très bons moments !
- Une bande son de toute beauté !

Points Négatifs :
- Une gestion des menus malheureusement peu claire et où il n’est pas facile de s’y retrouver.
- Les parties plate-forme sont souvent pour le moins hasardeuses et vous donneront bien du fil a retorde.
Square ayant été pour le moins radin avec un projet qu’ils ne soutenaient guère, le budget alloué fut rapidement dépassé au point que la fin du jeu fut un peu bâclée par les équipes et qu’il y manque certains éléments.
- Bien évidement, Xenogears ne paru jamais en Europe : une véritable honte !

Ma note : 9/10

Vagrant Story


Vagrant Story
 
Membre des troupes d'élite des forces royales, Ashley Riot a subi une tragédie personnelle qui continue à le plonger dans une profonde détresse. Transféré dans l'unité Riskbreaker, la plus difficile, il tente de lever le voile sur les secrets que recèlent la cité maudite de Léa Mundis afin d’enquêter sur le lien que le chef d'une secte entretient avec un membre du Parlement, le Duc Bardora. Ashley a été accusé du meurtre du Duc, et l’intrigue raconte les évènements qui se sont déroulés une semaine avant l'assassinat.
 

Vagrant Story
Éditeur : Square
Développeur : Square
Concepteur : Yasumi Matsuno
Date de sortie : 10 février 2000
Pays d’origine : Japon
Genre : A-RPG
Mode de jeu : Un joueur
Média : CD
Contrôle : Manette
Plate-forme : Playstation

 
Mon avis :
 Il n’y a pas que les Final Fantasy dans la vie et, justement, si je vous dis cela, aujourd’hui, c’est que je vais vous parler de l’un des softs les plus marquants de Square, les créateurs des Final Fantasy, le fameux Vagrant Story. Paru au tout début des années 2000, alors que la Playstation, première du nom, était en fin de vie et que la plupart des joueurs attendaient avec impatience la PS2, ce jeu franchement original dans sa conception, détonait de fort belle manière si on le compare aux habituelles productions de la firme nippone. En effet, ici, nous sommes à mille lieux des RPG purs et durs et, si l’on devait classer Vagrant Story dans une quelconque catégorie, ce serait plutôt dans la case A-RPG, ce, tout en sachant que cela n’est pas totalement exact vu que, par certains cotés, vu l’importance du coté tactique de la chose, ce jeu possède bien des points communs avec un certain… Final Fantasy Tactics. D’ailleurs, cela tombe bien puisque, le concepteur de Vagrant Story avait déjà officié dans cet excellent RPG-Tactics et, d’ailleurs, l’aventure des deux softs a lieu dans le même monde, celui d’Ivalice – que l’on retrouvera, quelques années plus tard, dans un certain Final Fantasy 12… Bref, un jeu qui brillait son originalité, ce, à plusieurs niveaux, superbe, visuellement parlant – je parle pour l’époque, bien entendu, mais bon, il a de beaux restes – et qui, de par son système de combat particulier, son parti-pris graphique, proche de la BD, avec des bulles de dialogues, un bestiaire haut en couleur et ses protagonistes charismatiques, aura marqué bien des joueurs… Hélas, mille fois hélas, toutes les meilleures intentions du monde ne suffisent toujours pas et Vagrant Story, de par son système de combat complexe et, reconnaissons le, plutôt ardu, n’avait pas forcément glané les faveurs du grand public. Cela est plutôt dommage car, plus de deux décennies plus tard, ce soft est un peu tombé dans l’oublie et que, indéniablement, il aurait bien mérité un remake, histoire de pouvoir se replonger à nouveau dans un jeu, décidément, hors-norme…
 

Points Positifs
 :
- Sans nul doute le A-RPG le plus original auquel j’ai eu l’opportunité de jouer, a tel point que, objectivement, Vagrant Story n’en n’est pas vraiment un si on doit véritablement le classer. Quoi qu’il en soit, subtil mélange entre action et tactique, ce soft, étonnant, détonne encore aujourd’hui de par la prise de risque de ses concepteurs…
- Graphiquement, Vagrant Story est magnifique et, entre un bestiaire médiéval-fantastique du plus bel effet, des protagonistes plutôt bien travaillés visuellement parlant, des décors magnifiques et des jeux de lumières réussis, on en prend plein les yeux !
- Le système de combat est pour le moins compliquer à maitriser, cependant, une fois que cela est fait, il plaira sans nul doute aux plus persévérants d’entre vous.
- Une durée de vie conséquente, une musique envoutante, une ambiance qui vous captivera, bref, que demander de plus !?
- Le plaisir de replonger dans le monde d’Ivalice.

Points Négatifs :
- Un système de combat malheureusement trop ardu et compliqué, ce qui fait que, nombreux furent les joueurs qui n’osèrent pas aller au bout de ce soft en raison de celui-ci. C’est dommage car, une fois qu’il est maitrisé, ce système mérite le détour, mais bon, il est clair qu’il est loin d’être évidant…

Ma note : 8,5/10