1 - Little Wonder (Bowie, Gabrels, Plati) 5:24
2 - Looking For
Satellites (Bowie,
Gabrels, Plati) 5:46
3 - Battle for
Britain (The Letter) (Bowie,
Gabrels, Plati) 4:11
4 - Seven Years
in Tibet (Bowie,
Gabrels) 7:04
5 - Dead Man
Walking (Bowie,
Gabrels) 4:04
6 - Telling
Lies (Bowie) 4:10
7 - The Last
Thing You Should Do (Bowie,
Gabrels, Plati) 4:40
8 - I'm Afraid
of Americans (Bowie,
Brian Eno) 4:35
9 - Law
(Earthling on Fire) (Bowie,
Gabrels) 4:48
Earthling
Musicien
: David
Bowie
Parution
: 3 février 1997
Enregistré : 1996
Durée : 48:58
Genre
: Rock
industriel, Drum and Bass, Techno
Producteur : David
Bowie, Mark Plati, Reeves Gabrels
Label
: BMG
Musiciens :
David
Bowie : chant, guitare, saxophone alto, samples,
claviers
Reeves
Gabrels : synthétiseurs, guitares samplées ou non,
chant
Mark
Plati : boucles, samples, claviers
Mike
Garson : claviers, piano
Gail
Ann Dorsey : basse, chant
Zachari
Alford : batterie, percussions électroniques
Mark
Plati : mixage
Mon
avis : Ce n’est pas vraiment une surprise
pour toute personne qui me connait personnellement mais pour les autres,
c’est-à-dire, ceux qui tomberaient sur ce blog par hasard par exemple, si je
devais me considéré comme étant fan d’un seul musicien, s’il y a bien un
artiste que je place au-dessus de tous les autres, c’est bel et bien David
Bowie ; d’ailleurs, sur ce blog, mes uniques critiques musicales, pour le
moment, lui sont consacrées, ce qui est logique. Mais par fan, je ne veux pas
dire que je suis complètement aveugle comme certains et que, du coup, le Mince
Duc Blanc comme il se surnomma lui-même autrefois, a réalisé de
grandes choses mais aussi, et oui, d’autres bien moins réussies. Mais dans le
cas présent, bref, avec Earthling, disque pour le moins singulier
du maitre, sorti à la fin des années 90 et qui n’eut jamais bonne presse, je me
pose tout simplement en défenseur d’un opus, selon moi, trop sous-estimé pour
ne pas dire railler. Sorti début 1997 alors que Bowie fêtait ses 50 ans et que
moi-même, j’étais encore jeune et beau (en tous cas, bien plus que
maintenant) Earthling marqua les esprits pour deux
raisons : sa jaquette, où Bowie, vêtu d’une veste de l’Union Jack du plus
bel effet, semble poser un regard sur les terres britanniques (et certains de
ressortir de vieilles casseroles datant des années 70 et sur sa soit disant
fascination pour l’esthétique nazi), et, bien entendu, pour son virage musical
entièrement tourné vers la techno, le Drum/Bass et le Rock industriel qui
régnaient alors en maitre sur les terres de sa gracieuse majesté. Bien entendu,
les détracteurs de Bowie et pas mal de ses fans crièrent au scandale avant de
tirer a bras-raccourcis sur l’album, ne retrouvant le sourire que quelques
années plus tard, avec d’autres opus jugés plus conformes à leurs propres gouts
mais que, pour ma part, ne m’ont jamais attirés… moins de prise de risque, trop
fades selon moi, non, le dernier bon album de Bowie pendant bien des années, à
mes yeux, ce fut cet Earthling, véritable condensé de la musique
d’alors, véritable saut dans l’inconnu d’un musicien qui, tout au long de sa
longue carrière, n’hésita jamais à sauter d’un genre à l’autre, et ce, toujours
avec succès… y compris ici car aussi incongrues soient les titres qui composent
cet album, aussi déstabilisants soient-ils pour le vieux fan, comment ne pas
reconnaitre que le bougre est diablement doué !? Oh bien sûr, certains
ricaneront doucement en affirmant que Bowie ne fait que surfer sur un effet de
mode et que Plati a la production y est pour beaucoup ? Et alors, ne le
fit-il pas autrefois avec Brian Eno avec encore plus de succès et de
reconnaissance ? Et même si Earthling n’est pas un chef
d’œuvre, même si je suis seul au monde à défendre cet album, peu importe, cet
album, je l’adore, je l’écoute et, hérésie suprême pour certains, je le trouve
bon, très bon même !!!
Points
Positifs :
-
Bigre, Bowie, toujours à l’affut des nouveautés et qui n’a jamais eu peur de
prendre des risques décide d’aller encore plus loin que dans 1. Outside et
nous pond un album Drum/Bass, Techno et aux accents de Rock industriel.
Certains y verront du vampirisme, moi, un mec qui sait prendre des risques.
-
La production de Mark Plait est tout simplement excellente.
-
C’est fou comme le groupe qui entourait Bowie à la fin des années 90 était
excellent et apportait un plus indéniable a celui-ci ; et puis, il y avait
alors Gail Ann Dorsey…
-
La pochette avec Bowie vêtu de son trench-coat aux couleurs de l’Union Jack est
tout simplement splendide et peut être qualifiée, sans exagération aucune,
comme étant une des toutes meilleures de la longue discographie du Mince Duc
Blanc.
-
Mine de rien, il y a une belle petite flopée de titres dans cet album, certes
déstabilisants mais si on aime bien sortir des sentiers battus, s’ouvrir à
d’autres genres, ça marche !
Points Négatifs :
-
Je reconnais que pour pas mal de fans, cet album est trop… comment dire…
différent, déstabilisant voir même, pour certains, inécoutable. Après, les
gouts et les couleurs, comme chacun sait, ne se discutent pas.
-
Ceux qui attendaient la suite de 1. Outside (pour rappel, un
album par an jusqu’à l’an 2000, la bonne blague) en sont pour leurs
frais ; pour la petite histoire, ils le sont encore…
Ma note : 8,5/10
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