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vendredi 5 avril 2024

Narcos – Saison 2


Narcos – Saison 2
 
En cavale dans sa propre ville, Escobar élabore une stratégie pour ne par se faire remarquer. Il se fait alors transporter dans le coffre d’un taxi conduit par Limon, qui deviendra, par la suite, l’un de ses plus fidèles soldats. Pendant ce temps, le Président de la Colombie, César Gaviria, annonce en direct à la télévision qu’il ne négociera plus avec Pablo Escobar. Déterminé à en finir avec le plus grand narcotrafiquant du pays, il offre 1,4 million de dollars à quiconque donnera une information menant à sa capture.
 

Narcos – Saison 2
Réalisation : José Padilha
Scénario : Chris Brancato
Musique : Pedro Bromfman, Rodrigo Amarante
Production : Netflix
Genre : Drame, Policier, Thriller
Titre en vo : Narcos – Season 2
Pays d’origine : États-Unis, Colombie
Chaîne d’origine : Netflix
Diffusion d’origine : 02 septembre 2016
Langue d'origine : anglais, espagnol
Nombre d’épisodes : 10 x 52 minutes
 
Casting :
Wagner Moura : Pablo Escobar
Boyd Holbrook : Steve Murphy
Pedro Pascal : Javier Peña
Paulina Gaitán : Tata Escobar
Joanna Christie : Connie Murphy
Diego Cataño : Juan Diego « La Quica » Díaz
Paulina García : Hermilda Gaviria
Bruno Bichir : Fernando Duque
Raúl Méndez : César Gaviria
Manolo Cardona : Eduardo Sandoval
Cristina Umaña : Judy Moncada
Alberto Ammann : Hélmer « Pacho » Herrera
Damián Alcázar : Gilberto Rodríguez Orejuela
Eric Lange : Bill Stechner
Juan Pablo Shuk : Colonel Hugo Martínez
Stephanie Sigman : Valeria Vélez
Maurice Compte : Horacio Carrillo
Julián Díaz : El Negro « Blackie »
Juan Sebastián Calero : Navegante
Jon-Michael Ecker : El León « The Lion »
Leynar Gómez : Limón
Martina García : Maritza
Brett Cullen : Ambassador Arthur Crosby
Germán Jaramillo : Gustavo de Greiff
Alfredo Castro : Abel Escobar
 
Mon avis :
 Après l’excellente première saison de l’une des séries phares de chez Netflix, je veux bien évidement parlé de Narcos, ce fut avec un plaisir pour le moins certain et une grande impatience, bref, loin de mes appréhensions de départ, que je me suis plonger dans la suite, cette seconde saison, donc, qui, comme chacun l’avait compris – il suffit de connaitre un peu l’actualité historique de la fin du vingtième siècle pour cela – allait traiter de la descente aux enfers du plus célèbre des narcotrafiquants, ce triste sir de Pablo Escobar, et ce, jusqu’à sa mort, survenue le 2 décembre 1993. Car en effet, si dans la première saison, Escobar et le reste du Cartel de Medellin semblaient tous puissants, intouchables, même en prison – et ce, malgré quelques premiers coups du sorts vers les derniers épisodes – ici, les choses ont bien changées et si cette seconde saison débute de manière spectaculaire avec un Escobar tout juste évadé de prison – enfin, si on pouvait appeler la Cathédrale ainsi – force est de constater que, assez rapidement, ce ne sera qu’une longue et inéluctable descente aux enfers, Pablo perdant, les uns après les autres, ses sicarios, son empire, son argent et sa puissance. Tout cela, sur dix épisodes, ce qui, au vu de tous les événements survenus dans la première saison, autrement plus nombreux, peut paraitre un peu long, mais malgré ce défaut, bien réel, le spectateur, déjà conquis par la série, sera une fois de plus captiver par le destin de cet individu mégalomane et jusqu’au boutiste. Car le plus incroyable, avec du recul, et cela se confirme en regardant ces deux premières saisons de Narcos, c’est qu’Escobar ne doit, finalement, sa chute et sa mort qu’a lui-même et qu’en de multiples occasions, il disposait de multiples portes de sorties. Ce n’est pas arrivé et, pourchassé par les rivaux du Cartel de Cali, les milices paramilitaires des Pepes, les américains et le Bloc de Recherche gouvernemental, ce fut finalement par ces derniers que le patron du trafic de drogue tomba. Une bonne chose, au demeurant, même si cela ne mit pas fin au trafic, bien entendu… Quoi qu’il en soit, cette seconde saison de Narcos est le tout naturellement du monde dans la lignée de la première et tout le bien que j’avais put dire au sujet de cette série n’a pas changer le moins du monde. Reste maintenant une interrogation de taille selon moi : quid de Narcos sans Pablo Escobar ? Car bon, le Cartel de Cali, c’est sympa, mais cela reste tout de même beaucoup moins sexy que Don Pablo, vous ne trouvez pas !?
 

Points Positifs
 :
- Assister, épisodes après épisodes, a la lente descente aux enfers de Pablo Escobar a quelque chose de fascinant et, sincèrement, autant le voir au sommet de sa puissance, dans la première saison, avait de quoi captiver le spectateur, autant le voir tomber, loin des fastes d’antant, est tout aussi bon, voir plus.
- On pourra toujours protester sur une ou deux différences avec la réalité historique, mais dans l’ensemble, Narcos reste tout de même assez crédible dans l’ensemble et regarder cette série est presque comme se plonger dans un documentaire sur les barons de la drogue colombiens avec un poil de romance en plus.
- Même si Escobar apparait comme un père et un mari aimant, à aucun moment la réalité du personnage, son sadisme, sa mégalomanie et ses nombreux méfaits ne sont occultés. Du coup, lorsqu’il se fait tuer… eh bien, franchement… tant mieux !
- Encore une fois, je ne peux que m’incliner devant un casting excellent avec, bien entendu, en tête de liste, Wagner Moura terriblement crédible en Pablo Escobar. Et comme la plupart des autres acteurs ressemblent bigrement aux rôles qu’ils interprètent, cela renforce indéniablement la crédibilité de l’ensemble.
- Certes, ce n’est plus une surprise mais le choix de Netflix de faire parler la quasi-totalité des protagonistes en espagnol est une bonne chose.
- Le générique n’a certes pas changé – en dehors des présidents américains qui se succèdent – et c’est tant mieux !
 
Points Négatifs :
- En comparaison de la première saison, je trouve que celle-ci prend par moments un peu trop son temps, s’attarde davantage sur des détails, et ce, au détriment finalement du rythme, beaucoup plus rapide auparavant. Certes, ce n’est pas vraiment une mauvaise chose mais peut-être qu’un meilleur équilibre entre les deux saisons aurait été préférable.
- On pourra regretter quelques libertés prises avec la réalité historique, une ou deux coquilles, mais bon, comme je l’avais dit lors de ma critique de la première saison, celles-ci sont mineures, donc, ce n’est pas très grave…
 
Ma note : 8/10

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