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samedi 30 novembre 2024

Marshal Bass – La Mort Misérable et Solitaire de Mindy Maguire


Marshal Bass – La Mort Misérable et Solitaire de Mindy Maguire
 
C’est l’effervescence dans la rue principale de la petite ville de Dryheave, dans l’Arizona : il y a eu un meurtre chez Madame Cleo. Une de ses filles a tué un client. Alors qu’un vieil homme se présente devant le Delilah’s General store appartenant à la fille de River, le Marshal Bass et sa femme Bathsheba se dirigent vers la maison close. Une foule dense bloque l’accès principal. Cleo, la maîtresse des lieux, aide River à pénétrer par l’accès de service sur le côté de l’établissement. A l’intérieur, le désordre règne. Au vu de l’accueil chaleureux des filles de l‘établissement envers le Marshal, sa femme se doute bien que ce n’est pas la première fois que son cher mari y met les pieds. Arrivé dans la chambre, le Sherif est présent. Il fait rapidement remarquer au marshal qu’il est en dehors de sa juridiction. Peu importe, les faits sont évidents. Mindy Maguire et Bernhardt le puant étaient seuls dans la pièce et l’or de ce dernier, ainsi que son revolver, ont disparu. Il faut rattraper la belle avec son butin et la pendre pour meurtre. River est un peu plus méfiant, car la fugitive s’est dirigée vers les territoires indiens. Le shérif est sûr de lui. Il rassemble les hommes de la ville et organise une battue en promettant du whisky à volonté. Cléo demande une faveur à River. Elle souhaite qu’il la retrouve avant le shérif et sa horde imbibée de whisky. Car même si elle a tué un homme, elle a droit à un procès.
 

Marshal Bass – La Mort Misérable et Solitaire de Mindy Maguire
Scénario : Darko Macan
Dessins : Igor Kordey
Couleurs : Len O’Grady, Anubis
Couverture : Igor Kordey
Editeur : Delcourt
Genre : Western
Pays d’origine : France
Langue d’origine : français
Parution : 31 août 2022
Nombre de pages : 56
 
Mon avis :
 Huitième, oui, huitième volet de Marshal Bass et, la première chose qui me saute aux yeux, après lecture de celui-ci, c’est que c’est toujours aussi bon ! Bien entendu, arrivé à un tel point de la saga, ce n’est plus vraiment une surprise et, d’ailleurs, si je dois être tout à fait précis, j’avais débuté ma critique du tome précédent, Maître Bryce, grosso modo, de la même manière. Je me répète ? Certes et je ne m’en cache pas, mais bon, comment dire si ce n’est que le western haut en couleur du duo composé du sieur Darko Macan pour ce qui est du scénario et de l’inimitable Igor Kordey pour ce qui est des dessins est, à mes yeux, une bonne, une très bonne surprise et si je dois être tout à fait objectif, je dois reconnaitre que je n’en n’attendais pas autant. Mais bon, chanter les louanges de Marshal Bass, c’est une chose, m’intéresser, précisément, à ce fameux huitième tome, c’en est une autre et, justement, il est grand temps que j’aborde le cas de La Mort Misérable et Solitaire de Mindy Maguire ! Un titre à rallonge que voilà et, après avoir dévoiler le passé de River Bass dans le volet précédent, Darko Macan reprend tranquillement le fil rouge de son intrigue principale, ce, en entrainant notre marshal préféré sur les traces d’une fille de joie suspectée – à raison – d’un meurtre. Une intrigue simple mais néanmoins efficace qui a de quoi ravir les fans de la saga surtout que notre brave River est toujours aussi en forme, même quand le scénario est plus léger qu’en temps normal : en effet, malgré la gravité de certaines scènes et quelques décès, l’humour est tout de même présent et si, objectivement, ce huitième tome est moins aboutit que Los Lobos et Maître Bryce qui sont, pour rappel, les deux meilleurs de la série, celui-ci n’en reste pas moins suffisamment réussi pour confirmer tout le bien que l’on peut penser de la bande dessinée des sieur Macan et Kordey. Bref, Marshal Bass est toujours aussi bon, le plaisir est toujours au rendez vous et même si cette saga ne sera jamais un chef d’œuvre – il ne faut pas exagérer – celle-ci n’en reste pas moins excellente, ce qui est le principal !
 

Points Positifs
 :
- Un volet certes moins marquant et aboutit que ses prédécesseurs immédiats mais qui n’en reste pas moins suffisamment réussi pour confirmer, une fois de plus, tout le bien que l’on peut penser de Marshal Bass, une BD, décidément, quasiment parfaite depuis ses débuts et qui s’avère être, à mes yeux, une très bonne surprise !
- Une intrigue qui plonge notre héros sur les traces d’une prostituée qui a tuer un client et qui s’avère être plus humoristique qu’en temps normal. C’est à la fois simple et efficace et si vous êtes fans, vous ne serez pas déçus !
- Igor Kordey livre une fois de plus une prestation que l’on peut qualifier d’excellente et, si vous êtes fans de l’artiste croate, force est de constater que vous allez vous régaler, surtout que l’ambiance western lui va à ravir.
- Une couverture simple mais efficace.
La Mort Misérable et Solitaire de Mindy Maguire : un titre à rallonge mais génial !
 
Points Négatifs :
- Scénaristiquement, il faut reconnaitre que c’est tout de même un poil moins aboutit qu’en temps normal, surtout si on compare avec les deux tomes précédents.
- Comme il est de coutume de le dire avec Igor Kordey, celui-ci possède un style particulier qui fait que, soit on adore, soit on déteste, du coup, ce n’est pas ici que ses détracteurs changeront d’avis a son sujet…
 
Ma note : 7,5/10

vendredi 15 novembre 2024

Marshal Bass – Maître Bryce


Marshal Bass – Maître Bryce
 
Fin août 1877, River Bass prépare le repas dans le jardin du Delilah’s General Store. C’est jour de fête pour la famille Bass, car c’est le baptême du petit Joe. Tout le monde est réuni, y compris le révérend Dollar. Ce dernier est un ventre sur patte. D’après lui, c’est un traumatisme de la guerre de Sécession. Un autre invité, Washington Beef, a vécu la guerre et son souvenir est cruel. Alors qu’il participait à sa première bataille, son principal souvenir est ce sentiment de peur jusqu’au premier corps touché par une balle, puis dans un second temps, son instinct de survie prend le dessus. Le plus cruel de ses souvenirs est lorsqu’il à dû s’allonger parmi les corps mis en scène par le photographe de propagande, car il n’y avait pas assez de corps à proximité pour immortaliser la bataille victorieuse. Au cours du repas, le révérend voulant en savoir plus sur son hôte demande d’où vient le nom de River, car d’après lui, ce n’est pas son nom de baptême. A ce moment, les yeux de Bass se figent et son esprit plonge dans le passé à l’été 1854...
 

Marshal Bass – Maître Bryce
Scénario : Darko Macan
Dessins : Igor Kordey
Couleurs : Nikola Vitkovic
Couverture : Igor Kordey
Editeur : Delcourt
Genre : Western
Pays d’origine : France
Langue d’origine : français
Parution : 05 janvier 2022
Nombre de pages : 56
 
Mon avis :
 Volume après volume, je commence à me poser pas mal de questions au sujet de ce fameux Marshal Bass. Il faut dire que, depuis ses débuts, le western mettant en scène le tout premier marshal noir, œuvre du sieur Darko Macan pour ce qui est du scénario et de l’inimitable Igor Kordey pour ce qui est des dessins n’aura connu pas la moindre faiblesse. Bien au contraire, petit à petit, j’ai l’impression que, qualitativement parlant, c’est de mieux en mieux ! Ainsi, après Los Lobos qui s’était avéré être le meilleur volet de la saga jusqu’à présent, comment ne pas reconnaitre que, son successeur immédiat, Maître Bryce, est tout aussi bon ? Pourtant, dans ce septième volet de Marshal Bass, Darko Macan fait une pause dans son récit et nous dévoile, enfin, le passé de son héros. Incontestablement, ce flashback qui occupe tout cet album est plutôt le bienvenu et ce, pour deux raisons : premièrement, parce que River Bass est un personnage complexe et intéressant, deuxièmement, en raison du fait que, en plus de découvrir les jeunes années de notre héros, nous avons droit à un récit captivant qui nous tient en haleine de la première à la toute dernière page. Ainsi, dans ce septième volet de Marshal Bass, le lecteur va découvrir les origines de River Bass, le lien complexe qui le lie à son maitre qui, malgré le fait que ce dernier est un salopard finit, ne l’aura guère maltraité, sans oublier, pour finir, la première rencontre entre notre héros et celle qui deviendra sa femme – accessoirement, la fin du flashback sert de lien avec la paix retrouvée au sein du couple. Bref, c’est passionnant, pour peux, naturellement, que vous soyez fan de Marshall Bass et si l’on ajoute à cela, bien entendu, un Igor Kordey qui livre une fois de plus une superbe prestation et dont le talent, indéniable, n’est plus à prouver, alors, vous comprendrez à quel point, mon enthousiasme, n’a pas varié d’un iota depuis que je me suis plongé dans cette série !
 

Points Positifs
 :
- Après un sixième volet qui s’était avéré être le meilleur de la saga depuis ses débuts, ce septième tome s’avère être tout aussi bien et confirme définitivement Marshal Bass comme étant une des meilleures productions, si ce n’est la meilleure du duo Macan et Kordey. Une belle réussite dont on ne se lasse nullement !
- Ce septième volet de Marshal Bass nous offre un long flashback qui nous dévoile le passé de notre héros et, ma foi, entre son lien ambigu avec son maitre, son passé pour le moins cruel et sa rencontre avec celle qui deviendra son épouse, force est de constater que c’est un pur régal.
- Igor Kordey livre une fois de plus une prestation que l’on peut qualifier d’excellente et, si vous êtes fans de l’artiste croate, force est de constater que vous allez vous régaler, surtout que l’ambiance western lui va à ravir.
- Encore une double page pour le moins sublime : cette fois ci, c’est la plantation où River Bass à passer sa jeunesse qui est mise à l’honneur.
- Une couverture sobre mais terriblement efficace.
 
Points Négatifs :
- Comme il est de coutume de le dire avec Igor Kordey, celui-ci possède un style particulier qui fait que, soit on adore, soit on déteste, du coup, ce n’est pas ici que ses détracteurs changeront d’avis a son sujet…
 
Ma note : 8/10

mercredi 6 novembre 2024

Marshal Bass – Los Lobos


Marshal Bass – Los Lobos
 
Dans le désert de l’Arizona, en janvier 1877, un homme à cheval accompagne un prisonnier jusqu’au village le plus proche. Le prisonnier est El Professor, un brigand de la bande sanguinaire Los Lobos. Occupé à parler à son prisonnier, Turtle ne voit pas qu’il est observé. Sur une petite colline, un homme à cheval espionne la scène. Joaquim el jefe de Los Lobos attend le bon moment pour intervenir et récupérer l’un de ses hommes. En un instant, sans que Turtle ne se rende compte de quoi que ce soit, le groupe d’hommes encercle le maton peu expérimenté. Ni une ni deux, Turtle se retrouve désarmé et sous l’œil amusé du chef de Los Lobos, il creuse déjà sa propre tombe. Quelques heures plus tard, dans l’hacienda El Palomar, Bathsheba, l’ex-femme de Bass, a refait sa vie avec Don Heraclio Vega. D’ailleurs, ils ont de la visite. La bande des Los Lobos est à la porte et Joaquim, fils déchu de la famille Vega, vient reprendre l’hacienda familiale par la force. A la tombée de la nuit, à quelques pas de là, Marshall Bass de retour de chez sa fille dans la banlieue de Dryheave, arpente le désert. Il ne tarde pas à se retrouver face à Turtle, une vieille connaissance, que les Lobos ont épargné en l’enterrant vivant jusqu’au cou. Ce dernier lui raconte sa mésaventure et lui annonce que le groupe de bandits se dirige vers l’hacienda El Palomar. Marshall Bass fait le rapprochement en quelques secondes et se lance sur la piste des bandits pour sauver sa famille.
 

Marshal Bass – Los Lobos
Scénario : Darko Macan
Dessins : Igor Kordey
Couleurs : Nikola Vitkovic
Couverture : Igor Kordey
Editeur : Delcourt
Genre : Western
Pays d’origine : France
Langue d’origine : français
Parution : 31 mars 2021
Nombre de pages : 56
 
Mon avis :
 Nous en sommes déjà au sixième volume de Marshal Bass et, si l’on doit faire un constat, c’est que, si le western des sieurs Darko Macan pour ce qui est du scénario et de l’inimitable Igor Kordey pour ce qui est des dessins, n’est et ne sera probablement pas un chef d’œuvre, il n’en reste pas moins comme étant une excellente bande dessinée qui, jusque là, n’a toujours pas connu le moindre sans faute. Cela est tout de même notable, c’est un fait et, justement, pour ce qui est de Kordey – qui possède son lot de détracteurs mais aussi de fans, dont je fais parti – il est évidant que nous sommes deux ou trois crans au-dessus de l’une des sagas qui l’aura fait connaitre en France, je veux, naturellement, parler de L’Histoire Secrète – sous la houlette de Jean-Pierre Pécau – qui, il faut l’admettre, aura alterner tout au long de sa trentaine de tomes, entre le bon et le franchement bof… Ceci étant dit, quid, donc, de ce sixième volet de Marshal Bass ? Eh bien, disons que, une fois de plus, nous avons affaire à du bon, du très bon même et, quelque part, il se pourrait presque que Los Lobos soit le tout meilleur volume de la série depuis ses débuts, tout simplement ! Il faut dire que, ici, tout frôle avec la perfection, ou presque : ainsi, si l’on se souvient bien, a l’issu de L'Ange de Lombard Street, notre marshal préféré avait découvert que sa famille avait tout simplement disparue, le laissant seul – a raison, il faut le reconnaitre… Ni une, ni deux, le voici sur les traces de sa femme et de ses enfants, sauf que celle-ci l’a quitté pour le propriétaire d’une hacienda, un certain Don Vega. Cependant, si les choses pouvaient s’avérer être complexes de prime abord et que l’on pouvait se demander comment River Bass allait reconquérir son épouse et retrouver sa famille, un petit coup de pouce du destin a lieu puisque le frère de Don Vega, un bandit de grand chemin qui se donne de faux airs de révolutionnaire, retourne au bercail et prend de force l’hacienda, mettant donc en danger les proches de notre héros. Un petit coup de pouce du destin ais-je dis ? Oui, car, face au danger, River Bass est dans son élément et même si les choses ne vont pas vraiment se dérouler comme il pouvait l’espérer, ce, a la grande surprise des lecteurs – disons que c’est la famille de notre héros qui mets les mains dans le cambouis – tout est bien qui finit bien pour notre héros, ou presque… Scénaristiquement, Darko Macan nous tient en haleine de la première à la dernière page, quand aux dessins, que dire de plus au sujet du sieur Kordey ? Qu’il livre une excellente prestation, que sa double page présentant l’hacienda est tout simplement sublime ? Oui, incontestablement ! Bref, vous l’avez compris, un bon, que dis-je, un excellent sixième volet de Marshal Bass qui confirme une fois de plus tout le bien que je pense de cette BD qui est, selon moi, une très belle surprise comme j’aimerais en découvrir plus souvent !
 

Points Positifs
 :
- Un sixième tome qui, non seulement, confirme tout le bien que l’on pouvait penser de Marshall Bass, une BD qui est toujours aussi plaisante à la lecture et qui vous fera passer, une fois de plus, un très bon moment, mais qui, aussi, s’avère être, peut-être, le meilleur volet de la saga depuis ses débuts, rien que ça !
- Igor Kordey livre une fois de plus une prestation que l’on peut qualifier d’excellente et, si vous êtes fans de l’artiste croate, force est de constater que vous allez vous régaler, surtout que l’ambiance western lui va à ravir.
- La double page de Kordey qui permet à ce dernier de présenter l’hacienda est, probablement, la plus belle de la série depuis ses débuts !
- River Bass s’en va au secours de sa famille et, finalement, c’est davantage celle-ci qui est mise en avant et qui sauve la donne. Étonnant mais, néanmoins, excellent surtout avec certaines scènes qui marquent les esprits – les enfants n’hésitent pas à tuer chez les Bass…
 
Points Négatifs :
- Dommage que la couverture n’ai pas été à la hauteur du contenu de cet album.
- Comme il est de coutume de le dire avec Igor Kordey, celui-ci possède un style particulier qui fait que, soit on adore, soit on déteste, du coup, ce n’est pas ici que ses détracteurs changeront d’avis a son sujet…
 
Ma note : 8/10

vendredi 1 novembre 2024

Marshal Bass – L’Ange de Lombard Street


Marshal Bass – L’Ange de Lombard Street
 
Philadelphie, Octobre 1876, Marshall Bass arpente les chemins étroits de l’exposition universelle. Il s'arrête boire une bière avec le colonel à proximité du pavillon français qui exhibe fièrement la torche de la statue de la liberté. Profitant de l’ambiance cordiale, le colonel Helena demande à Bass depuis combien de temps il n’est pas rentré chez lui, auprès de sa femme et ses enfants. Sujet sensible pour le Marshall qui s’empresse de finir sa bière et de se lever. Dans la précipitation, il heurte un bourgeois blanc qui, outré de se faire bousculer par un noir, s’empresse de faire la morale au Marshall. Prenant sa défense, Helena présente ses excuses et évite au Marshall la punition du fouet. Les deux hommes se séparent et le Marshall continue seul l’exploration de l’exposition universelle. Il glisse alors sa main dans sa poche de veste, il s’aperçoit que quelqu’un y a glissé un papier. Ne sachant pas lire, il demande naïvement à un couple de bien vouloir lui lire le mot. Outré qu’un noir leur adresse la parole, le couple crie au voleur. Les pandores embarquent le Marshall, sans omettre de lui taquiner le foie avec leur matraque. Arrivé au poste, le lieutenant Schutz est très surpris d’avoir affaire un Marshall noir. Bass apprend du lieutenant que le colonel Helena est parti à Washington pour mener l’enquête sur la mystérieuse morte d’un membre du Congrés. D’après les informations fournies, le tueur serait un homme borgne. Et comme le hasard fait bien les choses, il serait à Philadelphie. Il n’en fallait pas plus au Marshall pour proposer son aide...
 

Marshal Bass – L'Ange de Lombard Street
Scénario : Darko Macan
Dessins : Igor Kordey
Couleurs : Nikola Vitkovic
Couverture : Igor Kordey
Editeur : Delcourt
Genre : Western
Pays d’origine : France
Langue d’origine : français
Parution : 27 novembre 2019
Nombre de pages : 56
 
Mon avis :
 On ne va pas se mentir, Marshal Bass, œuvre des sieurs Darko Macan pour ce qui est du scénario et de l’inimitable Igor Kordey pour ce qui est de la partie graphique, ne sera jamais un chef d’œuvre. Ce constat, je pense que tout le monde sera d’accord. Cependant, si l’on doit être tout à fait objectif, il faut reconnaitre, également, que dans le genre divertissement sans grande prise de tête, ce western qui nous présente les aventures du tout premier marshal noir coche toutes les cases et a de quoi ravir a la fois les amateurs du genre ainsi que celles et ceux qui souhaitent, avant toute chose, passer un bon moment en se délectant des dessins toujours aussi clivant mais franchement attirants du sieur Kordey – eh oui, le croate possède son petit lot de fans, croyez moi ! Et donc, après un quatrième tome, Yuma, qui avait confirmé tout le bien que l’on pensait de cette saga, que peut-on dire au sujet de L'Ange de Lombard Street, cinquième volet, donc, de Marshal Bass ? Ma foi, si dans l’album précédent, River Bass avait été faire un petit tour en prison pour une mission pour le moins étonnante, ce nouveau volet est encore plus original puisque, abandonnant les contrées désolées habituelles et traditionnelles du western, notre marshal découvre la grande ville et, plus précisément, Philadelphie. Un changement de lieu pour le moins bienvenu qui change la donne et si l’on pouvait estimer que le sieur Bass risquait de ne pas être aussi à l’aise dans un environnement urbain, force est de constater qu’il n’en n’est rien, bien au contraire. Quant à l’intrigue du jour, nous voici avec une enquête où notre héros est sur les traces d’un meurtrier qui, curieusement, semble prendre grand soin des gueules cassés de la Guerre de Sécession toute proche… Bien entendu, je n’en dirais pas plus afin de ne pas gâcher le plaisir de la découverte, me contentant d’affirmer que si, naturellement, vous êtes fans de Marshal Bass, ce cinquième volet vous confortera une fois de plus quand à votre ressentit vis-à-vis de cette BD, un western toujours aussi plaisant et qui s’avère être, d’un point de vu personnel, une des mes très bonnes surprises de cette fin d’année 2024 !
 

Points Positifs
 :
- Un cinquième volet qui confirme, une fois de plus, tout le bien que l’on pouvait penser de Marshall Bass, une BD qui est toujours aussi plaisante à la lecture et qui vous fera passer, comme à son habitude, un très bon moment.
- Igor Kordey reste égal à lui-même et si vous êtes fans du dessinateur, alors, vous serez totalement conquis par sa prestation dans cet album. Qui plus est, le voir officier dans une ambiance western est plutôt une bonne chose et l’artiste s’en sort à merveille.
- Changement de décor radical dans ce cinquième tome puisque les auteurs entrainent River Bass dans un environnement urbain, du coté de Philadelphie et, ma foi, c’est une bonne chose !
- Une intrigue intéressante avec, au cœur de celle-ci, la problématique des gueules cassés de la Guerre de Sécession et dont le sort est pour le moins misérable…
 
Points Négatifs :
- Un scénario qui manque tout de même d’un peu de finesse puisque c’est le meurtrier qui vient à River Bass et non le contraire !
- Comme il est de coutume de le dire avec Igor Kordey, celui-ci possède un style particulier qui fait que, soit on adore, soit on déteste, du coup, ce n’est pas ici que ses détracteurs changeront d’avis a son sujet…
 
Ma note : 7,5/10

dimanche 27 octobre 2024

Marshal Bass – Yuma


Marshal Bass – Yuma
 
En 1876, dans la grande ville de Washington, le colonel Helena se rend dans la magnifique demeure de l’honorable Robert Little, de la chambre des représentants des Etats-Unis. Robert Little est un député noir du parti de Lincoln qui combat à bras le corps la discrimination de la justice. Dans son salon privé, il explique au colonel qu’un riche politicien blanc du nom de Powell a détourné des millions des caisses de la ville de New York et a été condamné pour cela. Mais il a été envoyé à la prison de Ludlow Street, une sorte d’hôtel où les riches criminels blancs peuvent jouer au billard et manger du homard. Grace à ses relations, le député Little réussit à le faire transférer dans une vraie prison, mais il y règne en maître grâce aux fonds qu’il a détourné. Le député est impuissant face à l’impunité des riches et demande à son invité s’il ne connait pas quelqu’un qui pourrait infiltrer la prison. C’est ainsi que le Marshall Bass se retrouve prisonnier infiltré dans la prison de Yuma...
 

Marshal Bass – Yuma
Scénario : Darko Macan
Dessins : Igor Kordey
Couleurs : Nikola Vitkovic
Couverture : Igor Kordey
Editeur : Delcourt
Genre : Western
Pays d’origine : France
Langue d’origine : français
Parution : 02 janvier 2019
Nombre de pages : 56
 
Mon avis :
 Il est évidant que Son Nom est Personne, troisième volet de cette excellente BD qu’est Marshal Bass, s’était achevée d’une manière pour le moins dramatique puisque, pour rappel, à la fin de ce volet, notre héros, River Bass, avait affronté en duel son fils et l’avait abattu. Une conclusion innatendu et au combien traumatisante pour notre marshal noir, comme on pouvait s’en douter, cependant, alors que les lecteurs auraient put croire que le sieur Darko Macan allait s’appuyer sur ce drame lors de ce quatrième volet, d’une manière plutôt surprenante, il en est tout autrement, notre héros étant envoyé pour une nouvelle mission où il doit rendre justice – c’est-à-dire, dans les grandes lignes, faire la peau – à un riche politicien blanc et véreux qui, grâce à son argent, coule de paisibles vacances dans une prison qui se trouve sous son contrôle… Bref, vous vous attendiez à retrouver River Bass traumatisé par son geste ? Disons que s’il l’est bel et bien, cela ne l’empêche nullement d’être toujours égal à lui-même et de prendre sa mission au sérieux, ce qui nous entraine pour une nouvelle aventure de notre marshal pour le moins haute en couleur et qui, malgré le fait que celle-ci se déroule quasiment uniquement entre quatre murs, se révèle être bourrée de surprises et de retournements de situations en tous genres. Bien entendu, les amateurs de Marshal Bass retrouveront tout ce qui fait l’attrait de cette BD depuis ses débuts, scénaristiquement parlant et il est évidant que, une fois de plus, il y a de quoi passer un agréable moment en suivant cette nouvelle aventure de River Bass. Ajoutons à cela la partie graphique du sieur Igor Kordey qui – ce n’est pas ses fans qui me contrediront – frôle une fois de plus avec la perfection – du moins, si vous appréciez son style particulier – et vous comprendrez pourquoi ce quatrième tome de Marshal Bass mérite largement le détour. Comme la saga depuis ses débuts, finalement…
 

Points Positifs
 :
- Un quatrième volet qui confirme tout le bien que l’on pouvait penser de Marshall Bass, une BD qui est toujours aussi plaisante à la lecture et qui vous fera passer, une fois de plus, un très bon moment. Cette fois ci, l’action se déroule dans une prison mais, scénaristiquement, entre surprises et retournements de situations, il y a de quoi se régaler !
- Igor Kordey reste égal à lui-même et si vous êtes fans du dessinateur, alors, vous serez totalement conquis par sa prestation dans cet album. Qui plus est, le voir officier dans une ambiance western est plutôt une bonne chose et l’artiste s’en sort à merveille.
- Je ne le dis probablement pas suffisamment mais c’est fou ce que les protagonistes pondus par le sieur Macan possèdent tous un petit quelque chose qui font qu’ils marquent les esprits – y compris les rôles secondaires.
- Le plaisir de retrouver quelques vieilles connaissances…
 
Points Négatifs :
- On aurait peut-être apprécié que River Bass soit un poil plus traumatisé par son geste commis dans le volet précédent ?!
- Reconnaissons que, malgré ses qualités, ce troisième volet de Marshall Bass confirme à nouveau ce que l’on pensait déjà de cette BD : c’est sympathique mais ce n’est pas non plus le truc de l’année.
- Comme il est de coutume de le dire avec Igor Kordey, celui-ci possède un style particulier qui fait que, soit on adore, soit on déteste, du coup, ce n’est pas ici que ses détracteurs changeront d’avis a son sujet…
 
Ma note : 7,5/10

mercredi 16 octobre 2024

Marshal Bass – Son Nom est Personne


Marshal Bass – Son Nom est Personne
 
Dans l’Arizona, durant l’hiver 1876, la femme de River Bass est seule à la maison avec ses enfants. A l’approche d’un groupe de d’hommes, la tension est perceptible sur le visage de Bathsheba. Une fois le groupe en vue, elle reconnait Don Heraclio Vega y Gomez, un riche propriétaire de Ranch. Ce dernier est tombé sous le charme de cette femme délaissée par son mari recherchant les fripouilles à travers l’état. Cette dernière profite de cette visite pour se plaindre auprès du mexicain qu’en plus de vivre sans son mari à longueur d’année, sa fille a succombé au charme d’un peau rouge et qu’elle est partie sans même lui dire au revoir. Au même moment, sur le territoire indien, Delilah, la fille de River, fait route avec son nouveau compagnon. Traversant les plaines enneigées d’Arizona, la jeune femme est frigorifiée. Non sans bougonner, son nouveau compagnon se dirige vers un camp pour trouver une couverture. Arrivée à l’entrée, deux cow-boys jouant avec des fers à cheval accueillent à coup de sobriquets la jeune peau rouge. Ne se laissant pas emporter par l’énervement, l’indien réitère sa demande jusqu'à recevoir un fer à cheval en plein visage. Ni une ni deux, le colt est sorti, les coups partent et les deux cow-boys tombent inanimés dans la neige. Quelques heures plus tard, le Marshal Bass passant par-là prend le témoignage d’un rescapé du camp. Au fur et à mesure de la description du couple de malfaiteur, le Marshal se décompose. Il a reconnu la description de sa fille...
 

Marshal Bass – Son Nom est Personne
Scénario : Darko Macan
Dessins : Igor Kordey
Couleurs : Nikola Vitkovic
Couverture : Igor Kordey
Editeur : Delcourt
Genre : Western
Pays d’origine : France
Langue d’origine : français
Parution : 22 août 2018
Nombre de pages : 56
 
Mon avis :
 On ne va pas se mentir, si le premier volet de Marshall Bass avait sut satisfaire les amateurs de western, un genre qui n’est plus vraiment à la mode depuis bien longtemps, et les fans du sieur Igor Kordey qui est, pour rappel, un des artistes modernes parmi les plus clivant aux yeux du grand public – au moins, avec le croate, les choses sont plutôt simples puisque soit on adore son style, soit on le déteste – nous étions malgré tout loin de ce que l’on peut appeler être un chef d’œuvre, loin de là. Non, ce premier volet était plutôt plaisant à la lecture, sympathique et si, d’un point de vu personnel, il m’avait fait passer un bon moment tout en me divertissant, il est évidant qu’il ne resterait pas dans les annales. Dans les grandes lignes, le second volet, Meurtres en Famille, confirma ce que je pensais de cette énième saga où officiait le sieur Kordey mais comme, définitivement, j’y avait trouvé mon compte, il était évident que j’allais poursuivre l’expérience, ce qui fut donc chose faite avec la lecture du troisième tome, ce fameux… Son Nom est Personne ! Avec un titre qui, naturellement, renvoyait au célébrissime Mon Nom est Personne – chef d’œuvre du genre avec Henry Fonda et Terence Hill – le troisième volet de Marshal Bass n’est pas, fort heureusement d’ailleurs, une simple copie de ce qui est un des maitres étalons du western spaghetti. Non, ici, aucun desperado vieillissant qui souhaite prendre sa retraite tandis qu’un jeune chien fou souhaite lui offrir un final digne de sa légende : à la place, un scénario fort différent où l’on suit notre héros – si on peut le qualifier ainsi – River Bass qui est sur les traces de sa fille, celle-ci ayant pris la poudre d’escampette avec un jeune indien après que ce dernier lui ait fait de l’œil. Un synopsis simple, de prime abord, mais qui va s’avérer être plus complexe que prévu et qui brille par ses multiples rebondissements et un final, ma foi, dramatique. Ajoutons à cela un Kordey égal à lui-même, c’est-à-dire, selon moi, bon pour ne pas dire excellent lorsqu’il nous pond quelques planches sublimes – je pense, particulièrement, à la double page avec un magnifique levé de soleil dans une forêt hivernale – et l’on obtient un excellent volet qui confirme, définitivement, que Marshal Bass, malgré ses défauts, est une excellente bande dessinée qui mérite largement le détour. Bref, vivement la suite que l’on découvre les nouvelles péripéties de ce marshal pas comme les autres !
 

Points Positifs
 :
- Un troisième volet qui confirme tout le bien que l’on pouvait penser de Marshall Bass, une BD qui est toujours aussi plaisante à la lecture et qui vous fera passer un très bon moment. Surtout que, ici, l’intrigue se révèle pleine de rebondissements et de surprises, quand au final, dramatique à souhait, il mérite le détour !
- Igor Kordey reste égal à lui-même et si vous êtes fans du dessinateur, alors, vous serez totalement conquis par sa prestation dans cet album. Qui plus est, le voir officier dans une ambiance western est plutôt une bonne chose et l’artiste s’en sort à merveille.
- Quelques planches sont superbes quand à la double page qui nous montre un levé de soleil dans une forêt hivernal, disons qu’elle est tout simplement sublime !
- Une couverture assez simple dans sa conception mais qui n’en reste pas moins efficace.
 
Points Négatifs :
- Reconnaissons que, malgré ses qualités, ce troisième volet de Marshall Bass confirme à nouveau ce que l’on pensait déjà de cette BD : c’est sympathique mais ce n’est pas non plus le truc de l’année.
- Comme il est de coutume de le dire avec Igor Kordey, celui-ci possède un style particulier qui fait que, soit on adore, soit on déteste, du coup, ce n’est pas ici que ses détracteurs changeront d’avis a son sujet…
 
Ma note : 7,5/10

mercredi 9 octobre 2024

Marshal Bass – Meurtres en Famille


Marshal Bass – Meurtres en Famille
 
1875, dans l’état d’Arizona, le premier US Marshal noir, River Bass, prend du bon temps dans la petite ville de Dryheave. Il a pour mission de retrouver Timothy Brown, un tueur en série qui prend pour cibles des jeunes femmes célibataires et enceintes, puis récupère les nourrissons de ses victimes pour conquérir la suivante. Alors qu’il recherche sa prochaine victime, Brown demande refuge dans une ferme. Bien mal lui en prend, car il y trouve une famille d’origine hollandaise plus redoutable que lui. Les Vanderkolk hébergent les voyageurs exténués et leur offre un bon repas. Profitant de leur fatigue, ils les tuent pour les détrousser. Les affaires ainsi récoltées sont vendues dans les villes aux alentours. Brown ne fait pas exception. Il est achevé sous les yeux d’un indien se reposant sous un arbre. Au même moment, Marshal Bass doit faire face à Turtle, un chasseur de prime. Car suite à ses exploits du premier tome, sa tête a été mise à prix par la famille Defoe. Par un concours de circonstance, Bass, Turtle et l’indien vont partager la même cellule dans la prison de Dryheave. A ce moment, Bass apprend de l’indien que Brown a été tué par la famille hollandaise. En sortant de cellule, Bass va mener l’enquête sur la disparition de Brown et sur le petit commerce de la famille Vanderkolk. Dernier coup du sort, notre Marshal, en position de chasseur chassé, va tomber sous le charme de Sabien, la fille Vanderkolk. Il se retrouve ainsi coincé entre ce que lui dictent son cœur et la loi…
 

Marshal Bass – Meurtres en Famille
Scénario : Darko Macan
Dessins : Igor Kordey
Couleurs : Desko
Couverture : Igor Kordey
Editeur : Delcourt
Genre : Western
Pays d’origine : France
Langue d’origine : français
Parution : 04 octobre 2017
Nombre de pages : 56
 
Mon avis :
 Sans atteindre des sommets narratifs éblouissants, le premier volet de Marshall Bass, œuvre du sieur Darko Macan pour ce qui est du scénario et de l’inimitable et si décrié Igor Kordey pour ce qui est des dessins, n’en était pas moins apparu comme étant une fort belle surprise, un western plutôt sympathique, agréable passe temps qui, tout en mettant une fois de plus en avant le style si particulier du sieur Kordey, nous faisait découvrir, sous une forme romancée – bien entendu – un personnage pittoresque du l’Ouest Américain de la fin du XIXème siècle, un certain Bass Reeves qui, pour la petite histoire, fut le premier shérif adjoint noir à l'ouest du Mississippi et qui fut crédité, au long de sa longue carrière, de plus de 3000 arrestations, ce qui, ma foi, est plutôt notable. Bref, une BD plutôt sympathique et fort plaisante à la lecture et qui, on ne va pas s’en cacher, nous permettait de découvrir une nouvelle création d’Igor Kordey car bon, comment dire, si le croate possède un style particulier, fort proche, dan son inspiration, de celui du grand et regretté Richard Corben, et franchement décrié par une partie du public, si l’on est fan, comme c’est mon cas, il est difficile de ne pas se jeter sur toutes les œuvres où il officie. Ce fut donc, après un premier tome qui m’avait plutôt convaincu, que, naturellement, je me suis plongé dans ce second volet de Marshal Bass et même si je n’en n’attendais nullement monts et merveilles – il ne faut pas exagérer non plus – dans l’ensemble, celui-ci aura confirmé tout le bien que je pense de cette saga… Il faut dire que ce Meurtres en Famille, moins axé sur la problématique du sort des noirs dans l’Amérique post-Guerre de Sécession, avec son scénario complètement déjanté qui nous rappelle L’Auberge Rouge, est un véritable petit bijou qui vous fera passer un très bon moment si, bien entendu, vous n’êtes dans l’attente d’un quelconque chef d’œuvre : une famille où règne la consanguinité et qui est habituée à assassiner le moindre voyageur qui franchit la porte de sa demeure, un meurtrier en série qui à la mauvaise idée de tomber entre leurs griffes, River Bass qui, sur les traces de celui-ci, finit par se mettre dans de mauvais draps surtout que, par-dessus le marché, il à la mauvaise idée d’être attirer par la fille de cette famille pas comme les autres, un chasseur de primes digne de Pierre Richard qui lui colle aux basques, le tout, bien évidement, dessiné par un Igor Kordey égal à lui-même. Bref, c’est un pur régal pour les fans du dessinateur, de westerns et de petites BD sympathiques qui ne sont pas là pour vous prendre la tête mais pour vous divertir ! Une nouvelle réussite que ce second volet de Marshall Bass ? Indéniablement, oui, alors, pourquoi bouder son plaisir et ne pas poursuivre l’expérience !?
 

Points Positifs
 :
- Un second volet qui confirme tout le bien que l’on pouvait penser de Marshall Bass, une BD qui est toujours aussi plaisante à la lecture et qui vous fera passer un très bon moment. Surtout que, ici, cette intrigue qui nous rappelle celle de L’Auberge Rouge est divertissante au possible.
- Igor Kordey reste égal à lui-même et si vous êtes fans du dessinateur, alors, vous serez totalement conquis par sa prestation dans cet album. Qui plus est, le voir officier dans une ambiance western est plutôt une bonne chose et l’artiste s’en sort à merveille.
- Si la violence de l’époque est plutôt bien retranscrite, l’humour n’est jamais bien loin et l’omniprésence du personnage surnommé Turtle y est pour beaucoup.
- Une couverture assez simple dans sa conception mais qui n’en reste pas moins efficace.
 
Points Négatifs :
- Reconnaissons que, malgré ses qualités, ce second volet de Marshall Bass confirme ce que l’on pensait déjà de cette BD : c’est sympathique mais ce n’est pas non plus le truc de l’année.
- Comme il est de coutume de le dire avec Igor Kordey, celui-ci possède un style particulier qui fait que, soit on adore, soit on déteste, du coup, ce n’est pas ici que ses détracteurs changeront d’avis a son sujet…
 
Ma note : 7,5/10