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jeudi 29 février 2024

Civilization 2


Civilization 2
 
Civilization 2 place le joueur à la tête d'une nation virtuelle en compétition avec un maximum de six autres civilisations. Chaque joueur doit faire prospérer son peuple sur les plans économiques, scientifiques, politiques, militaires et diplomatiques ; ses décisions influeront de façon déterminante sur le résultat de la partie, et le conduiront à l'échec (le joueur est éliminé ou abdique) ou vers la victoire. Pour suivre l'évolution de sa civilisation, le joueur dispose de conseillers (qui l'informent de l'état de ses villes, de sa situation militaire, de sa situation diplomatique, de la satisfaction de son peuple, et de ses performances commerciales et scientifiques), de rapports (qui l'informent des merveilles déjà construites, des cinq plus grandes villes du monde, du score de sa civilisation et de ses performances relatives comparées à celles des autres civilisations ainsi que de la carte du monde connu.
 

Civilization 2
Éditeur : Activision
Développeur : MicroProse, LTI Gray Matter
Concepteur : Michael Haire
Date de sortie : 29 janvier 1999
Pays d’origine : Etats-Unis
Genre : Jeu de Stratégie au tour par tour
Mode de jeu : Solo, Multijoueur
Média : CD
Contrôle : Manette
Plate-forme : Playstation

 
Mon avis :
 Alors que nous arrivons, à présent, à la fin de ce mois de février et, accessoirement, de la fin du second mois d’existence du Journal de Feanor, j’ai décidé, afin de conclure mes critiques des jeux Playstation, de mettre en avant un soft qui, en toute franchise, est complètement différent de ce que les joueurs consoles ont l’habitude de jouer. Celui-ci, vous l’avez compris, est un certain Civilization 2 et, ma foi, un quart de siècle plus tard, force est de constater que je ne l’ai pas oublié, bien au contraire ! Il faut dire que la franchise Civilization est, sans nul doute, une des plus connues des joueurs… PC et que, à l’époque, cette adaptation console fut, à mes yeux, comme étant une véritable bénédiction : imaginez donc un soft dont le concept est de prendre une civilisation humaine de ses tous débuts, c’est-à-dire, il y a des milliers d’années avec les prémices de l’agriculture et de, années après années, siècles après siècles, l’amener jusqu’à notre époque actuelle en faisant tout ce qui est possible pour que celle-ci soit la plus puissante, la plus influente, bref, qu’elle brille de mille feux sur toutes les autres. Chose peut aisée, j’en conviens, mais nullement impossible pour un jeu de stratégie au tour par tout où il faut prendre en compte les ressources naturelles, la construction des villes et autres infrastructures diverses, des fameuses unités allant du simple paysan au soldat aguerri sans oublier, bien entendu, les fameuses Merveilles du Monde qui nous sont bien utiles. Bien évidement, il faudra prendre en compte nos voisins, noué des alliances avec certains, en conquérir d’autres, faire la guerre, faire la paix, être plus retord que tout ce petit monde qui, d’une façon ou d’une autre, nous mettra des bâtons dans les roues… Un concept génial que celui que possède ce Civilization ? Certes mais destiné, avant tout, a un certain public, il faut le reconnaitre. Quand a cette adaptation console d’un jeu avant tout destiné au PC ? Disons que, dans l’ensemble, elle reste correcte ou, du moins, aussi bonne que cela pouvait être possible au vu de la différence, à l’époque, entre les deux plateformes… Alors oui, Civilization 2 fut, a mes yeux, un superbe jeu, quelque chose de totalement différent et qui m’aura entrainé a la conquête du monde, conquête, au demeurant, oh combien passionnante. Le temps, depuis, a passer, bien entendu, mais bon, je n’ai guère oublier ce jeu, au point même que je ne peux pas m’empêcher de me dire que, un jour ou l’autre, je ne me décide finalement a me replonger dans la franchise dans une version nettement plus moderne… mais ceci sera une toute autre histoire…
 

Points Positifs
 :
- Prendre une civilisation au tout début du Néolithique, la faire se développer, agrandir son territoire, créer des Merveilles, devenir influant, puissant, conquérir ses voisins plus faibles, remporter des grandes batailles et, au final, devenir la civilisation la plus puissante au monde… Vaste programme et concept génial !
- Une prise en main finalement assez simple une fois que l’on a compris ce qu’il faut faire pour améliorer sa civilisation et qui nous entraine pour une partie interminable mais oh combien captivante.
- Agriculture, art de la guerre, diplomatie, architecture, etc. Nombreux sont les paramètres à prendre en compte afin de faire de notre civilisation la plus puissante de toutes !
- Un choix assez varié de civilisations même si on en reste aux principales.
- Le plaisir de pouvoir jouer à Civilization 2 sur console !
- La bande originale est assez simple mais je ne l’ai jamais oubliée – il faut dire que quand on se coltine sans arrêt le même morceau pendant des heures et des heures, difficile de se le sortir de la tête, même un quart de siècle plus tard…

Points Négatifs :
- Il n’était pas évidant, à l’époque, de porter un tel jeu sur Playstation et si le résultat est convenable, il faut reconnaitre qu’il y a pas mal de ralentissements, surtout au fur et a mesure que l’on avance dans la partie…
- Les joueurs PC dédaigneront, probablement, cette version console qui reste inférieure au jeu original.
Civilization est un jeu tellement particulier qu’il ne convient pas au grand public qui risque très rapidement de s’ennuyer ferme et d’abandonner dès les premières minutes…

Ma note : 8,5/10

Soul Blade


Soul Blade
 
Une arme a traversé les âges et s'est abreuvée des âmes et de la souffrance de ses innombrables victimes. Cette arme, c'est Soul Edge. Pour beaucoup, il s'agit de l'arme ultime, ou d'une épée salvatrice mais pour ceux qui sont dans le vrai, il s'agit d'une épée maudite qui dévore autant l'âme de ses victimes que de ses porteurs. Mais au fil des siècles, Soul Edge devint une légende et au XVIe siècle, elle disparut. Le marchand d'armes italien, Vercci, engagea de nombreux mercenaires pour explorer les terres à sa recherche et des pirates pour explorer les mers, puis le marchand disparut… Mais un de ces pirates, le capitaine Cervantes de Leon, mit la main sur Soul Edge avant de disparaître à son tour. Vingt ans se sont écoulés mais de nombreux guerriers sont toujours à sa poursuite. Certains la poursuivent pour la puissance, d'autres pour le salut…
 

Soul Blade
Éditeur : Namco
Développeur : Namco
Concepteur : Hiroaki Yotoriyama
Date de sortie : 20 décembre 1996
Pays d’origine : Japon
Genre : Combat
Mode de jeu : Solo, Multijoueur
Média : CD
Contrôle : Manette
Plate-forme : Playstation

 
Mon avis :
 Dans ma critique de Tekken 3, je vous avais signaler que je n’étais pas un grand fan de jeux de combats, estimant, selon moi, que le genre, aussi sympathique soit-il, a énormément de mal a se renouveler et que, en dehors de quelques titres, ici et là, la plupart des softs ne sont que de vulgaires copies de leurs prédécesseurs. Bien entendu, on pourrait dire la même chose d’autres genres comme la fameuse saga des FIFA ou, dans un sens plus large, des jeux de sports ou de courses en général. Mais bon, de temps en temps, un jeu a put me marquer et si Tekken 3, indéniablement, a fait parti de ceux-là, a juste titre, un certain Soul Blade, lui aussi de Namco, mérite que je m’y attarde… Bon, la première chose qui saute aux yeux lorsque l’on se penche sur ce Soul Blade – et je pense que les illustrations de cet article le montrent bien – c’est que celui-ci accuse terriblement son age. Plus ancien que Tekken 3, il est indéniable que, graphiquement, il en est fort loin… Cependant, si je vous parle de Soul Blade en ce jour, c’est qu’il a bien des qualités et, justement, là où ce soft réussit à se démarquer de la masse, c’est par le fait – assez simple d’ailleurs – que, dans celui-ci, nous n’avons pas affaire a des experts en arts martiaux mais a des guerriers (et guerrières) qui, a coup d’épée, de lances ou de haches, vont s’affronter dans un tournoi – prétexte traditionnel du genre. Bref, de l’originalité dans un genre qui ne brille pas particulièrement par cette qualité, ce qui, ma foi, est une fort bonne chose ! Et si l’on ajoute a cela le savoir faire habituel de Namco et des protagonistes, dans l’ensemble, assez charismatiques – pas de pandas ou de kangourous ici – et l’on obtient, au final, un jeu qui n’est certes pas un chef d’œuvre mais qui se démarque suffisamment de la concurrence pour marquer les esprits. Quand a la suite, elle s’écrira sous un autre nom – SoulCalibur, cela vous dit quelque chose – et sur une autre génération de console, ce qui, par ailleurs, tombe fort bien puisque je vous proposais ici ma toute dernière critique de la Playstation et que, dès le mois prochain, je passerai à la PS2, ce qui, bien entendu, me permettra de revenir sur la suite de Soul Blade
 

Points Positifs
 :
- Pas d’experts en arts martiaux dans Soul Blade mais des combattants a l’arme blanche, ce qui est franchement original – remettons nous dans le contexte de l’époque – et nous offre une expérience vidéoludique un peu différente de ce a quoi on était habituer dans le genre jeux de combats.
- Un casting assez réussi et riche de pas mal de protagonistes charismatiques. Qui plus est, comme ils ne sont pas nombreux, cela nous évite de nous coltiner des personnages comiques comme dans Tekken 3, chose qui ne plait pas forcément a tout le monde.
- Suivant les armes que possèdent les personnages, cela nous offre un large panel de styles de combats différents.

Points Négatifs :
- Malheureusement, Soul Blade est un jeu qui accuse non seulement son age mais qui, déjà à l’époque, n’était pas forcément le plus beau. Par comparaison, Tekken 3 lui était nettement supérieur…
- Comme tout bon jeu de combat qui se respecte, Soul Blade possède les qualités et les défauts du genre et, s’il faut bien évidement apprécier le genre pour accrocher a ce soft, disons qu’il ne faut pas jouer en solo, sinon, au bout d’un moment, on en a rapidement fait le tour…

Ma note : 7,5/10

Tekken 3


Tekken 3
 
À la fin du King of Iron Fist Tournament 2, Heihachi Mishima réussit à battre Kazuya Mishima et le jeta dans un volcan. Après avoir repris le contrôle de la Mishima Zaibatsu, il créa les Tekken Forces, une unité armée surentrainée qui devait parcourir le monde pour mettre fin aux famines et aux guerres. Le résultat fut superbe : la plupart des guerres et famines s’arrêtèrent. Mais un jour, une troupe de Tekken Forces disparut mystérieusement dans un ancien temple mexicain. Un témoin affirma qu'il s'agissait d'une créature à la peau verte et aux yeux brillants qui avait détruit les Tekken Forces. Cette créature était un ancien dieu Mexicain : Toshin, le Dieu du combat. Autrement appelée Ogre, cette créature se nourrit d'âmes fortes, et parcourt le monde pour aller s'en nourrir. Il fit donc des ravages et en tua beaucoup. Heihachi se dit qu'il pouvait utiliser la puissance d'Ogre. 15 ans après Tekken 2, un jeune homme se présenta à Heihachi comme son petit-fils : Jin Kazama, fils de Kazuya Mishima et de Jun Kazama. Jin lui expliqua qu'une créature à la peau verte avait tué sa mère. Cette dernière lui avoua son identité avant de mourir. Heihachi lui apprit le Karaté style Mishima dans le but de se venger et 4 ans plus tard, soit 19 ans après le Tekken 2, Jin devint un véritable expert de ce style de combat. Heihachi put lancer le King of Iron Fist Tournament 3, toutes les âmes fortes qui participeront au tournoi, dont Jin Kazama, serviront d’appât pour Ogre.
 

Tekken 3
Éditeur : Namco
Développeur : Namco
Concepteur : Masamichi Abe, Yutaka Kounoe
Date de sortie : 26 mars 1997
Pays d’origine : Japon
Genre : Combat
Mode de jeu : Solo, Multijoueur
Média : CD
Contrôle : Manette
Plate-forme : Playstation

 
Mon avis :
 Je ne vais pas vous mentir, je n’ai jamais été un grand fan de jeux de combats, pourtant, du temps de la Playstation, j'ai eu l’occasion d’en essayer quelques uns  qui m'avaient presque réconcilier avec le genre. Il faut dire que cette console fut, à mes yeux, celle qui m’offrit le plus grand nombre de jeux de qualité et, accessoirement, de styles différents, il faut aussi dire que, à l’époque, j’avais nettement plus de temps pour jouer que par la suite. Et donc, parmi ceux-ci, si je ne devais en retenir qu’un seul, il est indéniable que ce serait Tekken 3. Attirer que j’étais alors, a la toute fin des années 90, par diverses pubs dans la chaine Game One et moult bonnes critiques a son sujet, je n’avais guère tardé, poussé par la curiosité, a m’essayer a ce soft et, ma foi, disons que je ne l’ai nullement regretté. Il faut dire, en se remettant dans le contexte de l’époque, que Tekken 3 fut, en quelque sorte, le meilleur jeu de combat de la Playstation : troisième volet d’une franchise assez connue, il représentait l’aboutissement des volets précédents avec tout un tas d’améliorations graphiques, bien entendu, mais également pour ce qui était de la jouabilité, assez simple dans l’ensemble. Ajoutons à cela un renouvèlement assez conséquent du casting et de nombreux protagonistes franchement charismatiques – sans oublier d’autres plus ubuesques d’apparence – et l’on obtenait, au final, un soft oh combien jouissif et qui, pour ma part, me fit passer de bons, que dis-je, de très bon moments ! La suite, fatalement, fut moins somptueuse sur PS2 puis sur les autres consoles qui suivirent, un peu comme si, ce troisième volet de Tekken aurait représenté l’aboutissement d’une saga qui ne pourrait plus se renouveler par la suite, mais bon, pour les souvenirs que ce jeu m’aura laisser et pour ses combats endiablés, je ne pouvais, décidément pas, ne pas vous parler de Tekken 3
 

Points Positifs
 :
- Indéniablement, le meilleur volet de toute la saga Tekken et, accessoirement, sans nul doute le jeu de combat le plus aboutit de la Playstation. Il faut dire que, ici, dans le genre, bien entendu, tout est parfait, ou presque et que rarement un soft de combat m’aura laissé une aussi bonne impression tout en me marquant durablement.
- Le casting, d’une richesse peu commune, est l’une des grandes forces de ce troisième volet de Tekken : un renouvèlement conséquent vis-à-vis des volets précédents, tout un tas de protagonistes charismatiques – Hwoarang, Eddy Gordo, Tiger Jackson – d’autres plus comiques – King, Panda, Mokujin – et possédant chacun des styles particuliers.
- Des styles de combats variés qui nous offraient des affrontements souvent palpitants.
- Graphiquement, pour l’époque, Tekken 3 était un soft de toute beauté.

Points Négatifs :
- Cela reste un jeu de combat, avec les qualités et les défauts du genre et, justement, si l’on joue en solo, on risque très rapidement de s’ennuyer tellement  tout cela est fait pour que l’on prenne davantage de plaisir a deux…
- Il me faut reconnaitre que j’ai débuté la saga Tekken par ce troisième volet, alors, peut-être ne suis-je pas aussi objectif que je devrais l’être ?!

Ma note : 8/10

mercredi 28 février 2024

NHL 98


NHL 98
 
Grâce à NHL 98 sur Playstation, les fans de hockey peuvent vivre l'intégral de la saison 1998 du championnat en compagnie de toutes les équipes et de tous les joueurs. Plusieurs niveaux de difficulté et modes de jeu sont proposés. Contrairement à ce qu'il se fait dans la plupart des jeux de sport, lorsque l'on parcourt une saison, on ne choisit pas une équipe mais les matches que l'on veut disputer à chaque journée.
 

NHL 98
Éditeur : EA Canada
Développeur : Electronic Arts
Concepteur : Ken Sayler
Date de sortie : 31 août 1997
Pays d’origine : Etats-Unis
Genre : Hockey sur glace
Mode de jeu : Solo, Multijoueur
Média : CD
Contrôle : Manette
Plate-forme : Playstation

 
Mon avis :
 Restons dans le sport puisque, après vous avoir parlé de FIFA 99, il est temps d'aborder le cas d'un certain NHL 98. Quittons donc le football pour le hockey sur glace, ses patinoires et ses stars de la NHL qui est, pour celles et ceux qui ne le sauraient pas, le championnat nord américain de la discipline, pour un soft qui, en toute franchise, un quart de siècle plus tard, m’a tellement marquer et enthousiasmer que je le considère toujours comme étant un de mes jeux préférés, du moins, pour ce qui est de la catégorie sport. Il faut dire qu’à l’époque, je suivais avec assiduité la NHL, n’hésitant pas à me lever en pleine nuit afin de voir des rencontres à la télé. Une autre époque, bien évidement où je connaissais toutes les stars, les meilleures équipes de la NHL et où des événements comme les Jeux Olympiques avaient, à mes yeux, une importance capitale ! Forcément, NHL 98 puis ses suivants y furent pour beaucoup, je ne le nie pas, mais quel plaisir j’ai put avoir de me prendre en main mon équipe préférée, les New York Rangers – qui avait dans ses rangs, alors, un Wayne Gretzky en fin de carrière – et de, bien évidement, ne pas remporter la Coupe Stanley puisque, a ce petit jeu là, encore plus que dans FIFA, mon frère était bien plus doué que moi et que le sort de mes infortunés Rangers était un peu conforme a la réalité, c’est-à-dire, bien plus de défaites que de victoires… Enfin, peu importe, NHL 98, malgré ma maladresse légendaire m’apporta bien plus de joies que de déception et, ne serais-ce que pour les bons souvenirs qu’il m’a laissé, je ne pouvais pas, bien entendu, ne pas vous en parler, et puis, en écrivant cette critique, je ne peut pas m’empêcher de me dire : mais pourquoi, un quart de siècle plus tard, ne pas me replonger dans le hockey sur glace avec un NHL sur PS5 !?
 

Points Positifs
 :
- Mon jeu de hockey sur glace préféré de tous les temps. Certes, je sais parfaitement que je ne suis pas le moins du monde objectif en disant cela mais bon, NHL 98 en fut pas le seul soft de hockey que j’ai eu, cependant, c’est celui qui m’aura le plus marquer, ce qui, je pense, signifie qu’il n’était pas dénué de qualités…
- En se remettant dans le contexte de l’époque, les graphismes peuvent être qualifiés de corrects, quand a l’ambiance des matchs endiablés de la NHL, ma foi, disons qu’ils sont parfaitement bien retranscrits et qu’on s’y croirait.
- On a peut-être un peu tendance à l’oublier mais, dans la seconde moitié des années 1990, que de stars dans la NHL : entre un Gretzky en fin de carrière, un Lemieux sur le retour mais aussi Hasek, Jágr, Forsberg, Lindros et beaucoup d’autres, il y avait de quoi faire !
- Bien entendu, on peut faire notre propre championnat de la NHL et, éventuellement, comme moi, perdre avec les New York Rangers…

Points Négatifs :
- Les puristes pointeront, à juste titre, le coté un peu trop arcade de ce soft et estimeront que la franchise aura fait bien des progrès sur le coté simulation par la suite, et, ma foi, ils n’ont sans doute pas tort.
- Bien évidement, NHL 98 accuse terriblement son âge, c’est un fait. Mais bon, dans mon cas, c’est le coté nostalgie qui fonctionne à fond !
- Mais pourquoi je n’arrivais pas à remporter la Coupe Stanley avec les Rangers !?

Ma note : 7,5/10

FIFA 99


FIFA 99
 
Sont présentes dans cette édition les clubs des premières divisions de 12 championnats nationaux : allemand, anglais, belge, brésilien, écossais, espagnol, américain, français, italien, hollandais, portugais et suédois. Il s'agit des premières apparitions des championnats belge et portugais. 50 clubs issus d'autres championnats européens font également leur apparition. On note la présence également d'une quarantaine d'équipes nationales. Les modes de jeu sont les traditionnels modes Saison et Coupe, Entraînement, Match Amical, But en Or et le Super Trophée européen, championnat fermé entre vingt des clubs les plus prestigieux.
 

FIFA 99
Éditeur : EA Sports
Développeur : Software Creations
Concepteur : EA Sports
Date de sortie : 18 novembre 1998
Pays d’origine : Etats-Unis
Genre : Football
Mode de jeu : Solo, Multijoueur
Média : CD
Contrôle : Manette
Plate-forme : Playstation

 
Mon avis :
 Que de souvenirs, mais que de souvenirs avec ce FIFA 99, un soft qui restera comme étant, à mes yeux, mon jeu de foot préféré de tous les temps, même si un quart de siècle s'est écoulé depuis sa sortie et que, d’un point de vue des graphismes, pour ne citer que le plus apparent, il est obsolète depuis des lustres. Cependant, en reconnaissant que je n’y joue plus depuis belle lurette, jamais je n’oublierais le plaisir ressenti avec ce jeu, toutes les parties endiablées que j’ai put y faire, seul ou avec mon frère, et ses qualités, que, si je dois être tout à fait objectif, je n’ai quasiment plus jamais retrouvé par la suite dans un jeu de foot. Mes propos semblent forts, exagérés ? Probablement aux yeux de la majorité d’entre vous. Pourtant, je suis persuader que les vieux romantiques, ceux qui, un jour, auront été émerveillé par un (ou plusieurs, peut importe) jeux, comprendront les sentiments qui m’habitent au moment où j’écris ces quelques lignes. Mais si la nostalgie peut se comprendre, pourquoi donc ais-je dis, un peu plus haut, que je n’ai plus retrouvé les qualités de FIFA 99 dans ses suivants ? En fait, c’est assez simple… Tous ceux qui jouent au foot pour les équipes nationales ou uniquement pour pouvoir jouer avec les grosses écuries européennes – comme le Real, Milan, Manchester et quelques autres – se moqueront littéralement de ce qui m’a toujours préoccuper et m’inquiète encore lors de l’achat d’un jeu de foot : la présence d’un maximum de clubs de tous les pays européens, comme les habituels grands absents des divers FIFA et autre PES, l’Etoile Rouge de Belgrade, le Dynamo de Kiev, le Steaua de Bucarest, pour ne citer que les plus connus, mais aussi les représentants hongrois, bulgares, russes etc. En effet, dans le meilleur des cas, soit on en a quelques uns, soit aucun, ce qui est plus que contestable au plus haut point pour les amoureux fous des anciennes Coupes d’Europe. Personnellement, j’en fais partis, d’où mon habituelle colère… Dans l’édition 99 de FIFA, donc, pas de soucis, il y a de quoi faire avec bon nombre de clubs, d’où la possibilité – et c’est cela qui est le plus important à mes yeux – de faire des tournois dignes des Coupes d’Europe d’antan, où les clubs de l’est sont présent, plutôt que la quatrième division anglaise dont je me fiche royalement. Personnellement, un seul autre jeu fais mieux, le très contester Monde des Bleus sur PS2, que je m’étais uniquement procuré a l’époque pour cela. Alors cela peut paraître futile, pourtant, dès le FIFA suivant, le 2000 donc, les choses s’étaient gâtées, au point que les versions modernes soient tout simplement limitées de ce coté là. Un jour, il faudrait que je pense à demander aux tètes pensantes d’Electronic Arts pourquoi les clubs de l’est n’ont pas leur place dans leur saga phare. Enfin bon… Du coup, reste les souvenirs, tout bonnement excellents des tournois de l’époque ; d’ailleurs, ce qu’il restera de FIFA 99, personnellement, c’est la constatation suivante : « le foot, c’est un jeu où le Milan AC gagne à la fin », phrase bien évidement tirée de Gary Lineker et de son célèbre « le foot, c’est un jeu où l’Allemagne gagne à la fin ». Toujours ! Des tournois dont j’avais noté les matchs et dont je me suis replongé ces derniers temps, histoire de raviver un peu mes souvenirs du bon vieux temps…
 

Points Positifs
 :
- Le plus grand FIFA de tous les temps, et je pèse mes mots ! Il faut dire que rien que pour le plaisir d’avoir les principaux championnats européens et une multitude d’équipes des autres pays, y compris les nations de l’est, y est pour beaucoup. Forcément, avec FIFA 99, on peut encore participer a des Coupes d’Europe comme on n’en fait plus – y compris dans la réalité – c’est-à-dire, avec les meilleures équipes de tous les pays européens !
- Les modes de jeux sont nombreux et, entre les championnats nationaux, les coupes, les coupes d’Europe, la fameuse SuperLeague dont les grands clubs, déjà à l’époque, menaçaient de créer et autres compétitions, il y a de quoi faire.
- En dehors de Ronaldo – le brésilien, bien entendu, l’autre étant alors bien trop jeune à l’époque – tous les grands joueurs de l’époque sont au rendez vous et, dans l’ensemble, les équipes proposées disposent de leurs effectifs au complet.
- Une jouabilité assez simple, sans prise de tête et qui nous permet de nous consacrer, uniquement, sur le plaisir du jeu.

Points Négatifs :
- Même s’il faut savoir remettre les choses dans leurs contexte, il faut reconnaitre que les graphismes ne sont guère emballants et qu’ils apparaissent comme étant terriblement datés depuis. Mais bon, nous sommes en 1998 et, depuis, beaucoup d’eau à couler sous les ponts et moult générations de consoles se sont succédées…
- Curieusement, il n’y a pas beaucoup d’équipes nationales en comparaison des éditions précédentes.
- Les fans absolus de football reconnaitront que ce FIFA est bien trop typé arcade pour être une véritable simulation…

Ma note : 8/10

Formula 1 97


Formula 1 97
 
Alors que Michael Schumacher et Jacques Villeneuve sont au coude-à-coude pour le titre de Champion du Monde, Bizarre Creations en profite pour sortir Formula 1 97, un an après l'apparition de cette licence. L'univers de la F1 revient donc sur votre console pour des courses endiablées, des retournements de situations incroyables, et des saisons palpitantes.
 

Formula 1 97
Éditeur : Psygnosis
Développeur : Bizarre Creations
Concepteur : Stu Ellis, Tim Browne
Date de sortie : 26 septembre 1997
Pays d’origine : Grande Bretagne
Genre : Course de F1
Mode de jeu : Solo, Multijoueur
Média : CD
Contrôle : Manette
Plate-forme : Playstation

 
Mon avis :
 Poursuivons du coté des jeux de voitures avec un certain Formula 1 97, un jeu qui, comme vous l’avez sans nul doute compris, est une simulation de Formule 1 – cela me semble être une évidence, mais bon, tout le monde n’est pas censé connaitre tous les sports non plus… Pour la petite histoire, celui-ci fut mon tout premier soft du genre et, accessoirement, le seul qui m’aura suffisamment marqué pour que, deux décennies plus tard, j’ai eu envie de vous en parler – après tout, les volets suivants se contentèrent de reprendre les mêmes ficelles en se contentant de mettre à jour les pilotes, les voitures et d’infimes améliorations graphiques, bref, un peu comme tout bon jeu de sport qui se respecte, l’exemple le plus parlant étant, bien évidement, la saga des FIFA. A l’époque, je reconnais sans le moindre problème que non seulement j’étais un fan de Formule 1 – depuis bien longtemps d’ailleurs – mais que je suivais, avec assiduité, chaque grand prix. Bien entendu, le fait qu’il ne faille pas payer en ces années là pour regarder de la F1 à la télé aidait beaucoup – comme pour le football d’ailleurs, eh oui, il fut un temps où le sport était gratuit, c’était le bon vieux temps – et, par la force des choses, il me fallait un jeu de Formule 1, dont, forcément, l’achat de celui-ci qui, accessoirement, fut une belle acquisition ! Il fait dire que, en dehors du fait que Jacques Villeneuve – alors champion cette année là – brillait par son absence, remplacer qu’il était par un pilote anonyme – saleté d’affaire de droits – tout le reste est parfait ou presque : les autres pilotes étaient au rendez vous, les voitures également, les grands prix correspondaient au calendrier du championnat du monde, graphiquement, pour l’époque, c’était plus que convenable, quant a la jouabilité, disons que celle-ci convenait parfaitement a un non spécialiste des jeux de course comme moi. Bref, un bon jeu de F1 à mes yeux qui m’aura fait passer de très bons moments, surtout que, n’appréciant guère l’infortuné Schumacher à l’époque, je ne me privais jamais de le mettre dehors lors de chaque course et ce, en m’en sortant quasiment à chaque fois… comment cela je n’étais pas très fair-play !? Certes, mais bon, ça me gonflait déjà de le voir remporter grands prix sur grands prix pour que, en plus, il vienne le faire sur console !
 

Points Positifs
 :
- Un excellent jeu de Formule 1. Il faut dire que nous retrouvons, ici, tout ce qui faisait la saveur de la F1 de l’époque, c’est-à-dire, les pilotes, les diverses écuries, l’intégralité des grands prix, les commentateurs, etc. Bref, de quoi satisfaire les fans de ce sport.
- Dans l’ensemble, les grands prix étaient assez conformes a leurs homologues réels, ce qui était un plus indéniable et il était amusant de regarder une course de F1 à la télé et de se souvenir de ce que l’on avait fait a tel virage, etc.
- En se remettant dans le contexte de l’époque, graphiquement, Formula 1 97 s’en sort plutôt bien.
- Un soft qui n’est pas destiné aux spécialistes purs et durs de jeux de course automobile. Bref, les bras cassés dans mon genre étaient aux anges !

Points Négatifs :
- Pour une vulgaire affaire de droits d’images, l’absence de Jacques Villeneuve, remplacé ici par le fameux… Pilote numéro 1 !
- Les puristes, bien entendu, regretteront le coté un peu trop arcade de ce soft – oui, Formula 1 97 n’était pas une simulation pure et dure, il faut le reconnaitre…

Ma note : 7,5/10

Need For Speed 3 – Hot Pursuit


Need For Speed 3 – Hot Pursuit
 
Need for Speed 3 – Hot Pursuit est un jeu de courses de voitures sur Playstation. Le soft offre un sentiment de vitesse grisant, de beaux graphismes, et de pur plaisir de conduite. Dans le mode Classique, il y a une douzaine de super-voitures ayant chacune des qualités différentes à montrer. Alors montez dans votre Ferrari ou autre Lamborghini et faites chauffer le moteur.
 

Need For Speed 3 – Hot Pursuit
Éditeur : Electronic Arts
Développeur : EA Canada
Concepteur : Brad Gour, David Lucas
Date de sortie : 25 mars 1998
Pays d’origine : Etats-Unis
Genre : Course
Mode de jeu : Solo, Multijoueur
Média : CD
Contrôle : Manette
Plate-forme : Playstation

Mon avis :
 Celui-là, il fallait que je vous en parle un jour ou l’autre tant il occupe depuis longtemps une place particulière dans mon cœur. En effet, il y a de cela, grosso modo, un quart de siècle, une connaissance m’avait prêté, comme je ne partais pas en vacances, sa Playstation avec trois jeux dont il m'avait vanter les mérites : Gran TurismoFIFA 97 et, donc, ce Need For Speed 3. A l’époque, ma seule et unique console était ma bonne vieille Megadrive que je ne touchais guère plus et une autre, vestige des années 80 dont je ne serais même pas capable de vous donner le nom. Ma connaissance de l’époque, perdue de vu depuis mais ceci est une autre histoire, ne cessait de chanter les louanges de Gran Turismo, la révolution, selon lui et de beaucoup d'autres, de l’année 98, mais personnellement, vu le peu d’attrait que j’ai toujours eu pour les jeux de voitures, FIFA m’intéressa largement plus. Cependant, a ma grande surprise, ce fut Need For Speed qui remporta les suffrages de ces quelques semaines, me faisant passer un superbe mois d’août et me convainquant, quelques mois plus tard, à me procurer une Playstation et à me plonger dans plusieurs années consacrées aux jeux vidéos. Mais comment quelqu’un comme moi, allergique aux jeux de voitures, ait put être attiré parce qu’il faut bien appeler un jeu de course automobile ? En fait, pour des raisons qui font que Need For Speed est tout sauf un simple jeu de course, bien au contraire. Certes, a la base, il est bien question de, au volant de superbes voitures comme des Ferrari, des Lamborghini ou des Corvettes, batailler ferme contre des adversaires dirigées par la console, ou des amis, dans des circuits plus ou moins convenus. Mais justement, lorsque l’on parle de ceux-ci, comment ne pas s’extasier devant certains comme le parcours endiablé en montagne ou mon préféré, dans une espèce de Grand Canyon ? Tout simplement superbe, de part les décors (pour l’époque, une révolution) mais aussi par leur difficulté. Ah, que de souvenirs de parties endiablées à batailler ferme pour essayer de remporter des courses ou la moindre erreur dans le dernier virage pouvait être fatale. Un must, tout simplement ! Mais ce qui a fait la légende de la série des Need For Speed, c’est bien entendu le mode poursuite, où cette fois ci, plutôt que de faire simplement une course, il faut échapper aux forces de l’ordre dans des poursuites endiablées et jouissives, un peu comme dans bon nombre de films ou séries américaines. Un véritable régal qui a sut séduire en son temps bon nombre de joueurs et que, sincèrement, je n’ai jamais retrouvé par ailleurs. Voilà donc pourquoi, presque vingt ans après sa sortie, Need For Speed 3 reste, à mes yeux, mon jeu de course préféré et l’un des tous meilleurs, tous genres confondus. Un jeu que j’ai eu le plaisir de réessayer il y a quelques temps et qui, sincèrement, me procure toujours autant de plaisir…
 

Points Positifs
 :
- Le mode poursuite, bien entendu, qui est la grande trouvaille de la franchise Need For Speed : il faut dire qu’essayer d’échapper aux forces de l’ordre dans des circuits plus ou moins ouverts, au beau milieu de la circulation, cela a un petit coté jouissif qui n’a rien perdu de sa force, bien des années plus tard.
- Les circuits proposés dans ce jeu ne sont pas nombreux, cependant, ils sont excellents et, entre le fait qu’ils sont à moitié ouvertes pour certains, souvent grandioses – ah, le canyon – et qu’on peut les parcourir dans tous les sens, il est clair qu’on ne s’ennui jamais…
- Le plaisir de piloter de superbes voitures – et même quelqu’un comme moi qui ne suis pas fan du genre apprécie la chose.
- Le coté arcade, poussé a son paroxysme. Ici, pas de prise de tête pour les néophytes et c’est tant mieux !

Points Négatifs :
- Les amateurs de softs plus axé sur la simulation, comme Gran Turismo, dédaigneront royalement ce Need For Speed qui leur apparaitra comme étant beaucoup trop arcade à leurs yeux – après, cela reste une affaire de gouts personnels.
- Il faut reconnaitre que, graphiquement parlant, ce soft accuse franchement son âge et que, même pour l’époque, il y avait bien plus beau dans le même genre…

Ma note : 8/10

mardi 27 février 2024

Oddworld – L'Odyssée d'Abe


Oddworld – L'Odyssée d'Abe
 
Le monde d'Oddworld est une vaste planète abritant une multitude d'êtres vivants de toutes sortes. C'est sur le continent de Mudos qu'Abe et les Mudokons vivent. Les peuples intelligents de la planète se divisent sommairement en deux civilisations, chacune ayant sa propre philosophie : les industriels, exploitant la planète à outrance dans le but de faire du profit, et les naturels, qui souhaitent vivre en communion avec la nature et les créatures sauvages et souvent dangereuses d'Oddworld. L’usine de RuptureFarms, où commence l'aventure, se trouve à proximité de territoires contrôlés par des Mudokons libres, communément appelés Lignes de Monsaic. De ce lieu existent des accès vers un grand désert peuplé de Scrabs : Scrabania, et vers la forêt continentale de Paramonia, infestée de meutes de Paramites. Scrabania et Paramonia contiennent chacun des temples dédiés aux créatures qui les peuplent. Les Glukkons dirigent plusieurs exploitations à travers Oddworld, et RuptureFarms n'en est qu'une des plus vastes et des mieux organisées.
 

Oddworld – L'Odyssée d'Abe
Éditeur : GT Interactive
Développeur : Oddworld Inhabitants, Saffire Corporation
Concepteur : Lorne Lanning, Frank Ryan
Date de sortie : 19 septembre 1997
Pays d’origine : Grande-Bretagne
Genre : Plates-formes
Mode de jeu : Un joueur
Média : CD
Contrôle : Manette
Plate-forme : Playstation

 
Mon avis :
 Fin 1997, alors que la PlayStation en était encore a ses débuts, un soft bien singulier vit le jour : Oddworld – L'Odyssée d'Abe. Présenter comme étant le premier volet de ce qui devait être, à la base, une pentalogie, celui-ci s’avéra être bien plus qu’un simple jeu de plate-forme. Il faut dire que, ici, nous avons la preuve évidente que, lorsque des concepteurs de jeux vidéos ont une idée, qu’ils décident de sortir totalement des sentiers battus, qu’ils sont davantage dans un processus plus créatif et artistique que pécunnier et que, bien entendu, on leur laisse les mains libres, le résultat, fatalement, peut être somptueux. Et dans le cas de L'Odyssée d'Abe, force est de constater que ce fut le cas et que nous avons eu droit à un soft totalement inclassable, possédant un univers d’une richesse peu commune pour l’époque, des protagonistes eux aussi bien travaillés, un héros, ce brave Abe, terriblement attachant malgré ses faiblesses et son coté décalé, des décors que l’on peut qualifier, tout simplement, de sublimes, et d’un système de jeu original qui fourmille de bonnes idées. Ici, pas d’affrontements au sens strict du terme, non, notre sympathique Abe essaye de s’enfuir de l’usine où lui et les siens sont tenus en esclavage et s’il peut libérer certains de ces derniers au passage, c’est encore mieux. La chose, bien évidement, n’est pas simple mais il existe tant de manières de s’en sortir qu’il y a de quoi satisfaire les plus blasés – au passage, si contrôler les esprits des gardes est une option, péter en est une autre… L’aventure, assez riche, vous fera voir du pays et si on aurait aimé que celle-ci soit plus longue tant le monde d’Oddworld est magnifique, il est clair que celle-ci n’en reste pas moins excellente et, ma foi, inoubliable. La suite, car il y eut une suite, ne fut malheureusement pas à la hauteur de nos espérances : un second volet, L’Exode d’Abe, paru sur Playstation et s’en sortit avec les honneurs, puis, suite a une délocalisation sur la première X-Box, quelques années plus tard, la saga tomba petit a petit dans l’indifférence la plus totale, au point même qu’il n’y eut jamais, véritablement, de conclusion. Cela est fort dommage car L'Odyssée d'Abe fut peut-être un des jeux les plus originaux de la Playstation et qu’il aura marqué tous ceux qui s’y seront essayés ; espérons juste, qui sait, qu’un jour, on ait droit a un éventuel remake de la saga, histoire de nous faire replonger dans cet univers oh combien magnifique…
 

Points Positifs
 :
- Probablement un des softs les plus originaux de la Playstation et, sans grande exagération, de l’histoire des jeux vidéos tout court. Il faut dire qu’avec ce premier volet de Oddworld, les concepteurs de ce dernier nous entrainent dans une aventure tout bonnement étonnante, qui vous émerveillera et vous surprendra a de multiples reprises, ce, de la première à la dernière minute.
- Plus qu’un simple jeu de plate-forme, L'Odyssée d'Abe est pamphlet écologique contre l'hyper-industrialisation, un soft qui pointe également du doigt l’esclavage, le tout, avec un soupçon d’humour noir qui ne dénote nullement dans un scénario qui, accessoirement, est un des points forts de ce jeu.
- Des décors de toutes beautés, pour ne pas dire magnifiques. Il faut dire que nous avons là, peut-être, un des plus beaux softs de la Playstation – si l’on s’en tient aux décors en 2D, bien entendu. Quand à l’animation des divers protagonistes, il n’y a rien à dire tant elle est parfaite !
- Un protagoniste principal qui, a priori, tient davantage de Pierre Richard que de James Bond mais qui n’en reste pas moins drôle et fort attachant.
- Un gameplay plutôt étonnant au départ – Abe peut même péter – mais qui s’avère être assez plaisant une fois qu’on le maitrise.

Points Négatifs :
- Une durée de vie qui n’est peut-être pas très longue, surtout si on ne se prend pas la tête à essayer de sauver tous les Mudokons – d’un autre coté, certains passages sont tellement complexes qu’il est assez simple d’en oublier quelques uns…
- Justement, la difficulté certaines de certains lieux risquent d’en énerver plus d’un.

Ma note : 8,5/10