Indiana
Jones et le Royaume du Crane de Cristal
Nevada,
1957. En pleine guerre froide, le professeur Henry « Indiana » Jones
et son collègue Mac sont capturés par des militaires soviétiques et transportés
de force dans la Zone 51, laquelle contient un hangar où sont entreposés des
milliers de caisses. Sous la menace, Indiana aide les Soviétiques à s'emparer
de l'une d'elles, qui a la particularité d'être magnétisée. En l'ouvrant, les
Soviétiques découvrent le corps d'un être difforme. Trahi par Mac qui rejoint
l'ennemi, Jones parvient à s'échapper et s'enfuit dans le désert, poursuivi par
les sbires du colonel-docteur Irina Spalko. Une fois tiré d'affaire, Jones doit
faire face à des agents du FBI le suspectant de se livrer à des activités
illégales et de trahison envers les États-Unis. Fuyant l’Amérique pour
enseigner à Leipzig, Jones fait la connaissance à la gare de New York d'un
jeune motard, Mutt Williams, qui lui fait part de la disparition du professeur
Oxley, enlevé par des agents soviétiques en Amérique du Sud alors qu'il
recherchait un crâne de cristal, une relique légendaire…
Indiana Jones et le Royaume du Crane de Cristal
Réalisation : Steven
Spielberg
Scénario : David
Koepp, George Lucas, Jeff Nathanson
Musique : John
Williams
Production : Paramount
Pictures et Lucasfilm Ltd.
Genre : Aventure,
Fantastique
Titre
en vo : Indiana Jones and the Kingdom
of the Crystal Skull
Pays
d'origine : États-Unis
Langue
d'origine : anglais, russe, allemand
Date
de sortie : 22 mai 2008
Durée : 123
mn
Casting :
Harrison
Ford : Dr Henry Walton « Indiana » Jones
Jr
Shia
LaBeouf : Henry « Mutt » Williams
Karen
Allen : Marion Ravenwood
Cate
Blanchett : Colonel-Professeur Irina Spalko
John
Hurt : Pr Harold Oxley
Ray
Winstone : George « Mac » MacHale
Jim
Broadbent : Doyen Charles Stanforth
Igor
Jijikine : Colonel Antonin Dovchenko
Alan
Dale : Général Robert Ross
Joel
Stoffer : Agent Taylor
Neil
Flynn : Agent Paul Smith
Dimitri
Diatchenko : un agent du KGB
Ilya
Volok : un agent du KGB
Emmanuel
Todorov : Lincoln, un soldat russe
Pasha
D. Lychnikoff : Roosevelt, un soldat russe
Andrew
Divoff : Grant, un soldat russe
Veniamin
Manzyuk : Jefferson, un soldat russe
V.
J. Foster : le pasteur
Chet
Hanks : l'étudiant dans la librairie
Sasha
Spielberg : la fille cognant Mutt au bar
Nito
Larioza : un guerrier du cimetière
Ernie
Reyes : un guerrier du cimetière
Robert
Baker : Jimmy Wycroft, le sergent de la police
militaire
Jon
Braver : Franklin, un soldat russe
John
Dixon : Hoover, un soldat russe
Gleb
Kaminer : le chauffeur de Spalko
Sean
Connery : Dr Henry Walton Jones Sr
Denholm
Elliott : Marcus Brody
Kate
Capshaw : Wilhelmina « Willie » Scott
Mon
avis : Force est de constater que, avec Indiana
Jones et le Royaume du Crane de Cristal, nous abordons à présent le cas le
plus problématique (si l'on met de coté le cinquième
volet de la saga que je n'ai pas encore vu) de ce qui restera comme étant une des figures les plus
emblématiques du Septième Art de ces quatre dernières décennies, je veux, bien
entendu, parler de Indiana Jones. Il faut dire que, d’entrée de jeu, l’annonce
de la sortie d’un nouveau volet, en 2008, provoqua une certaine onde de choc
parmi les nombreux fans de l’aventurier au fouet : véritable hérésie qui
ne pouvait qu’être une simple pompe a fric, un Harrisson Ford bien trop vieux
pour être crédible, des russes comme grands méchants à la place des nazis et,
histoire d’enfoncer le clou, des extraterrestres ! Oui, avant même la
sortie de ce film, les jeux étaient faits ! Il faut dire que, quelque
part, Indiana Jones est un mythe moderne comme peuvent l’être, par
exemple, Robin des Bois, Zorro ou Batman, un personnage
entré tout droit dans l'imaginaire collectif, qui fait l’unanimité auprès de
tous, un héros, un vrai et dans le sens le plus noble du terme ! Et, comme
chacun sait, les gens n’aiment pas que l'on touche à leurs idoles… Les trois
premiers films de cette saga, on ne va pas se mentir, auraient put se suffire a
eux mêmes, cette trilogie, ainsi constituée était parfaite et une suite n'était
pas, a priori nécessaire. Pourtant, elle était très attendue, et personnellement,
je faisais parti de ceux qui rêvaient depuis des années d'un éventuel quatrième
film, surtout que la rumeur courrait depuis longtemps. Alors, en apprenant que
ce quatrième opus était en tournage, qu'elle ne fut pas ma joie à l'idée de
retrouver un personnage qui avait bercé et émerveiller ma jeunesse, ce, même si
je ne me faisais pas de grandes illusions quand a la qualité de ce film et que
je me doutais bien que celui-ci ne serait pas aussi bon que ses
prédécesseurs... Et puis, lorsque, finalement, Indiana Jones et le
Royaume du Crane de Cristal paru sur grand écran, ce fut un véritable
déferlement de haine parmi les fans et les critiques qui n’épargnèrent guère ce
film. A tord ou a raison ? Eh bien, disons que, pour ma part, je suis un
peu plus partagé… Disons que, contrairement a beaucoup de personnes, je
n’ai pas détesté cet Indiana Jones et le Royaume du Crane de Cristal,
loin de là. Tout commence dans le désert du Nevada, l'on suit une colonne de
véhicules militaires avant qu' apparaisse une voiture tout droit sortie d'American
Graffiti de Georges Lucas, histoire de bien nous faire comprendre que
l'on a définitivement quitté les années 30, décor habituel de la saga jusque
la. Quelques coups de feux plus tard, un corps est jeté sur le sol, un chapeau
mythique roule, quelqu'un le ramasse et s'en coiffe et cela suffit à nous
propulser une vingtaine d'années en arrière et c'est tout un mythe qui se remet
en marche. Cette fois ci, plus de Nazis comme grands méchants mais
des Soviétiques, ce qui est logique vu l’époque ou se déroule l’intrigue.
Certains l'on regretté; personnellement, vu qu' Harison Ford a vieillit entre
temps, il aurait été problématique de cantonner le personnage d’Indy aux années
30. Et tout de suite, on rentre dans le bain avec une petite et mouvementée
visite dans un hangar qui rappellera de très bons souvenirs à ceux qui ont
vu Les
Aventuriers de l'Arche Perdue, la mystérieuse Zone 51. Et a partir de
la, tout s'enchaine et l'on s'aperçoit avec plaisir qu'Harison Ford, malgré son
âge, possède de beaux restes : courses poursuites, clins d'œil aux anciens
films, retour de Marion qui est a mon avis la plus
crédible copine d'Indy, vieux temples a explorer, légendes nébuleuses
qui s'avèrent être vrai, même humour décalé, affrontement contre un gros dur
et, car un Indiana Jones ne serait pas égal lui-même :
invulnérabilité du personnage, chance inouïe etc. A ce sujet, nombreux ont été
ceux qui ont critiqué l'une des scènes les plus absurdes du film, celle ou
Indy, pour échapper a une explosion nucléaire se cache dans un frigo et en sort
indemne. J’avoue que, personnellement, celle ci m'a gênée aussi. Mais, en
repensant aux films précédents, je me suis dit que dans le fond, elle était à
peine plus invraisemblable que le saut en canot pneumatique d'un avion dans le
deuxième opus, Indiana
Jones et le Temple Maudit. Il est clair que lorsque l'on regarde
un Indy, faut pas trop chercher les vraisemblances; ce type est et
restera l'homme le plus chanceux que la Terre ait portée, faut croire que rien
ne peut lui arriver... Cependant, si nombreux on été ceux qui on critiquer ceci
ou cela dans le film, peux ont pu remarquer que Steven Spielberg, malgré que
son œuvre est avant tout un formidable divertissement, nous a distillé ca et la
quelques petites piques sur son pays, profitant de l'époque ou se déroule
l'action, la guerre froide, pour dénoncer la crainte du nucléaire :
revoyez donc la scène ou Indy se retrouve dans une ville avec des mannequins en
cire qui servent de test et ou un haut parleur ordonne
aux habitants de détourner le regard afin de se protégés de l'
explosion, ce qui est léger, mais véridique ! Mais également le Maccarthysme
qui frappa tant de citoyens américains… Et c'est a ce moment, où Indy, suspecté
d'être un rouge, s'apprête a quitter le pays, apparait celui qui s'avérera
être son fiston, un mélange entre James Dean et Marlon Brando, symbole parfait
de la jeunesse des fifties que l'on a pu voir et revoir un nombre incalculable
de fois dans une bonne centaines de films et de séries... Et c'est fou que,
même si dans le fond, ce personnage n’a rien d’original puisqu' il n’est que
l’avatar du « jeune rebelle à moto qui passe sa vie à se coiffer »,
ce que le fiston colle bien au film. Après avoir eu affaire a son père
dans La
Dernière Croisade, voila qu'Indy se trouve une progéniture et les liens
entre eux, sans être transcendants sont assez amusants. Et, avant d'en finir,
on en vient a l’une des plus grosses critiques de ce film : la présence des Extraterrestres.
Hérésie absolue crient certains ! Brulons Spielberg et Lucas ! Bon, comment
dire ? Tout d'abord, je pense à mon humble avis que la présence de Jar Jar
dans La
Menace Fantôme est infiniment plus regrettable et nuit d'avantage
a l'intégrité de ce film et a son sérieux. Ici, il faut se souvenir que nous
sommes dans les années 50, que Roswell est passé par la et le
terme soucoupe volante est d’actualité depuis une poigné
d’années. En quelques sortes, ceux ci font partie intégrante du mythe
américain de l’époque. Et pour ce qui est des autres épisodes de la saga,
le surnaturel et le mystère n'ont jamais été bien loin avec le Saint Graal ou
l'Arche d'Alliance. Et quand je pense au gus qui arrachait les cœurs de ses
victimes à main nue dans Le Temple Maudit, je ne vois pas pourquoi
les vieux films seraient plus crédibles que celui-ci ? Non, pour moi,
la présence des Extraterrestres ne m’a pas choqué, pour les raisons évoqués
plus haut mais également peut être parce que je suis habitué et que je connais
toutes ces histoires de paléocontact, de dieux venus du ciel apportant la
connaissance aux hommes etc. Et qu'étaient venu faire ces fameux aliens sur
notre bonne vieille planète ? Etudier, chercher des reliques, des objets du
monde entier : comme le dit Indy dans le film, c’était des archéologues.
Au final, il apparait que sans être un grand film ni même un grand Indiana
Jones, ce quatrième volet de la saga n’est pas aussi mauvais que certains
l’ont trop rapidement prétendu. Certes, ont peut toujours lui trouver bien des
défauts voir reconnaitre que certaines scènes sont ridicules comme celle où le
fiston se balance de liane en liane et qui est digne des plus grands nanards,
cependant, après tant d’années d’attente, comment ne pas reconnaitre que ce fut
tout de même avec un plaisir certains que l’on a retrouver notre aventurier
préféré, certes plus agé mais toujours aussi charismatique !? Indiana
Jones a vieillit, cependant, il n’en reste pas moins immortel, d’ailleurs, nous
n’en n’avons pas tout a fait finit avec lui puisqu’un cinquième volet est
prévu ! De quoi réveiller les critiques ? Sans nul doute mais ceci
est, naturellement, une autre histoire…
Points
Positifs :
-
Le plaisir pour les vieux fans de la saga de retrouver leur aventurier préféré
qui, malgré le poids des âges, est toujours aussi charismatique et ce, dans une
aventure qui n’est peut-être pas aussi bonne que dans les films précédents mais
qui n’en reste pas moins suffisamment réussie pour nous faire passer un bon
moment.
-
Naturellement, Harrisson Ford a vieillit et commence à accuser son âge,
cependant, il n’en reste pas moins toujours crédible dans ce qui est, sans nul
doute, son rôle le plus culte.
-
Un casting a la hauteur et qui fait parfaitement le job, qui plus est, on
retrouve avec plaisir de vieilles connaissances.
-
Après le père dans Indiana Jones et la Dernière Croisade, c’est au
tour du fils et, ma foi, si l’idée n’est pas la plus originale, force est de
constater qu’elle n’en reste pas moins efficace.
-
Marion est naturellement la copine la plus crédible pour notre héros et c’est
plutôt une bonne idée de l’avoir fait revenir dans la saga.
-
L’idée des extraterrestres ne m’a nullement choqué vu que la saga a toujours
baigné dans le fantastique et le paranormal.
-
Exit les nazis, place aux soviétiques, ce qui est logique vu l’époque où à lieu
l’histoire.
Points Négatifs :
- Bien
entendu, Indiana Jones et le Royaume du Crane de Cristal est
le volet le moins aboutit de la saga jusqu’à ce jour puisqu’un cinquième film
est prévu. Sympathique mais loin de marquer les esprits, bien au contraire.
-
Probablement que ce film est sortit trop tard vis-à-vis des autres volets de la
saga.
-
Je n’ai rien contre le fils et d’ailleurs Shia LaBeouf fait plutôt le job,
cependant, comment ne pas reconnaitre qu’on nous a pondu, avec lui, une
véritable caricature du petit rebelle des années 50 !?
-
Quelques scènes sont tout de même problématiques et nuisent grandement au film,
la principale étant, bien entendu, celle où le fiston saute de lianes en
lianes…
Ma
note : 7/10
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