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mercredi 20 mars 2024

Berserk – Tome 19


Berserk – Tome 19
 
Depuis que Casca est partie du refuge, Guts la recherche activement. En se dirigeant vers la tour des châtiments, il fait une nouvelle fois la rencontre du Cavalier à la tête de mort, qui lui dit qu’un nouveau sabbat se prépare là-bas. Casca se trouve en effet à côté dudit monastère, chez ses amies prostituées qui la protègent des vagues de soldats inquisiteurs cherchant à débusquer les hérétiques s’adonnant aux joies des partouzes du Dieu Bouc. Sur sa route, Guts, toujours accompagné de Puck, le petit elfe, est rejoint bon gré mal gré par Isidro, un petit garçon voulant devenir son élève. Nina, une des prostituées ayant recueilli Casca, se livre aux messes hérétiques, et, lors d’une de celles-ci, emmène Joachim, un des clients tombé amoureux d’elle. Mais celui-ci prend peur à la vue de ses pratiques et se voit alors poussé dans le vide par la jeune femme. Rentrée au camp, elle va emmener Casca au gourou afin d’en faire une déesse qui s’unira au Dieu Bouc. De son côté, Guts arrive aux abords du monastère et voit des soldats abuser de leur autorité sur les pauvres gens. Utilisant son épée, il met à mal l’équipée venant lui chercher querelle. Dans ce combat, il protège celle qui avait en premier recueilli Casca, et qui lui avoue cacher la jeune femme qu’il recherche…
 

Berserk – Tome 19
Scénariste : Kentaro Miura
Dessinateur : Kentaro Miura
Genre : Seinen
Type d'ouvrage : Dark Fantasy
Titre en vo : Berserk vol. 19
Parution en vo : 29 mars 2000
Parution en vf : 07 juin 2007
Langue d'origine : Japonais
Éditeur : Glénat
Nombre de pages : 192
 
Mon avis :
 J’avais trouvé que le dix-huitième tome de Berserk était un peu en-deçà de ce que le manga nous avait habitué jusque là, non pas que celui-ci ait été mauvais, bien au contraire, mais bon, en comparaison des heures de gloire de la saga, force est de constater que ce volume de transition ne tenait pas la comparaison – tout en restant assez bon dans l’ensemble, je tiens à le rappeler. Cependant, ici, c’est toute autre chose que ce dix-neuvième tome et, sans exagération aucune, j’irai même jusqu’à affirmer que cela faisait belle lurette que je n’étais pas aussi enthousiasmer par un volume de Berserk. Il faut dire que, ici, nous flirtons avec la perfection, ou presque : entre tous les événements qui y ont lieu, le nombre de protagonistes engagés, les divers affrontements hauts en couleurs – Guts contre le Dieu Bouc, Guts contre Serpico – les retrouvailles entre Guts et Casca, la critique – encore – de la religion et du coté fanatique de celle-ci, la mise en avant de la jeune prostituée et de sa lâcheté, pour ne citer que ce qui m’a le plus marquer, on ne s’ennui pas une seule seconde. Bien évidement, le moment le plus touchant, pour les fans, est la scène où Guts retrouve, pour quelques minutes, Casca, mais si celui-ci était attendu, le reste de cet album ne lui est pas en reste : pour ses nouveaux protagonistes comme Farnese, Serpico ou Isidro, pour ces affrontements dantesques, pour cet Inquisiteur oh combien charismatique mais aussi, pour la justesse de la manière dont Kentaro Miura traite de la noirceur et de la faiblesse de l’âme humaine. Bref, un must de chez must qui m’aura donné envier que d’une seule chose : découvrir la suite, bien sur !
 

Points Positifs
 :
- Après un tome de transition, nous flirtons quasiment avec la perfection dans ce dix-neuvième tome qui nous prouve, une fois de plus, à merveille, a quel point Berserk est un excellent manga !
- Un volume d’une richesse incroyable : les nombreux affrontements – Guts contre le Dieu Bouc, Guts contre Serpico, ce dernier possédant une classe folle – les retrouvailles entre notre héros et Casca, la critique de la religion et du fanatisme qui entoure celle-ci, une Farnese toujours aussi intéressante, l’Inquisiteur et, pour ce qui est de l’humour, Isidro qui ne dénote absolument pas dans le lot.
- Kentaro Miura critique fortement la religion dans cet arc narratif mais, également, comme à son habitude, n’occulte en rien la noirceur de l’âme humaine. Sur ce point, la lâcheté de la jeune prostituée est fort bien écrite.
- Pour ce qui est des dessins, comme je le dis à chaque fois, il n’y a rien à redire, Kentaro Miura livre une fois de plus une prestation excellente et certaines planches sont tout simplement extraordinaires !
 
Points Négatifs :
Berserk reste un manga très spécial et toute cette violence risque de ne pas plaire a tout le monde, certains ne voyant que le coté très bourrin de ce manga. Pourtant, lorsque l’on creuse un peu…
 
Ma note : 8,5/10

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