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vendredi 8 mars 2024

Le Marais aux Scorpions


Le Marais aux Scorpions
 
Le Marais aux Scorpions est infesté d'épouvantables créatures, de brigands affamés, et de sorciers aux pouvoirs surnaturels. Mais pire encore, ce bourbier nauséabond est sillonné de sentiers sinueux dont personne n'a jamais pu relever le tracé. Ceux qui s'y sont essayés n'ont jamais vécu assez longtemps pour raconter leur aventure. Mais grâce à l'Anneau de Cuivre qu'une sorcière vous a donné, et qui vous permet de toujours savoir où est le nord, VOUS êtes celui qui pourra - peut-être - explorer les terribles marécages, et en dresser la carte. Deux dés, un crayon et une gomme sont les seuls accessoires dont vous aurez besoin pour vivre cette aventure. VOUS seul déciderez de la route à suivre, des risques à courir et des créatures à combattre. Alors, Bonne chance…
 

Le Marais aux Scorpions
Série : Défis Fantastiques n° 8
Auteur : Steve Jackson (US)
Titre original : Scorpion Swamp
Illustration de la couverture : Duncan Smith
Illustrations intérieures : Duncan Smith
Traduction : Camille Fabien
Année de l’édition Anglaise : 1984
Sortie de l'édition Française : février 1985
Edition Française : Editions Gallimard (Folio Junior)
Nombre de paragraphes : 400
 
Mon avis :
 Après vous avoir parler, il y a de cela quelques semaines, de La Sorcière des Neiges, dernier Défis Fantastique dont je vous avais proposer la critique sur ce blog, il est temps, aujourd’hui, de revenir sur ce qui fut, dans les années 80, l’une de mes plus grandes passions, surtout que le titre en question, ce fameux Marais aux Scorpions, étant l’un des premiers de la série, est également l’un des plus connus des fans. Mais si le coté nostalgique n’est pas anodin et si cette couverture, tant décriée par certains n’en reste pas moins inoubliable, est ce que ce huitième opus des Défis Fantastiques est un bon LDVELH ? Eh ben en fait, si l’on s’en tient aux nouveautés que son auteur, Steve Jackson (pas le co-fondateur du genre mais son homologue américain) apporte, on peut dire que oui puisque, pour la première fois, la possibilité qu’il nous ait donnée de retourner sur nos pas est une fort bonne idée (accessoirement, logique d’ailleurs mais passons sur les défauts d’un genre) ainsi que l’obligation, plus que d’habitude, de réaliser une carte tant il est facile de se perde dans ce marais – d’ailleurs, c’est l’un des buts de ce livre jeu. Autre bonne trouvaille, la possibilité d’entrer au service du « côté obscur » – accessoirement, il s’agit de la mission la plus compliquée mais aussi la plus passionnante. Cependant, malgré ces trouvailles ma foi fort bienvenues, comment ne pas reconnaitre que Le Marais aux Scorpions ne fourmille pas de nombreux points faibles : ainsi, a quasiment aucun moment, on a l’impression de traverser un marais, ce qui est un comble, puisque l’on erre de clairières en clairières en passant par des sentiers, les pieds au sec. Ensuite, si à la base, c’est une bonne idée de pouvoir repasser par des lieux déjà visités, la chose est inintéressante au possible et 9 fois sur 10, on se contente de traverser un endroit vide. Pour finir, si les trois missions différentes sont plutôt mal dosées et si celle où l’on sert un serviteur du mal est plutôt intéressante, celle où l’on joue les gentils est d’une facilité déconcertante en plus d’être niaise au possible. Bref, un LDVELH qui possédait un potentiel certain mais qui, par ses défauts, s’avère bien trop moyen pour en faire un bon opus.
 

Points Positifs
 :
- Quelques nouveautés plutôt bienvenues comme, bien évidemment, la possibilité, enfin, de pouvoir revenir sur ses pas.
- L’importance de la carte au cours de l’aventure.
- Trois missions différentes qui correspondent à trois niveaux de difficultés.
- Les dessins de Duncan Smith ne sont pas exceptionnels mais apportent un certain style qui n’est pas désagréable.
- Les différents Maîtres, plutôt charismatiques. 

Points Négatifs :
- Pas vraiment l’impression de traverser un marais dangereux, on se croirait davantage en pleine ballade dans une forêt par moments.
- Revenir sur ses pas, c’est une bonne idée, mais vu que la plus part du temps, cela ne sert à rien, on peut dire que c’est un coup d’épée dans l’eau.
- La mission où l’on se met au service du gentil est d’une niaiserie et d’une facilité déconcertante ; d’ailleurs, je viens de refaire la partie sous les ordres de Gayolard et je n’ai même pas eu besoin de faire une carte, c’est pour dire !
- Dans sa grande partie, la faune et la flore du marais ne ressemble pas vraiment à ce que l’on pourrait s’attendre à trouver dans le marais.
- Peu de moments véritablement marquants.

Ma note : 5,5/10

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