Le
Seigneur des Anneaux – La Communauté de l'Anneau
Sur
la Terre du Milieu, dans la paisible Comté, vit le Hobbit Frodon Sacquet. Comme
tous les Hobbits, Frodon est un bon vivant, amoureux de la terre bien cultivée
et de la bonne chère. Orphelin alors qu'il n'était qu'un enfant, il s'est
installé à Cul-de-Sac chez son oncle Bilbon, connu de toute la Comté pour les
aventures extraordinaires qu'il a vécues étant jeune et les trésors qu'il en a
tirés. Le jour de ses 111 ans, Bilbon donne une fête grandiose à laquelle est
convié le puissant magicien Gandalf le Gris. C'est en ce jour particulier que
Bilbon décide de se retirer chez les Elfes pour y finir sa vie. Il laisse en
héritage à Frodon son trou de Hobbit ainsi qu'un mystérieux anneau qu'il a
autrefois trouvé dans une galerie souterraine des Monts Brumeux et qui a le
pouvoir de rendre invisible quiconque le porte à son doigt. Gandalf est
intrigué par l'anneau laissé à Frodon et surtout par les circonstances confuses
dans lesquelles Bilbon l'a trouvé. Après avoir lu le récit de la vie d'Isildur,
un ancien roi de l'Arnor et du Gondor, il découvre que cet objet n'est autre
que l'Anneau unique forgé il y a bien longtemps par Sauron, le Seigneur des
Ténèbres, et qui fut perdu 3000 ans auparavant. Cet anneau maléfique est une
arme redoutable qui permettrait au seigneur du Mordor de régner sur la Terre du
Milieu et de réduire tous ses peuples en esclavage. Gandalf relate alors à
Frodon la malédiction de l'Anneau et l'informe que les serviteurs de Sauron
sont déjà en route pour retrouver le précieux objet. Il lui demande de
l'emporter en secret à Fondcombe, demeure de l'Elfe Elrond, où l'on pourra
prendre une décision à son sujet, pendant que lui-même va consulter Saroumane,
le supérieur de son ordre.
Le Seigneur des anneaux – La Communauté de l'Anneau
Réalisation
: Peter Jackson
Scénario
: Fran Walsh, Philippa Boyens, Peter Jackson d'après
le roman de J. R. R. Tolkien
Musique : Howard Shore
Production : New Line Cinema
Genre : Fantasy
Titre en vo
: The Lord of The
Rings – The Fellowship of the Ring
Pays
d’origine : Nouvelle-Zélande, États-Unis
Parution
: 10
décembre 2001
Langue
d'origine : anglais
Durée
: 219
min
Casting :
Elijah Wood
: Frodon Sacquet
Ian McKellen
: Gandalf le Gris
Sean Astin
: Samsagace
Gamegie alias Sam
Viggo Mortensen
: Aragorn
Sean
Bean : Boromir
Billy Boyd
: Peregrin Touque
alias Pippin
Dominic Monaghan
: Meriadoc
Brandebouc alias Merry
Orlando Bloom
: Legolas
John Rhys-Davies
: Gimli
Christopher
Lee : Saroumane
Liv
Tyler : Arwen
Cate
Blanchett : Galadriel
Hugo Weaving
: Elrond
Ian Holm : Bilbon Sacquet
Marton Csokas
: Celeborn
Sala Baker
: Sauron
Craig Parker
: Haldir
Lawrence Makoare
: Lurtz
Mon
avis : Lors des débuts de ce blog, en
janvier dernier donc, la première saga littéraire dont je vous ai proposé la
critique fut Le
Seigneur des Anneaux. Œuvre magistrale et culte aux yeux de beaucoup,
cette saga de Fantasy fut, indéniablement, une des plus importantes de
l’histoire du genre et l’on peut dire, sans peine, qu’il y eut un avant et un
après Tolkien. Bien des décennies plus tard, arriva ce que les fans les plus
agés n’espéraient plus, je veux bien évidement parler de son adaptation
cinématographique qui, avec le temps, aura, elle aussi, gagner un coté culte on
ne peut plus mériter ! Il faut dire, histoire de se remémorer un peu le
contexte de l’époque que lorsque sortie sur les écrans La Communauté de
l’Anneau, vers noël 2001, la tension parmi des millions de fans de Tolkien
à travers le monde était à son comble : jugé, et a juste raison jusqu’à
alors, inadaptable sur grand écran, il était clair que Le Seigneur des
Anneaux version Peter Jackson qui était alors surtout connue pour ses
films de zombies (Braindead) était attendu au tournant. Or, fort
heureusement et au grand soulagement de beaucoup, le résultat fut à la hauteur
de nos rêves les plus fous : non seulement, Jackson avait su plus ou moins
respecter le matériel originel mais en plus, entre un casting tout bonnement
parfait (désormais, comment ne pas lier les personnages aux acteurs ?),
des décors somptueux qui nous donnaient l’impression que la Terre du Milieu
existait bel et bien (bigre, elle est située en Nouvelle-Zélande !), une
bande son imparable et des scènes d’anthologies, c’était bel et bien un grand,
que dis-je, un très grand film que nous avions là. Alors bien sûr, le plaisir
de découvrir l’œuvre de Tolkien qui nous avait tant marquer sur grand écran y
est pour beaucoup, bien entendu, tous ceux pour qui le genre leur est
indifférent trouveront cette Communauté de l’Anneau inintéressante,
ennuyeuse au possible, de même, à ce moment-là, Peter Jackson qui jouait gros
ne s’était pas encore fourvoyé comme il le fit avec Le Hobbit, une
décennie plus tard… mais bon, revoir ce premier volet de la saga pour la énième
fois ne m’aura pas fait changer d’avis d’un iota : c’est un chef d’œuvre !
Points
Positifs :
-
Une adaptation excellente pour ne pas dire exceptionnelle (car jugée impossible
au départ) de l’une des œuvres les plus marquantes du siècle passée. Chapeau
bas a Peter Jackson car même s’il a pris quelques libertés avec le matériel
original, même si l’on peut regretter certains choix ou absences, force est de
constater que le néozélandais a fait très fort !
-
Un casting d’acteurs tout bonnement excellents et qui, entre quelques vieilles
gloires sur le retour, des second couteaux et des petits nouveaux qui ont pas
mal fait parler d’eux depuis, désormais, les personnages du Seigneur
des Anneaux ont tous un visage : celui de leurs interprètes à
l’écran.
-
Effets spéciaux, décors, costumes : bien entendu, plus d’une décennie plus
tard, on peut tiquer sur certains détails mais à l’époque, c’était la
perfection.
-
Je n’aurai jamais pu penser que les paysages de la Nouvelle-Zélande aient pu
donner une Terre du Milieu aussi crédible !
-
Une bande originale tout simplement parfaite : chapeau bas a Howard Shore
également.
Points Négatifs :
-
Avait-on besoin de donner une place aussi importante à Arwen dans
l’histoire ? Je ne le pense pas même si je comprends que Jackson
souhaitait caser une histoire d’amour dans son intrigue et justifier le cachet
de Liv Tyler.
-
Dommage que l’on ne voit pas ou quasiment pas le magnifique seigneur des elfes,
Gil-Galad.
-
Mais où est donc passé Tom Bombadil !?
Ma note : 9/10
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