Poséidon,
Dieu des Océans, a chargé Kratos de tuer l'Hydre de Lerne qui ravage les
navires de la flotte grecque sur la mer Égée. Après s'être acquitté de cette
tâche, Kratos appelle la déesse Athéna. Depuis dix ans qu'il est au service des
dieux, il souhaite enfin obtenir la récompense qu'il désire plus que tout :
l'oubli des horreurs qu'il a commises par le passé. Avant d'accéder à sa
requête, Athéna lui demande d'intervenir en sa faveur. En effet son frère Arès
a attaqué sa ville, Athènes, avec son armée de monstres tout droit sortis des
Enfers. Mais comme Zeus a interdit tout conflit entre Dieux, elle ne peut
intervenir directement. Athéna est formelle : seul un mortel entraîné par un
Dieu aura une chance de vaincre un autre Dieu. Elle s'engage par ailleurs à ce
que les Dieux de l'Olympe pardonnent à Kratos ses actes passés en cas de
succès. Arrivé à Athènes, Kratos se fraye un chemin entre cyclopes,
morts-vivants et gorgones, et rencontre en chemin un étrange fossoyeur qui
creuse une tombe au beau milieu du champ de bataille. Il arrive finalement au
Temple de la ville où l'Oracle lui révèle que le seul moyen de vaincre un Dieu
pour un mortel est d'entrer en possession de la boîte de Pandore, enfermée au
fond du Temple de Pandore, que le Titan Cronos est condamné à porter sur son
dos dans les tourbillons de sable du Désert des âmes perdues.
God of War
Éditeur
: Sony
Computer Entertainment
Développeur
: SCE
Santa Monica Studio
Concepteur
: David
Jaffe
Date
de sortie : 22 mars 2005
Pays
d’origine : Etats-Unis
Genre
: Beat
Them All
Mode
de jeu : Un joueur
Média : CD,
Blu-Ray
Contrôle : Manette
Plate-forme
: PS2
Mon
avis : Si God of War 2 – Divine
Retribution fut, de fait, ma première expérience avec Kratos, sur ce
blog, je vais faire les choses dans l’ordre et donc, vous proposer la critique
du tout premier God of War, premier volet d’une saga devenu,
depuis, culte. La problématique, dans un cas comme celui-là, c’est que, lorsque
l’on joue au deuxième volet d’une saga avant de passer au premier, on sait déjà
plus ou moins tout ce qui se passe dans le titre précédant, et bien évidement,
les grandes lignes scénaristiques de God of War, premier du nom,
m’étaient connues. Ainsi, la vengeance de Kratos, sa lutte contre Arès, le dieu
de la guerre et certaines scènes (entraperçues dans le deuxième volet)
m’étaient connues, ce qui, accessoirement, et bien heureusement, ne gâcha
nullement le plaisir du jeu, et ce, même si l’effet de surprise, bien
évidemment, n’était plus vraiment là. De même, puisque je parle d’effet de
surprise, forcément, tant l’univers que les protagonistes ne m’étaient plus
inconnus, et, bien entendu, pour ce qui est du style de jeu en lui-même, les
combats et les adversaires proposés, j’étais tout de suite en terrain connu, ce
qui eut, bien sur l’avantage non négligeable que je n’eut aucune difficulté a
me lancer dans l’aventure. Car forcément, la seule différence, ou presque,
entre les deux titres, c’était de pouvoir prolonger le plaisir de jouer Kratos
dans deux aventures différentes, et sur ce point, force est de constater que je
n’ai pas été déçu : certes, le synopsis est loin d’être original – bah, ce
n’est qu’une histoire de vengeance après tout – et comme l’effet de surprise
n’était plus présent, j’aurais pu éprouver une légère déception avec ce
premier God of War, or, il n’en fut rien et, sincèrement, dès le
premier épisode, les petits gars de chez Sony basés à Santa
Monica, aux Etats Unis, avaient tout compris… ou presque. Car si,
indéniablement, God of War, premier du nom, est un superbe Beat
Them All, probablement le meilleur du genre (pour ce qui est de la série,
j’entends bien), quelque part, j’aurais préféré faire celui-ci avant de me
lancer dans sa suite. Car en effet, aussi bon soit-il, malgré des passages
époustouflants, des combats inoubliables et des idées déjà fortement en place,
il faut bien avouer que God of War 2 lui est largement
supérieur : déjà, pour ce qui est des graphismes, il n’y a pas photo et
d’ailleurs, la différence de qualité (et pourtant, ceux du premier volet sont
plus que corrects mais avouons qu’ils ne tiennent pas la comparaison face à
ceux de sa suite) est telle qu’il m’aura fallu un moment pour m’y faire.
Ensuite, God of War 2, c’est le premier mais en largement
mieux : plus long, plus complet, plus beau, plus spectaculaire, plus de
boss (seulement trois, dont Arès, une misère), plus de décors variés, plus
d’énigmes, d’adversaires, d’événements marquants, ce qui démontre simplement
que si les développeurs du premier God of War avaient fait un
grand coup avec celui-ci, ils l’ont tout simplement sublimer avec le deuxième
titre. Cependant, cette constatation n’enlève rien au fait que le premier God
of War n’en reste pas moins un très bon jeu qui ne possède quasiment
aucune faiblesse, en dehors du fait qu’il soit malheureusement beaucoup trop
court à mon gout, ainsi que la problématique des boss dont le nombre est pour
le moins famélique. Mais pour le reste, il n’y a vraiment rien à redire, c’est
du tout bon que je ne peux que vous conseiller vivement si jamais vous n’avez
jamais jouer a aucune des aventures de Kratos. Après, que sa suite soit
supérieure, c’est un fait incontestable, mais cela n’enlève rien aux qualités
propres de son prédécesseur.
Points
Positifs :
- Le
premier volet de ce qui est devenu, depuis, une des sagas les plus connues du
petit monde des jeux vidéos et, bien entendu, rien que pour cela, il faut
souligner l’importance de ce soft. Qui plus est, s’il faut reconnaitre que la
suite sera nettement plus aboutie, God of War marque déjà les
esprits pour sa qualité d’ensemble, assez élevée et apparait, immédiatement,
comme étant un excellent Beat Them All.
-
Kratos, bien sur ! Assez curieusement, on s’attache facilement à cet
individu, complètement bourrin, antipathique et violent. Mais le fait que
celui-ci soit un antihéros absolu fait, peut-être, que cela fonctionne aussi
bien avec lui. Qui plus est, cela nous change nettement de tout un tas d’autres
héros un peu trop proprets pour être honnêtes…
-
Bien entendu, on note l’inspiration chez des titres comme Devil May
Cry ou Onimusha,
cependant, God of War n’est pas qu’un simple copié/collé de
ses prédécesseurs et s’impose, immédiatement, de par ses qualités, nous
prouvant qu’on peut toujours faire du neuf avec du vieux.
-
Jouer dans la Grèce antique, avec ses Dieux et ses créatures mythiques ! Franchement,
c’était presque une première à l’époque !
-
Une prise en main immédiate et une jouabilité au top pour des combats nerveux
et dantesques. Sur ce point, il n’y a rien à redire.
-
Graphiquement, en se remettant dans le contexte de l’époque, ce jeu est plutôt
superbe.
Points Négatifs :
- Malheureusement, God
of War, premier du nom, est court, terriblement court. Certes, ce n’est pas
une nouveauté dans ce genre de jeux, cependant, ici, on peut boucler l’aventure
en moins de dix heures, ce qui est nettement exagérer…
-
Trois misérables boss seulement !? Non, là, on se moque de nous !
-
Les plus cyniques remarqueront que God of War n’a, finalement,
rien inventer et se contente de reprendre tout un tas d’éléments qui avaient
fait le succès d’autres softs avant lui…
Ma note : 7,5/10
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