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lundi 2 septembre 2024

Candlelight – Hommage à Hans Zimmer


Candlelight – Hommage à Hans Zimmer
 
Au sein de lieux spectaculaires jamais utilisés comme salle de concert auparavant, ces représentations intimistes à la lueur des bougies permettent de redécouvrir la musique autrement. Découvre toute une palette de genres : du classique au jazz, en passant par la pop, les bandes originales de films ou encore du ballet…. Achète tes billets dès maintenant et redécouvre la musique de Hans Zimmer interprétée par un quatuor à cordes dans le Grand Amphithéâtre de la Maison de l’Océan !
 

Candlelight – Hommage à Hans Zimmer
Musicien : Quatuor à cordes – Ensemble Paname
Lieu du concert : Maison de l’Océan
Date du concert : 31 août 2024
Heure du concert : 19h30
Durée : 60 mn
Genre : Musique de films
 
Programme :
Pirates des Caraïbes – He’s a Pirate
Pirates des Caraïbes – Suite
Gladiator – Now We Are Free
Le Dernier Samourai – Red Warrior
Dune – Medley
Top Gun – Maverick
Sherlock Holmes – Discombobulate
Le Roi Lion – This Land
Batman – Medley
Wonder Woman – Medley
Dunkerque – Supermarine
Inception Medley – Dream Is Collapsing
Inception Medley – Time
 
Mon avis :
 Un concert en hommage au sieur Hans Zimmer, compositeur de musique de films qu’il est, de mon point de vu, inutile de présenter, par un quatuor de musiciens à cordes, dans un amphithéâtre à la Maison de l’Océan, dans le cinquième arrondissement de Paris, le tout, éclairé uniquement par des bougies. Voilà donc le programme proposé par mon épouse ce samedi soir et, ma foi, si, au début, j’avais de quoi être pour le moins dubitatif pour tout un tas de raisons dont la principale était que la musique de films et moi, ce n’est pas non plus une grande histoire d’amour, je dois le reconnaitre, force est de constater que, après ce très court concert puisque celui-ci ne dura qu’une petite heure, mon avis fut, pour le moins positif. Il faut dire que l’ambiance y fut pour beaucoup et que même si je n’étais pas si bien placé que je l’aurais espéré – je pouvais être face a la scène mais bon, ce n’est pas non plus le même tarif – j’ai franchement apprécié cet éclairage a la bougie (électrique pour mesures de sécurité) surtout que le lieu, un amphithéâtre, comme je le l’avais souligné, s’en trouvait magnifié. Ensuite, il y avait le concert lui-même avec des musiciens classiques plutôt talentueux et qui, ma foi, on bel et bien rendu un bel hommage au sieur Hans Zimmer, reprenant une bonne douzaine de titres parmi les plus emblématiques du compositeur. Naturellement et, sans grande surprise, ici, tout sera une affaire de gouts personnels plutôt qu’autre chose et si les reprises des thèmes principaux de Gladiator, Dune, Inception et Interstellar ont sut éveiller mon intérêt, je dois reconnaitre que j’ai été nettement moins enthousiaste vis-à-vis d’une bonne partie des autres… Mais bon, dans l’ensemble, ce fut une belle expérience pour ma part et même si je ne suis pas un grand fan des musiques de films – quelque part, j’aurais préféré un concert classique pur et dur – je dois reconnaitre que j’ai passé un bon moment, au point même de retenter l’expérience Candlelight ? Ma foi, ce ne serait pas impossible…
 

Points Positifs
 :
- Un bien bel hommage au sieur Hans Zimmer, ce, dans un amphithéâtre totalement éclairé a la bougie. Un concert peut-être un poil trop court mais qui n’en reste pas moins suffisamment bon pour nous faire passer un bon moment.
- L’ambiance, bien entendu, qui est pour beaucoup pour la réussite de ce concert. Il faut dire que l’éclairage a la bougie, cela a de la gueule !
- Un quatuor de musiciens plutôt talentueux et qui ont sut mettre de l’ambiance.
- Bien évidement, tout fan digne de ce nom du sieur Hans Zimmer se doit d’assister à ce concert.

Points Négatifs :
- Tout juste une heure !? Force est de constater que ce concert aurait gagné à être un poil plus long selon moi.
- J’aurais préféré moins de titres mais que ces derniers soient plus longs.
- Je l’aime bien la chanson d’Elton John du film Le Roi Lion, mais bon, je n’ai pas vraiment compris pourquoi celle-ci a été reprise dans ce concert ?
 
Ma note : 7,5/10

jeudi 29 août 2024

Cérémonie d'Ouverture Jeux Paralympiques Paris 2024


Cérémonie d'Ouverture Jeux Paralympiques Paris 2024
 
En 2024, Paris et la France accueilleront les premiers Jeux Paralympiques d’été de leur histoire. Paris 2024 voit les choses en grand et réinvente la cérémonie d’ouverture en sortant celle-ci du cadre d’un stade traditionnel. Le 28 août 2024 à 20h00, la Place de la Concorde et les Champs-Elysées serviront d’écrin à cette célébration sans précédent au cœur de la ville. Ce projet innovant sera porté par Thomas Jolly, Directeur artistique des cérémonies. La cérémonie s’ouvrira par une parade populaire sur la mythique avenue des Champs-Elysées où défileront jusqu’à 184 délégations originaires du monde entier. Les spectateurs pourront vivre au plus près des 6000 athlètes et officiels ce temps de partage festif et inoubliable ouvert à tous. Pour les détenteurs de billets, la parade officielle se tiendra ensuite sur la Place de la Concorde où se dérouleront également les séquences protocolaires et artistiques. La célébration de l’ouverture des Jeux Paralympiques promet ainsi d’être un évènement exceptionnel et mémorable pour l’ensemble du public !
 

Cérémonie d'Ouverture Jeux Paralympiques Paris 2024
Mise en scène : Thomas Jolly
Directeur Musical : Victor Le Masne
Chorégraphe : Alexander Ekman
Directrice Styliste et Costumes : Daphné Bürki
Musique : Victor Le Masne, Christine and the Queens, DJ Myd, Lucky Love, Luan Pommier, Sébastien Tellier, Maurice Ravel
Genre : Cérémonie Ouverture Jeux Paralympiques
Pays : France
Ville : Paris
Lieu : Place de la Concorde
Date : 28 août 2024
Durée : 240 mn
 
Mon avis : 
Il y a de cela un mois, à quelques jours prêts, j’avais eu l’occasion de vous parler, sur ce blog, de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024, des jeux qui, bien entendu, furent le grand événement sportif de l’année et qui, pour la petite histoire, furent une belle réussite a la fois sportive, naturellement, mais aussi en raison de l’ambiance pour le moins festive et heureuse qui baigna le pays tout au long de ces deux semaines. Naturellement, les Jeux Olympiques, cela ne dure pas bien longtemps et dès la clôture de ces derniers et la transmission du drapeau Olympique pour Los Angeles, où auront lieu les prochains jeux, en 2028, chacun d’entre nous retourna bien rapidement a sa petite routine quotidienne tandis que toutes les mauvaises nouvelles et l’ambiance pour le moins particulière qui règne en France depuis la dissolution ratée du sieur Macron, fin juin dernier, connurent a nouveau la une des médias. Pourtant, nous n’en n’avions pas tout à fait finit avec l’Olympisme et le sport puisque, comme les amateurs le savent bien, aux Jeux Olympiques succèdent, depuis longtemps, les Jeux Paralympiques, une compétition qui, comme son nom l’indique, est consacrée aux athlètes en situation de handicap. Bien entendu, on ne va pas se mentir, ces autres jeux n’ont pas la même notoriété que les premiers et je pense ne pas me tromper en affirmant que cela sera toujours ainsi. On peut regretter la chose et surtout, finalement, que les deux compétitions n’aient pas lieu au même moment – pour la petite histoire et je ne l’ai appris que très récemment, il y a deux comités différents, ce qui explique cela – mais bon, quoi qu’il en soit, le principal c’est que ces jeux existent et que l’on puisse admirer les performances de véritables athlètes tout aussi méritants que les autres… Mais bon, je parle, je parle et je n’ai toujours pas abordé le sujet qui nous préoccupe aujourd’hui, c’est-à-dire, la fameuse Cérémonie d'ouverture des Jeux Paralympiques de Paris 2024 ! Car oui et, sans grande surprise, ces autres jeux ont, eux aussi, leurs cérémonies et, pour la toute première fois, je me suis prit au jeu et me suis décider à suivre celle-ci tout en me demandant ce que le sieur Thomas Jolly allait nous concocter cette fois ci ? Bon, je ne reviendrais pas ici sur la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques : depuis un mois, tout à été dit ou presque et je me suis déjà longuement épanché a son sujet. Disons juste que j’étais plus ou moins persuader que, cette fois ci, le wokisme serait moins présent, les transsexuels au placard et Philippe Katerine, habillé ou nu, chez lui. D’un autre coté, je savais par avance que cette cérémonie serait fatalement moins spectaculaire, que les stars ne seraient pas au rendez vous, tout cela, finalement, étant de bonne guerre. Mais peu importe, oui, peu importe car, cette fois-ci, Thomas Jolly a vu juste quasiment du début a la fin – Christine and the Queens, désolé, je ne la supporte pas – et nous a pondu un spectacle qui aura mis le handicap a l’honneur, glorifiant tous ces nombreux athlètes venus concourir a Paris pendant dix jours, ce, en faisant le pari, franchement réussi, de mettre en avant des danseurs et divers performeurs handicapés qui nous ont livrer divers tableaux pour le moins stupéfiants. Du coup, bien moins tape à l’œil que la cérémonie des JO, celle des Paralympiques, plus sobre, plus touchante, aura réussi son but, c’est-à-dire, nous montrer que le handicap n’est pas une tare, que l’on peut se dépasser malgré les coups du sorts et que oui, incontestablement, ces hommes et ces femmes sont de véritables athlètes dont les performances sont aussi notables que celles des athlètes dits valides. Bien entendu, on sait parfaitement que les audiences ne seront pas les mêmes, que les Jeux Olympiques, du haut de leur tour d’ivoire, continueront a régner en maitre absolu sur le sport mondial, mais bon, quelque part, tous ces hommes et ces femmes, selon moi, les Jeux Paralympiques sont eux aussi dignes d’intérêt et, après une telle cérémonie d’ouverture, il serait dommage de ne pas suivre ceux-ci !
 

Points Positifs
 :
- Une cérémonie d’ouverture nettement plus sobre que celle des Jeux Olympiques mais qui gagne en sobriété, ce qui n’est pas plus mal. Glorifiant les athlètes handicapés de la plus belle des manières, celle-ci s’est même avérée être plutôt touchante. Chapeau bas au sieur Thomas Jolly qui nous a pondus là un quasi-sans faute !
- La performance des danseurs et des performeurs, pour une bonne partie, handicapés, fut pour le moins stupéfiante, et je pèse mes mots.
- Une fois de plus, le souhait de réalisé cette cérémonie en dehors d’un stade fut une excellente idée et la Place de la Concorde, un lieu idéal.
- Le défilé des athlètes, plutôt touchant.
- Le retour de la Vasque Olympique dans le ciel de Paris.
 
Points Négatifs :
- Une programmation musicale moins spectaculaire que celle des JO et où il manquait des grands noms. Plutôt dommage quand on y pense.
- Christine and the Queens, je ne la supporte vraiment pas et ce n’est pas sa performance d’hier soir qui m’aura fait changer d’avis, bien au contraire !
- Les gros problèmes de son au début de la cérémonie – est-ce que quelqu’un aura entendu les paroles de la reprise d’Edith Piaf par Christine and the Queens ?
- Les discours, bien entendu mais c’est toujours un des gros points noirs de ce genre de cérémonies.
 
Ma note : 7,5/10

samedi 27 juillet 2024

Cérémonie d'Ouverture Jeux Olympiques Paris 2024


Cérémonie d'Ouverture Jeux Olympiques Paris 2024
 
Pour la première fois des Jeux Olympiques d’été, une cérémonie se déroulera hors stade. Paris 2024 casse les codes de la compétition sportive en faisant entrer le sport dans la ville, il en sera de même pour la cérémonie d’ouverture .La ville deviendra le décor vivant d‘un moment d’exception, les différents tableaux d’un spectacle total mettront en scène les monuments, ponts et établissements culturels qui bordent la Seine. Inédit dans sa forme, le défilé prendra place sur des embarcations dédiées aux délégations nationales, équipées de caméra pour permettre aux téléspectateurs d’être au plus près des athlètes. Naviguant d’est en ouest à travers Paris, les 10500 athlètes déambuleront au milieu du terrain de jeu qui magnifiera leurs prestations pendant seize jours. Le spectacle fluvial suivra le cours de la Seine, d’est en ouest sur 6km. Il prendra départ du pont d’Austerlitz, devant le Jardin des Plantes, à 19h30 heure locale, contournera les deux îles parisiennes de l’île Saint Louis et de la Cité, passera sous huit à dix ponts et passerelles, théâtre des spectacles qui jalonneront le parcours. A bord de leurs embarcations, les athlètes apercevront certains des sites officiels des Jeux tels que la place de la Concorde, l’esplanade des Invalides, le Grand Palais, et enfin le pont d’Iéna où la déambulation s’achèvera devant le Trocadéro et sa tribune officielle pour un grand final entre protocole et spectacle.
 

Cérémonie d'Ouverture Jeux Olympiques Paris 2024
Mise en scène : Thomas Jolly
Directeur Musical : Victor Le Masne
Chorégraphe : Maud Le Pladec
Directrice Styliste et Costumes : Daphné Bürki
Musique : Lady Gaga, Gojira, Marina Viotti, Aya Nakamura, Orchestre de la Garde Républicaine, Alexandre Kantorow, Axelle Saint-Cirel, Philippe Katerine, Chœur de Radio France, Marc Cerrone, Céline Dion
Genre : Cérémonie Ouverture Jeux Olympiques
Pays : France
Ville : Paris
Lieu : La Seine et divers monuments parisiens
Date : 26 juillet 2024
Durée : 240 mn
 
Mon avis : 
C’était, sans aucune discussion possible, un des grands événements de cette année 2024 si ce n’est, aux yeux de certains, l’événement de l’année tout court, voir, pour les plus concernés, l’événement de leur vie. J’exagère en affirmant cela ? En toute sincérité, au vu de pas mal de discussions que j’ai put avoir au fil des derniers mois, de divers témoignages et de bon nombre de déclarations de bon nombre de personnes, connues ou non, force est de constater que Paris attendait avec une grande impatience ces fameux Jeux Olympiques (pour la petite histoire, la dernière fois que la capitale française avait accueilli les jeux d’été, c’était il y a tout juste un siècle, en 1924) ce qui, bien entendu, avait de quoi agacer pas mal de monde, il faut le reconnaitre également. Plutôt impacté par l’événement en raison de mon travail, je dois admettre que ceux-ci me laissaient et me laissent encore pour le moins froid, ce qui s’explique particulièrement en raison du fait que les Jeux Olympiques et moi, en dehors de certaines épreuves cyclistes et surtout de l’athlétisme, ce n’est pas vraiment ma tasse de thé et que, agacer par les nombreuses contraintes que ceux-ci allaient me procurer au sein de mes déplacements et de mon travail, j’avais surtout hâte que ceux-ci s’achèvent et que l’on puisse passer à autre chose ! Cependant, malgré tout cela, j’avais eu la chance d’avoir eu quelques places gratuites pour cette fameuse cérémonie d’ouverture et, malgré mes réticences, je m’étais dit qu’il serait tout de même dommage de passer a coté de ce qui était, tout de même, un sacré événement. Pourtant, je n’y suis pas allé. Une folie me direz-vous ? Je ne suis pas tout à fait sur car étant rentrer plus ou moins malade de mes congés à Tenerife, je n’étais pas vraiment emballer pour rester debout pendant des heures et des heures et ne pas voir le spectacle dans son intégralité – car oui, vu que celui-ci avait lieu dans divers lieux et que les athlètes défilaient sur la Seine, il est clair que les spectateurs ne pouvaient pas tout voir – et comme en plus, un véritable déluge s’est abattu sur la capitale française hier, franchement, qu’est ce que j’ai bien fait d’avoir regarder la cérémonie d’ouverture devant ma télé ! Mais au fait, quid, donc, de cette fameuse cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques d’été 2024 ? Tout d’abord, il faut savoir rendre à César ce qui lui appartient et reconnaitre que le pari de réaliser celle-ci en dehors d’un stade aura été remporté haut la main ! Certes, la météo n’aura absolument pas été clémente et la pluie aura gâché une bonne partie de la fête – je n’ose imaginer, vu mon aversion pour la pluie – quel aurait été mon état si je m’étais déplacer à Paris. Cependant, malgré les averses pour ne pas dire le déluge, force est de constater que, après coup, l’idée était plutôt excellente et que cette cérémonie restera longtemps, très longtemps dans les mémoires. De plus, il faut admettre que le début était plutôt bon et que faisant suite a un petit film humoristique mettant en scène Zidane, les premiers athlètes qui ont défilé sur la Seine, l’individu masqué qui faisait du parcours sur les toits de Paris ainsi que les premières performances – Lady Gaga, Gojira – annonçaient une cérémonie haute en couleur et qui avait tout pour être, tout bonnement, exceptionnelle ! Hélas, mille fois hélas, nous sommes en France mes amis et, histoire d’enfoncer le clou, nous sommes en 2024, dans la France de Macron – qui, au demeurant, aura tiré une gueule monumentale tout au long de la cérémonie – et donc, il fallait que tout soit superbement gâché. La faute à qui ? Mais au wokisme triomphant et militant, bien évidement ! Ainsi, que dire sur cette bande de travestis, de femmes a barbes et autres individus courts vêtus (pour ne pas dire nus comme Philippe Katerine, bleu pour l’occasion) qui non seulement ont blasphémer allègrement La Cène de Léonard de Vinci – il est toujours plus facile de se moquer des Chrétiens que d’une autre religion qu’il est inutile de nommer et qui, accessoirement, est plus dangereuse – mais ont ensuite livrer un spectacle que l’on peut qualifier sans peine de navrant et ce, pendant plus de trois quarts d’heures ! Et là, comment dire, comment ne pas être dubitatif devant cet étalage de mauvais gout soit disant progressif, comment ne pas se dire que tout cela n’avait strictement rien a voir avec le sport – ou alors, nous ne parlons pas du même sport – et que, comme par hasard, tandis que certains musiciens, certaines performances furent véritablement excellentes, cette bouse dura si longtemps que j’au presque envie d’abandonner les frais en court de route ! Fort heureusement, après une interminable attente, la cérémonie retomba sur des rails plus conventionnelles et nettement plus intéressantes ce qui fit que la qualité remonta petit a petit – pas mal le passage avec le cheval mécanique – avant de retomber un peu lors des traditionnels discours auxquels on ne peut pas échapper. Mais bon, il était temps, ensuite, d’avoir droit aux derniers relayeurs de la Flamme Olympique – Zidane, Nadal, Serena Williams, Car Lewis, Marie-Jo Perec et bien d’autres – avant l’apothéose final que fut cette formidable surprise lorsque, une fois la flamme allumée, celle-ci s’éleva dans un ballon qui restera dans le ciel de Paris pendant deux semaines ! Finit, vraiment finit ? Non, il manquait Céline Dion pour conclure en beauté tout cela et je dois reconnaitre que même si je ne suis pas fan de la chanteuse, sa performance alors qu’elle est malade depuis quatre longues aura été éblouissante ! Bref, un final grandiose, tout un tas de bonnes voir de très bonnes idées, pas mal d’artistes a la hauteur et de performances marquantes, quant au pari de faire le défilé sur la Seine, ma foi, il fut plutôt réussi. Alors, une réussite absolue que cette cérémonie d’ouverture ? Hélas, mille fois hélas, non, la faute a la météo et cette pluie ininterrompue qui sera venue rappeler a l’arrogance des organisateurs que des gradins couverts, cela se prévoit afin de pallier aux impondérables mais aussi et surtout, a cette propagande wokiste du plus mauvais effet qui n’avait nullement pas sa place ici et qui, de mon point de vu, aura gâcher l’ensemble. Dommage, vraiment dommage car cette cérémonie aurait put être exceptionnelle… mais bon, il faut se dire que nous vivons une bien triste époque…
 

Points Positifs
 :
- Une cérémonie d’ouverture quasiment parfaite si l’on fait abstraction de quelques gros défauts et qui, je pense ne pas me tromper, restera vraiment dans l’Histoire Olympique de par son originalité et sa démesure.
- Un pari fortement risquer de ne pas faire la cérémonie dans un stade et d’utiliser la Seine et divers monuments parisiens pour celle-ci, pourtant, après coup et malgré la météo, force est de constater que celui-ci est plus que réussi alors que c’était loin d’être gagner d’avance !
- Si l’on n’échappe pas à quelques fautes de gouts, dans l’ensemble, cette cérémonie fourmilla de bonnes idées et certains passages furent pour le moins excellents.
- Pour ce qui est des divers artistes invités à se produire, force est de constater que Lady Gaga livra une fort belle prestation, que Gojira fut une belle surprise et que Céline Dion paracheva en beauté la cérémonie alors que cela faisait quatre longues années qu’elle ne chantait pas.
- La mise en avant de pas mal de grands noms du sport français et internationaux : Zidane, Nadal, Serena Williams, Carl Lewis, Nadia Comaneci, Marie-José Perec, Teddy Riner, etc.
- Le mec masqué qui se la joue Assassins Creed tout au long de la cérémonie.
- Le cheval mécanique qui galopa sur la Seine.
- La flamme qui s’élève dans le ciel de Paris et qui y restera pendant deux semaines.
 
Points Négatifs :
- La propagande wokiste avec son défilé débile et son coté boite de nuit ridicule : travestis, femmes a barbes, sexualité exacerbée. Tout cette bouse n’avait pas sa place ici et, histoire d’enfoncer le clou, c’est le passage le plus long de la cérémonie vu que celui-ci à durer environ trois quarts d’heures – avec un ressentit de deux heures !
- Ce fut une bonne idée de ne pas faire la cérémonie dans un stade mais la météo n’aura pas été avec les organisateurs et cette pluie diluvienne en aura refroidit plus d’un…
- Les athlètes n’ont finalement pas été suffisamment mis en avant du coup.
- Une cérémonie faite avant toute chose pour être vue à la télévision.
- Philippe Katerine peint en bleu et tout nu !
- On pouvait parfaitement se passer du trouple comme s’il n’y avait que ce genre de modèles pour représenter l’amour.
- Un peu limite Marie-Antoinette décapitée qui chante…
- Les discours, bien entendu.
 
Ma note : 7,5/10

vendredi 26 janvier 2024

Passeport


Passeport
 
Issa, un jeune Érythréen, est laissé pour mort au camp de Calais, dans la jungle. Survivant miraculeusement à ses blessures et à ses traumatismes, mais ayant totalement perdu la mémoire, il ne peut se fier qu’à son passeport, seul vestige de son passé. Aidé de deux compagnons d’infortune, Arun et Ali, il devra affronter la machine administrative et ouvrir une à une les portes qui le mèneront vers un titre de séjour. De l’autre côté de la barrière, Lucas, jeune gendarme d’origine comorienne, adopté par un couple de calaisiens, croise la route d’une jeune journaliste qui bousculera la personne qu’il croyait être. De rencontre en rencontre, nos héros entameront un voyage vers leur identité.
 

Passeport
Scénario : Alexis Michalik
Mise en scène : Alexis Michalik, Clotilde Daniault
Décors : Juliette Azzopardi, Arnaud de Segonzac
Costumes : Marion Rebmann, Violaine de Maupeou
Musique : Sly Johnson
Genre : Drame
Titre en vo : Passeport
Pays d'origine : France
Langue d'origine : français
Date de sortie : 10 janvier 2024
Durée : 90 mn

Casting :
Christopher Bayemi, Patrick Blandin, Jean-Louis Garçon, Kevin Razy, Fayçal Safi, Manda Touré, Ysmahane Yaqini
 
Mon avis : 
Depuis hier, j’ai eu l’occasion de vous présenter un petit nombre de critiques théâtrales et, alors que je vais aborder, par le biais de celle-ci, la toute dernière, je me dois de revenir sur un fait qui, de mon point de vu, a son importance, c’est-à-dire, le constat, prévisible, que la catégorie Spectacles ne sera pas la fournie de ce blog. Cela est dut pour la simple et bonne raison que, n’habitant pas Paris, je n’ai guère l’occasion d’aller au théâtre ou assister a des concerts. Bien entendu, si, un jour, j’ai de la chance et que je doive vivre dans la capitale, il en sera tout autrement et mes sorties seront sans nul doute plus nombreuses, cependant, malgré le peu de critiques existantes jusqu’à ce jour, il faut tout de même souligner que celles-ci ont toujours été plutôt élogieuses, dans l’ensemble, vis-à-vis des quelques pièces que j’ai eu l’opportunité de voir… Mais bon, comme il est de coutume de le dire, il y a toujours un début à tout et oui, mille fois oui, aujourd’hui, je ne vais nullement être élogieux vis-à-vis de la pièce que j’ai été voir il y a de cela quelques jours à peine… A priori, cependant, je ne m’attendais pas le moins du monde a une telle déception : il faut dire qu’une pièce d’Alexis Michalik, grand nom du théâtre français moderne, cela a de quoi mettre l’eau à la bouche ! Le Porteur d’Histoire, Edmond, Les Producteurs et Le Cercle des Illusionnistes avaient été, à mes yeux, de superbes expériences théâtrales et, grand naïf que j’étais, je ne voyais pas pourquoi il pourrait en être autrement ?! Cependant, j’aurais dut me méfier, mieux me renseigner sur le sujet de Passeport, dernière pièce en date du sieur Michalik, probablement que j’y aurais réfléchis a deux fois avant de tenter l’expérience ? Mais ce ne fut pas le cas, non, grand dadais que je suis, j’y suis allé, en totale confiance… Et ce fut la débandade ! Bon, je m’explique : a priori, je n’ai rien contre la thématique propre de cette pièce, après tout, nous proposer une histoire sur le sort des migrants, sur ce qui les a pousser a venir sur le continent européen, sur les grandes difficultés de leurs longs voyages et sur les déconvenues qu’ils subissent à l’arriver, je n’ai rien contre. Ce n’est pas un sujet qui me passionne – je ne vais pas vous mentir – mais qui, bien traité, peut-être très intéressant, c’est un fait. Le problème, hélas, avec Passeport, c’est que, plutôt que de nous raconter une histoire et d’en rester là, Alexis Michalik tombe dans le militantisme de gauche pur et dur, nous donnant de grandes leçons de morales que la culpabilité occidentale vis-à-vis du reste du monde tout en nous proposant tout un tas de protagonistes tous plus stéréotypés les uns que les autres : ainsi, le flic est forcément débile et violent, l’habitant de Calais, raciste, les provinciaux en général, ma foi, ils ne brillent pas par leur intelligence, quand à la France, eh bien, elle est coupable de tout, c’est-à-dire, du colonialisme, du fait que les pays les plus pauvres n’offrent aucun espoir a leur population, bref, de toute la misère du monde. Du coup, au bout de dix minutes, j’avais déjà envie de me barrer, me demandant ce que je faisais à un meeting de la France Insoumise et si je suis rester jusqu’au bout, c’est parce que je ne souhaitais pas laisser ma femme seule – bon et puis, il pleuvait et je me demandais ce que j’allais faire tout seul comme un con sous la pluie – mais bon, vous l’avez compris, ce ne fut pas facile, pas le moins du monde… Cela est pourtant dommage car, au-delà de ma franche déception et de ce coté militantiste de gauche oh combien détestable, Passeport n’est pas une mauvaise pièce : Alexis Michalik reste un excellent metteur en scène et son savoir faire est indéniable, de même, tout n’est pas a jeter dans cette histoire et si, effectivement, le personnage de la journaliste est à gerber, il est difficile de ne pas être toucher par le sort de ce fameux Issa, de ses difficultés, de son parcours… Ceci m’amène a penser que, comme je l’avais souligné plus haut, mieux traité, cette pièce aurait put être très bonne et, selon moi, il y avait matière à cela, hélas, lorsque l’on tombe dans le militantisme idéologique pur et dur, cela ne fonctionne plus, au contraire, cela énerve, surtout quand une salle quasiment totalement acquise a la cause, se lève et applaudit a tout rompre avant de rentrer tranquillement chez eux, sans le moindre regard pour celles et ceux qui, venus de l’autre bout du monde, vivent dans la rue et viendront leur livrer leur repas du soir pour un salaire de misère. Mais bon, se donner bonne conscience, c’est une autre chose, réfléchir aux véritables problèmes, c’en est une autre…
 

Points Positifs
 :
- Malgré le coté politisé de cette pièce, franchement énervant, il faut reconnaitre qu’il est difficile de ne pas être toucher par l’histoire qui nous est proposée ici et par ces migrants qui viennent du bout du monde, qui ont traversé bien des épreuves pour se retrouver dans une misère encore plus grande en Europe…
- S’il y a une chose que l’on ne peut enlever à Alexis Michalik, c’est, bien entendu, son talent pour la mise en scène et son savoir faire terriblement efficace. Ce n’est plus une surprise mais le bougre est tout de même doué !
- La révélation finale, prévisible, n’en reste pas moins excellente.
- Les acteurs sont bons et font parfaitement le job.
- Décors minimalistes mais efficaces, usage intéressant de la vidéo : la touche Michalik fonctionne a plein régime.
 
Points Négatifs :
- Traiter de la problématique de l’immigration de manière intelligente, c’est une chose, le faire avec militantisme de bas étage et en donnant des leçons, cela devient problématique, or, c’est de cette manière qu’Alexis Michalik nous propose ce Passeport et, franchement, si cela convient parfaitement à un certain public totalement acquis à ce genre d’idées, cela a de quoi énerver les autres…
- Les flics sont forcément idiots et violents, les habitants de Calais de parfaits racistes quand aux provinciaux, en général, bah, ils ne sont pas très intelligents, naturellement. N’oublions pas la France – et l’Occident, en règle générale – coupable de tout et, surtout, de toute la misère du monde. Ah, le coté donneur de leçons de la gauche bien pensante dans toute sa gloire !
- Le personnage de la journaliste est détestable au possible et, au demeurant, lors de sa grande tirade, elle affirme pas mal de conneries…
- Aucune finesse dans cette histoire qui avait pourtant un potentiel certain.
- L’impression d’être dans un meeting de la France Insoumise !
- Le public bobo parisien, fatalement conquis, aura longuement applaudit cette pièce, ce, avant de rentrer tranquillement chez soi, sans le moindre regard envers les SDF qui survivent tant bien que mal dans la rue, et puis, ayant la flemme de se faire a diner, ils commanderont tranquillement un repas qui leur sera livrer par un migrant, épuiser par de multiples livraisons pour un salaire de misère…

Ma note : 5/10

Les Crapauds Fous


Les Crapauds Fous
 
1990, New York. Une étudiante en psychologie rend visite à Stanislaw, médecin à la retraite, pour en savoir plus sur son grand-père, Eugène, et sur ses actions pendant la Seconde Guerre mondiale. 1940, Rozwadów, Pologne. Deux jeunes médecins, Eugène et Stanislaw, mettent au point un ingénieux stratagème pour berner les nazis et empêcher les déportations de tous les habitants menacés… Mais leur ruse ne tarde pas à éveiller les soupçons dans les rangs du IIIème Reich et les deux amis doivent rivaliser d’inventivité pour que le château de cartes qu’ils ont érigé ne s’écroule pas sur eux. Dans cette histoire, qui oscille entre deux époques, se croisent une vingtaine de personnages pris dans les rouages fragiles d’une machination vertigineuse.
 

Les Crapauds Fous
Scénario : Mélody Mourey
Mise en scène : Mélody Mourey
Décors : Laurent Béal
Costumes : Marie Crédou
Musique : Simon Meuret
Genre : Comédie dramatique
Titre en vo : Les Crapauds Fous
Pays d'origine : France
Langue d'origine : français
Date de sortie : 10 octobre 2018
Durée : 95 mn
 
Casting :
Benjamin Arba, Blaise Le Boulanger, Charlotte Bigeard, Claire-Lise Lecerf, Tadrina Hocking, Laurence Gray, Hélie Chomiac, Alain Bouzigues, Gaël Cottat, Rémi Couturier, Charlie Fargialla, Paul Delbreil, Damien Jouillerot, Thibaud Pommier, Lydie Misiek, Charlotte Valensi, Christian Pélissier, Thomas Ronzeau, Merryl Beaudonnet, Frédéric Imberty
 
Mon avis :
 Une fois de plus, on ne peut pas vraiment dire que j’aurais eu l’occasion à de multiples reprises d’aller au théâtre l’année passée, poursuivant ainsi dans ma bien triste lignée des années précédentes. Naturellement, comme chacun sait, on ne va pas au théâtre (ou on assiste a un concert) aussi facilement que l’on voit un film (au cinéma ou a télévision) ou que l’on lit un roman ou une bande dessinée et n’étant pas parisien – peut-être le serais-je à l’avenir mais comme ce n’est pas sur, autant ne pas m’avancer – les choses sont encore plus compliquées… Quoi qu’il en soit, en 2023, je n’ai eu l’occasion que de voir deux pièces : Smile, en octobre dernier et donc, Les Crapauds Fous, fin décembre, alors que mes congés débutaient tout juste… Bon, admettons-le : Les Crapauds Fous est loin d’être la pièce la plus enthousiasmante qu’il m’a été donné de voir dans ma vie, loin de là ! Ici, nous sommes tout de même loin des indéniables réussites d’un Alexis Michalik dont j’ai eu l’occasion pour ne pas dire le plaisir de vous parler dans ce blog. Pourtant, quelque part, il faut reconnaitre deux choses : premièrement, sans atteindre l’excellence de la mise en scène des pièces du sieur Michalik, Les Crapauds Fous s’en inspirent grandement, deuxièmement, même si cette pièce n’est pas extraordinaire, elle n’en reste pas moins suffisamment réussie pour nous faire passer un bon moment et, accessoirement, nous faire rire malgré une thématique pour le moins grave… Ainsi, dans Les Crapauds Fous, nous plongeons en pleine Seconde Guerre Mondiale, dans un petit village polonais occupé par les nazis et où deux jeunes médecins ont une idée saugrenue mais efficace pour sauver la population : faire croire aux occupants que les habitants sont atteint par le typhus ! Une idée à la fois géniale et débile – comment dire, on en meurt du typhus – mais qui nous entraine dans une histoire plus loufoque que dramatique et qui s’avère être suffisamment efficace pour nous faire passer un très bon moment, ce qui, ma foi, est déjà une très bonne chose. Alors certes, Les Crapauds Fous n’est pas un chef d’œuvre, c’est un fait, cependant, comme, pour moi, me rendre au théâtre est toujours un événement et que, malgré tout, la pièce est plutôt bonne, je reconnaitrais sans peine que le jeu en aura valut la chandelle, ce qui est le principal !
 

Points Positifs
 :
- Si Les Crapauds Fous n’est pas un chef d’œuvre absolu ni même un incontournable, force est de constater que cette pièce n’en possède pas moins suffisamment de qualités pour faire passer un très bon moment aux spectateurs, ce qui, ma foi, est une très bonne chose !
- Une comédie dramatique pour le moins loufoque qui réussit la gageure de nous faire rire a de multiples reprises malgré la gravité des enjeux.
- Acteurs et actrices font le job avec un talent certain…
- Les décors sont minimalistes, cependant, ils s’avèrent amplement suffisants.
 
Points Négatifs :
- On ne va pas se mentir, si Les Crapauds Fous est une pièce plutôt sympathique, celle-ci n’est pas non plus le truc de l’année, loin de là !
- Une mise en scène qui s’inspire grandement d’Alexis Michalik mais sans l’excellence de ce dernier, bien entendu…
 
Ma note : 7,5/10

Smile


Smile
 
Comment Charlie est devenu Chaplin. C’est ce que raconte Smile, pièce entièrement en noir et blanc, des décors aux costumes en passant par les maquillages. Nous sommes en 1910 dans un bar de Londres. Charlie a rendez-vous avec une jeune femme pour lui déclarer sa flamme. Et ce rendez-vous pourrait bien changer sa vie… En utilisant des procédés de mise en scène tels que ralentis, accélérés, flashbacks et changements de points de vues, cette pièce va vous plonger dans l’univers du cinéma de Chaplin le temps d’une bulle de tendresse et de poésie.
 

Smile
Scénario : Nicolas Nebot, Dan Menasche
Mise en scène : Nicolas Nebot
Décors : Laurent Béal
Costumes : Marie Crédou
Musique : Dominique Mattei
Genre : Comédie dramatique
Titre en vo : Smile
Pays d'origine : France
Langue d'origine : français
Date de sortie : 15 octobre 2023
Durée : 75 mn
 
Casting :
Pauline Bression : La jeune femme
Dan Menasche : Charlie
Alexandre Faitrouni : Le barman
 
Mon avis :
 Poursuivons mes critiques de ma rubrique Spectacles avec un petit retour du coté du théâtre et ce, avec une pièce que j’ai eu l’opportunité d’aller voir en octobre dernier, ce fameux Smile qui nous préoccupe donc à présent. Bon, comme je l’ai déjà souligné dans mes critiques précédentes, si je n’ai guère l’occasion de me rendre au théâtre au fil de ces dernières années, jusqu’à présent, je n’ai pas vraiment été déçu par ces quelques pièces et dans le cas présent, force est de constater que je ne l’ai nullement regretté car bon, comment dire, alors que je n’attendais ni monts ni merveilles de ce Smile, une pièce qui, selon ce que j’en avais lu, était censée nous narrée les origines de Charlie Chaplin – Charlot pour celles et ceux qui ne savent pas de qui je parle – force est de constater que nous avons là une fort belle réussite. Ainsi, en partant d’un postulat de base pour le moins banal – difficile de le qualifier autrement – Smile fait plus que nous raconter l’histoire d’un rendez vous qui, par la force des choses et des circonstances, permettra à Chaplin, par la suite, de devenir Charlot : ici, ce qui compte et marque les esprits, ce sont ces flashbacks audacieux qui nous permettent de mieux saisir les points de vus des différents protagonistes qui font tout le sel d’un scénario qui ne se développe que petit à petit. Du coup, si le début peut paraitre poussif, dès que surviennent les flashbacks, le spectateur est happé par un scénario diablement bien écrit, ce, jusqu’à un final franchement réussi malgré son coté dramatique. Ajoutons à cela une mise en scène audacieuse et des jeux de lumière qui font que l’on assiste à une pièce en noir et blanc et l’on obtient, au final, une fort belle réussite qui me prouve, une fois de plus, que le genre théâtral ne me déçoit jamais et que oui, indéniablement, il serait temps que je l’aborde bien plus sérieusement… mais bon, ceci est une autre histoire…
 

Points Positifs
 :
- Une pièce qui, a priori, ne paye pas de mine mais qui se révèle finalement de par un scénario bien plus malin qu’on pourrait le penser et qui nous narre, de manière romancée, les origines de Charlie Chaplin.
- L’usage pour le moins audacieux des flashbacks qui nous permettent de découvrir les différents points de vus des protagonistes et de mieux saisir le scénario.
- Une pièce en noir et blanc !? Eh oui, chapeau bas pour ce qui est une belle réussite !
- Les fans de Plus Belle la Vie seront ravis de retrouver Pauline Bression dans un rôle innatendu et qui, ma foi, nous permet de découvrir l’actrice sous un autre jour.
 
Points Négatifs :
- Le premier tiers, avant que ne surviennent les flashbacks, me semble un peu poussif et longuet. Heureusement que la suite relance de fort belle manière l’intrigue.
 
Ma note : 7,5/10