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lundi 6 mai 2024

Titanic


Titanic
 
En septembre 1996, Brock Lovett est le coordinateur d'une équipe qui fouille méticuleusement l'épave du célèbre Titanic, paquebot géant réputé insubmersible qui connut pourtant un destin tragique. Lovett espère mettre la main sur le Cœur de l'Océan, un collier de diamants unique à la valeur inestimable, porté par Louis XVI, dont la découverte lui apporterait la gloire. Lors de sa sixième plongée en sous-marin, il remonte des profondeurs un coffre-fort dont il espère qu'il contient le précieux objet. Mais il n'y trouve que quelques vieux billets de banque et un dessin représentant une jeune femme nue portant le fameux bijou en pendentif. À des milliers de kilomètres de là, une vieille dame, Rose Calvert, découvre ce dessin sur l'écran de son téléviseur. Elle contacte Lovett et lui affirme qu'elle est la jeune femme en question. Étant l'une des rares personnes à avoir survécu au naufrage du Titanic encore en vie, elle est amenée sur le bateau de l'équipe de Lovett et leur raconte la croisière inaugurale du paquebot, son naufrage, ainsi que l'histoire d'amour qu'elle a vécue avec Jack Dawson, un artiste voyageant en troisième classe.
 

Titanic
Réalisation : James Cameron
Scénario : James Cameron
Musique : James Horner
Production : 20th Century Fox, Paramount Pictures, Lightstorm Entertainment
Genre : Catastrophe, Drame, Romance
Titre en vo : Titanic
Pays d'origine : États-Unis
Langue d'origine : anglais, italien, russe, allemand
Date de sortie : 01 novembre 1997
Durée : 195 mn
 
Casting :
Leonardo DiCaprio : Jack Dawson
Kate Winslet : Rose DeWitt Bukater
Billy Zane : Caledon Hockley
Frances Fisher : Ruth DeWitt Bukater, la mère de Rose
Danny Nucci : Fabrizio De Rossi, l'ami italien de Jack
David Warner : Spicer Lovejoy, le valet et garde du corps de Cal
Jason Barry : Tommy Ryan, le passager de troisième classe
Alexandrea Owens : Cora Cartmell, la petite fille de troisième classe
Rocky Taylor : Bert Cartmell, le père de Cora
Camilla Overbye Roos : Helga Dahl, passagère norvégienne de troisième classe qui tombe amoureuse de Fabrizio
Amy Gaipa : Trudy Bolt, la femme de chambre de Rose
Kathy Bates : Margaret « Molly » Brown
Victor Garber : Thomas Andrews, l'architecte naval
Bernard Hill : Edward John Smith, le commandant
Jonathan Hyde : Joseph Bruce Ismay
Eric Braeden : John Jacob Astor IV
Bernard Fox : Archibald Gracie, le colonel
Michael Ensign : Benjamin Guggenheim
Jonathan Evans-Jones : Wallace Hartley, le violoniste
Mark Lindsay Chapman : Henry Wilde, le commandant en second
Ewan Stewart : William Murdoch, le premier officier
Jonathan Phillips : Charles Lightoller, l'officier en second
Simon Crane : Joseph Boxhall, le quatrième officier
Ioan Gruffudd : Harold Lowe, le cinquième officier
Edward Fletcher : James Moody, le sixième officier
James Lancaster : Thomas Byles, le Père
Lew Palter : Isidor Straus
Elsa Raven : Ida Straus
Martin Jarvis : Cosmo Edmund Duff Gordon
Rosalind Ayres : Lucy Christina Duff Gordon
Rochelle Rose : Lucy Noël, comtesse de Rothes
Scott G. Anderson : Frederick Fleet, le veilleur
Paul Brightwell : Robert Hichens, le quartier-maître
Martin East : Reginald Lee, le veilleur
Gregory Cooke : Jack Phillips, le radiotélégraphiste
Craig Kelly : Harold Bride, l'opérateur radio
Liam Tuohy : Charles Joughin, le cuisinier
Terry Forrestal : Joseph Bell, le chef mécanicien
Gloria Stuart : Rose Calvert (anciennement DeWitt Bukater puis Dawson), âgée
Bill Paxton : Brock Lovett, le coordinateur de l'équipe de fouille
Suzy Amis : Lizzy Calvert, la petite-fille de Rose
Lewis Abernathy : Lewis Bodine
 
Mon avis :
 Après vous avoir parler de ce qui est, probablement, un des plus grands films de tous les temps, ce chef d’œuvre absolu qu’est Le Parrain, puis, abordé le cas de Gladiator, immense succès du début des années 2000 qui, au demeurant, relança de fort belle manière la mode des péplums, genre tombé depuis des décennies en désuétude, à présent, je vais m’attaquer a un autre monument du Septième Art, un long métrage que l’on peut qualifier de parfait de bout en bout et qui restera dans les annales, je veux, bien entendu, parler de Titanic ! Ici, il faut le reconnaitre, tout à été dit ou presque, depuis la sortie du l’œuvre du sieur James Cameron, en 1997 et qui traite de ce qui fut, sans aucun doute, la plus grande catastrophe maritime de l’histoire, le fameux naufrage du Titanic qui eut lieu le 15 avril 1912, ce, après que ce navire réputé insubmersible eut heurté un iceberg… Reconstitution magnifique au point même que l’on a l’impression que le Titanic est remonté du fond de l’océan Atlantique, casting cinq étoiles avec, en têtes d’affiches, les tous jeunes Leonardo DiCaprio et Kate Winslet qui allaient accéder au rang de mégastars par le biais de ce film, scénario captivant au possible où se mêlent romance et événements dramatiques, le tout, remettant au gout du jour, le genre du film catastrophe qui était à la mode pendant les années 70 et qui avait put nous pondre des œuvres inoubliables comme La Tour InfernaleAirportL'Aventure du Poséidon et Tremblement de Terre… Bref, un long métrage qui, avant même sa sortie, avait tout pour réussir et qui, effectivement, connu un succès monumental qui en aura fait, immédiatement, non seulement un classique du genre mais, également, un classique du cinéma tout court ! Il faut dire que, avec Titanic, James Cameron, terriblement malin, a vu parfaitement juste et a sut pondre le film parfait pour un public toujours avide de grand spectacle, de scènes dramatiques et de grandes histoires d’amour – ajoutons à cela un soupçon historique et l’on tient la formule gagnante ! Ainsi, si l’on est rapidement touchés par la belle histoire d’amour entre Jack et Rose, qui, fatalement, finira mal – ce sont les meilleures après tout – comment ne pas mettre en avant la catastrophe elle-même, c’est-à-dire, le naufrage du navire, événement oh combien attendu par les spectateurs, qui se prolonge pendant un peu plus d’un tiers du film et qui, spectaculaire au possible, nous livre son lot de morts et de drames… Bref, vous l’avez compris – et je pense ne pas me tromper en affirmant que vous le savez depuis longtemps – Titanic est un pur chef d’œuvre du genre qui, malgré le quart de siècle écoulé – comme le temps passe vite – n’a absolument pas perdu de sa force et de son intensité, encore aujourd’hui : captivant de bout en bout, nous avons là un grand film catastrophe mais, également, un superbe film d’amour qui en aura traumatisé plus d’un de par sa conclusion. Alors bien entendu, tout le monde ne sera pas de mon avis car, quelque part, tout le monde n’a pas forcément les mêmes gouts, mais bon, pour ma part – et aux yeux de beaucoup d’autres – Titanic est un chef d’œuvre, un incontournable que tout amateur de cinéma se doit de voir au moins une fois dans sa vie, et je pèse mes mots…
 

Points Positifs
 :
- Probablement un des plus grands films catastrophe de tous les temps et, en tous cas, un des plus grands films de l’Histoire du Septième Art tout court ! Il faut dire que Titanic est un long métrage parfait de bout en bout, qui mélange habillement les genres – catastrophe, romance, drame – et qui fait partie de cette caste rare d’œuvres intemporelles qui se regardent encore et encore, avec le même plaisir…
- Si le naufrage du Titanic est au cœur du propos de ce film, comment ne pas reconnaitre que l’histoire d’amour entre Jack et Rose occupe le devant de la scène !? Il faut dire que celle-ci est parfaite même si peu originale et, surtout, se finit dramatiquement – et comme on sait que les meilleures histoires d’amour finissent mal…
- Un casting cinq étoiles avec, en tête d’affiche, les jeunes Leonardo DiCaprio et Kate Winslet qui allaient accéder aux rangs de stars et qui ont, depuis, connu la carrière que l’on sait !
- Le naufrage du navire occupe un bon tiers du film, voir plus, est marque durablement les esprits de par ses nombreuses victimes, ses moments de courage, ceux de lâcheté pure et ces drames, oh combien nombreux, présentés à l’écran…
- Une reconstitution que l’on peut qualifier de parfaite au point même que l’on a l’impression que le Titanic lui-même est remonté des abysses. Chapeau bas au sieur James Cameron pour son pari car non seulement on sent l’amoureux de l’histoire du Titanic, mais celui-ci a sut mettre les moyens pour réaliser son ambition, ce, de fort belle manière !
- Bande originale, décors, costumes, photographie, effets spéciaux : il n’y a rien à redire, on frôle la perfection.

Points Négatifs :
- En toute franchise, a moins d’être totalement allergique a ce genre de films ou au cinéma américain dans son ensemble, je ne vois pas ce que l’on peut reprocher à Titanic ? Après, naturellement, tous les gouts sont dans la nature, c’est un fait…
- Il faut tout de même reconnaitre que nous avons droit à une belle flopée de personnages plutôt stéréotypés, dans le bon comme dans le mauvais sens – peut-être le genre qui veut cela ?
 
Ma note : 9/10

dimanche 21 avril 2024

Avatar


Avatar
 
Malgré sa paralysie, Jake Sully, un ancien marine immobilisé dans un fauteuil roulant, est resté un combattant au plus profond de son être. Il est recruté pour se rendre à des années-lumière de la Terre, sur Pandora, où de puissants groupes industriels exploitent un minerai rarissime destiné à résoudre la crise énergétique sur Terre. Parce que l'atmosphère de Pandora est toxique pour les humains, ceux-ci ont créé le Programme Avatar, qui permet à des « pilotes » humains de lier leur esprit à un avatar, un corps biologique commandé à distance, capable de survivre dans cette atmosphère létale. Ces avatars sont des hybrides créés génétiquement en croisant l'ADN humain avec celui des Na'vi, les autochtones de Pandora. Sous sa forme d'avatar, Jake peut de nouveau marcher. On lui confie une mission d'infiltration auprès des Na'vi, devenus un obstacle trop conséquent à l'exploitation du précieux minerai. Mais tout va changer lorsque Neytiri, une très belle Na'vi, sauve la vie de Jake...
 

Avatar
Réalisation : James Cameron
Scénario : James Cameron
Musique : James Horner
Production : 20th Century Fox, Dune Entertainment, Giant Studios
Genre : Science-Fiction
Titre en vo : Avatar
Pays d'origine : États-Unis
Langue d'origine : anglais
Date de sortie : 10 décembre 2009
Durée : 162 mn
 
Casting :
Sam Worthington : Jake Sully
Zoe Saldana : Neytiri
Sigourney Weaver : Dr Grace Augustine
Stephen Lang : Colonel Miles Quaritch
Michelle Rodríguez : Trudy Chacon
Giovanni Ribisi : Parker Selfridge
Joel Moore : Norman « Norm » Spellman
Dileep Rao : Dr Max Patel
CCH Pounder : Mo’at
Wes Studi : Eytukan
Laz Alonso : Tsu’tey
Matt Gerald : Caporal Lyne Wainfleet
Sean Anthony Moran : Sean Fike
Jason Whyte : cryogénisation technicien
Sean Patrick Murphy : co-pilote d'hélicoptère
Kelson Henderson : pilote du vaisseau de combat « Dragon »
 
Mon avis :
 Ici, l’affaire était entendue d’avance : il était absolument hors de question que j’aille voir ce film et personne ne me ferait changer d’avis, quoi qu’il arrive. Pour quelle raison vous dites vous ? Tout simplement parce que je suis un homme de principes, qui ne sont pas forcements d’une logique implacable à toute épreuve et que certaines choses font que, il y a des fois, où mon opinion au sujet d’une œuvre est faite d’avance et que du coup, j’ai énormément de mal ensuite à en démordre. Un peu idiot, voir extrémiste comme façon de faire ? Je l’admets, mais je suis ainsi et malgré les ans qui passent, je n’évolue guère de ce coté là… Mais bon, je ne vous ais toujours pas dit pourquoi j’avais décider, contre vents et marées, d’aller voir Avatar… en fait, c’est assez simple dans ma logique tordue : au vu de ce que l’on peut appeler sans aucune exagération de la propagande pure et dure, au vu de tout le cirque fait autour de ce film, au vu des multiples critiques, de part le monde, qui l’avaient tout bonnement qualifier de chef d’œuvre absolu du septième art, au point que certains aient parler de « révolution », rien que ca, alors que, personne n’avait encore daigner voir le film, j’en avais par avance la nausée. Mais comment peut on qualifier une œuvre cinématographique de monument du cinéma en se fiant uniquement a une bande annonce bancale, quelques images par ci par la et la pub faite par la production ? C’est impossible, tout simplement. Comme de dire que Avatar était une daube sans le voir, c’est du pareil au même, mais cela, je ne l’ai pas entendu (du moins, pas avant sa sortie). Je suis désolé mais pour émettre une critique, qu’elle soit positive ou négative, le minimum est de lever ses fesses et de se rendre au cinéma. Ainsi, a force de voir tout le cirque médiatique fait autour de l’œuvre de James Cameron, je n’avais plus qu’une seule envie : éviter Avatar a tout prix. Ce qui est amusant, c’est qu’il y a une vingtaine d’années, j’avais eu le même sentiment a l’encontre de Titanic, du même réalisateur. Mon Dieu, que j’ai pu haïr ce film, avant de, finalement, le voir un jour à la télé et d’en tomber presque amoureux… Mais alors, allait-il m’arriver la même chose cette fois ci ? Car, vous l’avez compris, si j’écris la critique de Avatar, c’est que l’on m’a finalement convaincu d’aller le voir, malgré mes immenses réticences de départ ? Et bien oui, incontestablement, et pourtant, la partie était très loin d’être gagnée. Bon, déjà, tout le tapage médiatique m’avait largement refroidis, ensuite, les extraterrestres bleus qui me faisaient curieusement pensé à Diablo des X-Men et pire, la bande annonce où l’on voyait une horde de soldatesque digne des plus grands navets hollywoodiens m’avaient laissé largement perplexes. Mais bon, comme je l’avais dit plus haut, pour pouvoir critiquer, il faut découvrir l’œuvre, et tant bien que mal, je m’installais dans mon siège, attendant de voir ce que valait véritablement cet Avatar si encensé de part le monde… Le début fut plutôt agréable, sans être véritablement extraordinaire : le personnage principal arrive sur la planète Pandora, l’intrigue se met doucement en place avec les apparitions des divers protagonistes humains, stéréotypés au possible : la scientifique au grand cœur et prête a tout donné, le militaire bourrin et inflexible, capable du pire, le représentant des multinationales, plus véreux tu meures etc. Bref, cela aurait put être un formidable casting de série Z si ce n’étaient les fabuleuses images qui nous en mettaient plein la vue des les premières minutes. Et la dessus, forcement, il n’y a rien à en redire : l’on nous avait promis une révolution du point de vue des effets spéciaux et on ne nous a pas mentis sur ce point : entre la faune et la flore de Pandora, les méchas pilotés par des pilotes humains, les écrans tactiles d’ordinateurs flottant dans une salle et qui renvoient tout simplement les derniers Star Wars à la préhistoire, les montagnes flottantes (Seigneur, moi qui ait toujours fantasmer sur de telles montagnes et qui n’en avait vu qu’en dessin, là, elles paraissaient tout bonnement réelles) ou bien, les Na'vi, que l’on croiraient fait de chair et de sang, le spectateur nage tout bonnement en plein rêve éveillé (et encore, je n’ai pas put le voir en 3D, je pense avoir raté un truc encore plus énorme) et tous les amateurs de SF/Fantasy, en toute objectivité, ne pouvaient qu’être que subjugués par de telles prouesses. Cependant, il est bien connu que ce qui compte avant tout, c’est la qualité d’un scénario : a quoi bon une œuvre magnifique d’un point de vu visuel si le reste, le plus important, le nerf de la guerre, bref, l’intrigue, ne suit pas ? A quoi bon une telle débauche d’effets spéciaux si c’est pour se retrouver, au final, avec un navet ? Car les premières minutes d’Avatar auraient put tourner mal, même très mal, de part les protagonistes, loin d’être originaux, comme je l’ai déjà dit, mais aussi par les multiples références à mille et une autres œuvres, au point que ce qui me marqua le plus, dans le premier tiers du film, ce furent celles-ci, et elles furent légions. Mais pourtant, au fil du déroulement de l’intrigue, et plus on avançait dans celle-ci, on commençait a trouver que les personnages, finalement, avaient tout de même un certain intérêt, que les références, qui auraient put passer pour un vulgaire pompage, faisaient plus penser a un hommage a tout un tas de genres différents, assez bien réussies, et que, finalement, le potentiel d’Avatar se révélait de plus en plus et qu’il était de plus en plus difficile de lâcher prise, tant l’histoire devenait, au fil des minutes captivante. Et puisque j’y pense, comment ne pas vous parler de toutes les œuvres aux quel Avatar m’a fait penser ; on y retrouve ainsi, pèle mêle : Le Nouveau Monde, pour les indiens, et tous les films de Terrence Malick en règle général pour la mise en avant de la nature, Danse avec les Loups, toujours pour les rapports entre l’homme blanc et les indiens, Alien, pour Sigourney Weaver, bien entendu mais surtout Gorilles dans la Brume, pour son rôle de scientifique en pleine jungle, Final Fantasy 7, du coté des jeux vidéos pour la lutte entre une multinationale et la nature, mais aussi pour l’intervention de la planète elle-même vers la fin, Metal Gear Solid, et tous un tas de jeux et de mangas où l’on retrouve des méchas, en particulier pour le combat final où le colonel se relève sans cesse, Donjons & Dragons (le jeu, pas le nanard), pour les bêtes eclipsantes, voir même Titanic pour l’histoire d’amour, et une multitudes de romans de SF, dont le mythique Hypérion où l’on voyait déjà une planète dévastée pour ses richesses, etc. Car des exemples, je pourrais vous en citer encore plein, mais l’inspiration n’est pas uniquement venue d’œuvres de fictions, car comment ne pas penser à l’envahissement de l’Irak par les troupes américaines en 2003 pour le pétrole, la colonisation de l’Amérique et des autres continents par l’homme blanc au cours des siècles, la déforestation, le mépris affiché pour la nature lorsque le profit prend le pas sur la raison etc. Bref, vous l’avez compris, dans Avatar, l’on retrouve un peu tout cela, et bien plus encore, au point que l’on oscille, pendant une bonne partie du film entre deux sentiments contradictoires : simple pompage ou hommage rendu à toutes ces œuvres, inspiration d’événements réels que l’on souhaite dénoncer ? Il est difficile de se faire une opinion précise et, personnellement, je rapprocherais Avatar des Cantos d’Hypérion, déjà cité quelques lignes plus haut, le chef d’œuvre absolu de Dan Simmons : dans ce monument de la SF, l’on retrouvait déjà bon nombre de genres différents, en fait tous, au point que ce cycle, entré depuis près de vingt ans dans la légende, en reste encore partiellement inclassable et que bon nombre de ses détracteurs affirment toujours que Simmons, dans son cycle n’invente rien, se contentant de piller allègrement dans de multiples œuvres antérieures, ce qui n’est pas forcement faux, mais lorsque l’on voit le résultat final, l’on ne peut qu’être admiratif car quelle claque l’on prend en le lisant. AvatarHypérion, même combat ? Oui et non : Oui car dans les deux cas, il est évidant qu’il n’y a pas de demi-mesures, l’on aime ou l’on déteste, tout simplement. Oui de part leurs richesse et leur diversité. Non car quoi qu’il en soit, il me semble évident que le roman de Simmons est supérieur au film de Cameron, ne serais ce que par son scénario, largement supérieur… Car oui, Avatar est un grand film, mais ce n’est pas un film exceptionnel dans le sens où on nous l’avait présenté. Si, de façon incontestable, d’un point de vue des effets spéciaux, on n’a jamais rien vu d’aussi beau, d’aussi réel, au point que l’on croirait réellement que la planète Pandora existe bel et bien avec l’ensemble de ses habitants, au point que les Na'vi soient devenus les extraterrestres les plus crédibles qu’il m’ait été donné de voir au ciné. Franchement, oui, sur le point de la technique pure, il n’y a rien à redire, le film de James Cameron est bel et bien la révolution annoncée. Cependant, d’un point de vu scénaristique, il me semble évidant que l’on avait de quoi s’attendre a mieux : si celui-ci, au final, est tout de même d’assez bonne facture, je ne pourrais que déplorer quelques raccourcis faciles, quelques stéréotypes mille fois vu et revus, qui font un peu tache dans l’ensemble. Pas au point que je fasse comme certains et que j’affirme qu’Avatar n’est qu’une bouse scénaristique (oui, je l’ai lu), mais suffisamment pour que la qualité finale s’en ressente, même légèrement. Un petit bémol, auquel il faudra ajouter les divers emprunts et inspirations qui enchanteront certains qui comme moi y verrai plus une forme d’hommage, mais qui déplairont a d’autres qui n’y verront qu’un vulgaire copié/collé. Quand je vous disais qu’avec ce film, il n’y avait pas de demi-mesures, on adore où on déteste… Avatar mérite largement le détour, et ce, même si ce n’est pas le film du siècle. Incontestablement, d’un point de vu technique, on n’a jamais fait mieux, pour ce qui est du scénario, si celui-ci est suffisamment accrocheur et passionnant pour tenir en haleine et émerveiller le spectateur, quelques imperfections subsistent, malheureusement. Mais au final, oui, je suis d’accord pour dire qu’en quelques sortes, ce film marquera l’histoire du cinéma, mais comme beaucoup d’autres avant lui. Je tenais à conclure en reprenant la phrase de quelqu’un que je connais : Avatar n’est pas un film où on nous en met plein la vue avec de l’argent mais qui nous montre ce que l’on peut faire avec de l’argent. La nuance est de taille et ce n’est pas du tout la même chose … à bon entendeur… Bref, n’hésitez pas une seconde, partez de ce pas pour la planète Pandora et faites vous une idée par vous-même de ce que vaut réellement Avatar. Mais quoi qu’il en soit, il ne vous laissera pas indifférent, loin de là !
 

Points Positifs
 :
- Bien évidement, ce sont les effets spéciaux qui marquent le plus les esprits dans Avatar. Ainsi, comme Matrix en son temps, Avatar aura été le tournant cinématographique de son époque, celui auquel tous les autres films qui suivirent durent se comparer, en bien comme en mal.
- Un très bon film de science-fiction, c’est un fait incontestable. Certes, ici, nous sommes loin du chef d’œuvre, pour tout un tas de raisons, cependant, cela n’enlève rien au fait que les amateurs du genre seront nettement conquis par ce film qui leur en mettra plein la vue et qui, dans l’ensemble, se regarde plutôt bien.
- Nombreuses sont les inspirations et les multiples clins d’œil qui parsèment Avatar – d’ailleurs, plus grande est notre culture populaire et plus en on trouvera. Certains n’y verront que du simple copié/collé, d’autres, des inspirations bienvenues et qui leur rappelleront bien des souvenirs…
- Pour ce qui est du casting, il n’y a rien à redire, celui-ci fait le job – accessoirement, cela fait plaisir de retrouver Sigourney Weaver dans un film de SF majeur. Bien entendu, ce sont les Na'vi qui marquent le plus les esprits…
- Les jungles de la planète Pandora sont tout bonnement somptueuses !

Points Négatifs :
- Scénaristiquement, il faut reconnaitre que Avatar ne brille pas par une franche originalité et que, ici, la forme l’emporte nettement sur le fond. En effet, le synopsis de ce film nous rappelle bien d’autres longs métrages où l’homme blanc débarquait sur une île, un continent, et faisait face aux natifs, ce qui entrainait bien des conflits.
- On n’échappe malheureusement pas à bon nombre de poncifs du genre. Parfaitement calibrer pour le grand public, Avatar rate le coche du chef d’œuvre par sa non prise de risque pour ce qui est du traitement des personnages ou par un nombre trop conséquent de scènes sans grandes surprises…

Ma note : 8/10

samedi 20 avril 2024

Abyss


Abyss
 
L’USS Montana, un sous-marin nucléaire lanceur d'engins américain, coule non loin du bord de la fosse des Caïmans après une rencontre fortuite avec un objet immergé non identifié. Le sous-marin repose par 274 mètres de fond, alors que des navires et des sous-marins de l'Union soviétique se dirigent vers la zone pour tenter de sauver l'équipage, avec de plus un ouragan en formation en surface. Afin de porter secours aux éventuels survivants, la marine américaine décide alors que la façon la plus rapide de monter une opération de sauvetage est d'introduire une équipe de commandos SEAL à l'intérieur de Deepcore, une plate-forme de forage pétrolier sous-marine expérimentale qui se trouve près de la zone du naufrage, celle-ci navigant à 518 mètres au-dessous du niveau de la mer, pour leur servir de base d'opérations. Le concepteur de la plate-forme réquisitionnée, le docteur Lindsey Brigman, insiste pour accompagner l'équipe SEAL, même si son ex-mari, Virgil « Bud » Brigman, occupe actuellement le poste de contremaître de la plate-forme. L'équipe SEAL, avec à sa tête le lieutenant Hiram Coffey, embarque avec Lindsey à bord d'un bathyscaphe, les entrainant dans les profondeurs sous-marines en direction de la plate-forme. Cependant, lors de la descente, Coffey commence à éprouver un syndrome nerveux des hautes pressions, mais ne révèle pas son état aux autres membres de l'équipe.
 

Abyss
Réalisation : James Cameron
Scénario : James Cameron
Musique : Alan Silvestri
Production : 20th Century Fox, Lightstorm Entertainment, Pacific Western, Steve Johnson's XFX Inc.
Genre : Science-Fiction
Titre en vo : The Abyss
Pays d'origine : États-Unis
Langue d'origine : anglais
Date de sortie : 09 août 1989
Durée : 171 mn

Casting :
Ed Harris : Virgil « Bud » Brigman
Mary Elizabeth Mastrantonio : Lindsey Brigman
Michael Biehn : le lieutenant Hiram Coffey
Leo Burmester : Catfish De Vries
Todd Graff : Alan « Hippy » Carnes
John Bedford Lloyd : Jammer Willis
J. C. Quinn : Arliss Sonny Dawson
Kimberly Scott : Lisa « One Night » Standing
Capt. Kidd Brewer Jr. : Lew Finler
George Robert Klek : Wilhite
Christopher Murphy : Schoenick
Adam Nelson : Ensign Monk
Richard Warlock : Dwight Perry
Jimmie Ray Weeks : Leland McBride
J. Kenneth Campbell : le commandant DeMarco
Ken Jenkins : Gerard Kirkhill, représentant de la Benthic Petroleum Co.
Chris Elliott : Bendix
Peter Ratray : le capitaine Kretschner de l'USS Montana
Michael Beach : l'opérateur sonar Aaron Barnes de l'USS Montana
Brad Sullivan : l'officier de l'USS Montana
Frank Lloyd : le navigateur de l'USS Montana
William Wisher : Bill Tyler, journaliste
Michael Chapman : le docteur Berg
 
Mon avis :
 Aussi incroyable que cela puisse paraitre, jusqu’à il y a peu de temps, je n’avais jamais regardé ce classique de la SF qu’est Abyss, non pas que je n’ai pas eu l’opportunité auparavant, cela serait vous mentir, mais bon, parfois, on passe littéralement a coté de longs métrages archiconnus sans qu’il y ait d’explications tout a fait logiques. Mais bon, comme il est de coutume de le dire, mieux vaut tard que jamais, et, justement, sur ce point, il était grand temps que, vingt-six ans après, je découvre enfin ce long métrage, culte pour beaucoup, du sieur James Cameron – oui, celui qui a réaliser un certain Titanic, autre film où les acteurs ont été légèrement mouillés. Et donc, quid de mon impression après visionnage de la chose ? Eh ben, comment dire… déjà, le souci, c’est que, grosso modo et sans avoir jamais vu Abyss jusque là, je savais plus ou moins ce qui s’y passait, du moins, pour ce qui est des grandes lignes. Bref, autant pour l’effet de surprise, mais bon, il restait le principal, le déroulement de l’intrigue en elle-même, les acteurs, les effets spéciaux, et là, ma foi, force est de constater que, dans l’ensemble, tout cela est plutôt bon, loin d’être exceptionnel, il faut le reconnaitre, mais bon, et c’est déjà pas mal. Car le principal souci de cet Abyss, c’est que, malgré tout un tas de bonnes idées – excellent huit clos dans un environnement oppressant au possible, des effets spéciaux efficaces pour l’époque, et ce choix de nous présenter des aliens vivant au fond des océans, ce qui ravira les amateurs d’Ivan T. Sanderson qui auront lu son livre, Les Invisibles sous les Mers – James Cameron rate le coche, et, accessoirement, le chef d’œuvre, en en faisant, premièrement, un film beaucoup trop long ce qui ne se justifie aucunement – en fait, certaines scènes durent des plombes – et, encore pire, en tombant dans une certaine mièvrerie navrante, surtout dans le dernier tiers de celui-ci : l’histoire d’amour entre Ed Harris et Mary Elizabeth Mastrantonio, gnangnan au possible, les scènes de sauvetages in extrémis de ces deux là, limites ridicules, et la mansuétude des aliens a l’égard de l’humanité qui, ma foi, tombe un peu a plat. Dommage car tout n’est pas à jeter dans Abyss qui reste dans l’ensemble un bon film de science-fiction : certaines scènes sont franchement époustouflantes, les appareils montrés a l’écran existent réellement – oui, même le fluide respiratoire, aussi incroyable que cela puisse paraitre – et, en tant que huit-clos oh combien oppressant, c’est indéniablement une réussite. Hélas, trop de défauts gâchent un peu l’ensemble et font que, au final, prétendre que cet Abyss serait un chef d’œuvre, serait, selon moi, excessif… après, il aurait juste fallut que Cameron ne tombe pas dans une niaiserie hors de propos et tout aurait été parfait, ou presque…
 

Points Positifs
 :
- Le postulat de départ est plutôt intéressant et cette idée de huit-clos sous marin est une réussite, surtout que, au vu des profondeurs, les protagonistes semblent bien mal barrés pour en réchapper.
- D’un point de vu technique, il faut rendre a César ce qui lui appartient et donc, au sieur Cameron la réussite d’un tournage oh combien complexe sous des litres d’eau et qui donne au final des scènes tout bonnement époustouflantes par moments.
- Des extraterrestres sous les mers ? Certains trouveront l’idée singulière, pas moi puisque, au contraire, nombreux ont été, au fil des décennies voir des siècles, les observations d’objets non identifiés en rapport avec le milieu marin.
- L’apparence des fameux aliens, le coté pacifiste de ces derniers, ce qui nous change également de bon nombre de leurs représentations, plutôt belliqueuses en temps normal dans ce genre de films.
- Entre les petits sous marins de poche d’explorations qui existent bel et bien voir, de façon plus surprenante, le fluide respiratoire – voir la scène du rat – qui n’est pas une invention de Cameron, Abyss possède un petit coté crédible plutôt plaisant.
- Pour l’époque, nous sommes à la fin des années 80, les effets spéciaux sont franchement une réussite.
- Le rat, personnage secondaire, certes, mais oh combien sympathique – oui, je sais, j’exagère là !

Points Négatifs :
- Malheureusement, Abyss tombe vers la fin dans une mièvrerie totalement hors de propos et qui nuit énormément au film dans son ensemble : déjà, l’histoire d’amour entre les deus protagonistes principaux est gnangnan au possible, mais ensuite, les aliens qui menacent l’humanité de destruction avant de faire marche arrière – on se demande pourquoi – tout en sauvant les personnages et en se faisant connaitre a la face du monde, euh, comment dire…
Abyss est beaucoup trop long, cela étant dut au fait que certaines scènes s’étalent, sans la moindre justification, en longueur.
- Non seulement la scène du sauvetage de Mary Elizabeth Mastrantonio dure trop longtemps, mais en plus, elle n’est pas crédible pour un sou !
- Ah, la fameuse plongée dans les abysses d’Ed Harris, un grand moment de n’importe quoi ! Vers le milieu de celle-ci, il est complètement dans les vapes, or, une fois arrivé au fond, il retrouve ses esprits par la grâce du Saint-Esprit et, bien évidement, réussit à neutraliser une charge nucléaire en… coupant un fil ! Bien entendu, il aura hésité auparavant entre deux fils avant de faire le bon choix…

Ma note : 7/10