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mercredi 12 juillet 2023

Thorgal – Les Yeux de Tanatloc


Thorgal – Les Yeux de Tanatloc
 
Argun et Jolan tentent de fuir la cité des Xinjins. Ils sont alors rapidement stoppés par la chaleur du désert. Tandis que, loin d'eux, dans une jungle hostile, Thorgal et ses compagnons d'infortunes poursuivent leur chemin tant bien que mal vers la cité d'Ogotaï. Tanatloc, le chef des Xinjins, très malade, demande à son régent des nouvelles de Jolan et d'Argun. Il souhaite qu'on leur donne le maximum de liberté afin qu'ils se sentent chez eux dans la cité. Tanatloc prend aussi des nouvelles de la mission qui se déroule à ce moment là et dont le but est d'assassiner Ogotaï. Le régent apporte des nouvelles inquiétantes... Tout d'abord, Ogotaï rassemble son armée pour une invasion massive. Ensuite, le vaisseau qui transportait Kriss et ses compagnons a été détruit par une escadre. Heureusement, ils ont eu le temps d'être déposés dans la jungle avant l'explosion. Tanatloc apprend alors par hasard de la bouche de son régent, que l'un des mercenaires employé par Kriss de Valnor se nomme Thorgal…
 

Thorgal – Les Yeux de Tanatloc
Scénario : Jean Van Hamme
Dessins : Grzegorz Rosinski
Couleurs : Grzegorz Rosinski
Couverture : Grzegorz Rosinski
Editeur : Le Lombard
Genre : Heroic Fantasy, Fantastique, Science-Fiction
Pays d’origine : Belgique
Langue d’origine : français
Parution : 01 octobre 1986
Nombre de pages : 46
 
Mon avis :
 Dans cette excellente saga qu’est Thorgal, nous avions laissé celui-ci et ses compagnons, il y a quelques jours, dans Le Pays Qâ, dixième tome de la série et, accessoirement, premier volet du célèbre (pour les fans) Cycle de Qâ, sans nul doute l’une des plus belles réussites du duo composé de Jean Van Hamme et de Grzegorz Rosinski et point culminant d’une série qui connu ses heures de gloire au cours des années 80. Dans ce tome, Thorgal et les siens débarquaient dans ce fameux pays Qâ, situé outre-Atlantique (grosso modo, en Amérique latine où vivaient des peuples comme les Mayas par exemple) et l’on faisait connaissance avec la plupart des protagonistes à venir et plus précisément les soit disant dieux des deux forces en présence, dieux dont on comprend, dans cette suite, Les Yeux de Tanatloc, que s’ils disposent effectivement de grands pouvoirs, ils n’ont pas grand-chose de divin… En effet, et cela fera plaisir aux amateurs de paléocontact, ces deux dieux ne sont en fait que des hommes venus des étoiles, deux hommes qui poursuivent sur Terre et par le biais de peuplades qu’ils dirigent, leur antagonismes passé. Bien entendu, il y a un lien avec Thorgal et l’un de ses dieux n’est autre que son grand père, aperçu dans L’Enfant des Étoiles, quand a l’autre, je vous laisse deviner son identité… Quoi qu’il en soit, dans ce tome, Van Hamme fait voyager nos héros au cœur de jungles luxuriantes ce qui nous dépayse grandement, Kriss de Valnor est toujours aussi superbe et perfide (une vrai badass comme on les aime) et on commence à découvrir, petit a petit, les étonnants pouvoirs dont dispose le fils de Thorgal, Jolan. Bref, un excellent tome d’un cycle qui l’est tout autant et qui vient confirmer, une fois de plus, tout le bien que je pense de cette bande dessinée, probablement l’une des plus marquantes dans son genre de ces trois dernières décennies…
 

Points Positifs
 :
- Après une mise en bouche qui présentait les protagonistes, les enjeux et les lieux dans Le pays Qâ, ici, l’intrigue décolle véritablement et c’est un véritable régal que de suivre Thorgal et ses compagnons en route pour la cité Ogotaï, surtout que, comme on pouvait s’en douter, le chemin sera semer d’embuches.
- Le dépaysement, bien sur, avec les débuts de la série qui se déroulaient dans l’Europe du nord ; ici, nous avons droit a des jungles luxuriantes, des cités au cœur de celles-ci et des peuplades locales redoutables.
- Encore une fois, on apprend pas mal de choses sur le passé et les origines de Thorgal, surtout que, comme on le comprend très rapidement, les deux dieux sont liés a notre héros… et, par la force des choses, a Jolan.
- Ah, Kriss de Valnor, depuis son apparition, il est clair que la série est encore meilleure qu’avant tellement ce personnage est charismatique.
- Un Grzegorz Rosinski au sommet de son art, tout simplement.
 
Points Négatifs :
- Difficile en fait de trouver a tout cela de véritables défauts… a moins de pointer ici ou là, le fait, indéniable, que par moments, cette œuvre accuse un peu son âge (presque quatre décennies) et que cela risque de déplaire a certains lecteurs parmi les plus jeunes. Après, c’est une affaire de gouts et personnellement, cela ne me gène en aucune façon, bien au contraire.
 
Ma note : 8,5/10

dimanche 9 juillet 2023

Thorgal – Le Pays Qâ


Thorgal – Le Pays Qâ
 
Dans la forêt, Argun apprend à Jolan les rudiments du tir à l'arc. Ils passent ensemble le début de l'hiver sur l'île avec Tjall, afin de remettre en état la maison de Thorgal et d'Aaricia. Ils ignorent que des hommes armés les observent depuis les taillis. Ils profitent d'une flèche perdue pour assommer Muff et kidnapper Jolan. Au même moment, Tjall quitte la maison pour les retrouver. Il découvre alors des traces dans la neige qui l'interpellent. Il suit ces traces jusque vers une plage, où il aperçoit une embarcation. Des hommes sont en train d'y charger les corps d'Argun, de Muff et de Jolan. Il tente d'intervenir, mais il est blessé à la tête par le jet d'une pierre de fronde. Il arrive toutefois, tant bien que mal, à prévenir Thorgal de ce qui vient de se passer. Thorgal ne peut suivre le bateau, car sa barque vient d'être sabotée. De retour à leur maison, Thorgal, Aaricia et Tjall tombent nez à nez avec Kriss de Valnor. Celle-ci fait une proposition à Thorgal : qu'il participe à une mission dangereuse et en échange son fils et Argun seront saufs…
 

Thorgal – Le Pays Qâ
Scénario : Jean Van Hamme
Dessins : Grzegorz Rosinski
Couleurs : Grzegorz Rosinski
Couverture : Grzegorz Rosinski
Editeur : Le Lombard
Genre : Heroic Fantasy, Fantastique, Science-Fiction
Pays d’origine : Belgique
Langue d’origine : français
Parution : 01 avril 1986
Nombre de pages : 46
 
Mon avis :
 Après Les Archers, neuvième volet de cette excellente saga qu'est Thorgal et, accessoirement, plus belle réussite de la série lors de sa parution et qui était indéniablement marquer au fer blanc par la première apparition de la charismatique Kriss de Valnor, je n’ai guère perdu de temps et me suis lancer dans la lecture du dixième volume, Le Pays Qâ, premier volet de que ce que les fans ont surnommés le Cycle de Qâ et qui comporte, outre ce titre, trois autres tomes : Les Yeux de TanatlocLa Cité du Dieu perdu et Entre Terre et Lumière. Un cycle excellent, sans nul doute le plus réussi de la série toute entière et qui entraine Thorgal et ses compagnons (Aaricia, Tjall et… Kriss) outre-Atlantique, en Amérique latine, a la rencontre de peuples fortement inspirés de Aztèques et des Mayas. Le tout, époque oblige, fortement imprégnée d’un coté ufologique du plus bel effet, les théories des anciens astronautes et des dieux qui ont apporté la civilisation aux humains étant omniprésents… Du coup, dans ce Pays Qâ, on se croirait presque dans Les Mystérieuses Citées d’Or, grand succès de l’époque, ce qui, pour les vieux de la vieille comme moi, est un plus indéniable vis-à-vis de cet album. Bien évidement, cycle oblige, ce dixième tome est surtout une mise en avant de l’intrigue à venir, Jean Van Hamme passant le plus clair de son temps à nous expliquer pourquoi et comment Thorgal et les siens se rendent dans ce fameux pays Qâ. De même, on a droit à l’histoire de ce pays ainsi qu’au voyage de nos héros, bref, a ce qu’il faut bel et bien appeler un prologue pour une intrigue qui, je pense ne pas me tromper, ne trouvera tout son intérêt que dans le tome suivant, maintenant que le décors est posé. Mais bon, même si bien évidement, nous sommes a mille lieux de la qualité narrative du tome précédant et que tout cela n’est qu’un prologue, cela n’empêche nullement que ce dernier est bon, très bon même, et que tout cela laisse présager le meilleur pour la suite…
 

Points Positifs
 :
- Premier volume de ce que l’on a surnommé le Cycle de Qâ, ce dixième tome de la saga est un superbe prologue qui nous fait saliver sur ce que sera la suite. Bien entendu, ici, Van Hamme pose le décor, explique le pourquoi du comment et nous présente ces fameux peuples et autres dieux vivant dans ce pays d’outre-Atlantique, mais qu’est-ce que tout cela est prometteur !
- Les amateurs de la théorie des anciens astronautes seront bien évidement aux anges !
- Pas de Grand Condor ni d’Estéban, a la place, des navires volants, cependant, on sent les nombreux points communs avec Les Mystérieuses Citées d’Or, non pas que je pense que Van Hamme se soit inspiré de celles-ci, bien au contraire, voir point précédant.
- Quand je vous disais que désormais, il faudrait compter avec Kriss de Valnor : à peine partie, déjà de retour ! Et toujours aussi charismatique la bougresse !
- Une fois de plus, Grzegorz Rosinski livre des planches superbes ; mais bon, cela commence à devenir une habitude.
- Première rencontre explosive entre Kriss et Aaricia et on sent tout de suite le duel a venir avec un certain Thorgal au milieu des deux…
 
Points Négatifs :
- Qui dit cycle dit forcément histoire s’étalant sur plusieurs albums, du coup, malgré le fait que celui-ci soit bon, voir même très bon, cet album est avant toute chose… un prologue.
- Il est clair qu’un cycle se juge davantage dans son intégralité, mais bon, cela n’enlève rien aux qualités intrinsèques de cet album.
 
Ma note : 8/10

jeudi 6 juillet 2023

Thorgal – Les Archers


Thorgal – Les Archers
 
Deux voleurs sortent d'une tour dans laquelle ils ont volé la pierre de sang sacrée de la déesse Kerridwen. Ils sont repérés mais réussissent à fuir en blessant grièvement le prêtre du village. Au même moment, Thorgal lutte contre une tempête et tente d'accoster le plus vite possible. Soudain, une autre barque fonce droit sur lui et fait chavirer son embarcation. Il est heureusement secouru par son propriétaire, Tjall le fougueux, qui le conduit chez son oncle Argun Pied d'arbre. Argun offre l'hospitalité à Thorgal en dédommagement du préjudice subit par la perte de sa barque et ses provisions. Il lui offre aussi les armes qu'il veut, car Pied d'arbre est un armurier hors pair. Cependant, c'est loin d'être suffisant pour Thorgal, car il doit trouver de l'argent afin de racheter une embarcation pour rejoindre Aaricia et Jolan sur leur île. Tjall lui explique alors qu'avec son oncle, ils vont participer à un tournoi d'archers, dont la récompense est cent marcs d'argent. Soudain, des ruffians pointent leur nez chez Argun. Il s'agit de Sigwald le brûlé et Kriss de Valnor…
 

Thorgal – Les Archers
Scénario : Jean Van Hamme
Dessins : Grzegorz Rosinski
Couleurs : Grzegorz Rosinski
Couverture : Grzegorz Rosinski
Editeur : Le Lombard
Genre : Heroic Fantasy, Fantastique
Pays d’origine : Belgique
Langue d’origine : français
Parution : 01 septembre 1985
Nombre de pages : 46
 
Mon avis : 
Après vous avoir proposé les critiques de deux albums de cette excellente saga qu’est Thorgal et que l’on peut qualifier, sans exagération aucune, de plutôt singuliers, L’Enfant des Étoiles et Alinoë, à présent, c’est à un monument de la saga de notre héros nordique que je m’atèle, je veux, bien entendu, parler du neuvième tome, Les Archers. Un monument vous dis-je, et ce, pour deux raisons. D’abord, tout simplement parce que, dans cet album, tout est parfait ou presque et que si, jusque là, Thorgal était une série qui avait mis la barre assez haut, Les Archers est l’une des plus belles réussites depuis les débuts. Cependant, outre la valeur intrinsèque de ce neuvième volet, si celui-ci restera dans l’histoire de la saga, c’est que c’est dans ce dernier qu’apparait pour la toute première fois l’un des protagonistes les plus importants de l’univers de Thorgal, je veux, bien entendu, parler de la charismatique Kriss de Valnor… Eh oui, celle qui sera dans les albums à venir le double féminin de notre héros, mais avec un coté bien plus sombre, fait ici ses premiers pas et, franchement, c’est un pur régal : ainsi, oubliez la placide Aaricia et ses fourneaux et place a une femme forte, sans foi ni loi et qui se bat aussi bien, si ce n’est mieux, que les hommes. En effet, avec Kriss de Valnor, Thorgal trouve enfin quelqu’un à sa hauteur, une espèce de double négatif et qui va rehausser l’intérêt de la série de fort belle manière. Kriss est belle, sexy en diable et, surtout, terriblement dangereuse, du coup, avec son arrivée, on comprend tout de suite qu’il se passera toujours quelque chose, y compris et surtout le pire comme on le constate dans cet album où par la force des choses, Thorgal est obliger de faire équipe avec la voleuse dans un spectaculaire tournoi d’archers… Bref, vous l’avez compris, ce neuvième tome de Thorgal est tout simplement parfait, ou presque – oui, pour les plus jeunes, tout cela peut faire un peu vieillot – et entre une intrigue captivante, des personnages hauts en couleurs et surtout, bien entendu, les premiers pas de Kriss, le fan sera aux anges… surtout que, désormais, cette dernière sera un personnage récurant de la série, au grand dam de Thorgal mais pour notre plus grand plaisir !
 

Points Positifs
 :
- Kriss de Valnor, bien sur ! Première apparition de notre voleuse sans foi ni loi, diablement belle, dangereuse, sexy et, surtout… terriblement dangereuse. Avec Kriss, non seulement la vie de Thorgal ne sera plus la même, non seulement la série va partir dans d’autres directions, mais surtout, tout cela pour le plus grand plaisir des lecteurs.
- L’intrigue de cet album est tout bonnement excellente malgré un synopsis de départ plutôt simple : naufragé et sans le sou, Thorgal fait la connaissance d’un armurier et de son neveu qui doivent participer a un tournoi d’archers. Histoire de se refaire afin de rentrer chez lui, Thorgal participe a se fameux tournoi et fait donc équipe avec Kriss de Valnor. Bien entendu, tout cela ne sera pas simple surtout à cause de cette dernière et franchement, de la première à la dernière page, c’est un pur régal !
- Mine de rien, ce tournoi d’archers est tout simplement mythique au vu de ses épreuves, de son déroulement et n’oublions pas l’épreuve finale, d’une dangerosité extrême !
- Si Kriss éclipse bien évidement tout le monde, reconnaissons que Pied-d'arbre et Tjall le fougueux s’en sortent plutôt bien.
- Kriss est terrible ? Certes, mais le monde dans lequel elle vie ne l’est-il pas, surtout quand on repense a la scène où elle est violée a plusieurs reprises ?! Quand a Thorgal, certes, c’est un héros mais est-il sans défauts ? Non, et puis, qu’est ce qu’il peut-être obtus par moments… Bref, vous l’avez compris, Jean Van Hamme n’a pas crée de simples coquilles vides.
- Une fois de plus, Grzegorz Rosinski livre une prestation excellente.
- Cerise sur le gâteau : la couverture, bien entendu !
 
Points Négatifs :
- Peut-on véritablement trouver de défauts à cet album ? Hum, disons que le temps a passé en presque quarante ans et que, par moments, scénaristiquement parlant, c’est un peu simple, après tout, cet album est moins original que certains de ses prédécesseurs… et encore, cela gênera les jeunes générations, les plus agés, comme moi, n’y trouveront pas grand-chose à redire, loin de là…
 
Ma note : 9/10

mardi 4 juillet 2023

Thorgal – Alinoë


Thorgal – Alinoë
 
Thorgal retrouve son fils sur la plage, alors qu'il est en train de dessiner d'étranges symboles. Il lui demande ce que ces signes signifient pour lui. Mais Jolan répond seulement que cela lui vient tout seul dans sa tête. Jolan est à un âge ou de nombreuses questions se posent à lui. Notamment, celle des origines de ses parents. Thorgal raccompagne son fils jusqu'à son petit bateau, avec lequel il doit aller sur le continent pour se réapprovisionner. Aaricia et Jolan vont rester seuls quelques jours sur l'île. Peu après le départ de Thorgal, Jolan demande à sa mère pourquoi il n'a pas de frère ou de sœur, comme les autres enfants. Elle se sent donc obligée de lui expliquer les raisons particulières de cette situation. Le lendemain, Aaricia cherche Jolan. Celui-ci pêche seul sur la plage. Elle découvre alors qu'il porte un nouveau bracelet. Jolan lui explique que c'est son ami Alinoë qui lui a donné...
 

Thorgal – Alinoë
Scénario : Jean Van Hamme
Dessins : Grzegorz Rosinski
Couleurs : Grzegorz Rosinski
Couverture : Grzegorz Rosinski
Editeur : Le Lombard
Genre : Heroic Fantasy, Fantastique
Pays d’origine : Belgique
Langue d’origine : français
Parution : Février 1985
Nombre de pages : 46
 
Mon avis :
 Force est de constater que L’Enfant des Étoiles, septième volet de Thorgal, s’était avéré être un album pour le moins particulier, cependant, en raison des nombreuses révélations au sujet de notre viking préféré mais aussi, de par la qualité d’ensemble des trois récits proposés, cet album était apparu comme étant franchement bon. Et donc, à présent, c’est à un autre volume presque aussi singulier que je m’attaque, ce fameux Alinoë. Singulier car dans celui-ci, notre héros, Thorgal, en est quasiment absent et en dehors d’une courte apparition au début (lorsqu’il part) et à la fin (comme la cavalerie pour sauver la situation), notre enfant des étoiles brille surtout par son absence. La chose est rare, très rare même (imaginez un Tintin sans Tintin) mais non dénuée d’intérêt puisqu’ainsi, cela permet a Jean Van Hamme de mettre en avant Aaricia et Jolan, respectivement, l’épouse et le fils de Thorgal, jusque là, un peu relégués au second plan… Et histoire de nous captiver avec ces deux là, le scénariste nous offre ce qu’il faut bel et bien appeler un huit-clos – l’action se déroule sur une ile déserte – qui lorgne franchement du coté du fantastique : ainsi, dans ce synopsis où agis ce fameux Alinoë, création mentale du jeune Nolan et qui, bien entendu, échappe très rapidement a son contrôle, cela peut nous faire penser a certains films de zombis voir même au Village des Damnés, certaines scènes en étant d’ailleurs fortement inspirées… Jean Van Hamme, tout en livrant un scénario certes convenu mais captivant, en profite également pour nous distiller quelques indices sur les prodigieux pouvoirs du jeune Nolan, descendant, lui aussi, du fameux peuple des étoiles. Alors bien sur, tout n’est pas parfait dans ce huitième tome et l’absence du personnage principal pourra en perturber plus d’un, mais bon, pour son coté un peu a part, pour son originalité et la prédominance de l’élément fantastique, je trouve que cet Alinoë est un fort bon album de Thorgal ; singulier mais bon, et c’est le principal !
 

Points Positifs
 :
- Il fallait oser, a l’époque, nous pondre un album de Thorgal où ce dernier n’apparait quasiment pas. Mais ainsi, Jean Van Hamme en profite pour mettre en avant Aaricia et Jolan, personnages jusque là secondaires et qui n’avaient pas la possibilité de briller face a l’omniprésence de qui vous savez.
- Scénaristiquement, tout cela est fortement inspiré de bien des films fantastiques, cependant, cela n’empêche pas que cet Alinoë soit franchement captivant et se lise avec plaisir.
- Découverte des immenses pouvoirs de Jolan, enfin, on voit Aaricia en dehors de sa cuisine et comme une femme forte qui se bat.
- Mine de rien, il est plutôt pas mal le personnage de Alinoë ; cheveux verts, grands pouvoirs, inquiétant…
- Grzegorz Rosinski livre certaines planches magnifiques, surtout pour ce qui est des décors et de certaines couleurs automnales.
 
Points Négatifs :
- Certes, Thorgal brille par sa quasi-absence et c’est une bonne chose, mais quel dommage que ce dernier apparaisse à la fin pour sauver la situation ; tout cela sent un peu le Deus ex Machina et on finit par se dire, après coup, que malgré la mise en avant de Aaricia et Jolan, ces derniers sont incapables de s’en sortir sans Thorgal.
- Euh, au fait, il vient d’où ce fameux bracelet car on n’en apprend guère plus a son sujet a la fin !?
- Certains pourront néanmoins trouver a redire quand au fait que Thorgal brille par son absence ; personnellement, je trouve que c’est une bonne chose, mais bon, tous ne partagerons pas mon avis.
 
Ma note : 7,5/10

samedi 1 juillet 2023

Thorgal – L'Enfant des Étoiles


Thorgal – L'Enfant des Étoiles
 
Le Drakkar Perdu : En mer, il y a bien longtemps... Un drakkar fend avec difficulté les flots déchaînés par la tempête. A son bord, quinze vikings épuisés, seuls survivants d'une grande expédition qui a tourné au désastre. Pour l'ambitieux Gandalf, le responsable de cet échec est sans nul doute leur chef, Leif Haraldson !
Le Métal qui n'existait pas : Ivaldir, père de tous les nains, fut défié il y a plus de 1000 ans par le serpent Nidhogg. Une simple partie de dames eut pour enjeu leur plus grand bien, leur nom, et... Ivaldir perdit. Nidhogg lança alors un terrible défi : il rendrait son nom à Ivaldir si les nains réussissaient à fabriquer un bijou dans le métal qui n'existe pas !
Le Talisman : Dans une forêt du nord, noyée par la pluie, un jeune garçon tente d'abattre un faisan. Mais la pluie le gêne et ce n'est pas encore aujourd'hui qu'il pourra manger de la viande. Il a quitté son village depuis trois jours déjà dans l'espoir d'atteindre la forêt brûlée du dieu descendu des étoiles...
 

Thorgal – L'Enfant des Étoiles
Scénario : Jean Van Hamme
Dessins : Grzegorz Rosinski
Couleurs : Grzegorz Rosinski
Couverture : Grzegorz Rosinski
Editeur : Le Lombard
Genre : Heroic Fantasy, Science-Fiction
Pays d’origine : Belgique
Langue d’origine : français
Parution : Septembre 1984
Nombre de pages : 46
 
Mon avis :
 Dans le petit monde de la bande dessinée franco-belge, s’il y a bel et bien une série dont les débuts commencent déjà a dater – plus de trois décennies – mais qui n’a quasiment pas pris une ride et qui se lit toujours aussi bien de nos jours, c’est bel et bien Thorgal, héros viking aux origines pour le moins spéciales – oui, il vient d’ailleurs – et dont les aventures se poursuivent encore de nos jours. Bien évidement, d’autres œuvres anciennes peuvent se targuer, de par leur qualité, d’être toujours aussi bonnes malgré le temps qui passe, mais dans le genre Heroic Fantasy (avec un soupçon de SF très seventies), je ne vois guère que ce bon vieux Thorgal a ne pas se démoder… Ainsi, prenez L'Enfant des Étoiles qui, accessoirement, est un album un peu singulier : situé hors chronologie, dans ce tome, nous avons droit à trois histoires (eh oui) courtes qui reviennent sur les origines de notre héros. D’abord, Le Drakkar Perdu où l’on découvre comment les vikings de Leif Haraldson ont découvert celui-ci, encore bébé, après une tempête en mer. Instructif, bien entendu, nous avons là le récit le plus conventionnel. Ensuite, dans Le Métal qui n'existait pas, nous avons une histoire où l’élément fantastique est nettement plus présent et où Thorgal, enfant, aide le peuple des nains qui a quelques ennuis avec le serpent Nidhogg. L’élément merveilleux est omniprésent, l’histoire est sympathique et, accessoirement, on en apprend un peu sur celle qui sera la compagne de notre héros, Aaricia. Pour finir, on tombe carrément dans la science-fiction et la théorie des anciens astronautes (qui me plait tellement) dans Le Talisman où non seulement Thorgal, âgé de dix ans, rencontre son grand père et apprend tout sur ses origines. Un récit fort intéressant, comme vous pouvez vous en doutez… Bref, vous l’avez compris, avec L'Enfant des Étoiles, nous avons droit a un album de Thorgal qui sort un peu des sentiers battus mais qui n’en reste pas moins essentiel pour les amateurs : avec ces trois courtes histoires, on en apprend plus sur le passé de notre héros et, accessoirement, tout cela nous permet de faire une pause dans ses aventures… une pause de qualité, ce qui n’est pas plus mal !
 

Points Positifs
 :
- De prime abord, on peut trouver cet album un peu singulier – trois courtes histoires qui reviennent sur le passé de notre héros – pourtant, il s’avère que celles-ci sont plutôt instructives sur celui-ci et, accessoirement, de fort bonne qualité.
- Dans l’ensemble, j’ai apprécié les trois récits, pourtant, pour son coté fantastique très marqué, j’ai bien aimé Le Métal qui n’existait pas qui est un fort bon divertissement sans prise de tête ; et puis, ils sont sympas les nains et comment ne pas trouver charismatique le serpent Nidhogg !?
- Grand amateur de la théorie des anciens astronautes depuis des lustres, Le Talisman ne pouvait que me plaire. Et puis, accessoirement, tout est dit ou presque sur les origines de Thorgal.
- Bien évidement, tout cela date un peu mais sincèrement, cela n’a absolument pas vieilli ; la preuve étant les dessins somptueux de Grzegorz Rosinski qui ne dénotent absolument pas de nos jours.
 
Points Négatifs :
- Bien évidement, il se peut que certains regrettent que cet album soit composé de trois histoires courtes ; oui, ce n’est pas vraiment un Thorgal typique, mais bon, c’est vraiment pour chipoter…
- Peut-être que je ne suis pas très objectif, que mon âge fait que les dessins et le style narratif ne me choquent pas, mais, il se peut fort bien que les plus jeunes d’entre nous trouvent tout cela un peu vieillot ?
 
Ma note : 8/10

mercredi 28 juin 2023

Thorgal – La Chute de Brek Zarith


Thorgal – La Chute de Brek Zarith
 
Sur l'esplanade de la forteresse de Brek Zarith, le puissant Shardar fait le spectacle d'une nouvelle invention. Le baron Zorn, choisi pour l'occasion, s'exécute devant la foule, vêtu tel un oiseau géant. Le voilà volontaire forcé pour s'élancer dans le vide, afin de tester la paire d'ailes mise au point par un inventeur fou. Le malheureux s'élance et finit sa chute en s'écrasant dans les récifs. Déçu par la prestation, Shardar précipite aussi l'inventeur du haut de la plateforme. Peu après, il rejoint dans les bas-fonds de la forteresse son homme de main, Helgith. Celui-ci l'attend devant un jeune enfant endormi, pour une étrange cérémonie. Helgith entame en effet un rituel d'incantations, afin de voir les évènements futurs. Shardar assiste donc à un défilé d'images montrant son avenir. Il voit une flotte de navires vikings qui foncent droit sur eux, ainsi qu'une troupe au sol menée par le prince Galathorn lui-même. Il contemple la félonie de ses barons pour le destituer, mais il voit aussi un plus grand danger qui s'annonce : la venue d'un étranger. Soudain, le rituel s'interrompt. Les signes sont néanmoins formels pour Helgith : ce sera ce mystérieux étranger qui causera la perte de Shardar...
 

Thorgal – La Chute de Brek Zarith
Scénario : Jean Van Hamme
Dessins : Grzegorz Rosinski
Couleurs : Grzegorz Rosinski
Couverture : Grzegorz Rosinski
Editeur : Le Lombard
Genre : Heroic Fantasy, Science-Fiction
Pays d’origine : Belgique
Langue d’origine : français
Parution : juin 1984
Nombre de pages : 46
 
Mon avis : 
Comme les amoureux de Thorgal le savent bien, La Chute de Brek Zarith est le troisième et dernier volet d’une trilogie que les fans ont surnommés La Trilogie de Brek Zarith et qui, pour rappel, avait débuté avec La Galère Noire et qui s’était poursuivie avec Au-delà des Ombres. Cette trilogie, que beaucoup estiment être l’un des grands moments de la saga, possède certaines particularités : ainsi, pendant trois albums, l’on retrouve les mêmes protagonistes secondaires, ce, même si on ne les voit pas toujours pour diverses raisons, mais cela est plutôt normal, et l’adversaire principal est un certain Shardar-le-puissant dirigeant de Brek Zarith qui a usurper le pouvoir du prince Galathorn, et qui, pour la petite histoire, ne fait son apparition que dans le troisième volet de la trilogie. De plus, et pour la première (mais pas la dernière) fois dans la série, le temps commence à jouer son œuvre et une année s’écoule entre le quatrième et cinquième tome, ce qui permet surtout aux auteurs de mettre en scène un tout nouveau personnage : le fils de Thorgal, dont la première rencontre entre celui-ci et sa progéniture est assez marquante au demeurant. Pour le reste, on notera que les trois albums sont assez différents les uns des autres : assez typé action pour ce qui est de La Galère Noire, l’on passe allègrement vers un certain onirisme dans Au-delà des Ombres (mon préféré des trois) avant de repasser a de l’aventure pure et dure dans le dernier, même si celui-ci est un peu ampli d’un certain désabusement quant aux conséquences de la chute de ce fameux usurpateur de Brek Zarith. Thorgal, qui ne pense qu’à retrouver la femme qu’il aime, et au passage, son fils, n’a que faire de ce jeu de rois qui, selon lui, ne valent pas forcément mieux les uns que les autres, et, finalement, n’aspire qu’à la paix ; chose, bien entendu, qu’on se doute bien qu’il n’aura pas… sinon, la série en serait restée là. Clôturant assez bien cette trilogie tant apprécié, La Chute de Brek Zarith regorge de scènes marquantes, comme la toute première, où l’usurpateur se plait à jouer aux Icare avec ses sujets, mais aussi celles du bal, véritable orgie qui se finit tragiquement. L’on notera au passage que la manière dont Shardar tient ses barons m’a fait diablement pensée à celle dont Louis XIV en personne tenait ses nobles : en leur donnant moult festivités à la Cour. Ici, cela n’empêche pas certains d’essayer de se rebeller mais, décidément, à force d’orgies et probablement émoussées, ils en sont tout bonnement incapables. Quand a la fameuse chute dont parle le titre, celle-ci, finalement, ne viendra ni de ses barons, ni des vikings (qui perdent encore l’un de leurs chefs, décidément, ils sont maudits), ni du roi légitime, ni même, quelque part, de Thorgal… mais cela, je n’en dis pas plus et vous laisse la surprise, disons juste que, enfin, une certaine personne commence à prendre davantage d’assurance et a moins jouer les demoiselles en détresse… quoi que ? Au final, donc, un très bon album, pas mon préféré, certes, mais suffisamment captivant pour me tenir en haleine et confirmer tout le bien que je pense de cette série. Reste la grande question, désormais : quid de la suite ?
 

Points Positifs
 :
La Chute de Brek Zarith est une bonne conclusion à une trilogie qui est, selon les fans, l’une des plus réussies de la série ; plus tipée action que le tome précédant qui était proche du chef d’œuvre absolu, elle n’en reste pas moins convenable.
- Curieusement, ce qui m’a le plus marquer dans cet album, c’est la cour de Shardar : tenus en laisse par d’innombrables orgies et autres fêtes décadentes, les nobles finissent par être complètement incapables de se rebeller contre leur tyran. De plus, j’ai bien aimé leurs divers costumes, tous plus improbables les uns que les autres.
- Shardar est un personnage qui en jette : intelligent en diable, méticuleux, calculant ses coups a l’avance, il tombera, certes, mais cela s’est jouer a peux de choses.
- Première apparition du fils de Thorgal et de Aaricia, un certain Jolan ; accessoirement, il semble planer bien des mystères a son sujet.
- Les nombreuses références qui parsèment cet album : Icare, Archimède et ses miroirs, Leonard de Vinci et ses machines volantes…
- D’ailleurs, la scène d’ouverture où un des barons est « volontaire » pour voler est un pur régal !
 
Points Négatifs :
- Mouais, difficile de passer après Par-delà les Ombres tout de même, surtout que, finalement, scénaristiquement, cet album est par moments simpliste.
- Une malédiction semble s’être abattu sur les divers chefs vikings : ils passent tous l’arme a gauche les uns après les autres !
- Le discours anti-royauté de Thorgal peut apparaitre par moments un peu naïf… sympathique mais naïf.
 
Ma note : 7,5/10

samedi 24 juin 2023

Thorgal – Au-delà des Ombres


Thorgal – Au-delà des Ombres
 
Un vieil homme pénètre dans une taverne, à la recherche du chevalier Thorgal. A défaut d'un chevalier, il tombe sur un mendiant en guenilles, accompagné par une jeune femme du nom de Shaniah. Il est venu le chercher car Thorgal porte encore à son cou la clé qui ouvre la porte du deuxième monde. A peine a t-il expliqué ceci, qu'un homme en armes tente de voler la clé. Il se trouve soudainement brisé en mille morceaux de couleurs, avant de disparaître complètement. Les autres clients de la taverne veulent s'en prendre à Thorgal et au vieil homme, mais ces derniers parviennent à s'échapper de justesse, grâce à un complice. Ils trouvent alors refuge dans les marais, au milieu d'un lieu de culte païen. Le vieil homme se nomme Wargan et il accompagne son seigneur, qui n'est autre que le fugitif Galathorn. Celui-là même qui a volé le cheval de Thorgal à Shaniah, il y a quelques mois. Il vient demander de l'aide à Thorgal pour récupérer son trône à Brek Zarith, volé par Shardar-le-puissant…
 

Thorgal – Au-delà des Ombres
Scénario : Jean Van Hamme
Dessins : Grzegorz Rosinski
Couleurs : Grzegorz Rosinski
Couverture : Grzegorz Rosinski
Editeur : Le Lombard
Genre : Heroic Fantasy, Science-Fiction
Pays d’origine : Belgique
Langue d’origine : français
Parution : août 1983
Nombre de pages : 46
 
Mon avis :
 Pour rappel, et, bien entendu, surtout pour celles et ceux qui connaitraient mal voir pas du tout ce monument de la bande dessinée franco-belge qu’est Thorgal, œuvre des sieurs Jean Van Hamme pour ce qui est du scénario et Grzegorz Rosinski pour ce qui est des dessins, La Galère Noire était en fait la première partie de ce que les fans ont surnommés La Trilogie de Brek Zarith, sans nul doute l’une des plus belles réussites de toute la série. Et donc, après une entrée en matière plutôt réussie, j’au l’agréable surprise de lire, tout bonnement, ce qui est le meilleur album de Thorgal depuis les débuts de la saga ! Il faut dire que l’on retrouve ici tout ce qui a fait l’intérêt de la série depuis ces débuts : déjà, l’univers de Thorgal, attirant au possible et qui oscille entre une certaine Fantasy mais davantage proche des légendes nordiques et germaniques que de la bien trop pâle copie de Donjons & Dragons. Ensuite, le mélange des genres qui, de mon point de vue, a toujours bien fonctionné : notre héros, ici, se voit plonger, afin de sauver son aimée, dans un autre monde, un univers parallèle en quelque sorte, replongeant carrément dans le temps avant de rencontrer, rien que ça, la Mort elle-même, du moins, l’un de ses avatars. Et si, dit comme cela, certains pourront trouver la chose peu originale, à la lecture, il en est tout autre et chaque page, ou presque, est un véritable régal pour le lecteur, tant, déjà, par les multiples bonnes idées qui parsèment cet album, mais également par la qualité des dessins qui, d’album en album, ne cessent de s’améliorer – même si, pour un jeune lecteur, ceux-ci pourront paraitre un peu trop vieillot. L’intrigue ne permet pas un seul moment de répit, les protagonistes rencontrés, parfois sur une ou deux cases, sont tous marquants, et certaines planches sont tout bonnement somptueuses de par leur découpages ; le tout, empreint d’une certaine tristesse et d’un fatalisme pesant, accouche d’un final certes sans surprises mais oh combien réussi – la belle et si triste mort de la jeune Shaniah – mais qui fonctionne parfaitement, et qui, personnellement, m’a franchement toucher. Bref, et vous l’avez compris, un excellent album de Thorgal selon moi, le meilleur depuis le début et qui confirme, une fois de plus, tout le bien que je pense vis-à-vis de cette œuvre dans son ensemble.
 

Points Positifs
 :
Au-delà des Ombres est tout simplement le meilleur album de Thorgal depuis les débuts de la série : que ce soit par son scénario parfaitement abouti et maitrisé, ses dessins somptueux, le déroulement de l’intrigue et ce final d’une infinie tristesse, il n’y a aucune fausse note…
- Indéniablement, s’il y a un protagoniste qui se démarque grandement dans cet album, c’est bel et bien Shaniah : la jeune adolescente amoureuse et parfois mesquine du tome précédant a bien grandit, elle aime toujours Thorgal, le suit jusqu’au royaume des morts et finit par se sacrifier par amour. C’est beau, émouvant… et puis, son regard lorsqu’elle dit à Thorgal qu’elle l’aimait à en mourir…
- A moins d’être totalement sans cœur, il est impossible de ne pas être toucher par cette histoire tellement touchante où l’amour est au centre de tout : celui de Thorgal pour sa femme, bien entendu, mais surtout, mais celui, non partagé, de Shaniah pour Thorgal.
- Jamais Grzegorz Rosinski n’avait livré jusque là une prestation aussi somptueuse ; c’est tout simplement magnifique !
- Ah, les descentes dans le royaume des morts ou aux enfers ont toujours la cote et, franchement, comment ne pas être captiver par celle-ci !?
- Mine de rien, pas mal l’idée de voyager dans le temps pour parvenir dans le royaume des morts.
 
Points Négatifs :
- S’il fallait trouver un défaut a cet album, disons que la couverture n’est absolument pas a la hauteur de son contenu ; dommage tout de même…
 
Ma note : 8,5/10