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dimanche 13 octobre 2024

Fiasco


Fiasco
 
Raphaël Valande entame le tournage de son premier long-métrage : une aventure traversant les époques depuis la préhistoire jusqu’au débarquement en passant par les vikings… pour rendre hommage à la vie héroïque de sa grand-mère résistante. Mais rapidement, les problèmes s’accumulent et le tournage tourne peu à peu au cauchemar. Et pour cause: quelqu’un de l’équipe tente de saborder son film de l’intérieur...
 

Fiasco
Réalisation : Igor Gotesman
Scénario : Igor Gotesman, Pierre Niney, Nicolas Slomka, Tania Gotesman
Musique : Paul-Marie Barbier, Julien Grunberg
Production : Five Dogs, Ninety Films
Genre : Comédie
Titre en vo : Fiasco
Pays d’origine : France
Chaîne d’origine : Netflix
Diffusion d’origine : 30 avril 2024
Langue d'origine : français
Nombre d’épisodes : 7 x 40 minutes

Casting :
Pierre Niney : Raphaël Valande, le réalisateur
Géraldine Nakache : Magali Verès, la première assistante
Pascal Demolon : Jean-Marc Torrosian, le producteur
Leslie Medina : Ingrid Flamenbaum, l’actrice principale
François Civil : Tom / Bartabé, l’ami d'enfance de Raphaël et le faux producteur
Igor Gotesman : Jean-Robert / Slice, le réalisateur making-of
Juliette Gasquet : Gabrielle, la stagiaire
Marie-Christine Barrault : Huguette Valande, la grand-mère de Raphaël
Vincent Cassel : Robin Jacomet, l’acteur principal
Évelyne El Garby-Klaï : Nora Zelmati, la productrice exécutive et ex-femme de Jean-Marc
Louise Coldefy : Ludivine, la maquilleuse
Djimo : Karim, le cantinier
Ethann Isidore : Eliott Torrosian, le fils de Jean-Marc et Nora
Eve Duranceau : Tatiana, la cascadeuse
Soraya Garlenq : Wanda Valande, la sœur de Raphaël
François de Brauer : Chris Valande, le frère de Raphaël
Michaël Perez : Diego
Antoine Berry Roger : Victor
Jessy Salomée Ugolin : Aya
Claire Chazal : elle-même
 
Mon avis :
 Si le sieur Pierre Niney est, sans aucune discussion possible, un des acteurs français les plus présents sur le grand écran depuis quelques années et si cela a le don d’en agacer certains, il est difficile de ne pas reconnaitre que celui-ci n’en possède pas moins un talent certain, talent que, pour la petite histoire, on n’aurait peut-être pas deviné lors de ses débuts, désormais lointains. Cependant, si, au fil du temps, les spectateurs se sont donc familiarisés au Pierre Niney que l’on peut qualifier de traditionnel, capable de jouer un peu tous les rôles y compris les plus surprenants comme on a put le voir dans Le Comte de Monte-Cristo, il y a de cela quelques mois, s’il y a bien un genre dans lequel je ne l’attendais pas, c’était bien celui de la comédie. Ainsi, comme je vous en ai parlé il y a de cela quelques semaines, telle ne fut pas me surprise de le découvrir dans un rôle a contre-emploi dans La Flamme, mini-série parodique où l’on découvrait les talents de comique du sieur Niney mais ce n’était pas tout puisque, il y a tout juste quelques jours, c’était au tour du Livre des Solutions d’avoir droit de citer sur ce blog, un long métrage complètement lunaire où Pierre Niney jouait le rôle d’un réalisateur loin d’être talentueux et complètement loufoque. Et donc, après ce film plutôt sympathique, nous retrouvons notre brave Pierre Niney dans un énième rôle comique avec Fiasco, mini-série qui, vous l’avez compris, est a classée dans le registre de la comédie pure et dure ! Bon, la première chose qui saute aux yeux avec Fiasco, c’est que, curieusement, celle-ci reprend, grosso modo, la même thématique que celle du Livre des Solutions puisque, dans cette mini-série, le sieur Niney reprend un rôle de réalisateur loufoque et pour le moins incompétent. Fatalement, cela sent un peu la réédite, c’est un fait, cependant, assez rapidement et, par ailleurs, heureusement, on se laisse prendre au jeu par les nombreuses péripéties et nombreux coups du sort qui parsèment ce tournage que l’on peut qualifier sans peine de chaotique. Naturellement, il faut apprécier avant toute chose ce genre d’humour que certains qualifieront de débile où tout, mais absolument tout peut arriver, surtout le grand n’importe quoi. Ensuite, il ne faut pas être très regardant sur la chose puisque Fiasco, aussi sympathique soit cette mini-série, est loin d’être un incontournable, bien au contraire. Mais bon, si vous appréciez l’humour débile et sans prise de tête, si vous êtes fans de situations ubuesques et de protagonistes que l’on peut qualifier, au mieux, de cons, alors, Fiasco est fait pour vous, c’est un fait ! Quand a des choses plus sérieuses ? Ma foi, nous avons le temps pour cela surtout qu’un peu de légèreté ne fait pas de mal, bien au contraire…
 

Points Positifs
 :
- Une mini-série franchement débile mais qui ne se prend nullement au sérieux tout en vous faisant passer un bon moment, ce qui, ma foi, est déjà pas mal lorsque l’on souhaite se vider un peu l’esprit sans se prendre la tête.
- Un Pierre Niney qui nous démontre une fois de plus qu’il n’a pas son pareil pour des rôles plus légers et comique et qui est tout simplement excellent dans ce rôle de réalisateur pour le moins incompétent et maladroit.
- Nombreuses sont les scènes loufoques et ubuesques qui vous feront rire à de multiples reprises.
- On retrouve quelques têtes connues pour ne pas dire habituelles comme François Civil, Géraldine Nakache ou Pascal Demolon qui sont de très bons seconds rôles. Bref, coté casting, c’est du tout bon !

Points Négatifs :
- Si Fiasco est une mini-série plutôt sympathique, il ne faut pas se mentir, nous sommes tout de même très loin d’une œuvre vraiment incontournable, il faut le reconnaitre.
- Un certain sentiment de déjà-vu avec Le Livre des Solutions
- L’intrigue va tellement loin par moments dans le délire et le grand n’importe quoi que je ne sois pas tout à fait persuader que cette mini-série plaira à tout le monde.
- Quoi qu’il en soit, ce n’est pas Fiasco qui va réconcilier les détracteurs de Pierre Niney avec ce dernier.

Ma note : 7,5/10

dimanche 6 octobre 2024

Le Livre des Solutions


Le Livre des Solutions
 
Marc Becker est un réalisateur dont la vie et la carrière sont en plein bouleversement. Ses producteurs, non satisfaits des ébauches de montage, veulent lui retirer le film. Marc fuit alors avec son assistante Sylvia et sa monteuse Charlotte. Ils se réfugient dans un petit village des Cévennes où vit la tante de Marc, Denise. Là-bas, Marc va tenter de retrouver sa créativité. Il fourmille d'idées mais a beaucoup de mal à se focaliser sur le film, qu'il refuse pour l'instant de voir, au grand désespoir de Charlotte. Il a tellement d'idées qu'il décide d'écrire Le Livre des Solutions, un ouvrage rempli de conseils plus ou moins efficaces. Il pense par ailleurs très souvent à Gabrielle, une jeune femme qui l'a aidé à fuir les producteurs.
 

Le Livre des Solutions
Réalisation : Michel Gondry
Scénario : Michel Gondry
Musique : Étienne Charry
Production : Partizan
Genre : Comédie
Titre en vo : Le Livre des Solutions
Pays d'origine : France
Langue d'origine : français
Date de sortie : 13 septembre 2023
Durée : 102 mn
 
Casting :
Pierre Niney : Marc Becker
Blanche Gardin : Charlotte
Frankie Wallach : Sylvia
Camille Rutherford : Gabrielle
Françoise Lebrun : Denise
Vincent Elbaz : Max Laporte
Mourad Boudaoud : Carlos
Sting : lui-même
Alex Martin : le producteur exécutif
Sacha Bourdo : le propriétaire du studio de musique
 
Mon avis :
 J’avais déjà eu l’occasion de le souligner sur ce blog à plusieurs reprises mais il est toujours bon, selon moi, de rappeler que Pierre Niney est, sans aucune discussion possible, un des acteurs français les plus présents sur grand écran depuis quelques années. Ainsi, après son apparition dans OSS 117 – Alerte Rouge en Afrique Noire, troisième volet de la saga culte qu’il est inutile de présenter, puis ses rôles marquants dans Le Comte de Monte-Cristo et Yves Saint Laurent, le voici de retour, aujourd’hui, avec un long métrage récent, sortit dans les salles obscures il y a de cela environ un an, Le Livre des Solutions. Bon, disons le tout de suite, dans le cas qui nous préoccupe en ce jour, c’est le Pierre Niney comique et qui ne se prend pas au sérieux que l’on retrouve, un Pierre Niney que l’on ne voyait peut-être pas ainsi lors de ses débuts mais qui apparait de plus en plus, au fil du temps comme cela avait été le cas, par exemple, dans la mini-série La Flamme. Bien entendu, avec Le Livre des Solutions, force est de constater que ce coté ubuesque de l’acteur est en parfait adéquation avec un scénario complètement loufoque pour ne pas dire barré et que, ma foi, si vous appréciez Pierre Niney – ce qui, personnellement, est mon cas – et que vous n’ayez pas peur des longs métrages limites débiles qui osent tout, alors, vous risquez de passer un très bon moment devant Le Livre des Solutions ! Il faut dire que ce film semi-autobiographique du réalisateur Michel Gondry – eh oui, une bonne partie du délire présenté à l’écran ne sort pas de nulle part, bien au contraire – est une petite bouffée d’air frais comme on aimerait en voir plus souvent et que, entre scènes coquasses, gags délirants et un Pierre Niney tout simplement parfait en réalisateur allumé et bourré de complexes, il y a de quoi s’en payer une bonne tranche de rire… Alors certes, Le Livre des Solutions n’est pas non plus le film de l’année, c’est un fait incontestable, de même, peut-être n’ais-je pas été suffisamment objectif en écrivant cette critique, de par mes propres gouts personnels, mais bon, quelque part, est-ce vraiment un mal que d’apprécier ce genre de films légers, drôles et sans prises de tête ? Ma foi, je ne le pense pas…
 

Points Positifs
 :
- Une sympathique comédie complètement déjantée qui ne se prend absolument pas au sérieux et qui vous fera passer, incontestablement, un bon moment, ce qui, après tout, est le principal.
- Un Pierre Niney qui nous démontre une fois de plus qu’il n’a pas son pareil pour des rôles plus légers et comique et qui est tout simplement excellent dans ce rôle de réalisateur loufoque et complexé pas tout seul dans sa tête.
- Nombreuses sont les scènes loufoques et ubuesques qui vous feront rire à de multiples reprises.
- Et dire que ce film est une œuvre semi-biographique du sieur Michel Gondry : cela nous amène à nous poser des questions sur ce dernier…
- Un casting correct et qui fait le job, d’ailleurs, même Blanche Gardin n’est pas mauvaise, ce qui, pour moi, signifie beaucoup.
 
Points Négatifs :
- Certes, Le Livre des Solutions est une bonne comédie qui vous fera passer un très bon moment, cependant, ce n’est pas non plus le film de l’année, loin de là, il faut en convenir…
- Le scénario va tellement loin par moments dans le délire et l’absurde que je ne suis pas tout à fait persuader que ce film plaira a tout le monde.
- Quoi qu’il en soit, ce n’est pas ce long métrage qui va réconcilier les détracteurs de Pierre Niney avec ce dernier.
 
Ma note : 7,5/10

lundi 23 septembre 2024

Le Flambeau – Les Aventuriers de Chupacabra


Le Flambeau – Les Aventuriers de Chupacabra
 
Marc repart à l'aventure sur une île déserte : Chupacabra. Aux côtés d'anciennes prétendantes et de nouveaux candidats, il devra faire face aux manipulations mentales, aux épreuves physiques et aux trahisons de ses coéquipiers.
 

Le Flambeau – Les Aventuriers de Chupacabra
Réalisation : Jonathan Cohen, Jérémie Galan
Scénario : Jonathan Cohen, Jérémie Galan, Florent Bernard
Musique : Daniel Salomon
Production : Les Films entre 2 et 4, Makingprod
Genre : Comédie, Parodie
Titre en vo : Le Flambeau – Les Aventuriers de Chupacabra
Pays d’origine : France
Chaîne d’origine : Canal+
Diffusion d’origine : 23 mai 2022 – 06 juin 2022
Langue d'origine : français
Nombre d’épisodes : 9 x 28 minutes
 
Casting :
Jonathan Cohen : Marc, ex-pilote d'avions / Marco, narcotrafiquant et pâtissier mexicain
Jérôme Commandeur : le présentateur de l'émission
Ramzy Bedia : Abdel, dit Tony Tonic, coach des stars, ex-mari de Carole
Leïla Bekhti : Alexandra, ex-juriste et ex-amoureuse de Marc
Camille Chamoux : Chataléré, esthéticienne pas vraiment fan de vêtements
Sébastien Chassagne : Soisson, dit Soso, enfant-bulle
Gérard Darmon : Philippe Machette, ancien militaire reconverti dans l'écriture d'ouvrages de survie
Adèle Exarchopoulos : Soraya, ex-gardienne de zoo transplantée d'un cœur de gorille
Laura Felpin : Annick, circassienne de rue
Ana Girardot : Anne, enseignante
Jonathan Lambert : Hervé, fonctionnaire dans une secte
Natacha Lindinger : Carole, championne sportive et ex-femme de Tony Tonic
Kad Merad : Patrice (dit Patoche), gérant d'un bistrot à Nîmes
Mister V : William, influenceur débutant en recherche de followers
Géraldine Nakache : Marina, policière lesbienne
Thomas Scimeca : Yvan Boutboul, complotiste
Jacky Ido : Jean-Guy, urgentiste
Pierre Niney : Dr Bruno Juiphe, psychologue de l'émission
Claire Droyer : l'infirmière aux côtés de Soraya et de Jean-Guy aux urgences
Frédéric Lopez : lui-même
Nicolas Zaaboub-Charrier : le chef Bernardin, cuisinier de l'émission
Jérémie Galan : l'infirmier de l'émission
Jean-Toussaint Bernard : Lionel Boutboul, star de la chanson et ancien frère siamois d'Yvan
Cédric Chevalme : Lionel, gagnant de la saison précédente de l'émission
Charlotte Baillon : Géraldine, finaliste de la saison précédente
Steve Tran : Jean Jack, spécialiste animalier en tout genre
Thierry Moya : le Mexicain qui fête la Jean-Guile
Vincent Macaigne : Magic Ludo
Djimo : Hilarino
Squeezie : lui-même
Joseph de Gabriel : le majordome du Palace
Edouardo Sainz : José
Montassar Alaya : l'homme de la tribu
Christine Moquet : la mère de la malade dans la série Donde esta mi bandera
Ariel Munoz : le médecin dans la série Donde esta mi bandera
Yacine Belhousse : Frère Guili Guido
Dédo : Frère Guili Roberto
Stanislas Wawrinka : lui-même
Grand Corps Malade : lui-même
Romain Vissol : le faux Yvan
Romain Cottard : Dr Goy, psychiatre d'Anne
 
Mon avis :
 Comme je l’avais souligné à la fin de ma critique de La Flamme, série parodique qui nous présentait une version pour le moins coquasse d’émissions de téléréalité comme Bachelor, le Gentleman Célibataire ou Greg le Millionaire, les concepteurs de la chose étaient revenu, deux petites années plus tard, avec une suite du même genre, Le Flambeau – Les Aventuriers de Chupacabra et qui, comme son nom l’indique, s’attaquait cette fois ci a un certain Koh-Lanta. Forcément, toutes celles et ceux qui avaient apprécié La Flamme ne pouvaient qu’être au rendez vous de ce Flambeau surtout que, cette saison parodiant le cultissime Koh-Lanta, il y avait de quoi s’attendre à un menu pour le moins alléchant. Bien entendu et, sans grande surprise, les mêmes recettes sont à nouveau usées et l’on retrouve à nouveau tout ce qui avait fait le succès de La Flamme, c’est-à-dire, cet humour débile qui vous fera hurler de rire et ce coté parodique tellement bien fait qu’on se croirait presque, par moments, devant une véritable émission de téléréalité – après tout, soyons objectifs, les candidats de ces émissions débiles sont-ils plus futés que ceux de cette série, permettez moi d’en douter ? Autre bonne, que dis-je, très bonne nouvelle : on retrouve une bonne partie du casting de La Flamme avec, naturellement, en tête d’affiche, l’inimitable Marc, notre ex-pilote d’avion qui est toujours aussi con, prétentieux et détestable. Ajoutons à cela quelques petits nouveaux qui apportent indéniablement un plus à cette nouvelle saison – sur ce point, le duo composé de Gérard Darmon et de Kad Merad est excellent – et l’on obtient, une fois de plus, ce que l’on appelle une belle réussite. Alors bien entendu, l’effet de surprise n’est plus au rendez vous et l’on n’adhère peut-être plus autant qu’avec La Flamme, mais bon, si vous aimez rire jusqu’à vous en décrocher la mâchoire, il serait dommage de passer à coté de ce oh combien jouissif Le Flambeau ! Espérons juste que tout ce petit monde revienne un jour pour nous présenter une énième parodie, après tout, ce ne sont pas les émissions de téléréalité qui manquent…
 

Points Positifs
 :
- Si La Flamme avait déjà marqué les esprits de par son coté parodique fort réussie et pour le moins hilarant, on peut dire sans aucune contestation possible que Le Flambeau – Les Aventuriers de Chupacabra est son digne successeur ! Toujours aussi débile, toujours aussi drôle, voilà une suite qui vous fera passer un très bon moment !
- Une parodie de Koh-Lanta, probablement une des émissions de téléréalité les plus importantes de ces quinze dernières années, eh bien, disons que cela mérite le détour.
- Le plaisir de retrouver une bonne partie du casting de la première saison avec, en tête d’affiche, l’inimitable Marc.
- Encore une fois, nous avons droit à un casting de têtes d’affiches pour le moins impressionnant avec, selon moi, une petite mention au duo Gérard Darmon / Kad Merad qui est excellent.
- Amateurs d’humour débile, de situations ubuesques et de blagues par-dessous la ceinture, Le Flambeau est, naturellement, fait pour vous !
- Les amateurs de téléréalité seront, naturellement, en terrain familier.
 
Points Négatifs :
- Bon, il faut tout de même apprécier ce genre d’humour et ce coté parodique qui ne se prend absolument pas au sérieux. Si vous n’aimez pas le genre, Le Flambeau vous laissera de marbre, bien entendu…
- L’effet de surprise de la première saison n’est plus là, ce qui est normal, ce qui fait que certains peuvent peut-être accrocher un peu moins.
- Certains gags sont tout de même un peu trop débiles, il faut le reconnaitre.
 
Ma note : 7,5/10

samedi 21 septembre 2024

La Flamme


La Flamme
 
La vie lui a tout donné... sauf une co-pilote. Pendant neuf semaines dans une sublime villa, treize femmes vont s'affronter pour séduire Marc, pilote de ligne, et tenter d'allumer en lui... La Flamme. Alors, armez les toboggans, vérifiez la porte opposée, Marc va emmener ses prétendantes au septième ciel !
 

La Flamme
Réalisation : Jonathan Cohen, Jérémie Galan
Scénario : Jonathan Cohen, Jérémie Galan, Florent Bernard
Musique : Daniel Salomon
Production : Les Films entre 2 et 4, Makingprod
Genre : Comédie, Parodie
Titre en vo : La Flamme
Pays d’origine : France
Chaîne d’origine : Canal+
Diffusion d’origine : 12 octobre 2020 – 26 octobre 2020
Langue d'origine : français
Nombre d’épisodes : 9 x 28 minutes
 
Casting :
Jonathan Cohen : Marc, le prétendant
Vincent Dedienne : le présentateur de l'émission
Ana Girardot : Anne, l'institutrice que Marc n'aime pas
Géraldine Nakache : Marina, la kinésithérapeute lesbienne
Leïla Bekhti : Alexandra, la juriste psychopathe
Adèle Exarchopoulos : Soraya, la gardienne de zoo au cœur de singe
Doria Tillier : Valérie, la styliste pleureuse
Camille Chamoux : Chataléré, l'esthéticienne exhibitionniste
Laure Calamy : Victoire, la fleuriste religieuse
Marie-Pierre Casey : Claude, la retraitée
Florence Foresti : Émilie, la photographe aveugle
Céline Sallette : Manon, la SDF
Léonie Simaga : Sarah, l'hôtesse d'accueil enceinte
Youssef Hajdi : Orchidée, l'assistant(e) de direction
Angèle : Anna, l'intermittente du spectacle (déguisée en panda)
Gilles Lellouche : Milo
Laetitia Casta : Lila
Pierre Niney : docteur Bruno Juiphe
Orelsan : Fabulo
Ramzy Bedia : Tony Tonic, le coach sportif
Olivier Baroux : Pascal, le fils de Claude
Jérémie Galan : l'infirmier de l'émission sans compétences
Florent Bernard : le vendeur de costumes
Chloé Lemarinel : la fille malade
Marina Rollman : la chirurgienne
Stephan Wojtowicz : le médecin
Jean-Toussaint Bernard : Lolo
Vincent Macaigne : Ludo
Cédric Meusburger : le serveur aveugle
François Civil : Luc
Inès d'Assomption : Tina, la fille de Tony Tonic
Serge Bagdassarian : Giovani Farfalle
Gilbert Melki : Jacques, le père de Marc
Sarah Zaghroun : Jessica, la compagne de Jacques
Laurent Bateau : Daniel, le père d'Anne
Carole Franck : Danielle, la mère d'Anne
Seth Gueko : Dan, le frère d'Anne
Charles Clément : Ange, le père de Valérie
Héléna Noguerra : Marie-Ange, la mère de Valérie
Noémie Lvovsky : Patricia, la mère de Marina
Samir Decazza : le pâtissier
Jean-Rachid : Michel Benssoussan
Edouardo Sainz : José
Yannig Samot : le vigneron
Axel Baille : le couturier
 
Mon avis :
 Alors là, c’est peut-être le truc le plus improbable et le plus stupéfiant qu’il m’a été donné de voir depuis bien longtemps. Il faut dire que si j’avais déjà entendu vaguement parler de La Flamme, depuis sa sortie, en octobre 2020, bref, en pleine période Covid, histoire de mieux situé la chose, sur Canal+, je dois reconnaitre également que ce que je pensais n’être qu’une émission qui parodiait d’autres émissions ne m’intéressait pas le moins du monde. Et puis, quelque part, après une vingtaine d’années, grosso modo, à tomber sur des émissions de téléréalité toutes plus débiles les unes que les autres (au point même que je me dise à quel point il est tout bonnement impossible pour les jeunes générations d’imaginer ce qu’a put être la télévision autrefois, c’est-à-dire, un média hautement critiquer par les élites intellectuelles mais au contenu tellement supérieur à ce que l’on nous propose depuis un quart de siècle) je ne me voyais pas me lancer dans une parodie de téléréalité. Mais je n’avais pas compté sur mon épouse et ses bonnes idées et donc, après que celle-ci ait regardé les deux premiers épisodes de La Flamme, cette dernière m’a convaincu de tenter l’expérience, ce, même si j’étais grandement dubitatif… Et là, comment dire… ce fut la révélation ! Tirer d’une série américaine, Burning Love de Ben Stiller, La Flamme parodie donc de la plus délicieuse des façons des émissions débiles comme Bachelor, le Gentleman Célibataire ou Greg le Millionaire (les connaisseurs savent bien de quoi je parle) et ce, avec une qualité pour le moins impressionnante. Ainsi, le concept de ces émissions de téléréalité est repris avec justesse et si vous êtes un habitué de celles-ci ou, tout simplement, si vous avez déjà eu l’occasion d’en regarder, occasionnellement, cela fonctionne encore mieux puisque vous serez en terrain familier. Alors bien évidement, ici, tout est traité d’une manière parodique, celle-ci étant poussée à son paroxysme et même si certaines scènes tombent souvent dans le grand guignolesque, il faut reconnaitre que celles-ci fonctionnent de fort belle manière au point que les fous rires seront légions tout au long des neuf épisodes qui composent La Flamme. Ajoutons à cela un casting pour le moins impressionnant composé de très nombreuses têtes d’affiches qui ne se prennent absolument pas au sérieux et vous obtiendrez, incontestablement, une belle réussite. Innatendu, certes, mais qui vous fera passer un bon, que dis-je, un très bon moment ! Histoire de prolonger le plaisir, La Flamme aura connu une suite, Le Flambeau – Les Aventuriers de Chupacabra qui, comme son nom l’indique, parodie Koh-Lanta, mais bon, ceci est une autre histoire dont je vous parlerai très bientôt…
 

Points Positifs
 :
- Une excellente parodie d’émissions de téléréalité comme Bachelor, le Gentleman Célibataire ou Greg le Millionaire et qui vous fera hurler de rire tout au long de neuf épisodes hauts en couleurs et qui se dévorent avec un plaisir certain !
- Un casting pour le moins impressionnant et bourré de têtes d’affiches hexagonales qui, au demeurant, ne se prennent absolument pas au sérieux.
- Chapeau bas à Jonathan Cohen dans le rôle de Marc : un mec tellement con et prétentieux qu’on ne peut que l’adorer !
- Amateurs d’humour débile, de situations ubuesques et de blagues par-dessous la ceinture, La Flamme est, naturellement, fait pour vous !
- Les amateurs de téléréalité seront, naturellement, en terrain familier.
 
Points Négatifs :
- Bon, il faut tout de même apprécier ce genre d’humour et ce coté parodique qui ne se prend absolument pas au sérieux. Si vous n’aimez pas le genre, La Flamme vous laissera de marbre, bien entendu…
- Le premier épisode est grandiose, ensuite, on tombe un peu dans un certain traintrain qui reste bon mais convenu.
- Certains gags sont tout de même un peu trop débiles, il faut le reconnaitre.
 
Ma note : 7,5/10

vendredi 5 juillet 2024

Yves Saint Laurent


Yves Saint Laurent
 
Paris, 1957. A tout juste 21 ans, Yves Saint Laurent est appelé à prendre en main les destinées de la prestigieuse maison de haute couture fondée par Christian Dior, récemment décédé. Lors de son premier défilé triomphal, il fait la connaissance de Pierre Bergé, rencontre qui va bouleverser sa vie. Amants et partenaires en affaires, les deux hommes s’associent trois ans plus tard pour créer la société Yves Saint Laurent. Malgré ses obsessions et ses démons intérieurs, Yves Saint Laurent s’apprête à révolutionner le monde de la mode avec son approche moderne et iconoclaste.
 

Yves Saint Laurent
Réalisation : Jalil Lespert
Scénario : Jacques Fieschi, Jérémie Guez, Marie-Pierre Huster, Jalil Lespert
Musique : Ibrahim Maalouf
Production : WY Productions ; SND Groupe M6, Hérodiade, Cinéfrance 1888
Genre : Biopic
Titre en vo : Yves Saint Laurent
Pays d'origine : France
Langue d'origine : français
Date de sortie : 08 janvier 2014
Durée : 101 mn

Casting :
Pierre Niney : Yves Saint Laurent
Guillaume Gallienne : Pierre Bergé
Charlotte Le Bon : Victoire Doutreleau
Marianne Basler : Lucienne Saint-Laurent
Nikolai Kinski : Karl Lagerfeld
Laura Smet : Loulou de la Falaise
Marie de Villepin : Betty Catroux
Ruben Alves : Fernando Sánchez
Michèle Garcia : Raymonde Zehnacker
Patrice Thibaud : Christian Dior
Jean-Édouard Bodziak : Bernard Buffet
Xavier Lafitte : Jacques de Bascher
Anne Alvaro : Marie-Louise Bousquet
Philippe Morier-Genoud : Jean Cocteau
Alexandre Steiger : Jean-Pierre Debord
Arnaud Denis : l'avocat
 
Mon avis :
 Après avoir briller de fort belle manière dans la dernière adaptation en date de ce véritable monument de la littérature française qu’est Le Comte de Monte-Cristo, comme vous avez put le voir sur ce blog, il y a de cela quelques jours, Pierre Niney revient faire un petit tour par ici et ce, avec un long métrage plus ancien, un certain Yves Saint Laurent. Sortit sur les écrans il y a de cela dix ans, en 2014 donc, ce film, comme son nom l’indique, est un biopic qui retrace une partie de la vie du génial couturier français qui, dans les années 60, après avoir créer de toutes pièces sa propre maison de couture, révolutionna le petit monde de la mode qui allait, au demeurant, prendre de plus en plus d’importance au point même de finir par gagner ses lettres de noblesse en temps qu’art à part entière. Pour la petite histoire, la même année, un autre biopic, intitulé, lui, Saint Laurent, sortit dans les salles obscures et si l’on peut être parfaitement dubitatif quand a l’intérêt de voir, en si peu de temps, deux films traiter du même sujet, force est de constater que les deux longs métrages connurent un certain succès. Mais aujourd’hui, c’est le film avec Pierre Niney qui nous préoccupe alors, justement, il est grand temps de voir si oui ou non, le jeu en vaut la chandelle ?! Bon, tout d’abord et ce n’est pas la première fois que je le souligne, en temps normal, je ne suis pas un grand fan des biopics, cependant, de temps en temps, je reconnais que certains méritent le détour et, ma foi, étant plutôt fan du sieur Niney, je me suis dit que je ne perdais rien à tenter l’expérience, ce, même si la figure même d’Yves Saint Laurent ne me passionnait pas plus que cela… Mais bon, poussé par la curiosité et par la présence de Pierre Niney, je me suis lancé dans ce film et, ma foi, sans être franchement enthousiasmé par celui-ci, il ne faudrait pas exagérer non plus, force est de constater que ce tout cela ne m’a pas laissé indifférent, bien au contraire. Ainsi, ma curiosité fut satisfaite et j’en ai appris un peu plus sur la vie haute en couleur du sieur Saint Laurent, une vie, au demeurant, bien plus sombre qu’on pourrait le penser de prime abord. Ensuite, il y a la performance même de Pierre Niney qui, ma foi, laisse déjà entrevoir, à l’époque, son immense talent qu’il confirmera de fort belle manière par la suite. Ajoutons à cela une photographie de qualité, une bande originale qui nous replonge dans les années 60 et 70 et la découverte de ce monde de la mode décidément tout aussi rock que celui de la musique et l’on obtient suffisamment d’éléments qui font de ce Yves Saint Laurent un bon film. Au point d’en faire un grand film ? Bien entendu, non car, aussi sympathique soit ce long métrage, aussi intéressant soit-il, cela reste un biopic avec les qualités et les défauts du genre, mais bon, si le cœur vous en dit, ma foi, n’hésitez pas, il se pourrait que, vous aussi, vous soyer pris par la folie de ce génie de la mode que fut Yves Saint Laurent…
 

Points Positifs
 :
- Un très bon biopic franchement réussi et intéressant qui nous permet de mieux connaitre voir, tout bonnement, de découvrir une partie notable de la vie du plus grand couturier français de l’histoire, je veux, bien entendu, parler du grand Yves Saint Laurent, figure mythique, s’il en est, du petit monde de la mode.
- Si Pierre Niney en était alors à ses débuts, ou presque, force est de constater qu’il fait déjà montre, dans ce film, de son immense talent de comédien, ce qu’il confirmera, naturellement, par la suite. Franchement, il est un Yves Saint Laurent fort crédible !
- Le reste du casting n’est pas en reste et est pour beaucoup pour la réussite de ce film. Mention spéciale, bien entendu, a Guillaume Gallienne dans le rôle de Pierre Bergé.
- Les néophytes du monde de la mode découvriront, par le biais de ce film, que les grandes figures de la haute couture n’avaient rien à envier aux rocks stars de l’époque…
- Photographie, décors, costumes, ma foi, il n’y a rien à redire et l’on a l’impression de replonger dans les années 60 et 70.
- Une belle bande originale signée Ibrahim Maalouf.

Points Négatifs :
- Bien évidement, cela reste un biopic avec les qualités et les défauts du genre et si vous souhaitez en découvrir davantage au sujet d’Yves Saint Laurent, il ne faut pas, bien entendu, prendre pour argent comptant tout ce que vous voyez à l’écran…
- Un final un peu trop expéditif selon moi et qui a quelque chose de frustrant : selon moi, il y avait suffisement de quoi faire un film plus long et, ma foi, plus complet.
- Si vous êtes totalement allergique au monde de la mode, je ne suis pas sur que ce film vous réconcilie avec celui-ci…

Ma note : 7,5/10