Gladiator
Gladiator
Maximus
Decimus Meridius, général romain renommé, mène une nouvelle fois les légions de
l'empereur Marc Aurèle à la victoire en ce jour de bataille en pays germanique.
L'empereur, sentant sa fin proche, annonce le soir même en privé à Maximus
qu'il souhaite lui laisser le pouvoir à sa mort, pour qu'il puisse le
transmettre au Sénat et que Rome devienne à nouveau une République. Marc Aurèle
préfère le général à son propre fils, Commode, qu'il sait pertinemment obsédé
par l'idée d'obtenir le titre d'empereur et en aucune manière animé d'une
réelle compassion pour la plèbe. Lorsque le vieil empereur annonce la nouvelle
à son fils avant de rentrer à Rome, Commode est pris d'un accès de rage et
étouffe son père, devenant ainsi le nouvel empereur. Bien que la cause
officielle annoncée du décès de Marc Aurèle soit la vieillesse, Maximus devine
que l'empereur a été assassiné par son fils. Lorsque Commode demande, peu
après, à Maximus de baiser sa main, et par ce geste de s'engager à le servir,
ce dernier lui oppose un refus. L'empereur, furieux de cet affront,
profondément blessé et jaloux de l'amour que son père portait à Maximus,
ordonne alors son exécution, ainsi que celle de sa famille, qui réside alors en
Hispanie romaine. Emmené en forêt pour être exécuté, Maximus réussit à désarmer
ses gardiens et parvient à fuir, sérieusement blessé à l'épaule. Parvenu sur
ses terres, après plusieurs jours et extrêmement affaibli par sa blessure, il
découvre les corps de sa femme et de son fils de huit ans, calcinés et pendus
devant la maison familiale.
Gladiator
Réalisation : Ridley
Scott
Scénario : David
Franzoni, John Logan et William Nicholson
Musique : Hans
Zimmer et Lisa Gerrard
Production : Universal
Pictures, Dreamworks Pictures et Scott Free Productions
Genre : Péplum,
Aventure, Drame
Titre
en vo : Gladiator
Pays
d'origine : États-Unis, Royaume-Uni
Langue
d'origine : anglais
Date
de sortie : 5 mai 2000
Durée : 155
mn
Casting
:
Russell
Crowe : Maximus
Joaquin
Phoenix : Commode
Connie Nielsen : Lucilla
Oliver Reed : Proximo
Richard
Harris : Marc Aurèle
Derek
Jacobi : le sénateur Gracchus
Djimon Hounsou : Juba
David Schofield : Falco
Tomas Arana : Quintus
Ralf
Moeller : Hagen
Spencer
Treat Clark : Lucius
David
Hemmings : Cassius
Tommy
Flanagan : Cicéron
Sven-Ole
Thorsen : Tigris
Omid
Djalili : le marchand d'esclaves
Nicholas
McGaughey : l'officier prétorien
Chris
Kell : le scribe
Tony
Curran et Mark Lewis : les assassins
John
Quinn : Valerius
Alun
Raglan : le garde prétorien
David
Bailie : l'ingénieur
Chick
Allen : le chef germain
Dave
Nicholls : le géant
Al
Hunter Ashton : l'entraîneur romain
Ray
Calleja : l'assistant de Lucius
Giannina
Facio : la femme de Maximus
Giorgio
Cantarini : le fils de Maximus
Mon
avis : Bon, dans le cas présent, il est
évident de rappeler que tout a été dit, ou presque, sur Gladiator depuis
sa sortie, il y a un peu plus de vingt ans. Pourtant, même vu et revu, même si
l’effet de surprise est passé depuis belle lurette et même si, je ne le nie
pas, en le revoyant hier soir, je me souvenais parfaitement de certains
dialogues, je ne peux que reconnaitre que, malgré ses défauts inhérents du genre
grand spectacle, malgré ses nombreuses inexactitudes historiques (un comble
pour un film qui prétendait le contraire), oui, Gladiator reste
un bon, un sacré bon film, un truc énorme qui, au tout début des années 2000,
relança complètement un genre considéré ringard depuis des décennies, le
péplum. Mais il faut dire que tout avait été fait, ou presque, pour faire
de Gladiator un succès incontournable : ainsi, de
l’impressionnante bataille d’ouverture en Germanie jusqu’au combat final entre
Maximus et Commode dans le Colisée, le spectateur ne peut qu’être captivé par
un défilement incessant d’images prenantes, de décors grandioses, de scènes
d’actions impressionnantes et, bien entendu, par un synopsis pourtant simple –
bah, ce n’est qu’une simple histoire de vengeance – mais qui n’en fonctionne
pas moins… Maximus à tout perdu, sa famille est morte, c’est un paria, un
esclave, eh ben, ce n’est pas grave, il deviendra gladiateur, il montera a
Rome, lutera dans le Colisée et ira peter la gueule de ce dégénéré de Commode
qui lui a tout pris ! C’est basique, ça tient sur un timbre poste ce fichu
scénario mais peu importe… Ridley Scott est suffisamment talentueux pour faire
passer tout et n’importe quoi et puis, comment dire, Gladiator, on
ne le regarde pas pour réfléchir mais pour se défouler, pour en prendre plein
la vue, pour se dire que oui, une fois de plus, les gentils vont triompher des
méchants… Bien sur, ce n’est pas fin, ce n’est pas un chef d’œuvre mais le
cinéma, c’est aussi du grand spectacle, du rêve, du « vous allez
en prendre plein la vue » et, sincèrement, dans ce genre
là, Gladiator est quasiment parfait, alors, pourquoi bouder
son plaisir et pas en reprendre une couche de temps en temps ? Après tout,
il sera toujours temps de passer à quelque chose de plus sérieux un autre
jour !?
Points
Positifs :
- On
peut dire pas mal de choses contre Gladiator mais comment nier
que ce film, a lui tout seul, relança complètement un genre, le péplum, qui
connu ses heures de gloires dans les années 50/60 et qui, depuis, était
complètement ringard ? Le must absolu moderne du genre, un truc énorme
qui, sans discussion possible, aura marqué son époque.
-
Vous aimez le cinéma pour en prendre plein la vue, pour ne pas vous prendre la
tête, pour des scénarios simples de vengeance et où les méchants sont vraiment
méchants, alors, Gladiator est indubitablement fait pour
vous !
-
S’il y a un bien un point sur lequel ce film est inattaquable, c’est pour ses
décors : tout simplement grandiose et la reconstitution de la Rome antique
et du Colisée ne peuvent que marquer les esprits.
-
Comment ne pas reconnaitre que la bande originale de Hans Zimmer est aussi
culte que ce film !?
-
Eh, les combats de gladiateurs bien sur ! Certes, historiquement, c’est
n’importe quoi mais peu importe, on en a pour notre argent !
-
La scène d’ouverture avec l’affrontement entre les légions romaines et les
tribus germaniques ; la aussi, historiquement, ce n’est pas ça mais je ne
m’en lasse pas.
-
L’entrée dans Rome de Commode avec son esthétique nazi pompée sur Le
Triomphe de la Volonté (1934), de Leni Riefenstahl.
Points
Négatifs :
- Bon,
j’aime bien Gladiator mais comment ne pas reconnaitre que,
scénaristiquement, c’est franchement pauvre et que tout cela ne reste qu’une
simple histoire de vengeance avec un gentil qui veut tuer un méchant…
-
Méchant qui, d’ailleurs, est très méchant, sadique, incestueux, n’hésite pas à
tuer son père ; bref, une pourriture de première que l’on ne trouve que
dans les grosses productions américaines.
-
Historiquement, c’est un désastre. Bon, certes, il y a des trucs biens, je ne
le nie pas mais entre des personnages historiques massacrés – désolé mais
Commode n’était pas le sadique que l’on nous montre dans le film – des
incohérences a tous les niveaux et des combats de gladiateurs spectaculaires
mais qui, dans la réalité, ne se déroulaient pas ainsi, vaut mieux voir ou
revoir Rome, la série.
Ma
note : 8/10
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