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samedi 11 mai 2024

Berserk – Tome 39


Berserk – Tome 39
 
Guts et ses compagnons progressent comme ils peuvent sur l’île des elfes, mais de nombreux monstres se dressent sur leur chemin. Ils parviennent à chaque fois à s’en défaire assez facilement mais le flot ne cesse jamais. Des sorciers les observent et décident d’y aller plus franchement. Ainsi, une poupée de feu géante vient à la rencontre du groupe de Guts. Heureusement, grâce à son énorme épée, Guts parvient à la terrasser mais cela met le feu au champ alentour. La sorcière à l’origine de ce maléfice est mécontente mais ses camarades et Schierke interviennent pour la raisonner...
 

Berserk – Tome 39
Scénariste : Kentaro Miura
Dessinateur : Kentaro Miura
Genre : Seinen
Type d'ouvrage : Dark Fantasy
Titre en vo : Berserk vol. 39
Parution en vo : 23 juin 2017
Parution en vf : 17 janvier 2018
Langue d'origine : Japonais
Éditeur : Glénat
Nombre de pages : 192
 
Mon avis :
 Avec la lecture de ce trente-neuvième tome de ce fabuleux manga qu’est Berserk, j’approche, à grands pas, du dernier volume publié par son auteur, le regretté Kentaro Miura – pour rappel, celui-ci nous à quitter le 6 mai 2021 – c’est-à-dire, le quarante-et-unième et même si la saga va se poursuivre, ce, sous la houlette de l’ami du mangaka, le sieur Koji Mori, je pense ne pas me tromper en affirmant que les choses ne seront pas tout à fait les mêmes… Mais bon, quoi qu’il en soit, a ce point de mes critiques de Berserk, nous n’en sommes pas encore là et, justement, intéressons nous donc a ce trente-neuvième volume, surtout que, au vu de son contenu, disons qu’il y a beaucoup à dire a son sujet, et ce, en grand bien ! Ainsi, après un trente-huitième tome qui était, quasiment consacré à Falconia, la capitale de Griffith, ici, Guts et ses compagnons sont enfin arrivés sur l’île des Elfes, et là… et là, comment dire… disons que l’on a droit a, graphiquement parlant, ce qui est sans nul doute le tome le plus singulier depuis les débuts de la saga, rien que ça ! Bien évidement, il fallait s’en douter : ainsi, dans l’île aux Elfes, on trouve surtout… des elfes, des lutins, des licornes, des sorciers et tout un tas de créatures fabuleuses qui sont familières des amateurs de Fantasy. Or, comme chacun sait – du moins, les fans – Berserk, ce n’était pas vraiment de la Fantasy, a proprement parler, ce manga étant bien trop sombre, bien trop sombre, bien trop désespéré pour cela… Mais ici, Kentaro Miura s’en donne à cœur joie, nous livrant une multitude de planches pour le moins fascinantes et nous prouvant, de fort belle manière, qu’il est aussi doué pour dessiné des fées que des démons… Forcément, l’ambiance de ce tome s’en ressent fortement – Guts se laisse totalement aller en esquissant un sourire – mais ce coté féerique est loin d’être désagréable, bien au contraire. Pour finir, il y a enfin la problématique Casca qui, enfin, pourrait retrouver la raison, et là, nous tenons la meilleur partie de ce tome, c’est-à-dire, la plongée de Schierke et Farnese dans les rêves de la jeune femme, un voyage onirique et dangereux qui se prolongera dans le prochain volume où, bien entendu, un événement tant attendu aura enfin lieu, mais bon, il sera toujours temps d’en parler par la suite…
 

Points Positifs
 :
- Le coté totalement féerique qui se dégage de ce volume. Ici, nous sommes à mille lieux de l’ambiance habituelle de Berserk mais c’est loin d’être un défaut, même si, de prime abord, cela peu surprendre les lecteurs les plus fidèles.
- Afin que Casca retrouve la raison, Schierke et Farnese plongent dans les rêves de la jeune femme pour un voyage onirique du plus bel effet. Sans nul doute le grand moment de ce trente-neuvième tome !
- Si cela fait belle lurette que l’on a compris que Kentaro Miura est un formidable artiste, il est clair que, ici, il nous le démontre une fois de plus, ce, en nous livrant un univers féerique du plus bel effet : elfes, lutins, fées, licornes, hommes-arbres, sorcières et tant d’autres sont aussi magnifiques, dans ces pages, que les traditionnels démons et autres monstres auxquels nous a habituer le mangaka.
- Très peu de combats dans ce volume – au début, contre les épouvantails et le Wicker Man – mais ce n’est pas une mauvaise chose. L’ambiance est plus légère, part belle est faite aux dialogues et on n’oublie pas une petite dose d’humour plutôt bienvenue.
- Même la couverture est aux antipodes de ce que l’on est habitué, mais ce n’est pas plus mal…
 
Points Négatifs :
- Je ne nie pas que le coté fantasy peu repousser certains fans purs et durs de Berserk qui regrettent l’époque où l’extrême violence régnait en maitresse sur la saga…
 
Ma note : 8,5/10

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