Final Fantasy 7 Remake
Final
Fantasy 7 Remake
Cloud,
mercenaire taciturne, rejoint le groupe éco-terroriste Avalanche basé à Midgar,
une vaste cité industrielle. Le groupe se compose entre autres de Tifa, une
amie d’enfance de Cloud et de Barret, leur chef. Avalanche lutte contre la
Shinra, une multinationale qui produit de l’énergie Mako en prélevant l’énergie
spirituelle de la Rivière de la vie des entrailles de la planète Gaïa.
Avalanche effectue un raid sur l’un des réacteurs Mako de la ville et le
détruit, mais lors d’une seconde attaque le groupe est piégé par la Shinra.
Alors que le second réacteur explose, Cloud est éjecté et chute dans les vastes
bidonvilles qui composent les niveaux inférieurs de Midgar. Là, il fait la
connaissance d’Aerith et accepte de la protéger des Turks, une unité spéciale
de la Shinra qui a ordre de la capturer. Après l’avoir défendue de ses
ravisseurs, Cloud, guidé par Aerith, tente de rejoindre Avalanche. Ils retrouvent
Tifa au secteur 6 et apprennent que la Shinra a découvert l’emplacement de la
cachette du groupe, et projette de faire s’effondrer le niveau supérieur du
secteur 7 sur les habitations en contrebas en faisant croire à un attentat
d’Avalanche. Malgré les efforts du groupe pour les en empêcher, le secteur est
détruit et une grande partie de ses habitants meurt. Par ailleurs, les Turks
capturent Aerith, dont on découvre alors qu’elle est la dernière représentante
de la race des Cetras, plus communément appelés les Anciens, des êtres
mythiques étroitement liés à Gaïa. Le président de la Shinra estime qu’Aerith
peut le conduire à une mythique terre de fertilité connue sous le nom de Terre
promise, où il espère obtenir facilement de l’énergie Mako.
Final Fantasy 7 Remake
Éditeur
: Square
Enix
Développeur
: Square
Enix
Concepteur
: Tetsuya
Nomura, Naoki Hamaguchi, Motomu Toriyama
Musique
: Nobuo
Uematsu, Masashi Hamauzu
Date
de sortie : 10 avril 2020
Pays
d’origine : Japon
Genre
: Action-RPG
Mode
de jeu : Solo
Média : Blu-Ray
Contrôle : Manette
Plate-forme
: PS4
Mon
avis : Si, bien entendu, l’année 2020
restera marquée à jamais par les débuts de la pandémie de Covid-19, aux yeux
des joueurs les plus âgés, ceux, grosso modo, de ma génération, un événement
vidéoludique eut son importance, je veux, bien entendu, parler de la sortie
de Final Fantasy 7 Remake qui eut lieu début avril 2020,
c’est-à-dire, à la période même où une bonne partie de la planète était
confinée – véritablement, pas avec les pseudos-confinements qui n’en n’étaient
pas et que l’on a eu depuis lors. Comme son nom l’indique, Final
Fantasy 7 Remake est le remake de ce qui restera comme un des
meilleurs jeux de la Playstation première du nom et,
accessoirement, un des plus grands softs de l’histoire du genre : Final
Fantasy 7. Qualitativement, lorsqu’il paru, en 1997, nous avions là un
des plus grands RPG nippons de tous les temps – seul le sixième
volet tient la comparaison si l’on doit être tout a fait franc et,
quelque part, Xenogears,
ce dernier n’étant jamais sortit en France, malheureusement – mais ce qui fit
la renommée de FF7, ce fut qu’il fut le tout premier RPG japonais a
paraitre en Europe et, finalement, à faire découvrir le genre dans le monde
entier, ce, avec le succès que l’on sait – même si le genre, depuis, à
franchement perdu de sa superbe et n’a plus la même importance. Bref, vu ce que
représentait Final Fantasy 7 aux yeux de beaucoup de joueurs,
je vous laisse deviner a quel point ces derniers attendaient depuis longtemps
et de pied ferme ce remake tant attendu. Alors, le résultat fut-il à la hauteur
des espérances des milliers de fans ? Dans les grandes lignes, oui, mais
pas totalement… Bon, première mauvaise, très mauvaise nouvelle, ce Final
Fantasy 7 Remake n’est que le premier volet de ce sera, finalement,
une succession d’épisodes qui paraitront au fil des années. Certes, l’immensité
du jeu peut exiger la chose, cependant, devoir patienter une éternité entre
chaque volet, je ne suis pas fan du genre, surtout lorsque l’on se penche un
peu dans le jeu en lui-même et que l’on se rend compte que la durée de vie de
ce premier soft fut augmentée de manière pour le moins artificielle – certes,
Midgard est vaste, cependant, se coltiner des kilomètres de couloirs et se
taper des allers retours permanents, cela occupe une bonne moitié du temps de
jeu ! Mais bon, si ce choix de la part de Square Enix peut
être discutable, il faut reconnaitre que cela ne fait pas de ce Final
Fantasy 7 Remake un mauvais jeu, bien au contraire : déjà, PS4 oblige,
nous avons droit à un soft visuellement superbe et je peux vous assurez que
pour un vieux fan du soft original comme moi, le début du jeu m’aura laisser
bouche bée et que, la nostalgie aidant, je me suis vu replonger bien des
décennies en arrière, émerveiller que j’étais de retrouver des personnages et
un univers que j’avais tout simplement adorer du temps de ma jeunesse… Autre
bonne chose, si le système de combat à fort logiquement été modifier – le tour
par tour des années 90 était intransposable de nos jours – force est de
constater qu’il n’en reste pas moins plutôt efficace, de même, que ce soit les
animations des personnages, les musiques et l’ambiance générale, c’est du tout
bon et on ne peut que louer les petits gars de chez Square Enix pour
ce tour de force vidéoludique ! Hélas, d’autres défauts viennent pointer
le bout de leur nez comme ces petites quêtes qui, pour la plupart, n’apportent
strictement rien à l’intrigue, quelques évolutions vestimentaires de certains
protagonistes discutables – Rufus – un personnage principal qui apparait et que
l’on ne peut pas contrôler dans les combats – Red XIII – et, pire que tout, un
changement du scénario totalement inutile et qui apporte de la complexité là où
ce n’était absolument pas nécessaire. Bref, à mes yeux, tous ces défauts font
que Final Fantasy 7 Remake ne peut pas prétendre au statut de
chef d’œuvre absolu : c’est un bon jeu, un très bon jeu même, mais en
aucune façon un grand jeu, hélas. Bien entendu, visuellement, il est superbe et
puis, en tant que remake d’un chef d’œuvre, disons qu’il s’en sort très bien –
le pari était fort risqué, il faut le reconnaitre – et rien que pour le coté
nostalgique de la chose qui fonctionne à merveille, il ne faudrait pas bouder
son plaisir, bien au contraire… Reste, bien évidement, la grande question
désormais : quid de la ou les suites à venir ? Scénaristiquement,
allons nous rester dans les grandes lignes de l’histoire que tout le monde
connait ou allons nous nous en éloigner trop dangereusement ? De même,
combien d’épisodes encore à venir et, surtout, quand paraitront-ils ?
Espérons qu’il ne faille pas trop attendre et que, qualitativement, nous ne
soyons pas déçus, finalement, c’est le principal…
Points
Positifs :
- Le
plaisir, que dis-je, la jouissance incommensurable de se replonger dans ce qui
restera comme étant un des plus grands RPG nippons de tous les temps mais
aussi, un des plus grands jeux tout courts, Final Fantasy 7. Faire
un remake de ce chef d’œuvre était un pari fort risqué mais il faut reconnaitre
que, malgré bien des défauts, celui-ci est remporté haut la main, ce qui est le
principal !
-
Le coté nostalgique fonctionne tout naturellement à fond ici ! Ainsi, si
vous êtes un quadra dans mon genre, si vous avez découvert les RPG par le biais
de FF7, alors, replonger dans cet univers et redécouvrir tous ces
protagonistes légendaires vous transportera de joie tout en vous replongeant
dans la jeunesse de votre passé décidément si lointain désormais…
-
Scénaristiquement, malgré quelques modifications, on retrouve les grandes
lignes du début du jeu original et, ma foi, force est de constater que
l’intrigue tient toujours autant la route.
-
Des personnages – principaux ou non – toujours aussi charismatiques et que l’on
retrouve avec grand plaisir !
-
Visuellement, Final Fantasy 7 Remake est superbe et nous
avons, incontestablement, affaire à un des plus beaux soft de la PS4.
De même, l’animation est parfaite, quand aux personnages qui, enfin, parlent,
disons que c’était une évolution très attendue qui change énormément les
choses.
-
Ce premier volet se déroule uniquement dans la gigantesque mégalopole de
Midgard et, ma foi, disons que cette dernière est plus magnifique que jamais.
-
Le plaisir de retrouver une bande originale qui reste toujours aussi mythique.
-
Le changement de système de combats est notable mais il s’avère être plutôt bon
dans l’ensemble.
Points
Négatifs :
-
Mais pourquoi avoir apporté des modifications au scénario principal et,
surtout, aller aussi loin dans la complexification de ce dernier ? Après tout,
à la base, l’intrigue de FF7 n’était pas évidente, mais ici,
avec ces trucs d’univers parallèles, de Fileurs et de futur qui n’est pas
forcément écrit, on se demande ce qui est passé par la tête des petits gars de
chez Square Enix ?!
-
L’affrontement face à Sephiroth à la fin : ils n’ont pas put s’en empêcher
alors que celui-ci ne survient, en fait, qu’a la toute fin de l’histoire…
-
Désolé mais je ne suis pas fan du format épisodique et même si celui-ci peut,
éventuellement, se justifier au vu de l’immensité du jeu original, il faut
reconnaitre que la durée de vie de ce remake a été augmentée de manière
artificielle par l’ajout de nombreuses quêtes, des couloirs interminables et de
trop nombreux allers retours inutiles…
-
Justement, toutes ces petites quêtes sont loin de valoir le détour, bien au
contraire !
-
Mais pourquoi ne pouvons nous pas contrôler Red XIII !? Voilà un choix
complètement débile et inexplicable !
-
Quelques changements de look sont pour le moins discutables, le cas Rufus étant
le plus évident…
Ma
note : 8/10
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