Berserk – Tome 37
Berserk
– Tome 37
A
bord du Sea Horse, l’équipage se met à charger les canons pour tirer sur le
monstre gigantesque qu’est le dieu marin. Isma est quant à elle dans l’eau et
découvre qu’elle peut se transformer en sirène, en merrow plus exactement.
Alors qu’elle profite de son nouveau corps pour approcher le monstre, elle
manque de se faire attaquer. Elle est heureusement sauvée par une autre merrow,
et pas n’importe laquelle : sa mère ! De son côté, Guts est toujours dans le
corps du dieu marin avec le corps de lumière de Schierke dans le dos. Le
guerrier demande à la sorcière s’il reste du menu fretin et où se trouve le
cœur du monstre. Schierke comprend alors que Guts est victime des chocs
soniques et qu’il a déjà perdu la vue et l’ouïe. Les battements de cœur du dieu
marin s’accélèrent au fur et à mesure que Guts approche de son cœur, guidé par
Schierke. Sauront-ils ensemble approcher du cœur du dieu marin et l’exploser ?
Berserk – Tome 37
Scénariste
: Kentaro
Miura
Dessinateur : Kentaro
Miura
Genre : Seinen
Type
d'ouvrage : Dark Fantasy
Titre
en vo : Berserk vol. 37
Parution
en vo : 23 mars 2013
Parution
en vf : 02 juillet 2014
Langue
d'origine : Japonais
Éditeur : Glénat
Nombre
de pages : 192
Mon
avis : La première chose qui saute aux
yeux des lecteurs est que ce trente-septième tome de Berserk est,
sans aucune discussion possible, un volume bien singulier… Il faut dire que, de
par son contenu, il a de quoi déstabiliser même les fans les plus ultras du
manga de Dark Fantasy du sieur Kentaro Miura : ainsi, si la première
partie nous propose la conclusion de l’arc narratif où Guts et ses compagnons
affrontaient le Dieu de la Mer, si la seconde, elle, remettait sur le devant de
la scène un certain Rickert, perdu de vu depuis bien longtemps et qui arrive,
au sein d’une colonne de réfugiés, à Falconia, celle du milieu, elle, est un
long flashback qui revient sur l’adolescence de Guts, du temps où il était un
jeune mercenaire qui allait de compagnie en compagnie. Et là, comment dire… si
ce petit voyage dans le passé de notre héros n’est pas désagréable, on peut
franchement se demander a quoi il sert, surtout que, pour rappel, à l’époque où
était sorti ce trente-septième tome de la saga, les fans avaient dut patienter
sensiblement un an et demi pour avoir la suite du volume
précédent, ce qui, au vu du résultat, est plutôt frustrant, il faut en
convenir… Cela est assez dommage car ce tome est loin d’être
inintéressant : ainsi, Guts a rarement été aussi en danger alors qu’il
essaie de percer le cœur du Dieu de la Mer, de même, le retour de Rickert qui
annonce, bien évidement, un face à face plutôt tendu avec Griffith, promet beaucoup.
Mais bon, attendre aussi longtemps pour un tel volume, sincèrement, je suis
bien contant d’avoir patienté des années pour me plonger dans la lecture
de Berserk, cela m’aura évité une belle déception…
Points
Positifs :
-
Nous avons enfin droit à la conclusion de l’arc narratif où Guts et ses
compagnons affrontaient le Dieu de la Mer et les pirates ! Accessoirement,
celui-ci est plutôt pas mal : un Guts très mal en point, l’intervention
féérique des sirènes, les questions qui se posent au sujet du mystérieux enfant
de la Lune…
-
Le retour de Rickert qui, accompagné par des réfugiés, est attaqué par des
monstres et est sauvé par des membres de la… nouvelle Troupe du Faucon !
Tout cela promet énormément par la suite, surtout lorsque le jeune garçon va
retrouver Griffith.
-
Pour ce qui est des dessins, bien évidement, il n’y a rien à dire en dehors du
fait que, une fois de plus, Kentaro Miura livre une fort belle prestation aux
crayons !
Points
Négatifs :
-
On peut franchement se demander à quoi à servit le flashback que l’auteur nous
propose dans ce tome !? Il n’est pas mauvais, certes, mais,
scénaristiquement, il n’apporte rien à l’intrigue, mais en plus, il casse le
rythme de cette dernière.
-
Le rythme de parution des différents tomes de Berserk étant de
plus en plus lent, les fans avaient dut patienter plus d’un an et demi pour
avoir droit a ce trente-septième volume loin d’être à la hauteur de ses
prédécesseurs…
Ma
note : 7/10
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