Borgen – Saison 1
Borgen
– Saison 1
Birgitte
Nyborg dirige le Parti centriste danois. Trois jours avant les élections
législatives, cette femme au caractère bien trempé décide de jouer son propre
jeu contre une frange de ses alliés. Les électeurs la suivront-ils ? Au même
moment, le Premier ministre en place est accusé de corruption et la journaliste
Katrine Fønsmark, populaire et incisive, voit sa vie personnelle basculer quand
son amant, bras droit du Premier ministre, meurt brutalement. Enfin, Birgitte
congédie son Spin Doctor, Kasper Juul, qui a commis un grave manquement à
l'éthique...
Borgen – Saison 1
Réalisation
: Søren Kragh-Jacobsen, Rumle Hammerich, Annette K.
Olesen, Mikkel Nøgaard
Scénario
: Adam Price, Jeppe Gjervig Gram, Tobias Lindholm
Musique : Halfdan
E.
Production : DR1
Genre : Politique
Titre
en vo : Borgen – Season 2
Pays
d’origine : Danemark
Chaîne
d’origine : DR1
Diffusion
d’origine : 26 septembre 2010 – 28 novembre
2010
Langue
d'origine : danois
Nombre
d’épisodes : 10 x 58 minutes
Casting :
Sidse Babett
Knudsen : Birgitte
Nyborg Christensen
Johan Philip
Pilou Asbæk : Kasper
Juul
Birgitte Hjort
Sørensen : Katrine
Fønsmark
Michael
Birrkjaer : Phillip
Christensen
Søren Malling
: Torben Friis
Benedikte Hansen
: Hanne Holm
Thomas Levin
: Ulrik Mørch
Lars Knutzon
: Bent Sejrø
Flemming
Sørensen : Bjørn
Marrot
Lars Brygmann
: Troels
Höxenhaven
Søren Spanning
: Lars Hesselboe
Peter Mygind
: Michael Laugesen
Iben Dorner
: Sanne
Dar Salim
: Amir Diwan
Mon
avis : Il est évidant que Borgen n’est
pas la première œuvre (oui, cela ne se limite pas aux séries) que je n’ai
découvert véritablement que bien des années après sa diffusion qui eut lieu,
pour rappel, chez nous en 2012 sur Arte, mais bon, entre le travail
et la fatigue d’alors (il faut bien se chercher des excuses), en dehors de un
ou deux épisodes, j’étais donc passer complètement a coté de cette excellente
série danoise qu’il est bien évidement inutile de présenter. Inutile car a
moins d’être un fan absolu de TF1 ou des émissions de téléréalité
de la TNT, tout le monde connait ou a entendu parler de Borgen,
cette série politique où une femme devient premier ministre du Danemark et doit
concilier sa vie de famille avec son nouveau poste, oh combien important et,
bien sur, prenant. Car oui, ici, c’est la politique qui est au cœur de
l’intrigue de cette série, une œuvre de grande qualité – les créateurs sont les
mêmes que ceux de The
Killing, d’ailleurs, bon nombre d’acteurs jouent dans les deux séries –
louée depuis des années pour la vraisemblance de son scénario, et ce, même en
dehors des frontières danoises. En effet, si bien évidement, les spécificités
du modèle danois sont différentes du système français, ce dernier tenant
davantage de la royauté avec la Cinquième République, et que les diverses
alliances entre divers partis, afin d’obtenir une majorité, n’ont pas vraiment
lieu d’être dans l’Hexagone où un parti domine et les autres, bah, les autres font
de la figuration, le spectateur attentif y trouvera néanmoins bon nombre de
points communs… après tout, la chose politique est la même dans quasiment tous
les pays et l’on retrouve a chaque fois les alliances, les trahisons, les
ministres incontrôlables, les guerres d’égos, les conseillers qui agissent dans
l’ombre ainsi que le rôle des médias, ces derniers étant eux aussi, comme il
fallait s’y attendre, au premier plan dans cette série. Mais alors, Borgen n’est-elle
qu’une série qui ne plaira qu’aux amateurs de la politique ? Oui et non
car si bien évidement, il faut se passionner un minimum pour la chose
politicienne, Borgen, ce n’est pas que cela est l’on peut également
mettre en avant le rôle des femmes dans cette œuvre : celui de Birgitte
Nyborg, bien sur, Premier Ministre, mais aussi celui de Katrine Fønsmark,
journaliste de la première chaine du pays et, en quelque sorte, pendant de la
première sur bien des points. Bien entendu, dans Borgen, il n’est
pas fait l’impasse sur la vie privée de notre Premier Ministre, une vie privée
qui en pâtira, comme il fallait s’en douter, ce qui, accessoirement, au fil des
épisodes, nous renverra a quelques épisodes bien connus de la vie politique de
certains de nos propres dirigeants. Bref, mais ce n’est nullement une surprise
et juste la confirmation de ce que je pensais depuis longtemps, cette première
saison de Borgen est indéniablement une réussite, certes
élitiste dans sa thématique mais bon, après tout, on ne va pas non plus
s’excuser d’apprécier des œuvres un peu plus complexes et profondes que les
productions de TF1ou que de bons nombres de séries policières
américaines, non ?!
Points
Positifs :
-
S’il vous fallait une seule et unique série sur la politique, alors, Borgen est
fait pour vous ! D’une crédibilité rare, cohérente de bout en bout et
captivant, si vous êtes un amateur de la chose politicienne, alors, vous y
trouverez sans nul doute votre bonheur.
- Borgen vaut
également le détour pour la manière dont un parti d’opposition accède au
pouvoir, avec de belles idées et, petit à petit, est forcé, par la force des
choses et des alliances, de devenir plus cynique, de mentir, de manipuler, et
ce, tout en essayant, malgré tout, de conserver certaines de ses valeurs.
-
La descente aux enfers de la vie familiale de Birgitte Nyborg : concilier
son poste de Premier Ministre et son rôle d’épouse et de mère devient très
rapidement un chemin de croix, non pas que cela est impossible mais bon,
lorsque l’on voit, dans la réalité, ce qui se passe souvent, on se dit qu’il
n’y a aucune exagération dans Borgen.
-
Le rôle des médias et leurs liens avec les politiques.
-
Les acteurs, bien entendu : si Sidse Babett Knudsen est tout simplement
excellente dans son rôle de Premier Ministre, les autres, pour la plupart déjà
connus pour avoir jouer dans The Killing, ne sont pas en reste,
particulièrement Pilou Asbæk en Spin Doctor et Birgitte Hjort Sørensen en
journaliste insoumise.
-
Amusant de noter les différences entre le système danois et le français ;
de même, on s’aperçoit que des broutilles ici pourraient faire tomber un
gouvernement là-bas.
Points
Négatifs :
-
Oui, Borgen est une série élitiste et il faut vraiment
s’intéresser a la politique pour en apprécier toute la saveur, car bon, si ce
n’est pas le cas, soit vous n’accrocherez pas du tout, soit vous passerez a
coté de pas mal de détails et de références.
-
Un peu bof le générique pour ma part ; mais bon, c’est histoire de
titiller…
Ma
note : 8,5/10
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire