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mardi 9 mai 2023

Berserk – Tome 40


Berserk – Tome 40
 
Schierke et Farnèse ont plongé dans les rêves de Casca qui les accompagne sous forme de miniature. Elles repoussent les démons qui les attaquent et avancent comme elles peuvent en ramassant des fragments de souvenirs de Casca. Au bout d’un moment, elles arrivent dans une forêt de cadavres et de cyprès épineux. La zone est particulièrement écœurante et indique que Casca a dû vivre une expérience particulièrement difficile. Toutefois, elles doivent continuer leur progression jusqu’en haut de la montagne qu’elles aperçoivent. Elles font leur maximum pour ne pas s’évanouir mais les choses empirent : les monstres sont de plus en plus grands, de plus en plus terrifiants et de plus en plus nombreux. Rapidement, elles se retrouvent en difficulté...
 

Berserk – Tome 40
Scénariste : Kentaro Miura
Dessinateur : Kentaro Miura
Genre : Seinen
Type d'ouvrage : Dark Fantasy
Titre en vo : Berserk vol. 40
Parution en vo : 28 septembre 2018
Parution en vf : 17 avril 2019
Langue d'origine : Japonais
Éditeur : Glénat
Nombre de pages : 192
 
Mon avis :
 Comme je le soulignais dans ma critique du trente-neuvième tome de cet excellent et cultissime manga qu’est Berserk, son auteur, Kentaro Miura, nous à quitter avant de pouvoir achever son œuvre et même si celle-ci aura droit à une suite – sous la houlette du mangaka Koji Mori, ami de longue date de l’auteur, et des assistants de ce dernier – il est évidant que pour les fans de la saga, il y aura un avant et un après… Pour la petite histoire, si ce quarantième volet n’est pas le dernier du sieur Miura, il n’en n’est pas le moins le tout dernier paru du vivant de son auteur, le dernier paru alors que, de par le monde, moult fans de Berserk aimaient à plaisanter sur la durée de sortie entre chaque volumes, le dernier avant que ne tombe la bien triste nouvelle… Mais bon, quoi qu’il en soit, quid, donc, de ce quarantième tome de Berserk ? Bon, je vous le dit tout de suite sans que cela soit un véritable spoiler, ce que l’on attendait tous est enfin arriver, c’est-à-dire, que Casca a enfin retrouvé les esprits ! Et, tout de même, disons que cela faisait fort longtemps que l’on attendait ce moment car, mine de rien, cela fait depuis les événements oh combien traumatisants que la pauvre jeune femme avait subit dans le légendaire treizième tome que l’on attendait que celle-ci échappe a la folie qui l’avait gagné… Pour cela, il aura fallut que Schierke et Farnese fassent une plongée dans l’esprit de Casca, au sein des méandres de celui-ci, affrontant ses cauchemars et autres souvenirs violents et oh combien traumatisants. Kentaro Miura, dans la lignée du volume précédent, nous livre des planches pour le moins imaginatives et bourrées de métaphores visuelles fort pertinentes, et puis, arrive enfin le moment tant attendu… Casca retrouve les esprits, retrouve à nouveau la parole, fait, finalement, connaissance avec Schierke et Farnese et, en toute sincérité, tout cela est assez émouvant pour tout bon fan de Berserk qui se respecte. Et puis, il y a enfin les retrouvailles entre Casca et Guts qui vont avoir lieu, et là… un cri et puis… on comprend que, décidément, ces retrouvailles risquent de ne pas être aussi simples que prévus, malheureusement. Mais cela, bien entendu, est déjà une autre histoire…
 

Points Positifs
 :
- Ce que l’on attendait depuis si longtemps est enfin arriver, c’est-à-dire, que Casca a enfin retrouvé ses esprits ! Franchement, cela fait plaisir pour tout fan qui se respecte et, par ailleurs, lorsque la jeune femme revient à elle, comment ne pas être émus par son regard, ses paroles !?
- Les retrouvailles entre Guts et Casca ne se passent pas comme prévus. Sacré coup de théâtre qui nous fait dire que, décidément, ces deux là semblent ne pas avoir droit au bonheur…
- Suite et fin du voyage onirique de Schierke et Farnese dans l’esprit de Casca. Une fois de plus, cela nous permet d’avoir droit à des planches pour le moins fort inventives, surtout que celles-ci sont bourrées de métaphores visuelles pour le moins pertinentes.
- Bien entendu, comment ne pas louer, une fois de plus, l’immense talent de Kentaro Miura !? Visuellement, ce tome de Berserk est une pur merveille, comme d’habitude quoi…
- Une couverture qui sort un peu des sentiers battus, ce qui est une bonne chose : c’est mieux d’avoir Schierke et Farnese plutôt que, pour la énième fois, Guts et son épée…
 
Points Négatifs :
- Je ne dis pas que l’apparition de Griffith et de ses hommes, face a des espèces d’ogres ou de géantes, est inintéressante, mais bon, au vu de tout ce qui s’était déroulé auparavant, disons que l’on s’en moque un peu… car bon, comment dire, ce que l’on a envie de savoir, c’est ce qui est arriver à Casca lorsqu’elle a vu Guts !
 
Ma note : 8/10

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