Berserk – Tome 40
Berserk
– Tome 40
Schierke
et Farnèse ont plongé dans les rêves de Casca qui les accompagne sous forme de
miniature. Elles repoussent les démons qui les attaquent et avancent comme
elles peuvent en ramassant des fragments de souvenirs de Casca. Au bout d’un
moment, elles arrivent dans une forêt de cadavres et de cyprès épineux. La zone
est particulièrement écœurante et indique que Casca a dû vivre une expérience
particulièrement difficile. Toutefois, elles doivent continuer leur progression
jusqu’en haut de la montagne qu’elles aperçoivent. Elles font leur maximum pour
ne pas s’évanouir mais les choses empirent : les monstres sont de plus en plus
grands, de plus en plus terrifiants et de plus en plus nombreux. Rapidement,
elles se retrouvent en difficulté...
Berserk – Tome 40
Scénariste
: Kentaro
Miura
Dessinateur : Kentaro
Miura
Genre : Seinen
Type
d'ouvrage : Dark Fantasy
Titre
en vo : Berserk vol. 40
Parution
en vo : 28 septembre 2018
Parution
en vf : 17 avril 2019
Langue
d'origine : Japonais
Éditeur : Glénat
Nombre
de pages : 192
Mon
avis : Comme je le soulignais dans ma
critique du trente-neuvième
tome de cet excellent et cultissime manga qu’est Berserk,
son auteur, Kentaro Miura, nous à quitter avant de pouvoir achever son œuvre et
même si celle-ci aura droit à une suite – sous la houlette du mangaka Koji
Mori, ami de longue date de l’auteur, et des assistants de ce dernier – il est
évidant que pour les fans de la saga, il y aura un avant et un après… Pour la
petite histoire, si ce quarantième volet n’est pas le dernier du sieur Miura,
il n’en n’est pas le moins le tout dernier paru du vivant de son auteur, le
dernier paru alors que, de par le monde, moult fans de Berserk aimaient
à plaisanter sur la durée de sortie entre chaque volumes, le dernier avant que
ne tombe la bien triste nouvelle… Mais bon, quoi qu’il en soit, quid, donc, de
ce quarantième tome de Berserk ? Bon, je vous le dit tout de
suite sans que cela soit un véritable spoiler, ce que l’on attendait tous est
enfin arriver, c’est-à-dire, que Casca a enfin retrouvé les esprits ! Et,
tout de même, disons que cela faisait fort longtemps que l’on attendait ce
moment car, mine de rien, cela fait depuis les événements oh combien
traumatisants que la pauvre jeune femme avait subit dans le légendaire treizième
tome que l’on attendait que celle-ci échappe a la folie qui l’avait
gagné… Pour cela, il aura fallut que Schierke et Farnese fassent une plongée
dans l’esprit de Casca, au sein des méandres de celui-ci, affrontant ses
cauchemars et autres souvenirs violents et oh combien traumatisants. Kentaro
Miura, dans la lignée du volume précédent, nous livre des planches pour le
moins imaginatives et bourrées de métaphores visuelles fort pertinentes, et
puis, arrive enfin le moment tant attendu… Casca retrouve les esprits, retrouve
à nouveau la parole, fait, finalement, connaissance avec Schierke et Farnese
et, en toute sincérité, tout cela est assez émouvant pour tout bon fan de Berserk qui
se respecte. Et puis, il y a enfin les retrouvailles entre Casca et Guts qui
vont avoir lieu, et là… un cri et puis… on comprend que, décidément, ces
retrouvailles risquent de ne pas être aussi simples que prévus, malheureusement.
Mais cela, bien entendu, est déjà une autre histoire…
Points
Positifs :
-
Ce que l’on attendait depuis si longtemps est enfin arriver, c’est-à-dire, que
Casca a enfin retrouvé ses esprits ! Franchement, cela fait plaisir pour
tout fan qui se respecte et, par ailleurs, lorsque la jeune femme revient à
elle, comment ne pas être émus par son regard, ses paroles !?
-
Les retrouvailles entre Guts et Casca ne se passent pas comme prévus. Sacré
coup de théâtre qui nous fait dire que, décidément, ces deux là semblent ne pas
avoir droit au bonheur…
-
Suite et fin du voyage onirique de Schierke et Farnese dans l’esprit de Casca.
Une fois de plus, cela nous permet d’avoir droit à des planches pour le moins
fort inventives, surtout que celles-ci sont bourrées de métaphores visuelles pour
le moins pertinentes.
-
Bien entendu, comment ne pas louer, une fois de plus, l’immense talent de
Kentaro Miura !? Visuellement, ce tome de Berserk est une
pur merveille, comme d’habitude quoi…
-
Une couverture qui sort un peu des sentiers battus, ce qui est une bonne chose :
c’est mieux d’avoir Schierke et Farnese plutôt que, pour la énième fois, Guts
et son épée…
Points
Négatifs :
-
Je ne dis pas que l’apparition de Griffith et de ses hommes, face a des espèces
d’ogres ou de géantes, est inintéressante, mais bon, au vu de tout ce qui
s’était déroulé auparavant, disons que l’on s’en moque un peu… car bon, comment
dire, ce que l’on a envie de savoir, c’est ce qui est arriver à Casca
lorsqu’elle a vu Guts !
Ma
note : 8/10
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