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dimanche 26 mai 2024

Millénium – La Reine dans le Palais des Courants d'Air


Millénium – La Reine dans le Palais des Courants d'Air
 
Abattue et laissée pour morte par son père, Lisbeth Salander est soignée dans un hôpital de Stockholm en attendant son procès pour tentative de meurtre. En parallèle, Mikael Blomkvist prépare un numéro choc de la revue Millénium qui mettra au jour un scandale politique de dissimulation qui devrait la disculper entièrement, mais qui mettra en danger tous les collaborateurs de la revue, incluant Erika. Car les autorités, menées en coulisses par une organisation secrète, n'ont pas l'intention de le laisser faire. Quoi qu'il fasse cependant, Lisbeth devra retourner dans ses souvenirs afin de prouver à la cours qu'elle n'est pas sociopathe, malgré les recommandations du Dr. Teleborian.
 

Millénium – La Reine dans le Palais des Courants d'Air
Réalisation : Daniel Alfredson
Scénario : Jonas Frykberg, Ulf Ryberg, d'après le roman de Stieg Larsson
Musique : Jacob Groth
Production : Yellow Bird Films, Sveriges Television, Nordisk Film, Zweites Deutsches
Genre : Thriller
Titre en vo : Luftslottet som sprängdes
Pays d'origine : Suède, Danemark, Allemagne
Langue d'origine : suédois
Date de sortie : 27 novembre 2009
Durée : 198 mn
 
Casting :
Michael Nyqvist : Mikael Blomkvist
Noomi Rapace : Lisbeth Salander
Lena Endre : Erika Berger
Annika Hallin : Annika Giannini
Jacob Ericksson : Christer Malm
Sofia Ledarp : Malou Erikson
Anders Ahlbom Rosendahl : Docteur Peter Teleborian
Mikael Spreitz : Ronald Niedermann
Georgi Staykov : Alexander Zalachenko
Mirja Turestedt : Monica Figuerola
Niklas Falk : Edklinth
Hans Alfredson : Evert Gullberg
Lennart Hjulström : Fredrik Clinton
Jan Holmquist : Hallberg
Niklas Hjulström : Ekström
Johan Kylén : l'inspecteur Jan Bublanski
Tanja Lorentzon : Sonja Modig
Donald Högberg : Jerker Holmberg
Magnus Krepper : Hans Faste
Michalis Koutsogiannakis : Dragan Armanskij
Aksel Morisse : Jonasson
Carl-Åke Eriksson : Bertil Janeryd
Jacob Nordenson : Bertil Wadensjö
Peter Andersson : Nils Bjurman
Sanna Krepper : Susanne Linder
Tomas Köhler : Plague
Per Oscarsson : Holger Palmgren
Johan Holmberg : Sandberg
Rolf Degerlund : Georg Nyström
Ylva Lööf : Domare
Pelle Bolander : Sonny Nieminen
Nicklas Gustavsson : Waltari
Aida Gordon : Sjuksköterska
Ismet Sabaredzovic : Miro Nikolic
Hamidja Causevic : Tomi Nikolic
Theilla Blad : Lisbeth Salander, jeune
 
Mon avis :
 Avec La Reine dans le Palais des Courants d'Air, nous abordons la conclusion de la saga Millénium, ou, plus précisément, la seule, la vraie, l’unique, puisque le remake américain, fatalement moins somptueux, n’aura servi qu’a ces derniers de s’approprier, une fois de plus, une œuvre à succès, comme ils savent si bien le faire… C’est donc dans ce troisième volet que nous ferons nos adieux à Noomi Rapace et Michael Nyqvist – celui-ci étant décédé, hélas, depuis – et, ma foi, si l’on est fan de Millénium, il apparait nettement que ces deux là sont, tout simplement, irremplaçables. Ceci étant dit, quid, donc, de ce dernier film de la saga, car, après tout, c’est cela qui importe avant tout… Pour rappel, le premier volet, lui, frôlait allègrement la perfection, du moins, pour les amateurs du genre, cependant, le second, lui, La Fille qui rêvait d'un Bidon d'Essence et d'une Allumette, était apparu comme étant bien moins réussi, celui-ci souffrant, probablement, d’un changement de réalisateur, peut-être pas aussi doué, mais aussi d’une intrigue moins prenante. Fort heureusement, il en va tout autrement pour ce qui est de ce dernier film, cette Reine dans le Palais des Courants d'Air. En effet, ceux qui aiment cette saga depuis ses débuts, qu’ils aient, ou non, lu les romans, seront forcement aux anges : le premier Millénium se suffisait à lui-même, le second était plus centrer – un peu trop – sur le personnage de Lisbeth Salander quant au troisième, eh bien, disons que c’est l’apothéose finale où toutes les intrigues se rejoignent, où tous les complots sont mis à jours, et où l’on a enfin des réponses à toutes nos questions, ce, dans un rythme endiablé qui s’avère être captivant de bout en bout. Alors oui, La Reine dans le Palais des Courants d'Air laissera probablement froid, voir dubitatif, tous les autres, mais pour les amateurs de la saga, quel bonheur. Certes, c’est loin d’être le truc de la décennie, loin de là, mais pour son scénario digne des meilleurs polars, pour cette conclusion qui renoue avec les meilleurs moments de la saga, pour son coté plutôt exotique – la Suède est rarement un lieu habituel au cinéma – et, surtout, pour le personnage de Lisbeth Salander, si forte et fragile à la fois, la saga Millénium vaut largement le détour. En tout cas, et c’est mon avis, bien plus que bon nombre de productions que les américains nous refourguent pas semi-remorques entiers quotidiennement sur nos écrans, mais bon, ceci est une autre histoire…
 

Points Positifs
 :
- Le plaisir de retrouver la suite et la conclusion des péripéties de Lisbeth Salander, sans nul doute une figure majeure de la culture populaire de ce début de vingt-et-unième siècle, du moins, pour ce qui est du genre policier. Les fans qui ont adoré les deux premiers volets, bien entendu, se jetteront avec délectation dans cette conclusion cinématographique qui, au passage, s’avère être une belle réussite.
- Après les errements narratifs du second film, La Reine dans le Palais des Courants d'Air s’avère posséder un scénario nettement plus intéressant et captivant, qui renoue presque avec la qualité indéniable du premier volet. C’est une excellente nouvelle pour les fans de la saga qui, ma foi, auraient put être déçus par le film précédent, nettement moins réussi.
- Certes, on voit moins Lisbeth Salander dans cette conclusion, cependant, elle n’en reste pas moins le protagoniste principal et continue de briller de mille feux, et puis, c’est plutôt une bonne chose car cela permet ainsi aux autres protagonistes, dont Mikael Blomkvist, surtout, d’avoir un rôle plus important.
- Indéniablement, Noomi Rapace aura été parfaite de bout en bout dans cette trilogie : Lisbeth Salander, c’est elle !
- L’ambiance particulière propre aux productions nordiques qui, bien entendu, ravira les amateurs du genre.
 
Points Négatifs :
- Certes, il vaut mieux finir sur une bonne note, mais c’est tout de même dommage de se dire que nous faisons ici nos adieux a la saga – la version US n’étant qu’un remake qui ne m’intéresse pas le moins du monde.
- Bon, si vous ne jurez uniquement que par les grosses superproductions américaines, alors, vous risquer d’être un peu, voir beaucoup, indifférent a ce Millénium. Il faut dire que les œuvres nordiques – suédoises, danoises, etc. – possèdent une ambiance particulière et un rythme inhabituel qui risquent de ne pas plaire à tout le monde, c’est un fait.
 
Ma note : 8/10

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