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dimanche 14 janvier 2024

Berserk – Tome 2


Berserk – Tome 2
 
Après avoir sauvé Guts des soldats en surnombre, un homme mystérieux et défiguré, répondant au nom de Vulgus, lui montre ce qui pourrait être à l’origine de la folie du comte : une béhérit. Le chevalier noir exulte et annonce avoir enfin trouvé la clé qui lui permettra de le mener aux God hands. Au château, le capitaine Zondarc est furieux : ses blessures faites par Guts sont profondes et la douleur vive. Le comte demande alors à ce qu’on le laisse seul avec lui. Il sort ensuite une énorme monstruosité de sa bouche et touche le soldat. Quelques minutes plus tard, Zondarc sort du château, requinquer, et cherche activement son agresseur. Guts, après avoir discuté avec Vulgus et le petit elfe Puck, décide de sortir à la rencontre du comte. Mais au moment de s’en aller, le capitaine débarque dans la pièce avec la ferme intention d’en découdre. Les quelques échanges de coups d’épées sont violents et mettent rapidement Guts à terre. Mais celui-ci a plus d’une ressource et attaque de nouveau, en dirigeant son coup vers le bras de Zondarc qui se voit coupé. Une protubérance étrange apparaît alors à la place…
 

Berserk – Tome 2
Scénariste : Kentaro Miura
Dessinateur : Kentaro Miura
Genre : Seinen
Type d'ouvrage : Dark Fantasy
Titre en vo : Berserk vol. 2
Parution en vo : 26 février 1991
Parution en vf : 20 octobre 2004
Langue d'origine : Japonais
Editeur : Glénat
Nombre de pages : 192

 
Mon avis :
 Comme je l’avais souligné lors de ma critique du premier volume de Berserk, le début de cette année 2024 sera, pour ma part, consacrée en partie a l’œuvre culte du sieur feu Kentaro Miura – certes, il m’aura fallut trois décennies pour m’y atteler mais bon, comme dirait l’autre, mieux vaut tard que jamais ! Et donc, aujourd’hui, c’est au tour du second tome de la saga d’avoir droit a sa critique sur ce blog et, la première constatation qui saute aux yeux, c’est que, si pour le moment, je n’ai pas encore trouver les éléments qui me convaincront que Berserk est un chef d’œuvre – mais cela ne serait tarder – force est de constater que cela n’en reste pas moins bon, franchement bon même ! Il faut dire que, même si avec du recul, tout cela a forcément moins d’impact que lors de sa sortie, au tournant des années 80/90, il me semble évidant que cet univers de dark fantasy, très violent, cynique et avec son protagoniste principal sans concessions est fort attirant ! Certes, dans le genre antihéros, Guts est un beau représentant du genre, cependant, si, en 2023, il est moins original qu’en 1990, il faut tout de même reconnaitre que le bougre, du moins pour le moment, n’a vraiment rien de sympathique et que, en dehors de son charisme fou et de sa puissance, le sieur Guts semble presque autant monstrueux que ses adversaires. Bien évidement, on se doute bien qu’il y a un mais, que notre héros cache de sombres secrets qui ont fait de lui ce qu’il est, mais bon, pour le moment, on se coltine surtout un connard arrogant, ce qui, en soit, n’est pas une mauvaise chose… D’ailleurs, notre connard a fort a faire dans ce second tome et si, dans le premier, ses adversaires ne lui avaient guère posés de problèmes, ici, Zondarc et le Comte représentent des défis de taille, au point même que, la dernière page, voit notre héros en fort mauvaise posture ! Bon, comme entre-temps, la série en est arrivé a son quarante-et-unième tome, on se doute bien que Berserk va s’en sortir, mais bon, quoi qu’il en soit, on se demande bien comment et, surtout, on a hâte de voir ça !
 

Points Positifs
 :
- Si les débuts étaient déjà bons, ici, c’est un poil plus réussi puisque notre héros – enfin, si on peut l’appeler ainsi – a affaire a un seul opposant principal ; d’ailleurs, l’intrigue avait débutée dans le premier tome et se poursuivra dans le prochain. Bref, on s’attarde davantage dans celle-ci et, ma foi, on ne s’ennui pas une seconde tellement celle-ci est captivante !
- Guts est, indéniablement, un antihéros oh combien charismatique : look, vêtements sombres, grande cape, bras artificiel, borgne, une épée plus grande que lui. Il en jette le bougre ! De plus, c’est un vrai salaud dans son comportement et si on se doute bien que, au fil des tomes, on en apprendra davantage sur son passé, cela nous change !
- Les dessins de Kentaro Miura : déjà, dans le premier volume, c’était pas mal mais là, on a franchit un palier, qualitativement parlant. Combats dynamiques, adversaires dantesques et parfois grotesques, ultraviolence sans la moindre concession…
- Puck pourrait paraitre comme étant un personnage agacent, pourtant, curieusement, je l’aime bien.
 
Points Négatifs :
- Pour le moment, cela reste surtout un manga de combats – spectaculaires, certes – et on attend un peu que la personnalité, le passé et les buts de Guts soient davantage développés. A voir par la suite. Mais bon, je ne me fait guère de soucis…
- Par contre, la couverture, c’est un peu bof !
 
Ma note : 7,5/10

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