1 – Rosalyn (Duncan, Farley) 2:27
2 – Here Comes
the Night (Berns)
3:09
3 – I Wish You
Would (Arnold)
2:40
4 – See Emily
Play (Barrett)
4:03
5 – Everything's
Alright (Crouch,
James, Karlson, Konrad, Stavely) 2:26
6 – I Can't
Explain (Townshend)
2:07
7 – Friday on My
Mind (Young,
Vanda) 3:18
8 – Sorrow (Feldman, Goldstein, Gottehrer) 2:48
9 – Don't Bring
Me Down (Dee) 2:01
10 – Shapes of
Things (McCarty,
Relf, Samwell-Smith) 2:47
11 – Anyway,
Anyhow, Anywhere (Daltrey,
Townshend) 3:04
12 – Where Have
All the Good Times Gone (Davies)
2:35
Pin Ups
Musicien
: David
Bowie
Parution
: 19 octobre 1973
Enregistré : juillet
1973
Durée : 33:42
Genre
: Glam
Rock
Producteur : David
Bowie, Ken Scott
Label
: RCA
Musiciens :
David
Bowie : chant, guitare, saxophones ténor et
alto, harmonica, arrangements, chœurs, Moog
Mick
Ronson : guitare, piano, chant, arrangements
Trevor
Bolder : basse
Aynsley
Dunbar : batterie
Mike
Garson : piano, orgue, clavecin, piano électrique
Ken
Fordham : saxophone baryton
Warren
Peace (G.A. MacCormack) : chœurs
Mon
avis : Ne souhaitant pas tomber dans le
piège de la réédite suite au succès monumental de The
Rise and Fall of Ziggy Stardust and the Spiders from Mars qui
l’avait poser, un an auparavant, en maitre absolu de la scène Glam Rock
britannique, David Bowie, artiste iconoclaste et avide de nouveautés, finit par
tuer son alter-égo Ziggy, en plein concert, avant de laisser quasiment tous ses
anciens compagnons sur le bord de la route et de passer a autre chose,
outre-Atlantique. Mais avant ce suicide en plein concert, Bowie, tout juste âgé
de 26 ans, décida de nous pondre un opus pour le moins singulier, ce Pin
Ups, donc, uniquement composé de reprises de chansons de groupes dont il
était fan du temps d’une jeunesse pas si lointaine pour lui. Forcément, la chose,
alors, ne plu pas le monde à ses fans et, d’ailleurs, plus de quarante ans
après, Pin Ups reste l’un des albums les plus décriés de
Bowie : il faut dire, quelque part, à raison puisque, après tout, un album
de reprises, cela sent toujours la solution de facilité, le manque
d’inspiration, pour ne pas dire… le vide artistique ! D’ailleurs, d’un
point de vu personnel, je n’aime pas (ou très rarement) les reprises, alors,
vous pouvez imaginez mon désarroi face a cet album ?! Mais alors, Pin
Ups est-il aussi faiblard et inintéressant qu’on pourrait le
soupçonner, le craindre ? En fait, soyons francs, cet opus n’est
absolument pas indispensable en tant que tel et il est bel et bien très
moyen : les fans des chansons originales et des groupes qui les ont composées
trouveront ces reprises inférieures, ce qu’elles sont, les autres, qui ne
connaissent pas la plupart de ces titres des années 60 resteront de marbre la
plupart du temps. Cependant, Bowie étant Bowie, tout cela n’est pas
complètement inintéressant et, ma foi, après réécoute de la chose, force est de
constater que, rien que pour sa version plutôt réussie du See Emily
Play des Pink Floyd version Syd Barrett (dont Bowie était un grand
fan), ses reprises de deux titres de Who, un des Yardbirds, Shapes of
Things, sans oublier un Sorrow de The Merseys plutôt
sympathique, le jeu en vaut presque la chandelle. Alors oui, Pin
Ups n’est pas un grand album, il n’est pas indispensable dans la
longue discographie du maitre, mais bon, si vous souhaitez entendre Bowie rendre
hommage a ses idoles, ma foi, pourquoi pas ?
Points
Positifs :
-
Indéniablement, le See Emily Play des Pink Floyd version
Barrett est le moment fort de cet album de reprises : une version
étonnante mais franchement réussie.
-
Quelques reprises sortent du lot comme Shapes of Things, Sorrow,
celles des Who.
-
La pochette de l’album est supérieure a son contenu, et, ma foi, celle-ci, où
Bowie version Ziggy pose avec le mannequin Twiggy est plutôt pas mal.
-
Si vous aimez les albums de reprises, alors, il se pourrait que vous trouviez
votre compte dans ce Pin Ups et serez moins dur quand a son
intérêt.
Points Négatifs :
-
Il n’y a rien de plus ennuyeux qu’un album de reprises, solution de facilité
pour se faire de l’argent sans se prendre la tête. Alors oui, on peut dire que
Bowie souhaitait rendre hommage à ses idoles, mais bon, je n’y vois là qu’un
opus sans grand intérêt, artistiquement parlant.
-
Si vous n’aimez pas les reprises ou très peu, alors, vous risquez de vous
ennuyer ferme avec ce Pin Ups.
-
Si, comme je l’ai dit, certains titres sortent du lot, ce n’est pas vraiment le
cas de tous, loin de là.
-
Et en plus, la seule qui m’intéressait véritablement, c’est-à-dire, Amsterdam de
Jacques Brel n’est pas dans cet album…
-
Faut tout de même posséder une connaissance certaine des sixties pour connaitre
toutes ces chansons et tous ces groupes, et encore, quand c’est le cas, le fan
préférera les originales.
Ma note : 5/10
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