Breaking
Bad – Saison 3
Walter
White, un professeur de chimie de 50 ans, commence secrètement à produire de la
méthamphétamine pour subvenir aux besoins de sa famille le jour où il découvre
qu'il a un cancer du poumon en phase terminale. Il se met en équipe avec un de
ses anciens étudiants, Jesse Pinkman, qui est dealer de meth. Depuis le crash
d'avion, la ville d'Albuquerque est en deuil. Walter, traumatisé depuis qu'il
sait qu'il est en partie responsable, refuse néanmoins d'accepter la réalité.
Skyler apprend le secret de Walter, demande le divorce, mais promet de garder
le secret du travail de Walter pour leurs enfants. Walter ne l'entend pas de
cette oreille, refuse de quitter sa femme et tente d'expliquer ses actes.
Skyler se jette alors dans une aventure avec Ted, son patron. Jesse est sorti
de cure de désintoxication, mais il n'a pas oublié Jane, sa petite amie, morte
étouffée dans son vomi à cause de l’héroïne. Il rachète l'ancienne maison de
ses parents, dans laquelle il vivait, avec l'aide de Saul, qui lui demande de
pousser Walt à reprendre la production de drogue. Jesse choisit de le faire
seul, sans l'accord de Walter. Pendant ce temps, les deux cousins Mexicains de
Tuco veulent le venger et tuer « Heisenberg », l'alter ego de Walt
dans le milieu de la drogue. Walt est sauvé de justesse par Gus, qui veut
protéger son investissement au risque de provoquer une guerre entre barons de
la drogue américains et mexicains. Avec l'apparition de la production de Jesse
et la liaison de Skyler, Gus voit un plan pour ramener Walt dans la production.
Il parvient à le convaincre en lui offrant un laboratoire nec plus ultra et
secret. Il accepte alors l'offre, signe les papiers du divorce et laisse Jesse
en plan.
Breaking Bad – Saison 3
Réalisation
: Vince Gilligan
Scénario
: Mark Johnson
Musique : Dave
Porter
Production : Sony
Pictures Television
Genre : Drame,
Thriller, Comédie noire
Titre
en vo : Breaking Bad – Season 3
Pays
d’origine : États-Unis
Chaîne
d’origine : AMC
Diffusion
d’origine : 21 mars 2010 – 13 juin 2010
Langue
d'origine : anglais
Nombre
d’épisodes : 13 x 50 minutes
Casting :
Bryan
Cranston : Walter White alias « Heisenberg
»
Aaron
Paul : Jesse Pinkman
Anna
Gunn : Skyler White
Dean
Norris : Hank Schrader
Betsy
Brandt : Marie Schrader
RJ
Mitte : Walter White Jr.
Bob
Odenkirk : Saul Goodman
Giancarlo
Esposito : Gustavo « Gus » Frings
Jonathan
Banks : Mike Ehrmantraut
Matt
L. Jones : Badger
Charles
Baker : Skinny Pete
Christopher
Cousins : Ted Beneke
David
Costabile : Gale Boetticher
Jeremiah
Bitsui : Victor
Danny
Trejo : Tortuga
Larry
Hankin : Joe
Nate
Mooney : Trucker
Michael
Bryan French : le chirurgien
Mark
Harelik : Dr Necera
Fernando
Escandon : le narrateur commercial
Emily
Rios : Andrea Cantillo
Angelo
Martinez : Tomas
Ian
Posada : Brock
Kaija
Bales : la petite fille
Mon
avis : Comme je le disais dans ma
critique de la première saison de cette fantastique série qu’est Breaking
Bad, si, pendant des années, je suis complètement passé à coté de
celle-ci, depuis que j’ai décidé de me plonger dedans, je me suis enfiler les
épisodes, et les saisons, les unes après les autres. Mais il faut dire que
cette boulimie qui a fait que je me suis goinfrer allègrement épisodes après épisodes est amplement
justifiée : en effet, si ces dernières années, j’ai bel et bien eu la
chance de découvrir de superbes séries et même si certaines étaient
équivalentes, de par leur qualité, a Breaking Bad, voir, légèrement
supérieures (si, si, ce fut le cas), j’ai rarement été aussi captivé qu’avec
cette série décidément pas comme les autres. Bien entendu, je ne vais pas
revenir sur tout ce qui me plait dans cette série : deux saisons ont déjà
été critiquées et il suffit de relire mes billets qui leurs sont consacrés pour
savoir tout le bien que je pense de celles-ci, d’une façon générale, mais ce
qui est sur, c’est que bien souvent, avec les séries US, si les débuts sont
souvent bons, au bout d’un moment, le filon commence a s’essouffler, les
intrigues a tourner en rond, bref, tout ce qui avait fait leur originalité,
leur qualité, apparaissent comme étant des défauts… ce qui, fort heureusement,
n’est absolument pas le cas avec Breaking Bad, bien au contraire.
Alors certes, dans cette troisième saison, elle aussi composée de treize
épisodes, on pourrait regretter que l’humour des débuts s’est un peu envoler et
que les choses soient devenues bien plus sombres – sincèrement, en dehors de
l’épisode où Walter est complètement obnubilé par une mouche, on ne rigole pas
vraiment dans cette saison – mais quelque part, au vu du développement de
l’intrigue, la chose n’est pas illogique : notre héros perd sa famille
depuis que sa femme a appris la vérité sur ses agissements, son compère, le
jeune Pinkman, est toujours aussi désespéré d’avoir perdu la femme qu’il aime,
et si les affaires semblent avoir pris un coté bien plus sérieux, pour ne pas
dire industriel, leur nouveau patron, le flegmatique Gus, est, quelque part,
autrement plus dangereux que Tuco. Bref, nos deux héros sont constamment sur le
fil du rasoir et doivent prendre des mesures de plus en plus radicales, surtout
que les choses prennent une tournure de plus en plus dramatique et que même
leurs proches sont touchés… quand au final de cette saison, je vous laisse le
plaisir de le découvrir par vous-même, car là, ils sont vraiment dans de beaux
draps !
Points
Positifs :
-
On ne présente plus Breaking Bad depuis longtemps et cette
troisième saison, sans être meilleure ni pire que les précédentes, ne fait que
confirmer tout le bien que l’on peut penser de cette série décidément pas comme
les autres. On dévore les épisodes les uns après les autres, c’est toujours
aussi captivant et puis, tout cela devient de plus en plus sérieux pour ne pas
dire dangereux.
-
On reprend bien entendu tout ce qui avait fait la force des deux premières
saisons – relations entre les personnages, humour noir, etc. – et on repart
avec un cocktail certes déjà connu mais qui n’en reste pas moins efficace.
-
Qu’est ce qu’il s’en passe des choses dans cette saison : entre les
déboires conjugaux de Walter, un Jesse complètement dévasté par la mort de sa
copine et qui ne supporte plus de passer pour un idiot, les proches de Walter
parfois touchés par les événements comme Hank qui passe a deux doigts de la
mort, mais aussi, la relation entre Walter et Jesse qui alterne entre hauts et
bas sans oublier, bien sur, la problématique posée par leur patron, le si
flegmatique mais impitoyable Gus, on ne s’ennui pas une seule seconde.
-
D’ailleurs, puisque j’en parle, Gus est un personnage qui devient de plus en
plus intéressant…
-
Les deux frères mexicains qui en veulent a Walter : impitoyables,
dangereux, bref, des méchants comme je les aime.
-
J’adore le personnage de Saul Goodman : complètement amoral, franchement
drôle, il apporte une touche de fraicheur dans la série.
-
J’aime bien comment, mine de rien, certaines révélations sont apportées au fil
des épisodes sur des événements ayant eu lieu bien avant.
-
Les deux, trois derniers épisodes de la saison sont d’une intensité incroyable :
Jesse pète un câble, Walter fait tout pour le sauver avant que les choses ne
prennent une tournure dramatique et que nos deux héros ne soient obligés de se
salir les mains… et puis ce final !
Points Négatifs :
- Dommage
que l’on rigole un peu moins dans cette troisième saison. Certes, il reste Saul
Goodman, l’épisode de la mouche, mais bon, l’humour est beaucoup moins présent,
après, au vu de la tournure prise par l’intrigue, la chose est normale.
-
Cela reste une série particulière qui ne plaira pas a tout le monde, mais bon,
si vous aimez les œuvres qui ne sont pas lisses, vous serez aux anges, par
contre, si ce n’est pas le cas, Breaking Bad n’est pas pour
vous.
Ma note : 8,5/10
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