Ziggy
Stardust – The Motion Picture
David
Bowie
1 - Intro (Beethoven's Ninth Symphony de Ludwig van
Beethoven) 1:05
2 - Hang on to
Yourself (Bowie)
2:55
3 - Ziggy
Stardust (Bowie)
3:19
4 - Watch That
Man (Bowie) 4:14
5 - Wild Eyed
Boy From Freecloud (Bowie) 3:15
6 - All the
Young Dudes (Bowie) 1:38
7 - Oh! You
Pretty Things (Bowie) 1:46
8 - Moonage
Daydream (Bowie)
6:25
9 - Changes (Bowie) 3:36
10 - Space
Oddity (Bowie)
5:05
11 - My
Death (Jacques
Brel, Mort Shuman) 7:20
12 - Intro (William Tell Overture de Gioacchino
Rossini) 1:01
13 - Cracked
Actor (Bowie)
3:03
14 - Time (Bowie) 5:31
15 - The Width
of a Circle (Bowie)
15:45
16 - Let's Spend
the Night Together (Jagger,
Richards) 3:02
17 - Suffragette
City (Bowie) 4:32
18 - White
Light/White Heat (Lou
Reed) 4:01
19 - Farewell
Speech (Bowie)
0:39
20 - Rock 'n'
Roll Suicide (Bowie)
5:17
Ziggy Stardust – The Motion Picture
Musicien
: David
Bowie
Parution
: 01 avril 2003
Enregistré : 03
juillet 1973
Durée : 83:33
Genre
: Glam
Rock, Art Rock
Producteur : David
Bowie, Mike Moran, Tony Visconti
Label
: RCA
Musiciens :
David Bowie : chant, guitares, saxophone, harmonica
Mick Ronson : guitare, basse, voix
Trevor Bolder : basse
Mick Woodmansey : batterie
Mike Garson : piano, mellotron, orgue
Ken Fordham : saxophone
Jim Hutchinson : guitare rythmique, voix
Brian Wilshaw : saxophone, flute
Geoffrey MacCormac : voix, percussion
Mon
avis : Comme vous l’avez peut-être
remarqué, mes premières critiques musicales ont été consacrées aux albums du
grand (par le talent) David Bowie, sans nul doute l’un des artistes les plus
importants de ces cinquante dernière années et qui, comme chacun sait, nous a
quitter en janvier 2016. Cependant, si les albums studios du maitre sont depuis
longtemps entrés dans la légende, pour ce qui est des performances lives, on ne
peut pas dire que les quelques productions de Bowie en public aient vraiment
marquer les esprits… quoi que… quoi que, en fait, c’est probablement là l’une
des choses les plus injustes qui soient a l’encontre du chanteur aux faux yeux
vairons puisque, a y regarder de plus prêt, ces opus méritent, également,
que l’on s’y attarde, et, histoire de continuer à rendre hommage à celui qui
restera à jamais comme mon artiste préféré, commençons justement par le tout
premier, un certain Ziggy Stardust – The Motion Picture… Souvent
sous-estimé, souvent raillé, ce live enregistré le 3 juillet 1973 alors que
Bowie faisait, a la surprise générale (y compris de son groupe) ses adieux avec
le personnage de Ziggy Stardust, mérite non seulement qu’on s’y attarde avec un
regard nouveau, car la chose, comme souvent, est bien plus complexe qu’elle
pourrait paraitre de prime abord. Ainsi, déjà, Ziggy Stardust – The
Motion Picture est un live qui connu plusieurs vies : enregistré
en 1973, publié uniquement dix ans plus tard, en 1983 donc, dans une première
mouture loin d’être parfaite (d’où, forcément, bien des critiques), ce ne fut
qu’en 2003 et après la remastérisation de Tony Visconti est l’ajout de quelques
titres que, enfin, il atteint les sommets qu’il méritait depuis le
départ ! Car la première chose qui saute aux yeux, ou plutôt aux oreilles,
a l’écoute de ce Ziggy Stardust – The Motion Picture, c’est que,
coté son, tout cela est plutôt bon pour ne pas dire excellent : ainsi, le
groupe est au top, Mick Ronson totalement endiablé (écouté donc le sur The
Width of a Circle), quand a Bowie, eh bien, affirmer qu’il chante comme un
Dieu ne serait que dire la stricte vérité ! Ensuite, il y a les chansons,
pour la plupart, des morceaux du chef d’œuvre absolu que fut The
Rise and Fall of Ziggy Stardust and the Spiders from Mars mais
aussi certaines de Aladdin
Sane ; ajoutons a cela quelques belles surprises comme la reprise
de White Light/White Heat de Lou Reed ou le My Death de
Jacques Brel et l’on obtient, au final, un joyeux melting pot de ce qu’étaient,
musicalement parlant, David Bowie et les Spiders from Mars a l’époque,
c’est-à-dire, un chanteur déjà énorme et un groupe qui l’était tout autant…
Bien entendu, a la toute fin de ce live et avant un magnifique Rock 'n'
Roll Suicide, Bowie mettra fin a l’aventure Ziggy Stardust, au
grand désarroi de ses fans d’alors, mais bon, avec du recul, ce fut une
excellente chose, le Duc pouvant ainsi sortir du carcan où il s’était enfermé
et s’envoler vers d’autres horizons, tout aussi bons…
Points
Positifs :
- Complètement
sous-estimé voir raillé depuis sa sortie, ce live n’en reste pas moins l’un des
tous meilleurs de David Bowie, pour la qualité intrinsèque de l’ensemble
(chansons, groupe au top, remastérisation) mais aussi, ne l’oublions pas, pour
le coté historique de la chose : après tout, a la toute fin de celui-ci,
Bowie fait ses adieux au personnage de Ziggy Stardust.
-
Musicalement, quelle énergie ! Non seulement le groupe est au top de sa
forme et livre une prestation éblouissante mais Bowie, lui, il chante
divinement bien, se donnant cœur et âme a sa prestation !
-
La remastérisation de Tony Visconti et datant de 2003 est bien évidement pour
beaucoup pour la qualité de cet album, bien différent de sa première version
sortie deux décennies auparavant.
-
Une belle petite compilation de quelques unes des meilleures chansons de Bowie
de l’époque ainsi que deux belles reprises : White Light/White
Heat de Lou Reed et My Death de Jacques Brel.
Points Négatifs :
-
On voudrait toujours plus, bien évidement, et quel dommage qu’il n’y ait
pas Aladdin Sane (la chanson, pas l’album) ou Life on
Mars, pour ne citer que deux superbes chansons. Après, je ne sais même pas
si Bowie les interprétait lors de cette tournée !?
-
Bien évidement, Ziggy Stardust – The Motion Picture est un
album live donc, les chansons sont forcément différentes, certaines sont aussi
bonnes mais il y a une ou deux qui restent un peu en deçà… après, c’est une
affaire de gouts…
-
Justement, je n’ai jamais aimé la reprise du Let's Spend the Night
Together des Stones ; ce n’était pas déjà le cas dans Aladdin
Sane, ça l’est encore moins ici.
Ma note : 8/10
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