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mardi 30 janvier 2024

Historia HS 45 – Les Fous du Crime


Historia HS 45 – Les Fous du Crime
Janvier 1976

Sommaire :
Edito
Les Fous du Crime
- La « bête » aux 600 victimes
- Lady Olympia, marchande de cadavres
- L’horrible saga des frères Harpe
- Les résurrectionnistes d’Édimbourg
- L’auberge rouge
- L’empoisonneuse Hélène Jégado
- Jesse James, un féroce « bien-aimé »
- Vacher, le loup-garou à la toque blanche
- Le château des supplices du docteur Holmes
- L’Ogresse de la Goutte d’Or
- Cadavres en conserve
- Le boucher de Hanovre
- Le vampire de Düsseldorf
- Frénétique et tranquille : Bruno Ludke, 49 morts
- La veuve noire
- Profession : dérailleur
- Fish l’anthropophage
- Cinq mois pour faire un monstre
- L’étrangleur de Boston
- Le massacre des infirmières
- Les diaboliques de la lande
Livres reçus

Mon avis :
 Il est évident que cette fin de mois est pour le moins faste pour ce qui est de la revue Historia. Bien entendu, il faut dire que j’ai une vieille passion pour cette revue de fort bonne qualité, et plus particulièrement pour ces anciens numéros, lus et relus un nombre incalculables de fois et datant d’une époque où, il faut le reconnaitre, la qualité était bien supérieure a ce qui se fait de nos jours au sein de la concurrence. Et donc, aujourd’hui, c’est un énième vieux numéro de la revue Historia que je vais vous entretenir, sauf que, celui-ci, je me le suis procurer très récemment, ce qui change un peu des autres que je connaissais – il faut le reconnaitre – par cœur ! Intitulé Les Fous du Crime et arborant une illustration qui en dit long sur son contenu, ce numéro, datant de 1976, pourrait, a priori, ne pas être original or, dès les premières pages, il apparait qu’il n’en est rien, et ce, pour deux raisons : tout d’abord, le fait, incontestable, que le contenu des magazines spécialisés, autrefois, étaient oh combien plus fournis, ce qui fait que, du coup, les dossiers sont plus complets et autrement plus instructifs que ceux de la presse actuelle. Deuxièmement, et c’est là aussi une fort bonne nouvelle, c’est que les auteurs ont fait le choix, judicieux, de mettre en avant, certes, certaines figures archi-connues des crimes de masse mais aussi, et c’est là que cela devient intéressant, d’autres qui le sont fort moins pour ne pas dire certaines complètement tombées dans l’oubli de nos jours. Du coup, la lecture de ce numéro de Historia s’avère être tout bonnement passionnante et le plaisir est au rendez vous, ne serais-ce que pour le coté fort instructif de la chose. Bref, encore un bel exemple de la grande qualité de ces vieilles revues qui, près de cinq décennies plus tard, n’ont absolument rien perdus de leur intérêt, bien au contraire…
 

Points Positifs
 :
- Le choix de mettre en avant tout un tas d’assassins et autres meurtriers de masse peu connus ou tout simplement tombés dans l’oubli de nos jours – d’ailleurs, c’était déjà le cas à l’époque. Du coup, si on a bien évidement droit à quelques figures habituelles – Joseph Vacher, Erzsébet Báthory, Peter Kürten – on découvre tout un tas d’autres meurtriers qui se sont distingués par leurs crimes au fil des siècles.
- Ce n’est pas que c’était mieux avant mais bon, tout de même… les revues d’autrefois, c’est fou ce qu’elles étaient plus complètes, plus riches. Des articles plus longs, forts instructifs, mouais, ça ne se fait plus depuis longtemps. Alors certes, on à gagner les photos en couleurs mais pour ce qui est du texte, c’est le jour et la nuit !
- Les passionnés des meurtriers en série y trouveront bien entendu leurs comptes mais le néophyte, avide de sensations fortes, ne sera pas indifférent à ce numéro fort intéressant.
- Certes, toutes les illustrations sont en noir et blanc, mais certaines sont tout bonnement excellentes.
- Une couverture plutôt curieuse mais fort efficace.

Points Négatifs :
- Il faut reconnaitre que le sujet en lui-même, les meurtriers en série, n’est pas le plus original qui soit.
- Le public moderne risque d’être totalement allergique à ce genre de revues d’un autre age avec leurs tonnes de texte et leurs illustrations en noir et blanc. Dommage, certes, mais bon, les gouts et les couleurs.

Ma note : 8,5/10

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