Historia
HS 45 – Les Fous du Crime
Janvier
1976
Sommaire :
- Edito
- Les
Fous du Crime
-
La « bête » aux 600 victimes
-
Lady Olympia, marchande de cadavres
-
L’horrible saga des frères Harpe
-
Les résurrectionnistes d’Édimbourg
-
L’auberge rouge
-
L’empoisonneuse Hélène Jégado
-
Jesse James, un féroce « bien-aimé »
-
Vacher, le loup-garou à la toque blanche
-
Le château des supplices du docteur Holmes
-
L’Ogresse de la Goutte d’Or
-
Cadavres en conserve
-
Le boucher de Hanovre
-
Le vampire de Düsseldorf
-
Frénétique et tranquille : Bruno Ludke, 49 morts
-
La veuve noire
-
Profession : dérailleur
-
Fish l’anthropophage
-
Cinq mois pour faire un monstre
-
L’étrangleur de Boston
-
Le massacre des infirmières
-
Les diaboliques de la lande
- Livres
reçus
Mon
avis : Il est évident que cette fin de mois est pour le moins faste pour ce qui est de la revue Historia. Bien entendu, il faut dire que j’ai une vieille passion pour cette revue de fort bonne
qualité, et plus particulièrement pour ces anciens numéros, lus et relus un
nombre incalculables de fois et datant d’une époque où, il faut le reconnaitre,
la qualité était bien supérieure a ce qui se fait de nos jours au sein de la
concurrence. Et donc, aujourd’hui, c’est un énième vieux
numéro de la revue Historia que je vais vous entretenir, sauf
que, celui-ci, je me le suis procurer très récemment, ce qui change un peu des
autres que je connaissais – il faut le reconnaitre – par cœur !
Intitulé Les Fous du Crime et arborant une illustration qui en
dit long sur son contenu, ce numéro, datant de 1976, pourrait, a priori, ne pas
être original or, dès les premières pages, il apparait qu’il n’en est rien, et
ce, pour deux raisons : tout d’abord, le fait, incontestable, que le
contenu des magazines spécialisés, autrefois, étaient oh combien plus fournis,
ce qui fait que, du coup, les dossiers sont plus complets et autrement plus
instructifs que ceux de la presse actuelle. Deuxièmement, et c’est là aussi une
fort bonne nouvelle, c’est que les auteurs ont fait le choix, judicieux, de
mettre en avant, certes, certaines figures archi-connues des crimes de masse
mais aussi, et c’est là que cela devient intéressant, d’autres qui le sont fort
moins pour ne pas dire certaines complètement tombées dans l’oubli de nos
jours. Du coup, la lecture de ce numéro de Historia s’avère
être tout bonnement passionnante et le plaisir est au rendez vous, ne serais-ce
que pour le coté fort instructif de la chose. Bref, encore un bel exemple de la
grande qualité de ces vieilles revues qui, près de cinq décennies plus tard,
n’ont absolument rien perdus de leur intérêt, bien au contraire…
Points
Positifs :
-
Le choix de mettre en avant tout un tas d’assassins et autres meurtriers de
masse peu connus ou tout simplement tombés dans l’oubli de nos jours –
d’ailleurs, c’était déjà le cas à l’époque. Du coup, si on a bien évidement
droit à quelques figures habituelles – Joseph Vacher, Erzsébet Báthory, Peter
Kürten – on découvre tout un tas d’autres meurtriers qui se sont distingués par
leurs crimes au fil des siècles.
-
Ce n’est pas que c’était mieux avant mais bon, tout de même… les revues
d’autrefois, c’est fou ce qu’elles étaient plus complètes, plus riches. Des
articles plus longs, forts instructifs, mouais, ça ne se fait plus depuis
longtemps. Alors certes, on à gagner les photos en couleurs mais pour ce qui
est du texte, c’est le jour et la nuit !
-
Les passionnés des meurtriers en série y trouveront bien entendu leurs comptes
mais le néophyte, avide de sensations fortes, ne sera pas indifférent à ce
numéro fort intéressant.
-
Certes, toutes les illustrations sont en noir et blanc, mais certaines sont
tout bonnement excellentes.
-
Une couverture plutôt curieuse mais fort efficace.
Points Négatifs :
-
Il faut reconnaitre que le sujet en lui-même, les meurtriers en série, n’est
pas le plus original qui soit.
-
Le public moderne risque d’être totalement allergique à ce genre de revues d’un
autre age avec leurs tonnes de texte et leurs illustrations en noir et blanc.
Dommage, certes, mais bon, les gouts et les couleurs.
Ma note : 8,5/10
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