Legacy
of Kain – Soul Reaver 2
Raziel
affronte Kain dans le Chrono-Plast, la salle de la machine à voyager dans le
temps. Mais celui-ci s’échappe dans la machine, réglée pour le projeter des
décennies en arrière. Raziel le suit et se retrouve trente ans avant que son
adversaire ne soit transformé en vampire. Moebius (le Gardien du Pilier du
Temps) lui révèle alors que Kain se trouve aux Piliers de Nosgoth, et Raziel
part à sa recherche. Sur le point de quitter la forteresse Séraphéenne, il
tombe sur la Soul Reaver matérielle de William le Juste. Lorsqu’il se saisit de
l’épée, sa Soul Reaver spectrale se réveille et les murs de la forteresse se
mettent à trembler. Lorsque Raziel arrive aux Piliers de Nosgoth, il se
retrouve à nouveau face à Kain, qui lui explique qu’il est revenu dans le but
de modifier sa destinée. Dans un proche futur, le jeune Kain va refuser de se
sacrifier pour la purification de Nosgoth, dans le but d’éviter la fin de la
race des vampires. Or, le refus de ce sacrifice va entraîner de lourdes
conséquences pour le royaume de Nosgoth, le faisant sombrer dans la
déperdition. Kain compte donc énoncer ce funeste futur à lui-même lorsqu’il est
encore jeune, pour éviter sa triste destinée. Raziel, aveuglé par sa soif de
vengeance, n’en croit pas un mot. Kain disparaît alors, avant que Raziel ne
puisse l’attaquer.
Legacy of Kain – Soul Reaver 2
Éditeur
: Eidos
Interactive
Développeur
: Crystal
Dynamics
Concepteur
: Amy
Hennig
Date
de sortie : 21 octobre 2001
Pays
d’origine : Grande-Bretagne
Genre
: Action,
Aventure
Mode
de jeu : Solo
Média : DVD
Contrôle : Manette
Plate-forme : PS2
Mon
avis : Sortit dans les dernières années
d’existence de la Playstation, Soul
Reaver, second volet de la saga Legacy
of Kain fut, sans nul doute, un des meilleurs jeux de son époque,
gardant encore, malgré le temps qui est passé, une certaine aura de perfection
que peux de softs peuvent se targuer de posséder. Pourtant, malgré le fait
que Soul Reaver était, sans aucune discussion possible, un très grand jeu, il
n’en possédait pas moins un énorme défaut : sa fin ou, plus précisément, son
absence de fin. En effet, dépassés par les événements et par la grandeur de
l’aventure, dépassés également par les limites de la PS1 et,
au passage, pressés par leur direction, les petits gars de chez Crystal
Dynamics ne purent achever leur création comme ils l’entendaient, nous
laissant, nous autres pauvres joueurs, dans l’expectative quand a une suite
qui, bien entendu, ne serait pas pour tout de suite. Il fallut donc attendre un
peu plus de deux ans pour que, enfin, les fans de Raziel aient enfin droit a
une suite, suite qui, au demeurant, eu lieue sur une nouvelle génération de
consoles puisque Legacy of Kain – Soul Reaver 2 est, bien
entendu, paru sur PS2. Bon, disons le tout de suite, si le premier
volet, graphiquement parlant, était superbe, ici, nous franchisons allègrement
un nouveau palier, ce qui est normal puisque la console est plus puissante. Qui
plus est, le fait que Raziel, au court de cette nouvelle aventure, voyage dans
le temps, nous permet de découvrir de nouveaux lieux, nettement plus colorés
que le Nosgoth dévasté du premier volet, ce qui, ma foi, est bien entendu une
très bonne chose pour les fans de la saga qui, de ce monde fabuleux, n’en
connaissaient que cette version ou celle, plus ancienne, en 2D, de Blood
Omen – Legacy of Kain. Bref, un régal pour nos yeux, du moins, en se
remettant dans le contexte de l’époque, bien entendu. Mais ce n’est pas tout
car, scénaristiquement, si ce second volet n’atteint pas les sommets de son
prédécesseur, force est de constater que cette course poursuite entre notre
antihéros préféré et sa némésis, Kain, dans le passé de Nosgoth est captivante
au possible, surtout que, entre un bestiaire totalement renouveler et de
nombreuses rencontres avec des figures marquantes de Blood Omen –
Moébius, Vorador ou Ariel – il y a de quoi faire. Ajoutons à cela un final pour
le moins innatendu et une rencontre entre Raziel et son double humain du passé
et vous comprendrez, a quel point, Soul Reaver 2 est un très
bon jeu. Certes, l’effet de surprise des débuts est passé et notre ressentit ne
fut, forcément, pas le même, mais bon, pour les fans de la saga, que de bons
souvenirs, surtout que, nous n’en n’avions pas encore finit avec Raziel et
Kain…
Points
Positifs :
-
Le plaisir, enfin, pour les fans du premier volet de Soul Reaver –
voir même, pour ceux qui avaient découvert la saga par le biais de Blood
Omen – de poursuivre les aventures de leur vampire préféré, surtout
que, pour rappel, l’épisode précédent se concluait de manière abrupte, nous
laissant dans l’expectative d’une suite qui se fit longuement attendre.
-
Un scénario toujours aussi captivant, avec cette course poursuite entre Raziel
et Kain dans différentes époques du passé de Nosgoth, les diverses rencontres
avec des figures majeures de la saga, un bestiaire totalement renouveler, des
décors toujours aussi grandioses et impressionnants, une ambiance différente
mais réussie, bref, c’est toujours aussi bon !
- PS2 oblige,
graphiquement parlant, ce jeu est nettement supérieur à son prédécesseur qui,
déjà, avait placé la barre assez haut. Qui plus est, ici, les lieux visités
sont nettement plus nombreux et variés, ce qui est un plus et nous change
énormément du Nosgoth post-apocalyptique du volet précédent.
-
Raziel possède toujours une classe folle. De plus, Kain commence à gagner en
profondeur et on se dit que les choses pourraient être un peu plus complexes
qu’on ne l’imaginait au départ.
-
Comme dans le premier volet, la version française est de grande qualité.
Points Négatifs :
-
Scénaristiquement, cela commence à devenir de plus en plus complexe même s’il
faut relativiser vis-à-vis du dernier épisode qui, lui, sera encore pire et
nous donnera pas mal de maux de cranes.
-
L’ambiance particulière du premier volet de Soul Reaver manque
un peu : il faut dire qu’il y a bien plus de vie dans ce Nosgoth du passé
et que nous n’avons plus ces gigantesques ruines cyclopéennes qui nous avaient
tant époustouflées.
-
Bien entendu, l’effet de surprise des débuts n’est plus au rendez vous, ce qui
est normal.
Ma note : 8,5/10
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