Hatufim
– Saison 1
C’est
par un coup de fil d’Ilan Feldman, l’officier chargé d’accompagner les familles
des prisonniers, que celles-ci ont appris le retour imminent des deux survivants.
Talia, l’épouse modèle, est partagée entre la joie et la crainte de ne pas être
à la hauteur, tandis que ses deux enfants multiplient les remarques cyniques
pour conjurer leur appréhension. Terrassée par la culpabilité, Nurit,
l’ex-fiancée d’Uri, se plie aux exigences de l’armée et accepte de feindre
qu’elle lui est restée fidèle. Quant à Yael, la sœur d’Amiel, bravant les
conseils d’Ilan, elle se rend à l’aéroport comme les autres, mais pour
accueillir, elle, la dépouille de son frère. Dans le salon où les rescapés
s’avancent d’un pas hésitant vers les visages crispés de leurs proches, elle
voit soudain Amiel, rayonnant de force et de jeunesse, lui ouvrir les bras…
Hatufim – Saison 1
Réalisation
: Gideon Raff
Scénario
: Gideon Raff
Musique : Adi
Goldstein
Production : Aroutz
2
Genre : Série
dramatique, thriller psychologique
Titre
en vo : Hatufim – Season 1
Pays
d’origine : Israël
Chaîne
d’origine : Aroutz 2
Diffusion
d’origine : 6 mars 2010 – 22 mai 2010
Langue
d'origine : hébreux
Nombre
d’épisodes : 10 x 50 minutes
Casting :
Yoram
Toledano : Nimrod Klein
Yaël
Abecassis : Talia Klein
Yaël
Eitan : Dana Klein
Guy
Selnik : Hatzav Klein
Ishai
Golan : Ouri Zach
Mili
Avital : Nourit Halévi-Zach
Mickey
Leon : Yaakov « Yaki » Zach
Adam
Kent : Asaf Zach
Shmuel
Shilo : Joseph « Yoske » Zach
Assi
Cohen : Amiel Ben-Horin
Adi
Ezroni : Yaël Ben-Horin
Nevo
Kimchi : Ilan Feldman
Gal
Zaid : Chaïm Cohen
Sandy
Bar : Iris
Aki
Avni : Ofer
Dalik
Volonitz : Dr Shmuel Ostrovski
Doron
Amit : Éhoud Ostrovski
Salim
Daw : Jamal Agrabiya
Abdallah
El Akal : Ismaïl Agrabiya (enfant)
Said
Dasuki : Ismaïl Agrabiya (adolescent)
Mon
avis : Remercier la chaine Arte est
une chose que je me devais de faire sur ce blog depuis longtemps, même si, je
dois le reconnaitre, je n’en n’avais pas eu l’occasion et si je remercie la
chaine franco allemande, c’est pour la simple et bonne raison que, en plus d’apprécier
celle-ci depuis longtemps, cette chaine m’aura fait découvrir, pendant bien
longtemps, bon nombre d’excellentes séries – ce, bien avant l’apparition de Netflix et compagnie… Et, justement,
parmi celles-ci, il y en a une dont je vais vous parler aujourd’hui : Hatufim !
Car oui, mille fois oui, cette série israélienne a tout des tous grands du
genre et, sincèrement, a la base, alors que je n’étais pas trop chaud pour la
regarder – il faut dire que je suis tellement de choses a la fois qu’au bout
d’un moment, cela devient compliquer – en quelques minutes, je suis tomber sous
le charme et, entre trois épisodes le premier jour et sept le second, je me
suis taper l’intégralité de la première saison, complètement conquis… Pourtant,
le synopsis de départ n’était pas, a priori, ce que l’on peut appeler ma tasse
de thé : le retour d’otages a la vie civile, mouais… Or, a ma grande
surprise, le tout est si bien écrit, si bien scénariser et tellement captivant
que, comme je vous l’ai dit – et je n’exagère nullement – quelques minutes
m’ont suffit pour que je comprenne que devant Hatufim, j’allais
passer un grand moment de télévision. Bien sur, en toile de fond, il y a
Israël, sa politique sécuritaire à tout prix pour ne pas dire par moments
paranoïaque, même envers les siens : ces pauvres otages, ayant passé
dix-sept longues années de captivité et qui ont à subir la suspicion des
autorités. Mais plus que cela, plus que les nombreuses et impressionnantes
scènes de tortures qui jalonnent les dix épisodes, réminiscences de ces années
de captivité, ce qui m’a le plus plu dans Hatufim, c’est la façon
dont est traitée le retour a la vie dite normal pour nos deux anciens
captifs : traumatisés a tout jamais, inadaptés dans la société actuelle
après une si longue captivité, étant de quasi-étrangers dans leur propre
famille, nos deux héros – au passage, mention spéciale aux deux acteurs –
désormais libres, vont encore en voir de toutes les couleurs… surtout qu’ils
semblent porter en eux de terribles secrets. Mais Hatufim, ce n’est
pas uniquement Nimrod et Ouri, voir, ne l’oublions pas, Amiel, qui lui, n’en
est pas revenu et qui hante sa sœur, non, Hatufim, c’est aussi le
choc que leur retour provoque au sein de leurs familles, de leurs proches et,
dans un sens plus large, au sein de la société israélienne, prête a louer ceux
qu’ils voient comme des héros mais aussi a s’en méfier… Bref, mais vous l’avez
forcément compris, un véritable petit bijou que cette première saison de Hatufim !
Points
Positifs :
-
Le synopsis de départ, bien entendu, avec ce retour de deux anciens soldats
israéliens qui ont été captifs pendant dix-sept ans et qui, comme on peut s’en
douter, vont avoir bien du mal a se réinséré dans leur famille et la société,
surtout que le gouvernement se méfie d’eux…
-
Un scénario fort, rapidement prenant, une intrigue captivante au possible et
que l’on ne peut pas lâcher. Bref, une série comme je les aime !
-
De bons, que dis-je, de très bons acteurs qui jouent à merveille des
personnages riches et complexes.
-
La révélation finale, a la toute fin du dixième épisode qui conclut cette
première saison, est tout bonnement stupéfiante.
Points Négatifs :
-
Hum, si je devais trouver quelque chose qui m’a déplut dans cette série, c’est
probablement la sœur qui ne cesse pas tout au long des dix épisodes de voir et
de parler a son frère décédé… Mouais, pas trop mon truc…
Ma note : 8,5/10
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