Deathtrap Dungeon
Deathtrap
Dungeon
L’aventure
se déroule à Fang, cité des Âmes Perdues, autrefois appelée cité d'Abondance.
Elle est dirigée par le baron Sukumvit, un ignoble tyran, qui a fait
construire, dans les montagnes qui dominent la ville, une sorte de labyrinthe
peuplé de monstres et truffé de pièges, baptisé Deathtrap Dungeon. Tous ceux
qui ont été enfermés dedans ne sont jamais parvenus à en sortir vivants. Le
baron étant joueur, il lance un défi : si quelqu'un parvient à venir à bout de
Melkor le Dragon Rouge et à sortir vivant du labyrinthe, il touchera une
récompense de 10000 pièces d'or, en plus de la promesse du baron de ne plus
diriger la ville. Cette annonce attire de nombreux aventuriers, dont le barbare
Chaindog et l'amazone Lotus Rouge.
Deathtrap Dungeon
Éditeur
: Eidos
Interactive
Développeur
: Asylum
Entertainment
Concepteur
: Paul
Sheppard, Frank Hom
Musique
: Mike
Ash, Steve Monk
Date
de sortie : 30 mars 1998
Pays
d’origine : France
Genre
: Action,
Aventure
Mode
de jeu : Un joueur
Média : CD
Contrôle : Manette
Plate-forme : Playstation
Mon
avis : Nous abordons à présent le cas
d’un soft qui, pour celles et ceux de ma génération, aura éveilleur notre
curiosité à moins de nous avoir marqué durablement. En effet, ce Deathtrap
Dungeon qui nous préoccupe à présent est l’adaptation de l’un des premiers et des plus
connus volets des célèbres Défis Fantastiques (un Livre dont
vous êtes le héros pour ceux qui ne savent pas de quoi je parle) ces fameux
livres-jeux qui, dans les années 80, avaient connu un succès phénoménal avant
d’être tuer, dans tous les sens du terme, par l’émergence des jeux vidéos au
cours des années 90. Bien entendu, ici, je veux parler du Labyrinthe
de la Mort, maitre étalon d’un genre tombé depuis longtemps en désuétude
mais qui, pour ceux de ma génération, rappellera de bons, que dis-je, de très
bons souvenirs. D’ailleurs, pour la petite histoire, qui retrouvait-on à la
tête de Eidos Interactive ? Je vous le donne dans le
mille : Ian Livingstone, le cocréateur des Défis Fantastiques et
l’auteur du fameux Labyrinthe de la Mort ! Bien malin et ayant
sentit le vent tourné depuis longtemps, il se décida donc à adaptateur son
titre le plus célèbre afin de ravir les vieux fans et conquérir,
accessoirement, un nouveau public, cependant, au vu du résultat final, on ne
peut pas vraiment dire que le résultat ait été à la hauteur de ses espérances
et, surtout, des nôtres… Après tout, il est inutile de se mentir, Deathtrap
Dungeon n’est pas un grand jeu et il ne doit sa place sur ce blog,
finalement, que pour son lien avec Le Labyrinthe de la Mort. Il
faut dire que malgré un postulat de départ plutôt intéressant pour les vieux
amateurs de LDVELH, Deathtrap Dungeon accumule trop de défauts
pour satisfaire totalement un public de joueurs qui avait de quoi trouver
beaucoup mieux parmi une concurrence à l’époque pléthorique. Ainsi, entre des
graphismes qui même pour l’époque n’étaient guère folichons, une jouabilité peu
enthousiasmante et une difficulté pour le moins aberrante, force est de
constater que les défauts sont bien trop nombreux pour faire de ce soft un
incontournable du genre. Reste le fait que nous avons affaire à une adaptation
du sublime Labyrinthe de la Mort et une ambiance qui rappellera
de bons souvenirs aux vieux de la vieille, même si c’est peu, trop peu selon
moi…
Points
Positifs :
-
Le plaisir, incontestable, pour ceux de ma génération, d’avoir droit à une
adaptation de ce qui restera comme étant un des meilleurs Livres dont vous êtes
le héros de tous les temps, je veux, bien entendu, parler du célébrissime Labyrinthe
de la Mort !
-
Même si Deathtrap Dungeon possède bien des défauts, il n’en
reste pas moins comme étant un jeu qui trouvera son public, ne serais-ce que
pour le plaisir de se coltiner une aventure de Dark-Fantasy, chose plutôt rare
à l’époque.
-
On retrouve avec plaisir pléthores de créatures que l’on avait déjà
rencontré dans l’aventure initiale.
Points
Négatifs :
- Même
lors de sa sortie, on ne peut pas vraiment dire que Deathtrap Dungeon possédait
des graphismes exceptionnels, bien au contraire. C’est d’ailleurs dommage
puisque Eidos Interactive n’était pas n’importe quelle maison
d’édition – Tomb Raider et Soul
Reaver pour ne citer que les deux exemples les plus flagrants…
-
Une jouabilité pour le moins complexe qui n’aide en rien le sentiment
d’immersion pour le joueur.
-
Une difficulté pour le moins contestable et qui est dut, en partie, à une
jouabilité perfectible…
-
Nous sommes tout de même à mille lieux de la qualité de l’œuvre originale, il
faut le reconnaitre !
Ma
note : 6/10
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