Soul
Blade
Une
arme a traversé les âges et s'est abreuvée des âmes et de la souffrance de ses
innombrables victimes. Cette arme, c'est Soul Edge. Pour beaucoup, il s'agit de
l'arme ultime, ou d'une épée salvatrice mais pour ceux qui sont dans le vrai,
il s'agit d'une épée maudite qui dévore autant l'âme de ses victimes que de ses
porteurs. Mais au fil des siècles, Soul Edge devint une légende et au XVIe
siècle, elle disparut. Le marchand d'armes italien, Vercci, engagea de nombreux
mercenaires pour explorer les terres à sa recherche et des pirates pour
explorer les mers, puis le marchand disparut… Mais un de ces pirates, le
capitaine Cervantes de Leon, mit la main sur Soul Edge avant de disparaître à
son tour. Vingt ans se sont écoulés mais de nombreux guerriers sont toujours à
sa poursuite. Certains la poursuivent pour la puissance, d'autres pour le salut…
Soul Blade
Éditeur
: Namco
Développeur
: Namco
Concepteur
: Hiroaki
Yotoriyama
Date
de sortie : 20 décembre 1996
Pays
d’origine : Japon
Genre
: Combat
Mode
de jeu : Solo, Multijoueur
Média : CD
Contrôle : Manette
Plate-forme : Playstation
Mon
avis : Dans ma critique de Tekken 3,
je vous avais signaler que je n’étais pas un grand fan de jeux de combats,
estimant, selon moi, que le genre, aussi sympathique soit-il, a énormément de
mal a se renouveler et que, en dehors de quelques titres, ici et là, la plupart
des softs ne sont que de vulgaires copies de leurs prédécesseurs. Bien entendu, on pourrait dire la même chose d’autres genres comme la fameuse
saga des FIFA ou, dans un sens plus large, des jeux de sports
ou de courses en général. Mais bon, de temps en temps, un jeu a put me marquer et si Tekken
3, indéniablement, a fait parti de ceux-là, a juste titre, un certain Soul
Blade, lui aussi de Namco, mérite que je m’y attarde… Bon, la
première chose qui saute aux yeux lorsque l’on se penche sur ce Soul
Blade – et je pense que les illustrations de cet article le montrent
bien – c’est que celui-ci accuse terriblement son age. Plus ancien que Tekken
3, il est indéniable que, graphiquement, il en est fort loin… Cependant, si
je vous parle de Soul Blade en ce jour, c’est qu’il a bien des
qualités et, justement, là où ce soft réussit à se démarquer de la masse, c’est
par le fait – assez simple d’ailleurs – que, dans celui-ci, nous n’avons pas
affaire a des experts en arts martiaux mais a des guerriers (et guerrières)
qui, a coup d’épée, de lances ou de haches, vont s’affronter dans un tournoi –
prétexte traditionnel du genre. Bref, de l’originalité dans un genre qui ne
brille pas particulièrement par cette qualité, ce qui, ma foi, est une fort
bonne chose ! Et si l’on ajoute a cela le savoir faire habituel de Namco et
des protagonistes, dans l’ensemble, assez charismatiques – pas de pandas ou de
kangourous ici – et l’on obtient, au final, un jeu qui n’est certes pas un chef
d’œuvre mais qui se démarque suffisamment de la concurrence pour marquer les
esprits. Quand a la suite, elle s’écrira sous un autre nom – SoulCalibur,
cela vous dit quelque chose – et sur une autre génération de console, ce qui,
par ailleurs, tombe fort bien puisque je vous proposais ici ma toute dernière
critique de la Playstation et que, dès le mois prochain, je
passerai à la PS2, ce qui, bien entendu, me permettra de revenir
sur la suite de Soul Blade…
Points
Positifs :
-
Pas d’experts en arts martiaux dans Soul Blade mais des
combattants a l’arme blanche, ce qui est franchement original – remettons nous
dans le contexte de l’époque – et nous offre une expérience vidéoludique un peu
différente de ce a quoi on était habituer dans le genre jeux de combats.
-
Un casting assez réussi et riche de pas mal de protagonistes charismatiques.
Qui plus est, comme ils ne sont pas nombreux, cela nous évite de nous coltiner
des personnages comiques comme dans Tekken 3, chose qui ne plait
pas forcément a tout le monde.
-
Suivant les armes que possèdent les personnages, cela nous offre un large panel
de styles de combats différents.
Points Négatifs :
- Malheureusement, Soul
Blade est un jeu qui accuse non seulement son age mais qui, déjà à
l’époque, n’était pas forcément le plus beau. Par comparaison, Tekken 3 lui
était nettement supérieur…
-
Comme tout bon jeu de combat qui se respecte, Soul Blade possède
les qualités et les défauts du genre et, s’il faut bien évidement apprécier le
genre pour accrocher a ce soft, disons qu’il ne faut pas jouer en solo, sinon,
au bout d’un moment, on en a rapidement fait le tour…
Ma note : 7,5/10
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