Chrono Trigger
Chrono
Trigger
Chrono,
un jeune garçon à la tignasse écarlate, se réveille pour participer à la fête
du Millénaire se déroulant près de chez lui. Il doit y retrouver son amie
Lucca, inventrice de génie qui souhaite lui montrer sa toute dernière invention.
Sur sa route, Chrono va tout d'abord faire la connaissance d'une jeune fille
prénommée Marle et avec qui il va très vite se lier d'amitié. La demoiselle
étant complètement perdue, c'est en sa charmante compagnie que Chrono décide de
continuer sa visite des attractions présentes. Ils croiseront par la suite un
drôle de commerçant qui sera intéressé par le mystérieux pendentif qu'arbore
Marle, mais qui finira par totalement changer de discours et lui conseiller
d'en prendre le plus grand soin. C'est ainsi qu'après avoir longuement profité
des nombreux stands, nos deux compagnons se décident enfin à rendre visite à
Lucca. Toute fière, celle-ci leur explique le fonctionnement de son tout nouvel
engin : le telepod, qui permet de téléporter quiconque d'un point à un autre.
Chrono inaugure alors la machine, et tout se passe finalement sans problèmes… à
la surprise de l'inventrice. Mais lorsque Marle se décide à tester l'appareil à
son tour, le telepod interagit avec son mystérieux pendentif, ce qui crée un
énorme vortex qui l'aspire. Ramassant le collier abandonné sur le sol, Chrono
et Lucca décident de secourir la jeune fille. Ils remettent une ultime fois la
machine en route, avant d'être propulsés 400 ans en arrière, en pleine guerre
occulte contre un redoutable magicien !
Chrono Trigger
Éditeur
: Square,
Square Enix
Développeur
: Square,
TOSE, Square Enix
Concepteur
: Takashi
Tokita, Yoshinori Kitase, Akihiko Matsui
Musique
: Yasunori
Mitsuda, Nobuo Uematsu
Date
de sortie : 02 novembre 1999
Pays
d’origine : Japon
Genre
: RPG
Mode
de jeu : Un joueur
Média : CD
Contrôle : Manette
Plate-forme
: Playstation
Mon
avis : Après vous avoir proposé la
critique de ce qui est sans aucun doute un des plus grands RPG de tous les
temps, je veux, bien entendu, parler de Xenogears,
abordons à présent le cas d’un autre jeu de rôle nippon qui, en toute
franchise, n’a pas grand-chose à lui envier, un certain… Chrono Trigger ! Paru tout d’abord sur une Super Nes vieillissante, en 1995, ce qui
pourrait tout d’abord paraitre n’être qu’un énième RPG comme le Japon nous en
assénait des tonnes à l’époque, est, en fait, une véritable petit merveille qui
aura marqué son temps. Il faut dire que ce soft à de beaux papas puisque, à la
réalisation, l’on retrouve ni plus ni moins que le fondateur de Final Fantasy ainsi que le réalisateur
de Dragon Quest, l’autre grande saga
du genre ! Une alliance pour le moins surprenante (d’ailleurs, on retrouve
au chara-design des protagonistes un certain Akira Toriyama, oui, le créateur
de Dragon Ball) et terriblement
efficace puisque, encore aujourd’hui, presque trois décennies plus tard, Chrono Trigger apparait encore comme
étant un des plus beaux fleurons du genre RPG. La chose, naturellement, est
normale tant ce soft regorge de bonnes idées car si, a priori, on pourrait
affirmer qu’il n’y a pas grand-chose de nouveau sous le soleil – un groupe de
héros qui doivent sauver le monde, un design typique du genre, des
affrontements au tour par tour et autres joyeusetés habituelles – ce qui fait
la grande force de Chrono Trigger c’est,
incontestablement, son histoire pour le moins étonnante et ses mécaniques de
jeu qui en découlent… Ainsi, ici, notre groupe de héros ne va pas parcourir le
monde afin de vaincre le grand méchant du jour mais le temps ! Oui, vous
avez bien entendu, toute l’aventure se déroulera sensiblement au même endroit
mais en plusieurs époques différentes, celles-ci allant de la Préhistoire
(-65000 années avant notre ère) jusqu’au futur, en 2300, en passant par l’Antiquité,
le Moyen-âge, le présent et une certaine date, 1999, où le monde est détruit
par une entité du nom de Lavos ! Du coup, plutôt que d’aller d’un simple
point A à un point B et ainsi de suite, nos héros vont parcourir le temps dans
l’ordre où ils le souhaitent, renforçant au passage leurs membres tout en ayant
la possibilité, a n’importe quel moment, d’affronter leur némésis. Une
originalité plutôt bienvenue même si on se doute bien que dans la première
partie, notre petit groupe est bien trop faible pour espérer venir a bout d’une
telle menace, ce qui ne sera pas le cas par la suite car oui, autre grosse
surprise, une fois l’aventure achevée, nous avons la possibilité de reprendre celle-ci
par le biais d’un New Game + et en conservant les niveaux atteints par nos
personnages ! Un choix étonnant pour un RPG mais qui s’avère être une des
marques de fabrique d’un soft décidément pas comme les autres… Vous l’avez
compris, Chrono Trigger est un bon,
que dis-je, un excellent RPG qui, naturellement, aura marqué son époque tout en
s’avérant être un des plus beaux représentants d’un genre aujourd’hui révolu –
on ne va pas se mentir. Alors, si vous n’avez jamais eu l’opportunité de jouer à
ce soft et que le cœur vous en dit, n’hésitez pas une seule seconde, je pense
ne pas me tromper en affirmant que le jeu en vaut largement la chandelle !
Points
Positifs :
- Sans
aucun doute possible un des meilleurs RPG des années 90 pour ne pas dire de
tous les temps, tout simplement ! Original, captivant au possible, d’une
richesse peu commune, voici un soft que l’on peut qualifié d’indispensable pour
tout amateur du genre digne de ce nom !
-
Le voyage dans le temps remplace ici le simple voyage traditionnel des RPG et,
ma foi, c’est une excellente idée qui est un des gros points positifs de Chrono Trigger.
-
Scénaristiquement, c’est du tout bon, c’est un fait !
-
La possibilité de se relancer dans l’aventure par le biais d’un New Game + et
de pouvoir, ainsi, affronter le boss de fin a n’importe quel moment de cette
seconde partie.
-
Un casting haut en couleur qui est pour beaucoup pour la réussite de ce soft.
-
Une alliance entre Final Fantasy et Dragon Quest qui accouche d’une belle
petite merveille !
-
Qui retrouve-t-on au design ? Akira Toriyama en personne, le papa de Dragon Ball qui officiait habituellement
du coté de Dragon Quest.
-
Une bande son de qualité et sur laquelle il n’y a rien à redire.
Points
Négatifs :
- Malheureusement,
tant la version Super Nes que la
version Playstation ne sont jamais
sorties en Europe, ce qui est une véritable honte quand on y pense…
-
A moins d’être totalement allergiques aux RPG nippons, je ne vois pas trop…
Ma
note : 8,5/10
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