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jeudi 8 février 2024

Sinbad et l'Œil du Tigre


Sinbad et l'Œil du Tigre
 
Sinbad va devoir affronter bien des épreuves dans le royaume de Sharak pour obtenir la main de la belle princesse Farah. Il devra délivrer un prince transformé en singe dans le pays d’Ademaspai et lui rendre sa forme humaine à temps pour son couronnement. Sur son chemin, il devra affronter une sorcière aux pouvoirs magiques maléfiques et les monstres qui tentent de lui barrer la route...
 

Sinbad et l'Œil du Tigre
Réalisation : Sam Wanamaker, Ray Harryhausen
Scénario : Beverley Cross, Ray Harryhausen
Musique : Roy Budd
Production : Andor Films
Genre : Aventures, Fantastique
Titre en vo : Sinbad and the Eye of the Tiger
Pays d'origine : Grande-Bretagne, États-Unis
Langue d'origine : anglais
Date de sortie : 15 juillet 1977
Durée : 113 mn

Casting :
Patrick Wayne : Sinbad
Taryn Power : Diane
Margaret Whiting : Zénobie
Jane Seymour : Princesse Farah
Patrick Troughton : Melanthius
Kurt Christian : Rafi
Nadim Sawalha : Hassan
Damien Thomas : Prince Kassim
Bruno Barnabe : Balsora
Bernard Kay : Zabid
Salami Coker : Maroof
David Sterne : Aboo-Seer
Peter Mayhew : Minoton
 
Mon avis :
 Dernier volet de la trilogie des Sinbad du magicien des effets spéciaux, je veux, bien entendu, parler de Ray Harryhausen, après Le Septième Voyage de Sinbad et Le Voyage Fantastique de SinbadSinbad et l'Œil du Tigre était aussi le seul que je n’avais jamais eu le plaisir de regarder, et, depuis visionnage de la chose, bien des années après les deux premiers volets, il apparait surtout comme étant le moins réussi, et de loin. Pourtant, cela faisait belle lurette que je souhaitais le voir, ce qui, quelque part, était compréhensible puisque c’était le seul Sinbad du maitre Harryhausen qu’il me manquait et même si je n’avais pas placer d’immenses espoirs quand a ce film, j’imaginais tout de même qu’a défaut d’être bon, il serait convenable, d’où, vous l’imaginez bien, une certaine déception au vu du résultat final. Il faut dire d’entrée de jeu que ce Sinbad et l'Œil du Tigre ne vaut que pour les créatures de Ray Harryhausen, celles-ci étant une fois de plus le point d’orgue de tout film où officia le maitre des effets spéciaux old-school : fort bien animées, variées, l’amateur du genre sera une fois de plus aux anges en voyant Minotaures (appelé ici Minoton, de façon un peu stupide), babouins (non, ce n’est pas une blague), tigres a dents de sabre et autres géants cornus s’animés. Le problème, c’est qu’en dehors de ces sympathiques créatures qui raviront les amateurs de monstres de la vieille époque, il ne reste pas grand-chose de ce film : oh, certes, l’aventure est sympathique et le scénario, assez simple, n’en reste pas moins plaisant, mais le reste… le casting est plutôt bof et Patrick Wayne, en Sinbad, malgré toute se bonne volonté, réussi l’exploit d’être le pire de la trilogie, le Dr Quinn… euh, pardon, Jane Seymour, alors toute jeune, passe son temps a moitié nue et n’apporte rien a l’intrigue, Margaret Whiting, en grande méchante, en fait visiblement trop et si Patrick Troughton est largement au-dessus du lot, son personnage parle tellement pour ne rien dire qu’il devient vite insupportable… Mais le pire était encore a venir car ce qui m’a le plus choquer en visionnant ce film, ce sont ce nombre incalculables de scènes où les acteurs principaux sont incrustés dans des décors naturels, comme si la plupart des scènes avaient été jouées en studio tandis qu’une équipe réduite faisait elle le déplacement. Gênant pour l’œil pour ne pas dire moche, ce choix est en quelque sorte le coup de grâce pour un film manquant visiblement de moyens et où, comme je l’ai dit, ne vaut le coup que pour les fans de Ray Harryhausen qui, après coup, se dépêcheront de retourner aux autres films de la trilogie, bien plus réussis, ou a Jason et les Argonautes, maitre étalon du genre…
 

Points Positifs
 :
- Bien évidement, dans tous les films où officia le grand Ray Harryhausen, ce qui compte avant tout, ce sont ses créatures animées, mais ici, encore plus que d’habitude, non pas car celles-ci soient franchement exceptionnelles (ce n’est pas le cas) mais tout bonnement parce que le film, lui, est plus que moyen. Quoi qu’il en soit, entre le géant cornu, le tigre a dents de sabres, le minotaure, les espèces d’insectes humanoïdes, l’amateur du genre sera aux anges.
- Ray Harryhausen anima un babouin car il ne pouvait pas obtenir un aussi bon résultat avec un véritable animal, et, au final, le résultat est franchement bon, celui-ci étant le personnage le plus charismatique du film.
- Le second étant le géant cornu, plutôt sympathique d’ailleurs.
- Bon, allez, l’aventure en elle-même est plaisante par moments et possède quelques bonnes idées.
- Un passage dans l’arctique, ça nous change des un peu des autres films.
- La scène des échecs entre le babouin et sa sœur.

Points Négatifs :
Sinbad et l'Œil du Tigre est indubitablement le moins réussi de la trilogie, et il faut dire que le constat, terrible, est amplement justifié tant les défauts son malheureusement nombreux… ceux-ci étant dut, surtout, par un manque de moyens flagrants.
- Oh mais que c’est moche : la plupart du temps, les acteurs sont filmés en studios ce qui fait que pour toutes les scènes en extérieur, et elles sont nombreuses, on se retrouve avec des images où ont a incrustés derrière eux (plutôt mal) les décors. D’ailleurs, par moments, la chose est plutôt incompréhensible vu que les acteurs alternent entre les scènes extérieurs et studios… mouais, pas compris.
- Pour ce qui est du casting d’ensemble des acteurs, ce n’est pas vraiment ça, le comble étant atteint par Patrick Wayne (le fils de John) qui est le Sinbad le moins charismatique de la trilogie – et pourtant, je n’étais pas fan de Kerwin Mathews, celui du Septième voyage de Sinbad.
- J’étais curieux de voir la prestation de Jane Seymour que j’ai surtout connue pour son rôle de Docteur Quinn, Femme Médecin – bah quoi, oui, je regardais – et, ma foi, celle-ci fut conforme a ce que j’attendais, c’est-à-dire, pas grand-chose : passant la quasi-intégralité du film aux trois quarts nue, elle fait plus potiche qu’autre chose.
- Pauvre Minotaure, enfin, je veux dire, Minoton – déjà, pourquoi lui avoir donné un nom aussi ridicule ? La méchante lui donne vie, on se dit que le bougre, charismatique, sera un formidable adversaire pour Sinbad et puis, après, il passe tout le film à ramer et finit par mourir d’une façon tellement absurde que j’en ai eu de la peine pour lui.
- Le morse géant attaque Sinbad et ses compagnons, on se dit que c’est une créature redoutable et puis, au bout de cinq secondes, on n’y croit pas une seule seconde tellement il apparait lourd et pataud.
- La méchante se transforme en mouette, elle s’envole avec son pendentif accrocher a son cou, puis, curieusement, on voit des images du vol d’une autre mouette, complètement blanche celle-là (alors que la première est grise/blanche) et sans pendentif avant que l’on retrouve la première, avec son pendentif, comme si de rien n’était…

Ma note : 4/10

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