Onslaught
Onslaught
Le
mutant Bishop vient d'un futur où les X-Men sont tous tombés au combat à cause
d'un traître, sauf Gambit. Bishop soupçonne Gambit d'être lui-même le traître.
Mais les X-Men ne savent pas quelle mesure prendre face à l'histoire de Bishop,
celui-ci reconnaissant qu'on ne peut punir Gambit s'il n'a pas encore trahi.
Des mois plus tard, une étrange entité du nom de Onslaught et qui s’était
manifestée depuis quelques temps, contacte télépathiquement Jean Grey, tentant
de la convaincre de le rejoindre. Elle refuse, n'obtenant pas d'autre
information que l'avertissement de son arrivée. De retour à l'Institut Xavier,
Jean est priée par le Fléau sorti du coma de retrouver dans ses souvenirs la
vraie identité d'Onslaught. Terrifiée par ce qu'elle découvre, elle conseille
au Fléau de fuir. Mais celui-ci est arrêté dans sa fuite par Charles Xavier,
qui révèle son apparence colossale : il est Onslaught. Il arrache son rubis
mystique au Fléau et enferme son esprit dans le joyau. Puis Xavier convoque ses
X-Men en réunion. Pour tenter d'en savoir plus, Jean ne révèle pas à ses
coéquipiers le secret de Xavier. Ce dernier leur annonce qu'ils doivent prendre
le contrôle du monde pour protéger les mutants. Mais ceux-ci refusent cette
ligne, digne de Magnéto à part le Fauve qui se révèle être Dark Beast de l'Age
of Apocalypse. Xavier révèle alors son apparence d'Onslaught et terrasse les
X-Men, mais est incapable de les tuer…
Onslaught
Scénario
: Mark Waid, Joe Quesada, Scott Lobdell, Tom Defalco,
Jeph Loeb, Peter David, Warren Ellis, Larry Hama, Howard Mackie, Todd Dezago,
Terry Kavanagh, John Ostrander, William Messner-Loebs
Dessins
: Andy Kubert, Joe Madureira, Adam Kubert, Pasqual
Ferry, Mike Deodato, Carlos Pacheco, Ian Churchill, Angel Medina, Casey Jones,
Rob Haynes, Randall Green, Val Semeiks, Stefano Raffaele, Jeff Matsuda, Herb
Trimpe, Mike Wieringo, Mark Bagley, Joshua Hood, John Romita, Steve Skroce,
Anthony Castrillo, Tom Lyle, Joe Bennett, John Buscema, Bernard Chang, Randall
Green
Encrage : Dan
Pandsian, Kevin Conrad, Klaus Johnson, Tim Townshend, Al Milgrom, Dan Green,
Phil Moy, Tom Wegrzyan, Mike Christian, Harry Candelario, Mark Buckingham,
Scott Hanna, Bob Wiacek, Matt Ryan, Steve Moncluse, Al Vey, Mike Sellers, Bud
Larosa, Karl Kesel, Chris Warner, Cam Smith, Harry Candelario
Couleurs : Steve
Buccellato, Marie Javins, Joe Rosas, Matt Webb, Digital Chameleon, Glynis
Oliver, Kevin Somers, Electric Crayson, Mike Thomas
Couverture : Joe
Madureira
Genre : Super-Héros
Editeur
: Marvel
Titre
en vo : Onslaught
Pays
d’origine : Etats-Unis
Parution
: 1996
Langue
d’origine : anglais
Editeur
français : Panini Comics
Date
de parution : 20 octobre 2021
Nombre
de pages : 1304
Liste des
épisodes
X-Men 53-57
Uncanny X-Men
335-337
Onslaught –
X-Men 1
Avengers 401-402
Fantastic Four
415-416
Cable 34-36
Incredible Hulk
444-445
Excalibur 100
Wolverine
104-105
X-Factor 125
Sensational
Spider-Man 8
The Amazing
Spider-Man 415
Green Goblin 12
Spider-Man 72
X-Man 18
X-Force 57
Punisher 11
Iron Man 332
Thor 502
Onslaught –
Marvel Universe 1
Onslaught
Epilogue 1
X-Men – Road to
Onslaught 1
Mon
avis : Après vous avoir parlé de X-Tinction
Agenda, premier grand crosover majeur de la franchise mutante des
années 90 puis avoir abordé le cas, hautement plus intéressant, de ce qui est
peut-être le meilleur event des X-Men, Le
Chant du Bourreau, avant de, pour finir, avoir chanter les louanges de
ce qui restera comme étant la saga la plus marquante de l’époque, je veux, bien entendu, parler de L’Ère
d’Apocalypse, il est temps, à présent, d'aborder le cas de ce que l’on
peut considéré comme étant le dernier crosover véritablement marquant de la franchise,
le fameux Onslaught ! En effet, avant cet event que l’on peut
qualifier sans peine de colossal au vu des nombres de séries impliquées – il
n’y a pas que la franchise mutante puisque les autres séries Marvel occupent
elles aussi une place importante au sein de celui-ci – les choses ne seront
plus vraiment les mêmes du coté des X-Men et les autres
crosovers qui suivront ne retrouveront jamais le coté épique et marquant qui
était la norme pendant la première moitié des années 90. Pourtant, quelque
part, Onslaught lui-même porte déjà en lui les prémices des
déconvenues et des déceptions à venir et ne tient pas la comparaison avec son
superbe prédécesseur, paru une petite année auparavant, L’Ère
d’Apocalypse. La raison ? En fait, elles sont multiples : tout
d’abord, quelque part, le meilleur d’Onslaught se déroule dans les
épisodes des séries mutantes qui ont lieu avant que celui-ci ne débute, lorsque
la menace se précise, que l’on devine qu’un adversaire surpuissant menace nos
héros. De même, le tout début du crosover, lorsque, enfin, après tant d’années,
on apprend qui est le traitre chez les X-Men, c’est-à-dire, le professeur
Charles Xavier lui-même, frôle allègrement avec l’excellence et oui, on aurait
put avoir droit à un grand, un très grand event… Malheureusement, la suite fut
bien plus problématique et l’une des raisons principales est le trop grand
nombre de séries impliquées : si encore, on se serait contenter des Avengers et
des Fantastiques – avec des interventions de Spiderman ou de
Hulk – je pense qu’on aurait put avoir un grand crosover, hélas, ce ne fut pas
le cas et on tombe, par la force des choses, dans un grand défouloir qui en
devient illisible. Ensuite, il y a le personnage Onslaught lui-même qui déçoit
fortement : que Xavier devienne un salaud aurait été une formidable idée,
hélas, les auteurs n’ont pas osé aller jusqu’au bout de leur idée et ils font
de celui-ci une victime, ce qui est, selon moi, une grosse tare scénaristique.
Ajoutons à cela le développement des pouvoirs d’Onslaught qui sont très mal
utilisés et un final grand guignolesque qui n’est pas logique pour un sou et
qui servira de prétexte par la suite a la création de Heroes Reborn,
autre loupé de Marvel à l’époque, et vous comprendrez
pourquoi, malgré son coté culte, Onslaught ne peut être
qualifier comme étant un grand crosover… Cela est bien dommage car cet event
démarrait avec un potentiel certains et que, accessoirement, l’attente avait
été fort lente avant que celui-ci ne démarre et que, au final, la déception ne
soit au rendez vous. Mais bon, si vous êtes fan des X-Men et
si vous souhaitez découvrir ce qui fut la fin de leur âge d’or, c’est-à-dire,
les années 90, je pense que la lecture d’Onslaught est
indispensable. Ce, en ayant conscience de ses faiblesses et du fait que vous
risquez fortement d’être déçus, mais bon, parfois, dans la vie, il faut savoir
prendre des risques…
Points
Positifs :
-
Le dernier crosover véritablement marquant de la franchise X-Men qui,
malgré ses nombreux défauts, n’en reste pas moins un indispensable, surtout
pour celles et ceux de ma génération qui ont connu cette époque et qui
souviennent, avec une certaine nostalgie, de tous les éléments qui avaient mené
à cet event.
-
Justement, ce qu’il y a de mieux dans Onslaught, c’est justement
toute la partie qu’il y a avant – par contre, celle-ci n’est pas présente, par
la force des choses, dans cette intégrale – et son début qui frôle tout
simplement avec l’excellence : il faut dire que la grosse révélation où
l’on se rend compte que Charles Xavier est Onslaught est tout bonnement
géniale !
-
Tous les épisodes des X-Men, c’est-à-dire, les deux séries
principales, méritent le détour, surtout lorsqu’on les compare avec les autres
séries – surtout celles en dehors des franchises mutantes.
-
Pour la première fois, Marvel nous pond un crosover où les
mutants ne sont pas les seuls concernés, ce qui me semble logique.
-
Andy Kubert, Joe Madureira, Adam Kubert, et Ian Churchill, ma foi, nous avons
quelques grands noms pour ce qui est de la partie graphique.
Points
Négatifs :
-
Même si Onslaught peut être considéré comme étant le dernier
grand crosover de la franchise X-Men, force est de constater que
celui-ci est loin d’être inoubliable et que, finalement, il déçoit plus
qu’autre chose…
-
Trop de séries inutiles, trop d’épisodes qui ne servent strictement à rien
nuisent grandement à la cohérence et la visibilité de cet event :
finalement, on aurait put se contenter des séries mutantes, des Avengers et
des Fantastiques.
-
Comme je l’ai souligné, ce qu’il y a de mieux dans Onslaught, c’est
justement toute la partie qu’il y a avant que celui-ci ne débute, ce qui, tout
de même, est plutôt problématique.
-
Une conclusion absurde et qui ne sert de prétexte qu’a un certain Heroes
Reborn de triste mémoire…
-
Il y avait tant a faire avec un personnage comme Onslaught, or, au final, on se
retrouve juste avec une entité surpuissante dont les pouvoirs sont très mal
utilisés.
-
Quel dommage que les auteurs n’aient pas été au bout de leur idée original
vis-à-vis de la trahison de Xavier : eh oui, celui-ci finit par apparaitre
comme étant une victime.
-
C’est avec un event comme Onslaught que l’on comprend mieux a
quel point, qualitativement parlant, les X-Men et les autres
séries mutantes étaient plusieurs crans au-dessus du reste des productions Marvel…
-
Graphiquement, en dehors de quelques grands noms des années 90, il faut
reconnaitre que l’on alterne entre le moyen et le franchement moche !
-
Les défauts des années 90 sont, malheureusement, une fois de plus au rendez
vous, c’est-à-dire : des héros aux musculatures improbables, des héroïnes
qui posent un peu trop pour être honnêtes, des discours en plein affrontements,
des armes presque aussi grandes que ceux qui les portent et quelques
dessinateurs, comment dire, au style copié/collé sur celui de Jim Lee…
Ma
note : 6/10
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