Marshal Bass – Yuma
Marshal
Bass – Yuma
En
1876, dans la grande ville de Washington, le colonel Helena se rend dans la
magnifique demeure de l’honorable Robert Little, de la chambre des
représentants des Etats-Unis. Robert Little est un député noir du parti de
Lincoln qui combat à bras le corps la discrimination de la justice. Dans son
salon privé, il explique au colonel qu’un riche politicien blanc du nom de
Powell a détourné des millions des caisses de la ville de New York et a été
condamné pour cela. Mais il a été envoyé à la prison de Ludlow Street, une
sorte d’hôtel où les riches criminels blancs peuvent jouer au billard et manger
du homard. Grace à ses relations, le député Little réussit à le faire
transférer dans une vraie prison, mais il y règne en maître grâce aux fonds
qu’il a détourné. Le député est impuissant face à l’impunité des riches et
demande à son invité s’il ne connait pas quelqu’un qui pourrait infiltrer la
prison. C’est ainsi que le Marshall Bass se retrouve prisonnier infiltré dans
la prison de Yuma...
Marshal Bass – Yuma
Scénario
: Darko Macan
Dessins
: Igor Kordey
Couleurs : Nikola
Vitkovic
Couverture
: Igor Kordey
Editeur
: Delcourt
Genre : Western
Pays
d’origine : France
Langue
d’origine : français
Parution
: 02
janvier 2019
Nombre
de pages : 56
Mon
avis : Il est évidant que Son
Nom est Personne, troisième volet de cette excellente BD qu’est Marshal
Bass, s’était achevée d’une manière pour le moins dramatique puisque,
pour rappel, à la fin de ce volet, notre héros, River Bass, avait affronté en
duel son fils et l’avait abattu. Une conclusion innatendu et au combien
traumatisante pour notre marshal noir, comme on pouvait s’en douter, cependant,
alors que les lecteurs auraient put croire que le sieur Darko Macan allait
s’appuyer sur ce drame lors de ce quatrième volet, d’une manière plutôt
surprenante, il en est tout autrement, notre héros étant envoyé pour une
nouvelle mission où il doit rendre justice – c’est-à-dire, dans les grandes
lignes, faire la peau – à un riche politicien blanc et véreux qui, grâce à son
argent, coule de paisibles vacances dans une prison qui se trouve sous son
contrôle… Bref, vous vous attendiez à retrouver River Bass traumatisé par son
geste ? Disons que s’il l’est bel et bien, cela ne l’empêche nullement
d’être toujours égal à lui-même et de prendre sa mission au sérieux, ce qui
nous entraine pour une nouvelle aventure de notre marshal pour le moins haute
en couleur et qui, malgré le fait que celle-ci se déroule quasiment uniquement
entre quatre murs, se révèle être bourrée de surprises et de retournements de
situations en tous genres. Bien entendu, les amateurs de Marshal Bass retrouveront
tout ce qui fait l’attrait de cette BD depuis ses débuts, scénaristiquement
parlant et il est évidant que, une fois de plus, il y a de quoi passer un
agréable moment en suivant cette nouvelle aventure de River Bass. Ajoutons à
cela la partie graphique du sieur Igor Kordey qui – ce n’est pas ses fans qui
me contrediront – frôle une fois de plus avec la perfection – du moins, si vous
appréciez son style particulier – et vous comprendrez pourquoi ce quatrième
tome de Marshal Bass mérite largement le détour. Comme la saga
depuis ses débuts, finalement…
Points
Positifs :
-
Un quatrième volet qui confirme tout le bien que l’on pouvait penser de Marshall
Bass, une BD qui est toujours aussi plaisante à la lecture et qui vous fera
passer, une fois de plus, un très bon moment. Cette fois ci, l’action se
déroule dans une prison mais, scénaristiquement, entre surprises et
retournements de situations, il y a de quoi se régaler !
-
Igor Kordey reste égal à lui-même et si vous êtes fans du dessinateur, alors,
vous serez totalement conquis par sa prestation dans cet album. Qui plus est,
le voir officier dans une ambiance western est plutôt une bonne chose et
l’artiste s’en sort à merveille.
-
Je ne le dis probablement pas suffisamment mais c’est fou ce que les
protagonistes pondus par le sieur Macan possèdent tous un petit quelque chose
qui font qu’ils marquent les esprits – y compris les rôles secondaires.
-
Le plaisir de retrouver quelques vieilles connaissances…
Points
Négatifs :
-
On aurait peut-être apprécié que River Bass soit un poil plus traumatisé par
son geste commis dans le volet précédent ?!
-
Reconnaissons que, malgré ses qualités, ce troisième volet de Marshall
Bass confirme à nouveau ce que l’on pensait déjà de cette BD :
c’est sympathique mais ce n’est pas non plus le truc de l’année.
-
Comme il est de coutume de le dire avec Igor Kordey, celui-ci possède un style
particulier qui fait que, soit on adore, soit on déteste, du coup, ce n’est pas
ici que ses détracteurs changeront d’avis a son sujet…
Ma
note : 7,5/10
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