Sticky
Fingers The
Rolling Stones 1
- Brown Sugar (Jagger, Richards) 3:50 2
- Sway (Jagger, Richards) 3:45 3
- Wild Horses (Jagger, Richards) 5:41 4
- Can't You Hear Me Knocking (Jagger,
Richards) 7:17 5
- You Gotta Move (Fred McDowell, Reverend Gary Davis)
2:32 6
- Bitch (Jagger, Richards) 3:42 7
- I Got The Blues (Jagger, Richards) 4:00 8
- Sister Morphine (Jagger, Richards, Marianne
Faithfull) 5:34 9
- Dead Flowers (Jagger, Richards) 4:05 10
- Moonlight Mile (Jagger, Richards) 5:56
Sticky Fingers Musicien
: The
Rolling Stones Parution
: 23 avril 1971 Enregistré : Décembre
1969 – Janvier 1971 Durée : 46:25 Genre
: Rock,
Blues Producteur : Jimmy
Miller Label
:Rolling
Stones Records, Atlantic Musiciens : Mick
Jagger : chant, percussions, guitare, guitare
acoustique Keith
Richards : guitare, chœurs, guitare acoustique Mick
Taylor : guitare, guitare acoustique, slide
guitare Bill
Wyman : basse, piano Charlie
Watts : batterie Paul
Buckmaster : arrangements orchestre Ry
Cooder : slide guitare Jim
Dickinson : piano Rocky
Dijon : congas Nicky
Hopkins : piano Bobby
Keys : saxophone Jimmy
Miller : percussions Jack
Nitzsche : piano Billy
Preston : orgue Jim
Price : trompette, piano Ian
Stewart : piano
Mon
avis : Avec Sticky Fingers il
est évident que nous abordons, à présent, ce que l’on peut considérer comme
étant un des meilleurs opus des Stones, rien que ça ! Il faut dire que cet
album, chef d’œuvre reconnu depuis longtemps et monument tout court de la
musique populaire occidentale de la seconde moitié du vingtième siècle fait
parti de ces disques que tout véritable fan de musique qui se respecte se doit
d’écouter, au moins une fois, avant de mourir. Alors bien sur, le problème avec
les Stones, c’est que des comme ça, ils en ont pondus quelques uns, d’ailleurs,
entre Beggars
Banquet et Exile on Main Street,
ce ne fut pas moins que cinq chef d’œuvres qui sont sortis en cinq ans, cinq
albums parfaits de bout en bout, tout bonnement. Bien entendu, quand on aime,
on ne compte pas et puis, comme après Exile, les choses ne furent
plus jamais pareil pour ne pas dire aussi bonnes – bah quoi, c’est la vérité –
pourquoi se priver de réécouter, encore et encore, ces albums de la période
faste des Stones, celle où, effectivement, ils étaient bel et bien le plus
grand groupe de rock du monde – et comme les Beatles venaient de se séparer,
c’était bien le cas. Et donc, dans le cas qui nous préoccupe aujourd’hui, Sticky
Fingers, un album mythique où, ne serais-ce qu’avec la pochette, l’une des
plus connues de l’histoire du rock, on sait par avance qu’en l’écoutant, on
aura droit a des Stones au sommet de leur forme. Car non seulement ils le sont,
tous sans exception, non seulement jamais le duo Jagger/Richards n’a été aussi
productif, ce qui se verra particulièrement dans Exile, non
seulement ils n’ont été autant accompagné par toute une flopée de musiciens de
studios qui, en quelque sorte, font parti du groupe, mais surtout, jamais ils
n’ont été aussi magnifiés par la présence du successeur de Brian Jones, le
jeune et talentueux guitariste solo, Mick Taylor. Peu présent encore sur Let
it Bleed, le jeune homme, en quelques mois et
après une tournée triomphale aux Etats-Unis mais qui s’achèvera de façon
cauchemardesque a Altamont, prend de la confiance, s’intègre au groupe et
devient le comparse idéal de Richards tout en apportant énormément musicalement
parlant – bah oui, avec son départ et malgré le coté sympa de Ron Wood, le
groupe perdit beaucoup – au point même de composer une chanson, Moonlight
Mile, mais sans qu’il soit crédité, ce qui fut le début de la rupture entre
lui et le groupe… Mais dans Sticky Fingers, Taylor y croyait
encore, les autres, comme je l’ai dit, étaient au sommet de leur art et de leur
inspiration et cette alchimie accoucha d’un album magistral, intemporel, et
qui, en toute sincérité, s’écoute encore merveilleusement bien aujourd’hui.
Mais bon, c’est un peu le lot des chefs d’œuvres après tout…
Points
Positifs : - Entre
1968 et 1972, les Stones, alors au sommet de leur art, vont offrir au monde
cinq chef d’œuvres absolus : forcément, Sticky Fingers en
fait parti, sans être meilleur ou moins bon que les autres. -
L’influence de Mick Taylor sur la musique du groupe, celui-ci apportant
indéniablement un plus aux Stones de par son jeu de guitare et son immense
talent. - Brown
Sugar, Wild Horses, Sister Morphine sont les
grands moments de cet album mais le reste du contenu n’est absolument pas à
jeter, bien au contraire. D’ailleurs, j’ai toujours fortement apprécié Dead
Flowers. -
La pochette bien sur, œuvre d’Andy Warhol et sans nul doute l’une des plus
cultes de toute l’histoire de la musique. -
Premier album des Stones où les musiciens de studio sont conséquents, ces
derniers apportant eux aussi un plus indéniable au son du groupe, plus
particulièrement Bobby Keys, Jim Price, Nicky Hopkins et Ian Stewart. Points
Négatifs : - Pas
très sympa de ne pas créditer les compositions de Mick Taylor, n’est ce pas
Jagger et Richards !? Ma
note :10/10
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire