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mercredi 6 novembre 2024

Marshal Bass – Los Lobos


Marshal Bass – Los Lobos
 
Dans le désert de l’Arizona, en janvier 1877, un homme à cheval accompagne un prisonnier jusqu’au village le plus proche. Le prisonnier est El Professor, un brigand de la bande sanguinaire Los Lobos. Occupé à parler à son prisonnier, Turtle ne voit pas qu’il est observé. Sur une petite colline, un homme à cheval espionne la scène. Joaquim el jefe de Los Lobos attend le bon moment pour intervenir et récupérer l’un de ses hommes. En un instant, sans que Turtle ne se rende compte de quoi que ce soit, le groupe d’hommes encercle le maton peu expérimenté. Ni une ni deux, Turtle se retrouve désarmé et sous l’œil amusé du chef de Los Lobos, il creuse déjà sa propre tombe. Quelques heures plus tard, dans l’hacienda El Palomar, Bathsheba, l’ex-femme de Bass, a refait sa vie avec Don Heraclio Vega. D’ailleurs, ils ont de la visite. La bande des Los Lobos est à la porte et Joaquim, fils déchu de la famille Vega, vient reprendre l’hacienda familiale par la force. A la tombée de la nuit, à quelques pas de là, Marshall Bass de retour de chez sa fille dans la banlieue de Dryheave, arpente le désert. Il ne tarde pas à se retrouver face à Turtle, une vieille connaissance, que les Lobos ont épargné en l’enterrant vivant jusqu’au cou. Ce dernier lui raconte sa mésaventure et lui annonce que le groupe de bandits se dirige vers l’hacienda El Palomar. Marshall Bass fait le rapprochement en quelques secondes et se lance sur la piste des bandits pour sauver sa famille.
 

Marshal Bass – Los Lobos
Scénario : Darko Macan
Dessins : Igor Kordey
Couleurs : Nikola Vitkovic
Couverture : Igor Kordey
Editeur : Delcourt
Genre : Western
Pays d’origine : France
Langue d’origine : français
Parution : 31 mars 2021
Nombre de pages : 56
 
Mon avis :
 Nous en sommes déjà au sixième volume de Marshal Bass et, si l’on doit faire un constat, c’est que, si le western des sieurs Darko Macan pour ce qui est du scénario et de l’inimitable Igor Kordey pour ce qui est des dessins, n’est et ne sera probablement pas un chef d’œuvre, il n’en reste pas moins comme étant une excellente bande dessinée qui, jusque là, n’a toujours pas connu le moindre sans faute. Cela est tout de même notable, c’est un fait et, justement, pour ce qui est de Kordey – qui possède son lot de détracteurs mais aussi de fans, dont je fais parti – il est évidant que nous sommes deux ou trois crans au-dessus de l’une des sagas qui l’aura fait connaitre en France, je veux, naturellement, parler de L’Histoire Secrète – sous la houlette de Jean-Pierre Pécau – qui, il faut l’admettre, aura alterner tout au long de sa trentaine de tomes, entre le bon et le franchement bof… Ceci étant dit, quid, donc, de ce sixième volet de Marshal Bass ? Eh bien, disons que, une fois de plus, nous avons affaire à du bon, du très bon même et, quelque part, il se pourrait presque que Los Lobos soit le tout meilleur volume de la série depuis ses débuts, tout simplement ! Il faut dire que, ici, tout frôle avec la perfection, ou presque : ainsi, si l’on se souvient bien, a l’issu de L'Ange de Lombard Street, notre marshal préféré avait découvert que sa famille avait tout simplement disparue, le laissant seul – a raison, il faut le reconnaitre… Ni une, ni deux, le voici sur les traces de sa femme et de ses enfants, sauf que celle-ci l’a quitté pour le propriétaire d’une hacienda, un certain Don Vega. Cependant, si les choses pouvaient s’avérer être complexes de prime abord et que l’on pouvait se demander comment River Bass allait reconquérir son épouse et retrouver sa famille, un petit coup de pouce du destin a lieu puisque le frère de Don Vega, un bandit de grand chemin qui se donne de faux airs de révolutionnaire, retourne au bercail et prend de force l’hacienda, mettant donc en danger les proches de notre héros. Un petit coup de pouce du destin ais-je dis ? Oui, car, face au danger, River Bass est dans son élément et même si les choses ne vont pas vraiment se dérouler comme il pouvait l’espérer, ce, a la grande surprise des lecteurs – disons que c’est la famille de notre héros qui mets les mains dans le cambouis – tout est bien qui finit bien pour notre héros, ou presque… Scénaristiquement, Darko Macan nous tient en haleine de la première à la dernière page, quand aux dessins, que dire de plus au sujet du sieur Kordey ? Qu’il livre une excellente prestation, que sa double page présentant l’hacienda est tout simplement sublime ? Oui, incontestablement ! Bref, vous l’avez compris, un bon, que dis-je, un excellent sixième volet de Marshal Bass qui confirme une fois de plus tout le bien que je pense de cette BD qui est, selon moi, une très belle surprise comme j’aimerais en découvrir plus souvent !
 

Points Positifs
 :
- Un sixième tome qui, non seulement, confirme tout le bien que l’on pouvait penser de Marshall Bass, une BD qui est toujours aussi plaisante à la lecture et qui vous fera passer, une fois de plus, un très bon moment, mais qui, aussi, s’avère être, peut-être, le meilleur volet de la saga depuis ses débuts, rien que ça !
- Igor Kordey livre une fois de plus une prestation que l’on peut qualifier d’excellente et, si vous êtes fans de l’artiste croate, force est de constater que vous allez vous régaler, surtout que l’ambiance western lui va à ravir.
- La double page de Kordey qui permet à ce dernier de présenter l’hacienda est, probablement, la plus belle de la série depuis ses débuts !
- River Bass s’en va au secours de sa famille et, finalement, c’est davantage celle-ci qui est mise en avant et qui sauve la donne. Étonnant mais, néanmoins, excellent surtout avec certaines scènes qui marquent les esprits – les enfants n’hésitent pas à tuer chez les Bass…
 
Points Négatifs :
- Dommage que la couverture n’ai pas été à la hauteur du contenu de cet album.
- Comme il est de coutume de le dire avec Igor Kordey, celui-ci possède un style particulier qui fait que, soit on adore, soit on déteste, du coup, ce n’est pas ici que ses détracteurs changeront d’avis a son sujet…
 
Ma note : 8/10

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