Marshal Bass – Los Lobos
Marshal
Bass – Los Lobos
Dans
le désert de l’Arizona, en janvier 1877, un homme à cheval accompagne un
prisonnier jusqu’au village le plus proche. Le prisonnier est El Professor, un
brigand de la bande sanguinaire Los Lobos. Occupé à parler à son prisonnier,
Turtle ne voit pas qu’il est observé. Sur une petite colline, un homme à cheval
espionne la scène. Joaquim el jefe de Los Lobos attend le bon moment pour
intervenir et récupérer l’un de ses hommes. En un instant, sans que Turtle ne
se rende compte de quoi que ce soit, le groupe d’hommes encercle le maton peu
expérimenté. Ni une ni deux, Turtle se retrouve désarmé et sous l’œil amusé du
chef de Los Lobos, il creuse déjà sa propre tombe. Quelques heures plus tard,
dans l’hacienda El Palomar, Bathsheba, l’ex-femme de Bass, a refait sa vie avec
Don Heraclio Vega. D’ailleurs, ils ont de la visite. La bande des Los Lobos est
à la porte et Joaquim, fils déchu de la famille Vega, vient reprendre
l’hacienda familiale par la force. A la tombée de la nuit, à quelques pas de
là, Marshall Bass de retour de chez sa fille dans la banlieue de Dryheave,
arpente le désert. Il ne tarde pas à se retrouver face à Turtle, une vieille
connaissance, que les Lobos ont épargné en l’enterrant vivant jusqu’au cou. Ce
dernier lui raconte sa mésaventure et lui annonce que le groupe de bandits se
dirige vers l’hacienda El Palomar. Marshall Bass fait le rapprochement en
quelques secondes et se lance sur la piste des bandits pour sauver sa famille.
Marshal Bass – Los Lobos
Scénario
: Darko Macan
Dessins
: Igor Kordey
Couleurs : Nikola
Vitkovic
Couverture
: Igor Kordey
Editeur
: Delcourt
Genre : Western
Pays
d’origine : France
Langue
d’origine : français
Parution
: 31
mars 2021
Nombre
de pages : 56
Mon
avis : Nous en sommes déjà au sixième
volume de Marshal
Bass et, si l’on doit faire un constat, c’est que,
si le western des sieurs Darko Macan pour ce qui est du scénario et de
l’inimitable Igor Kordey pour ce qui est des dessins, n’est et ne sera
probablement pas un chef d’œuvre, il n’en reste pas moins comme étant une
excellente bande dessinée qui, jusque là, n’a toujours pas connu le moindre
sans faute. Cela est tout de même notable, c’est un fait et, justement, pour ce
qui est de Kordey – qui possède son lot de détracteurs mais aussi de fans, dont
je fais parti – il est évidant que nous sommes deux ou trois crans au-dessus de
l’une des sagas qui l’aura fait connaitre en France, je veux, naturellement,
parler de L’Histoire
Secrète – sous la houlette de Jean-Pierre
Pécau – qui, il faut l’admettre, aura alterner tout au long de sa trentaine de
tomes, entre le bon et le franchement bof… Ceci étant dit, quid, donc, de ce
sixième volet de Marshal Bass ? Eh bien, disons que, une fois
de plus, nous avons affaire à du bon, du très bon même et, quelque part, il se
pourrait presque que Los Lobos soit le tout meilleur volume de
la série depuis ses débuts, tout simplement ! Il faut dire que, ici, tout
frôle avec la perfection, ou presque : ainsi, si l’on se souvient bien, a
l’issu de L'Ange
de Lombard Street, notre marshal préféré avait découvert
que sa famille avait tout simplement disparue, le laissant seul – a raison, il
faut le reconnaitre… Ni une, ni deux, le voici sur les traces de sa femme et de
ses enfants, sauf que celle-ci l’a quitté pour le propriétaire d’une hacienda,
un certain Don Vega. Cependant, si les choses pouvaient s’avérer être complexes
de prime abord et que l’on pouvait se demander comment River Bass allait
reconquérir son épouse et retrouver sa famille, un petit coup de pouce du
destin a lieu puisque le frère de Don Vega, un bandit de grand chemin qui se
donne de faux airs de révolutionnaire, retourne au bercail et prend de force
l’hacienda, mettant donc en danger les proches de notre héros. Un petit coup de
pouce du destin ais-je dis ? Oui, car, face au danger, River Bass est dans
son élément et même si les choses ne vont pas vraiment se dérouler comme il
pouvait l’espérer, ce, a la grande surprise des lecteurs – disons que c’est la
famille de notre héros qui mets les mains dans le cambouis – tout est bien qui
finit bien pour notre héros, ou presque… Scénaristiquement, Darko Macan nous
tient en haleine de la première à la dernière page, quand aux dessins, que dire
de plus au sujet du sieur Kordey ? Qu’il livre une excellente prestation,
que sa double page présentant l’hacienda est tout simplement sublime ?
Oui, incontestablement ! Bref, vous l’avez compris, un bon, que dis-je, un
excellent sixième volet de Marshal Bass qui confirme une fois
de plus tout le bien que je pense de cette BD qui est, selon moi, une très
belle surprise comme j’aimerais en découvrir plus souvent !
Points
Positifs :
-
Un sixième tome qui, non seulement, confirme tout le bien que l’on pouvait
penser de Marshall Bass, une BD qui est toujours aussi plaisante à
la lecture et qui vous fera passer, une fois de plus, un très bon moment, mais
qui, aussi, s’avère être, peut-être, le meilleur volet de la saga depuis ses
débuts, rien que ça !
-
Igor Kordey livre une fois de plus une prestation que l’on peut qualifier
d’excellente et, si vous êtes fans de l’artiste croate, force est de constater
que vous allez vous régaler, surtout que l’ambiance western lui va à ravir.
-
La double page de Kordey qui permet à ce dernier de présenter l’hacienda est,
probablement, la plus belle de la série depuis ses débuts !
-
River Bass s’en va au secours de sa famille et, finalement, c’est davantage
celle-ci qui est mise en avant et qui sauve la donne. Étonnant mais, néanmoins,
excellent surtout avec certaines scènes qui marquent les esprits – les enfants
n’hésitent pas à tuer chez les Bass…
Points
Négatifs :
-
Dommage que la couverture n’ai pas été à la hauteur du contenu de cet album.
-
Comme il est de coutume de le dire avec Igor Kordey, celui-ci possède un style
particulier qui fait que, soit on adore, soit on déteste, du coup, ce n’est pas
ici que ses détracteurs changeront d’avis a son sujet…
Ma
note : 8/10
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