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vendredi 8 novembre 2024

La Tresse


La Tresse
 
Dans un village de l'Uttar Pradesh, Smita est la mère d'une petite fille, Lalita. C'est une Dalit, une Intouchable en Inde. Pour gagner de quoi survivre, elle ramasse la merde des autres à mains nues, nettoyant les toilettes des Jats. Refusant que sa fille perpétue cette tradition qui se transmet de mère en fille, elle dépense toute son énergie pour envoyer Lalita à l'école, quitte à s'opposer à la volonté de son mari qui craint pour leur vie et tente de raisonner sa femme quant aux risques qu'ils encourent pour arriver à percevoir la liberté et un avenir meilleur. À Palerme, en Sicile, Giulia travaille dans l'entreprise de son père, Pietro, qui prépare les cheveux récupérés localement pour fournir les perruquiers. Un jour, Pietro a un accident et sombre dans le coma. Giulia est la seule de la famille à pouvoir s'occuper de l'entreprise. Elle découvre plus tard que l'entreprise croule sous les dettes. Elle va chercher du réconfort auprès de Kamal, un jeune immigré Sikh qu'elle a rencontré à la bibliothèque. Kamal envisage alors une solution idéale : importer des cheveux de femmes indiennes qui seraient traités par l'atelier familial. Son père va mourir à l'hôpital et Giuila comprend qu'elle doit se battre pour sauver l'entreprise. Avocate réputée de Montréal et travailleuse acharnée, Sarah rêve de diriger un jour le cabinet qui l'emploie. Malheureusement, elle apprend un jour qu'elle est atteinte d’un cancer du sein. Tandis que ses collègues l'abandonnent, Sarah sombre dans la dépression.
 

La Tresse
Réalisation : Lætitia Colombani
Scénario : Lætitia Colombani et Sarah Kaminsky
Musique : Ludovico Einaudi
Production : Curiosa Films, Moana Films
Genre : Drame
Titre en vo : La Tresse
Pays d'origine : France, Canada, Italie, Belgique
Langue d'origine : hindi, italien, anglais
Date de sortie : 29 novembre 2023
Durée : 120 mn

Casting :
Mia Maelzer : Smita
Sajda Pathan : Lalita
Fotinì Peluso : Giulia
Avi Nash : Kamal
Kim Raver : Sarah
Sarah Abbott : Hannah
Manuela Ventura : la mère de Giulia
Mimmo Mancini : le père de Giulia
Celeste Savino : Francesca
Francesco Marinelli : Gino
Guendalina Losito : Adela
Lucia Zotti : Nonna
Dorian Doroslovac : Ethan
Adrian Doroslovac : Simon
Sarah Camacho : Pamela
Damon Runyan : Josh
Katharine King So : Ines
Kenny Wong : Jeffrey
Lydia Zadel : Maeva
Katherine Adams : la juge
 
Mon avis :
 Bon, ici, l’affaire me semblait pour le moins entendue d’entrée de jeu. Il faut dire que, lorsque l’affiche d’un film nous promet d’emblée que nous devons nous préparer à être ému jusqu’aux larmes, cela me semble être un tel racolage pour le moins facile que la première idée qui me vient à l’esprit, c’est de prendre la poudre d’escampette et de faire l’impasse sur une œuvre qui n’annonce rien de bon. D’ailleurs, histoire d’enfoncer le clou, les critiques, elles, étaient pour le moins peu enthousiastes, bien au contraire, mais bon, quelque part, depuis quand est-ce que j’écoute les critiques ? Et puis, finalement, pourquoi me focaliser sur l’affiche et ne pas me faire ma propre opinion ? Oui, c’est ainsi qu’il faut procéder ce qui me convainquis de tenter l’expérience La Tresse, surtout que, histoire d’être tout à fait objectif, je n’avais pas grand-chose à regarder hier soir et que ce film pouvait parfaitement faire l’affaire. Alors, quid du résultat ? Eh bien ma foi, sans être une grande réussite, il ne faut pas exagérer non plus, force est de constater que La Tresse, malgré ses faiblesses, malgré ses défauts, n’en reste pas moins comme étant un film pour le moins convenable qui possède suffisamment d’éléments positifs qui justifieront amplement son visionnage, ce, bien entendu, pour peu que vous soyez amateur de ce genre de films dramatiques qui, éventuellement, pourront vous faire verser une petite larme. Bon, je reconnais que sur ce point, je n’ai nullement pleuré, d’ailleurs, si je dois être tout à fait objectif, je n’ai pas été ému comme j’ai put l’être en d’autres occasions, cependant, malgré ce constat qui est probablement dut au fait que, scénaristiquement, tout cela apparait comme étant bien trop léger voir abuse de facilitées pour être tout a fait honnête, La Tresse n’en reste pas moins comme étant suffisamment maitrisé pour attirer l’attention du spectateur qui, fatalement, aura bien du mal à ne pas prendre fait et cause pour le sort de ces trois femmes que tout oppose et dont les coups du sorts finiront par lier, même si cela est fait de manière indirecte. Bref, vous l’avez compris, sans être une grande réussite, La Tresse n’en reste pas moins comme étant un film suffisamment plaisant qui ne mérite pas le moins du monde les nombreuses critiques pour le moins dures, de mon point de vu, que la presse spécialisée lui a affublé. Certes, nous sommes a des années lumière d’un véritable chef d’œuvre, mais bon, dans le genre moyen, disons que nous sommes, avec ce film, dans le haut du panier, ce qui, ma foi, est suffisant pour vous faire passer un bon moment de cinéma, surtout pour les amateurs du genre…
 

Points Positifs
 :
- Un film dramatique loin d’être exceptionnel, certes, qui ne brille peut-être pas par une franche originalité mais qui n’en possède pas moins suffisamment de qualités pour satisfaire amplement les amateurs du genre qui y trouveront probablement leur compte.
- Trois femmes, trois destins dramatiques qui finiront par se lier : un synopsis simple mais néanmoins efficace.
- Un casting que l’on peut qualifié de correct et qui remplit parfaitement le job avec quelques figures connues du cinéma italien, indien et nord-américain.
- Les fans de Grey's Anatomy seront ravis de retrouver Kim Raver.

Points Négatifs :
- Il faut reconnaitre que La Tresse n’est pas un grand film, loin de là. Certes, il se laisse regarder pour peu que vous soyez fan du genre dramatique et certes, il n’est pas exempt de qualités, cependant, tout cela a bien du mal à se démarquer de la masse et manque d’originalité pour en faire vraiment un incontournable.
- Un traitement scénaristique que l’on peut trouver un poil trop léger et qui abuse par moments d’une certaine facilité.
- Curieux que, au vu des trois histoires présentées, tout cela ne m’ai pas davantage touché que cela ce qui est tout de même problématique quand on y pense…

Ma note : 6/10

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