1 - Thursday's Child (Bowie, Gabrels) 5:24
2 - Something in
the Air (Bowie,
Gabrels) 5:46
3 -
Survive (Bowie,
Gabrels) 4:11
4 - If I'm
Dreaming My Life (Bowie,
Gabrels) 7:04
5 - Seven (Bowie, Gabrels) 4:04
6 - What's
Really Happening? (Bowie,
Gabrels, Grant) 4:10
7 - The Pretty
Things Are Going to Hell (Bowie, Gabrels) 4:40
8 - New Angels
of Promise (Bowie,
Gabrels) 4:35
9 - Brilliant
Adventure (Bowie,
Gabrels) 1:54
10 - The
Dreamers (Bowie,
Gabrels) 5:14
Hours
Musicien
: David
Bowie
Parution
: 04 octobre 1999
Enregistré : 1998-1999
Durée : 47:06
Genre
: Pop
Rock
Producteur : David
Bowie, Reeves Gabrels
Label
: Virgin
Musiciens :
David
Bowie : chant, claviers, guitare acoustique 12
cordes, Roland 707 drum programming
Reeves
Gabrels : guitare électrique, guitare acoustique 6
et 12 cordes, Drum loops and programming, synthétiseur
Mark
Plati : basse, guitares électrique et acoustique
12 cordes, programmation synthétiseur et batterie, Mellotron sur Survive
Mike
Levesque : batterie
Sterling
Campbell : batterie sur Seven, New
Angels of Promise et The Dreamers
Chris
Haskett : guitare rythmique sur If I'm
Dreaming My Life
Everett
Bradley : percussions sur Seven
Holly
Palmer : chœurs sur Thursday's Child
Mon
avis : Plus de vingt ans plus tard,
encore aujourd’hui, donc, je ne me suis toujours pas remis du véritable
plantage que fut Hours, c’est pour dire à quel point, à mes yeux,
le vingt-et-unième album studio de David Bowie fut une déception, que dis-je,
une sacrée déception. Il faut dire, histoire de se remettre un peu dans le
contexte de la fin de siècle que, entre 1995 et 1997, le Mince Duc Blanc nous
avait offert deux opus majeurs de sa très longue discographie, deux opus
complètement innatendu, inespérés et qui nous prouvaient, à merveille, a quel
point Bowie, malgré ses cinquante ans, pouvait encore nous surprendre de fort
belle manière. Ainsi, après les très bons Outside et Earthling,
comment pouvions nous imaginer que la suite, ce Hours, donc, allait
tant nous décevoir !? Pourtant, dès la jaquette, il y avait quelques
indices quand à ce qui nous attendait : dans celle-ci, le Bowie avec son
petit bouc, celui des deux albums précédents, celui qui innovait, prenait des
risques, apparaissait moribond dans les bras du nouvel avatar du Major Tom, un
Bowie chevelu et nettement moins charismatique. Bref, pour ceux qui savaient
lire entre les lignes, c’en était finit de l’électro, du Drum and Bass et du
Rock industriel… Place, donc, aux guitares, a une pop plus conventionnelle, aux
ballades presque insipides et a une énième métamorphose de Bowie dont on se
serait bien passé et qui abandonnait le vingtième siècle d’une manière tellement
innatendue qu’il aura laissé plus d’un fan dubitatif. Le plus drôle, c’est que
cet album, Bowie l’aura pondu un peu par-dessus la jambe, histoire de renflouer
son compère Reeves Gabrels, alors ruiné – véridique. Tous les titres sont
cosignés par les deux hommes et, pour la plupart, issus du jeu vidéo The
Nomad Soul, œuvre paru sur PC peu de temps auparavant. Bref, rien
d’enthousiasmant en dehors de deux ou trois chansons qui sauvent un peu les
meubles, ce qui, pour quelqu’un du calibre de Bowie, est tout de même
problématique… Le plus amusant, avec du recul, c’est qu’une bonne partie de la
presse spécialisé, alors, aura portée aux nues ce Hours, certains
affirmant que celui-ci était le meilleur album du chanteur aux yeux vairons
depuis Scary
Monsters tandis que d’autres, encore plus fous, iront jusqu’à le
comparer a Hunky Dory…
La bonne blague, franchement, je ne sais pas ce que certains prenaient à
l’époque mais cela devait être de la bonne !
Points
Positifs :
-
Il faut reconnaitre qu’il y a quelques titres qui s’en sortent plus ou
moins : New Angels of Promise, bien entendu, point d’orgue de
cet album, What's Really Happening?, que j’aime bien et, à la
rigueur, Seven et The Pretty Things Are Going to Hell.
-
Reste la voix de Bowie, incomparable, inimitable, toujours aussi classe…
-
Peut-être que certains titres de cet opus passaient mieux dans The
Nomad Soul ?
-
Avec du recul, j’ai finit par bien l’aimer cette jaquette, même s’il faut
reconnaitre que celle-ci n’est pas extraordinaire.
Points Négatifs :
-
Sans nul doute un des albums les plus décevants de toute la carrière de David
Bowie : il faut dire qu’après le renouveau artistique de celui-ci dans les
années 90, il était impossible d’imaginer qu’il nous ponde, en guise d’adieu
pour le vingtième siècle, un opus aussi tristounet, aussi conventionnel… Mais
qu’est-ce qu’il lui est passé par la tête !?
-
En dehors de deux ou trois chansons, le reste est, au mieux, moyen, au pire,
franchement passable. Bref, un album bien trop moyen pour que l’on ait véritablement
envie de le défendre, surtout après les deux merveilles que Bowie nous avait
offertes précédemment.
-
David Bowie était un type bien finalement : offrir le moyen à son pote
Gabrels de se refaire en cosignant toutes les chansons d’un album. Le problème,
c’est que le sieur Gabrels est tout sauf un grand artiste, bien au contraire,
quand a ses talents de compositeurs…
- Hours est
tellement moyen qu’il ne faut pas l’écouter trop tard le soir, le risque de
s’endormir est trop important !
Ma note : 5,5/10
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