Blade Runner
Blade
Runner
Six
réplicants du modèle Nexus-6, génération extrêmement perfectionnée mais d'une
durée de vie limitée à quatre ans (pour éviter qu'ils ne s'humanisent),
détournent un vaisseau spatial, dont ils massacrent l'équipage et les
passagers, avant de regagner la Terre. Ils essayent de s'infiltrer dans la
Tyrell Corporation mais deux d'entre eux meurent lors de la tentative et les
autres disparaissent. Plus tard, Dave Holden, un Blade Runner, fait passer le
test de Voight-Kampff à Leon Kowalski, un nouvel employé de la Tyrell Corporation.
Mal à l'aise, Leon, qui est un des réplicants impliqués dans l'affaire, lui
tire dessus. Gaff, un policier amateur d'origami, contacte alors Rick Deckard,
un ancien Blade Runner qui a quitté le service. Il le conduit à Bryant,
l'ancien supérieur de Deckard. Bryant informe Deckard de la situation et lui
montre la vidéo où Leon tire sur Holden. Le chef des Blade Runner fixe la
mission de Deckard : retrouver et éliminer Leon, Zhora, Pris et Roy Batty (le
chef du groupe), les quatre réplicants disparus.
Blade Runner
Réalisation
: Ridley Scott
Scénario
: David Webb Peoples et Hampton Fancher, d'après le
roman de Philip K. Dick
Musique : Vangelis
Production : The
Ladd Company, Warner Bros
Genre : science-fiction
Titre
en vo : Blade Runner
Pays
d’origine : États-Unis
Langue
d'origine : anglais
Date
de sortie : 25 juin 1982
Durée
: 117
minutes
Casting :
Harrison
Ford : Rick Deckard
Rutger
Hauer : Roy Batty
Sean
Young : Rachel
Edward
James Olmos : Gaff
M.
Emmet Walsh : Bryant
Daryl
Hannah : Pris
William
Sanderson : J. F. Sebastian
Joe
Turkel : Dr Eldon Tyrell
Brion
James : Leon Kowalski
Joanna
Cassidy : Zhora
Morgan
Paull : Holden
Hy
Pyke : Taffey Lewis
James
Hong : Hannibal Chew
Mon
avis : Alors que, sur grand écran, un
certain Blade Runner 2049 avait fait parler de lui, en 2017
pour être plus précis, j’eu grande envie de me replonger dans ce qui est
considéré comme étant l’un des plus grands films de science-fiction de tous les
temps, je veux bien évidement parler de Blade Runner, œuvre du non
moins connu Ridley Scott. L’occasion était par ailleurs plus que belle puisque,
aussi incroyable que cela puisse paraitre, la toute dernière fois que j’avais
eu l’occasion de voir ce film, j’étais encore en age de fréquenter les bancs de
l’école, c’est pour dire, du coup, vous pouvez imaginez a la fois mon plaisir
et ma curiosité de me plonger dans ce Blade Runner, par certains
cotés, une quasi nouveauté pour moi – bah oui, on ne peut pas vraiment dire que
je me souvenais du film dans son ensemble… Ce fut donc, hier soir, tout excité
que j’étais, que j’ai donc redécouvert Blade Runner, que je me suis
donc plonger dans ce long métrage culte, inspiré par une nouvelle du grand
Philip K. Dick, Les Androïdes rêvent-ils de Moutons Électriques ? Eh
ben ma foi, dès les premières minutes, superbes – et qui rappelleront bien des
souvenirs a ceux et celles qui, il y a sensiblement un quart de siècle, ont
jouer a un certain Final
Fantasy 7, celui-ci étant par ailleurs fortement inspiré par Blade
Runner – j’avais compris que oui, mille fois oui, j’allais passer un
excellent moment de cinéma, que dis-je, que j’aurais devant mes yeux la
confirmation que Blade Runner était bien un chef d’œuvre du
cinéma de science-fiction. Certes, ce ne fut même pas une grande surprise et ne
serais-ce que pour toutes les œuvres qu’il aura inspiré par la suite, pour son
esthétique somptueuse, sa musique – le grand Vangelis au sommet de son art –
ses acteurs et, bien entendu, son synopsis d’une profondeur rare, son coté
féerique et cette ambiance de polar qui aura accouché de tout le mouvement
cyberpunk, l’œuvre de Ridley Scott ne peut laisser indifférent. Après, d’un
autre coté, pour les spectateurs modernes, c’est-à-dire, les plus jeunes
d’entre nous, il se peut que le coté un peu old-school du film ne plaise pas a
tout le monde, ce qui, au demeurant, est plutôt dommage. Mais bon, en dehors de
ce qui reste avant toute chose comme une stricte affaire de gouts – comme le
fait de ne pas apprécier la science-fiction – force est de constater que, dans
son genre, Blade Runner est un excellent film, une œuvre culte
que tout amateur de SF se doit d’avoir vu ne serais-ce qu’au moins une fois
dans sa vie…
Points
Positifs :
-
Un des plus grands films de science-fiction, tout simplement, et qui, a lui
tout seul, aura inspiré tants d’autres œuvres par la suite que toutes les
énumérées serait trop fastidieux. Mais bon, entre les films, les bandes
dessinées, les jeux vidéos qui doivent tout ou presque a Blade Runner,
comment ne pas rendre hommage au précurseur du courant cyberpunk !?
-
Film de science-fiction qui reprend a merveille les codes du polar de la grande
époque, œuvre empreinte d’une poésie rare et qui donne a réfléchir sur ce
qu’est la vie et ce qui peut être qualifié de vivant, il apparait que Blade
Runner est davantage qu’un simple film de SF.
-
Une œuvre qui est tout sauf manichéenne et malgré leurs atrocités, comment ne
pas éprouver de la compassion pour ses réplicants qui ont peur de
mourir ?!
-
Si Harrison Ford est égal à lui-même, il est clair que le reste du casting est
a la hauteur, particulièrement Rutger Hauer qui a même des postures quasi
christiques vers la fin.
-
La bande originale de Vangelis, tout simplement parfaite et qui est pour
beaucoup pour l’ambiance du film.
Points
Négatifs :
-
Les hurlements de loup de Rutger Hauer lors de sa course poursuite avec
Harrison Ford…
-
Certaines scènes accusent peut-être un peu leur age, du moins, pour les plus
jeunes d’entre nous.
Ma
note : 9/10
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