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lundi 8 avril 2024

Reality


Reality
 
David Bowie

1 - New Killer Star (David Bowie) 4:40
2 - Pablo Picasso (Jonathan Richman) 4:06
3 - Never Get Old (David Bowie) 4:25
4 - The Loneliest Guy (David Bowie) 4:11
5 - Looking for Water (David Bowie) 3:28
6 - She'll Drive the Big Car (David Bowie) 4:35
7 - Days (David Bowie) 3:19
8 - Fall Dog Bombs the Moon (David Bowie) 4:04
9 - Try Some, Buy Some (George Harrison) 4:24
10 - Reality (David Bowie) 4:23
11 - Bring Me the Disco King (David Bowie) 7:45
 

Reality
Musicien : David Bowie
Parution : 16 septembre 2003
Enregistré : janvier 2003 – mai 2003
Durée : 49:25
Genre : Rock, Rock Alternatif
Producteur : Tony Visconti
Label : Iso

Musiciens :
David Bowie : chant, guitare, claviers, percussions, saxophone, stylophone, synthétiseur
Earl Slick : guitare
Mike Garson : piano
David Torn : guitare
Gail Ann Dorsey : chœurs
Sterling Campbell : batterie
Matt Chamberlain : batterie sur Bring Me the Disco King
Catherine Russell : chœurs
Tony Visconti : basse, guitare, claviers, voix
Gerry Leonard : guitare
Mark Plati : basse, guitare
Mario J. McNulty : batterie et percussions sur Fall Dog Bombs the Moon
 
Mon avis :
 Un an tout juste après Heathen, ce qui était une sacrée surprise – on se croyait être revenu au bon vieux temps de la musique pop où les grands n’hésitaient pas à nous pondre des opus chaque années – David Bowie nous revenait avec ce Reality qui, accessoirement, connu des avis nettement plus mitigés des critiques et de bon nombre de fans. Pour ma part, à l’époque, j’avais d’autres chats à fouetter que de me plonger dans l’analyse d’un nouveau Bowie et ce ne fut que bien plus tard que j’ai véritablement abordé le cas de cet opus. Et, sur ce point, je ne vais pas vous mentir, à mes yeux, Reality n’est pas un grand album. En effet, ici, nous sommes loin des heures de gloire du Mince Duc Blanc voir même de ces deux merveilles des années 90 que furent  Outside et Earthling, ce vingt-troisième opus de Bowie se contente d’être bon. Certes, au vu, à l’époque – et de nos jours, c’est encore pire – de la concurrence, Reality se démarquait nettement, mais bon, quand on connait la carrière du bonhomme, quand on se souvient de chef d’œuvres absolus comme LowStation to Station ou Ziggy Stardust, il est évidant que, qualitativement parlant, nous sommes, au moins, deux tons en-dessous. De plus, après un Heathen salué par la critique et les fans, Reality eu bien du mal à tenir la comparaison et, comme en plus, la pochette était horriblement moche, il y avait de quoi craindre une baisse notable de l’inspiration de Bowie. Or, a bien y regarder, si tout, ici, n’est pas parfait, si certains titres apparaissent comme trop moyens, comment ne pas reconnaitre qu’il y a quelques belles chansons, quelques petites perles qui, indéniablement, sauvent les meubles : New Killer Star, single imparable et gros succès sur les ondes fin 2003, Never Get Old et la fameuse pub Evian, sans oublier, bien entendu, la véritable arlésienne – cela faisait des lustres que Bowie essayait de nous la caser quelque part – que fut Bring Me the Disco King qui conclut a merveille cet opus. Ajoutons deux reprises réussies et quelques titres assez sympas et l’on obtient, au final, un album qui, certes, est loin d’être parfait mais qui n’en est pas moins supérieur a ce que l’on pourrait penser. Et dire, mais personne ne le savait alors, qu’il fallut, ensuite, patienter une décennie pour avoir droit a un nouvel opus de Bowie…
 

Points Positifs
 :
- Un opus loin d’être un chef d’œuvre, certes, ni même un incontournable, mais qui, malgré tout, s’avère être bien plus intéressant qu’on pourrait le penser de prime abord, surtout après quelques écoutes. Plus enjoué que Heathen, moins sophistiqué, Bowie livre, avec Reality, un album sympathique et assez plaisant.
New Killer Star, single imparable, fut un gros succès à l’époque. Il faut dire que le titre, assez simple dans sa conception, n’en reste pas moins terriblement efficace. Personnellement, ma chanson préférée de cet opus.
New Killer Star, donc, mais aussi Never Get OldRealityBring Me the Disco King et les deux bonnes reprises que sont Pablo Picasso et Try Some, Buy Some sont les titres qui marquent le plus les esprits.
- Musicalement, il n’y a rien à redire, Bowie a sut, comme souvent, fort bien s’entourer par une belle petite flopée de musiciens talentueux.

Points Négatifs :
- Bon, il faut reconnaitre que, malgré quelques titres assez réussis et plaisant, l’ensemble reste un peu trop moyen à mon gout. Nous sommes, ici, assez loin des heures de gloire de Bowie, voir même, par moments, de la seconde moitié des années 90 où celui-ci fut, artistiquement parlant, fort productif.
- Il y a, tout de même, deux ou trois chansons un peu limites, qualitativement parlant…
- Peut-être une des pochettes les plus moches de toute la discographie de David Bowie, et je n’exagère nullement. Mais qu’est ce qu’il lui a pris de choisir un tel étron ?!

Ma note : 7/10

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