Pages

mardi 9 avril 2024

Assassin's Creed 2


Assassin's Creed 2
 
Le récit reprend exactement là où le premier Assassin's Creed s'est arrêté : Desmond est face à des inscriptions étranges écrites en sang sur le mur de sa chambre qu'il voit grâce à la « vision d'aigle ». Lucy entre et lui demande de rentrer à nouveau dans l'Animus. Il assiste alors à la naissance d'un certain Ezio Auditore da Firenze. Les deux fuient ensuite rapidement le bâtiment d'Abstergo. Arrivé à un entrepôt qui semble être la cachette des Assassins, Lucy explique qu'elle voudrait avoir Desmond dans leur camp. Elle lui propose de s'entraîner rapidement grâce à l'effet secondaire de l'Animus qui lui permettra d'acquérir l'expérience d'Ezio, son ancêtre. Desmond accepte et rencontre le reste de l'équipe : Rebecca Crane qui s'occupe de l'Animus 2.0 des Assassins, et Shaun Hastings, tacticien et historien sarcastique. Desmond ne tarde pas à rentrer dans la machine… Desmond se retrouve donc à Florence, en 1476, dans la peau d'Ezio, un jeune noble séducteur de dix-sept ans. On découvre sa famille, sa petite amie et ses ennemis. Un jour, sa famille est accusée de trahison, victime d'une conjuration. Son père et ses deux frères sont exécutés devant ses yeux. Il doit quitter la ville avec sa mère et sa sœur, se réfugiant dans le village de Monteriggioni où son oncle Mario tient une villa. Il lui révèle que le jeune homme est un Assassin, tout comme son père qui a été tué par les Templiers. Il débute alors sa quête de vengeance contre ceux qui ont tué les membres de sa famille.
 

Assassin's Creed 2
Éditeur : Ubisoft
Développeur : Ubisoft Montréal
Concepteur : Patrice Désilets, Jade Raymond
Musique : Jesper Kyd
Date de sortie : 17 novembre 2009
Pays d’origine : Canada
Genre : Action-aventure, Infiltration
Mode de jeu : Un joueur, multijoueur
Média : Blu-ray
Contrôle : Manette
Plate-forme : PS3
 
Mon avis :
 Avant de m’attaquer à la critique de Assassin's Creed 2, je dois reconnaitre que, bien avant de découvrir ce soft, pendant bien des années, je connaissais plus ou moins le synopsis de la saga : ainsi, dans celle-ci, on était dans la peau d’un assassin (forcément) a diverses périodes de l’Histoire (Croisades dans le premier, Italie de la Renaissance dans le second, Guerre d’Indépendance Américaine dans le troisième, Pirates pour le quatrième, etc.) et qui était en conflit contre les Templiers – oui je sais, dit comme cela, le scénario a l’air de tenir sur un timbre-poste, pourtant, il n’en est rien. Et si j’avais hésité quelques temps, après son achat, à me lancer dans ce jeu, c’est qu’en fait, je savais parfaitement qu’une fois plonger dedans, j’aurais bien du mal à le quitter, et sur ce point, je ne m’était pas tromper le moins du monde : à l’époque, je souhaitais un jeu qui ne soit pas un simple énième épisode d’une saga débutée sur PS2 et aux graphismes améliorés ? Alors Assassin’s Creed 2 était bel et bien ce qui me fallait ! Et si je m’attendais à un grand jeu, ce que je ne savais pas, c’est que celui-ci allait dépasser toutes mes espérances ! Liberté totale ou presque, sentiment d’immersion comme au bon vieux temps (je parle de certains grands jeux de l’époque bénie de la première Playstation), graphismes tout bonnement somptueux et grandioses avec ces villes – Florence et Venise surtout – tout bonnement monumentales, sublimement bien reconstituées et où l’on prend un plaisir fou à parcourir de long en large, scénario de folie et captivant au possible, apparition de toute une foule de personnages historiques, ce qui ne peut que ravir un amoureux de l’Histoire comme moi, bref, les superlatifs et les qualités de ce jeu sont telles qu’il me serait fastidieux de toutes les nommées. Disons surtout qu’avec Assassin’s Creed 2, j’atteignais enfin une autre dimension vidéoludique, j’avais enfin ce que je voulais… tenez, un simple exemple : cette liberté quasi-totale ! Mais quel plaisir de faire ce que l’on veut, de se balader ou bon nous semble, de jouer les touristes dans des villes comme Florence, Venise, de parcourir la campagne Romagne, de monter à cheval, prendre des gondoles, grimper sur les toits et jouer les casses cous, se mêler a la foule, de jour, de nuit, mais aussi, de constater que telle église ou monument que l’on a escalader (avant de réaliser un spectaculaire « saut de la foi ») existe bel et bien, que quelque part, c’était presque comme si l’on avait effectué un voyage dans le temps et que l’on se trouvait dans cette magnifique Italie de la Renaissance ! Mais Assassin’s Creed, second du nom (puisque, comme ce fut le cas il y a bien des années pour Tomb Raider ainsi que pour God of War, tous deux de grands jeux, je me suis lancer dans ces sagas par le biais du second épisode) c’est également un scénario en béton, un scénario avec un protagoniste principal, Ezio, bonne petite tête a claque au début avec ses nombreux « Va benne » mais qui, assez rapidement et au fil du déroulement de l’intrigue, prend une sacrée consistance et s’avère être, au final, charismatique en diable. Un scénario dont le postulat de départ, la vengeance, est loin d’être original, mais qui s’avère diablement bien ficelé et plein de rebondissements, surtout que les auteurs du jeu ne se sont pas privés pour nous en faire voire des vertes et des pas mures : survol de Venise sur une aile volante fabriquée par Léonard de Vinci, séquences a la Prince of Persia afin de retrouver l’armure du héros du premier volet, missions diverses et variées avec tout un tas de possibilités pour y parvenir, énigmes à gauche et à droite et bien sûr, en trame de fond, cette lutte sans fin contre les Templiers qui vous mènera même jusqu’au… mais chut, autant préserver la surprise pour ceux qui n’auraient jamais jouer à ce jeu. Surtout que la fin, stupéfiante de par son contenu, vaut franchement le détour ! Bref, vous l’avez compris, je n’ai pas aimé Assassin’s Creed 2, je l’ai adoré ! Alors bien sûr, cet Assassin’s Creed 2 date déjà de 2009 et certains pourront sourire en me voyant m’extasier pour un jeu qui n’est plus tout jeune, mais peu importe, un grand jeu, ça n’a pas d’âge, surtout que là, ce n’est même pas un grand jeu mais quasiment un chef d’œuvre ! Comment, j’exagère ? Sincèrement, pour le concept, l’histoire, les graphismes et le personnage principal, je pense que non. 
 

Points Positifs
 :
- Le meilleur volet de la saga Assassin’s Creed et je pèse mes mots ! Il faut dire qu’après un premier épisode sympathique,  original, mais assez répétitif, les petits gars de chez Ubisoft nous ont pondus ce que l’on peut bel et bien appeler le jeu parfait, ou presque. En effet, non seulement toutes les bonnes idées du premier opus sont reprises ici mais en étant améliorées, de plus, entre une jouabilité au top, les protagonistes charismatiques et le coté historique de la chose, il y a de quoi ravir les gamers les plus exigeants.
- Graphiquement, pour l’époque, Assassin’s Creed 2 est une pure merveille, quand a la reconstitution de Florence et de Venise, époque Renaissance, en toute sincérité, c’est une pure réussite. D’ailleurs, pour avoir visité la première de ces villes, je peux vous assurer que, par moments, au gré de mes déambulations, je reconnaissais certains passages du jeu !
- Le postulat de départ peut paraitre un peu léger, voir bancal, cependant, au fur et a mesures que s’écoulent les heures, on prend conscience de la profondeur d’un scénario qui, ma foi, est une pure réussite et nous transportera de plaisir pendant des dizaines et des dizaines d’heures.
- Même chose pour Ezio au départ du jeu, que l’on prend pour une vulgaire tête à claque, pourtant, là aussi, au bout de quelques heures, on se rend compte que le bougre est bien plus charismatique qu’on pouvait le penser et il apparait, au final, comme étant le héros le plus réussi de la saga !
- Les amateurs d’Histoire, bien entendu, seront aux anges devant ce soft qui les transportera en pleine Renaissance, dans les puissantes Citées Etats Italiennes…

Points Négatifs :
- Je n’ai jamais été fan de l’un des concepts de base de la saga, c’est-à-dire, ces allers retours dans le temps. Franchement, quel dommage que l’on se soit coltiner cette idée bancale d’Animus…
- Les gentils assassins et les méchants templiers… mais oui, bien sur, là aussi, voilà un postulat de départ bien débile !

Ma note : 9/10

Aucun commentaire: