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lundi 1 avril 2024

Ben-Hur


Ben-Hur
 
Jérusalem au premier siècle. Judah Ben-Hur, prince de Judée, retrouve son ami d'enfance Messala venu prendre la tête de la garnison romaine de la ville. Messala est ivre de la puissance que lui a conférée l'empereur Tibère, alors que Ben-Hur ne souhaite que vivre en paix, malgré la rébellion qui menace en Judée. Devant choisir entre son amitié pour Messala et sa loyauté envers sa patrie, Ben-Hur choisit la loyauté qui le lie à son peuple, ce qui lui vaut la haine féroce de Messala. De retour chez lui, il apprend qu'Esther, la fille de son intendant, une esclave, va se marier avec un homme qu'elle connaît à peine. Ben-Hur, malgré son amour pour cette dernière, lui donne la liberté en cadeau de mariage. Peu après, alors que le nouveau gouverneur, Valerius Gratus, parade en ville, des tuiles tombent de la maison de Judah et manquent de tuer le Romain. Messala sait son ami innocent mais, ayant pour tâche de mater la rébellion, estime qu'il sera redouté s'il se montre capable de cruauté envers un vieil ami; il trahit alors Judah en le condamnant aux galères et en jetant en prison sa mère et sa sœur. Quand Esther et son père viennent peu après s'inquiéter de leur sort, ce dernier est aussi jeté au cachot. En chemin vers la captivité et alors qu'il meurt de soif, on refuse à Ben-Hur le droit de se désaltérer ; il reçoit cependant de l'eau des mains d'un mystérieux homme que même les soldats romains respectent…
 

Ben-Hur
Réalisation : William Wyler
Scénario : Karl Tunberg, d'après le roman de Lewis Wallace
Musique : Miklós Rózsa
Production : Metro-Goldwyn-Mayer, Loew's Incorporated
Genre : Péplum
Titre en vo : Ben-Hur
Pays d'origine : États-Unis
Langue d'origine : anglais
Date de sortie : 18 novembre 1959
Durée : 214 mn

Casting :
Charlton Heston : Judah Ben-Hur
Jack Hawkins : Quintus Arrius
Haya Harareet : Esther
Stephen Boyd : Messala
Hugh Griffith : Cheik Ilderim
André Morell : Sextus
Martha Scott : Miriam
Cathy O'Donnell : Tirzah
Sam Jaffe : Simonides
Finlay Currie : Balthazar
Finlay Currie : le narrateur
Frank Thring : Ponce Pilate
Terence Longdon : Drusus
George Relph : Tibère
Robert Brown : le commandant en second de la galère
Adi Berber : Malluch
Marina Berti : Flavia, compagne de Ben Hur à Rome
Lydia Clarke : une invitée de Quintus Arrius à Rome
José Greci : Marie
Richard Hale : Gaspar
Claude Heater : le Christ
Réginald Lal Singh : Melchior
Duncan Lamont : Marius
Howard Lang : l'hortator
Tutte Lemkow : un lépreux
Laurence Payne : Joseph
Mino Doro : Valerius Gratus
John Le Mesurier : le chirurgien des arènes
Stevenson Lang : un aveugle
Aldo Silvani : un Nazaréen
Noel Sheldon : un centurion
 
Mon avis : 
Après vous avoir parler, en ce premier jour d’avril, de l’extraordinaire et intemporel Autant en Emporte le Vent puis avoir poursuivi avec le sublime péplum biblique qu’est Les Dix Commandements, poursuivons dans le même genre que ce dernier avec ce que l’on peut considérer sans le moindre problème comme étant le plus grand péplum de tous les temps et, sans aucun doute, un des plus grands films de l’histoire du septième art, je veux, bien entendu, parler de Ben-Hur ! Il faut dire que si le genre péplum aura accouché de superbes films mais aussi, par la suite, de quelques navets pour ne pas dire des nanards, au tournant des années 50/60, le cinéma hollywoodien avait sut nous offrir quelques incontournables qui, malgré les décennies écoulées, n’ont rien perdu de leur force, bien au contraire. Ainsi, après Les Dix Commandements, magnifique de par son traitement, ses acteurs et son histoire qui n’est, finalement, que celle de Moïse amenant son peuple d’Egypte jusqu’à la Terre promise, Ben-Hur, a priori, aurait put apparaitre comme étant plus sobre, or, au petit jeu des comparaisons, il apparait non seulement plus abouti – si le chose peut paraitre possible – mais, quelque part, plus épique… En effet, si l’on ne quitte pas vraiment le monde de la Bible – l’intrigue se déroule du temps de l’occupation romaine en Palestine et un certain Jésus fait son apparition – ici, la thématique principale est moins nettement moins religieuse dans Ben-Hur : ainsi, ce que l’on suit, tout au long de ce magnifique film, c’est le destin d’un homme, Judah Ben-Hur – excellent Charlton Eston, comme à son habitude – qui, de retour dans son pays natal, réussit a se mettre a dos son ancien ami, romain, lui, sera trahit par se dernier, finira esclave sur une galère avant de, par un tour de destin imprévu, notable romain avant de revenir, encore une fois, chez lui, cherchant la vengeance avant de tout faire pour sauver les siens. Une histoire intemporelle, universelle, avec un protagoniste principal loin d’être parfait, ce qui, finalement, le rend nettement plus humain que le Moïse des Dix Commandements, ce qui n’est pas plus mal. Captivant de bout en bout, malgré ses trois heures et demi, Ben-Hur est un des plus beaux exemples de ce que le cinéma hollywoodien était capable de nous offrir lors de son âge d’or : grandiloquent, épique, captivant, inoubliable, un cinéma comme on n’en fait plus depuis longtemps, certes, mais que l’on regarde toujours, même de nos jours, avec le même plaisir… le lot des chef d’œuvres, indéniablement…
 

Points Positifs
 :
- Un des plus grands films de tous les temps, un incontournable absolu et, indéniablement, le meilleur dans son genre, c’est-à-dire, le péplum. Il faut dire que Ben-Hur est une œuvre parfaite de bout en bout, captivante, épique et qui, après tant de décennies, n’a rien perdu de sa force, bien au contraire.
- Pour ce qui est du casting, il n’y a rien à redire, celui-ci est excellent. Bien évidement, Charlton Eston, alors au sommet de son art, est incontournable dans ce qui est, probablement, son plus grand rôle.
- Une mise en scène grandiose de William Wyler, sans oublier des décors, des costumes et une reconstitution historique tous simplement excellents. Qui plus est, le coté grandiloquent de l’ensemble marque les esprits, de même que certaines scènes, depuis longtemps entrées dans l’imaginaire collectif.
- S’il est difficile de préférer certaines scènes à d’autres, tant ce film en regorge, il faut reconnaitre que le meilleur moment de Ben-Hur, c’est bien évidement sa fameuse course de chars, sans nul doute une des scènes les plus cultes de l’histoire du septième art, tous genres confondus.
- La bande originale de Miklós Rózsa est à la hauteur du film, c’est-à-dire qu’elle est excellente.

Points Négatifs :
- Bien évidement, il faut apprécier les vieux films, faire l’impasse sur des effets spéciaux un peu datés et une reconstitution historique convenable pour l’époque mais qui l’est un peu moins de nos jours. Cependant, à moins d’être totalement allergique au genre ou à ces vieux chefs d’œuvres du septième art, je pense qu’il est difficile de ne pas accrocher à un film comme Ben-Hur.

Ma note : 10/10

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