Le Bon, la Brute et le Truand
Le
Bon, la Brute et le Truand
Tuco
Benedicto Pacifico Juan Maria Ramirez, un criminel ayant commis de nombreux
délits et dont la tête est mise à prix. Tuco est de connivence avec Blondin :
ce dernier livre Tuco aux autorités, encaisse la prime de l'arrestation et
libère ensuite son complice au moment où celui-ci va être pendu en coupant la
corde avec une balle de fusil. Les deux acolytes se partagent ensuite le butin
et refont la même opération plusieurs fois dans les comtés voisins. Durant ce
temps, un troisième personnage nommé Sentenza, un tueur sans pitié, apprend
l'existence d'un coffre rempli de pièces d'or des Confédérés, caché par un
soldat nommé Bill Carson. Il commence donc à chercher plus d'informations à ce
sujet. Blondin décide de rompre son partenariat avec Tuco, l'abandonnant dans
le désert. Tuco réussit cependant à survivre et après une traversée de plus de
100 km, il arrive, assoiffé et complètement épuisé, dans un petit village.
Décidé à se venger, il retrouve rapidement Blondin et le capture, profitant
d'une diversion offerte par la retraite des Confédérés de Californie. Il
inverse alors les rôles, contraignant son ex-compagnon à le suivre à pied dans
le désert. Alors que Tuco est sur le point d'abattre Blondin, il aperçoit une
diligence remplie de soldats confédérés, morts ou mourants. Parmi ceux-ci se
trouve Bill Carson, l'homme recherché par Sentenza. Carson révèle à Tuco le nom
du cimetière où est caché l'or, mais demande de l'eau en échange du nom sur la
tombe. Pendant que Tuco va chercher une gourde, Carson meurt, non sans avoir
donné le nom de la tombe à Blondin, qui tout à coup devient très important pour
Tuco.
Le Bon, la Brute et le Truand
Réalisation : Sergio
Leone
Scénario : Luciano
Vincenzoni, Sergio Leone, Agenore Incrocci, Furio Scarpelli
Musique : Ennio
Morricone
Production : Produzioni
Europee Associati
Genre : Comédie
Dramatique
Titre
en vo : Il buono, il brutto, il cattivo
Pays
d'origine : Italies, Espagne, Allemagne de
l’Ouest
Langue
d'origine : italien
Date
de sortie : 23 décembre 1966
Durée : 178
mn
Casting
:
Clint
Eastwood : Blondin, « le Bon »
Lee
Van Cleef : Sergent Sentenza, « la Brute »
Eli
Wallach : Tuco Benedicto Pacifico Juan Maria
Ramirez, « le Truand »
Aldo
Giuffrè : Clinton, le capitaine alcoolique
Luigi
Pistilli : le père Pablo Ramirez, frère de Tuco
Rada
Rassimov : Maria
Mario
Brega : le caporal Wallace
Antonio
Molino Rojo : le capitaine Harper
Antonio
Casale : Bill Carson dit Jackson
Antonio
Casas : Stevens
Livio
Lorenzon : Baker
Al
Mulock : Elam, le chasseur manchot
Sergio
Mendizábal : le chasseur de primes blond
Enzo
Petito : l'armurier
John
Bartha : le shérif
Angelo
Novi : le moine
Claudio
Scarchilli : un péon
Sandro
Scarchilli : un péon
Lorenzo
Robledo : un membre du gang de Sentenza
Aldo
Sambrell : un membre du gang de Sentenza
Benito
Stefanelli : un membre du gang de Sentenza
Mon
avis : Si l’on devait faire un classement
des plus grands réalisateurs du septième art, force est de constater que Sergio
Leone serait fort bien classé, pourtant, lorsque l’on remonte un peu le temps,
que l’on revient aux années 60 et a ses premiers westerns spaghettis comme ils
étaient si dédaigneusement surnommés par les américains, il est évidant que
tout ne fut pas si simple qu’on aurait put le penser. Cela était dut,
principalement, au fait que le western, genre majeur jusque là, était la chasse
gardée d’Hollywood et que, forcément, vous imaginez, un italien qui se met à
faire des westerns, avec des héros sales, sans scrupules et sans morale, ce
n’était tout simplement pas possible ; une hérésie voyons ! Pourtant,
après les sorties successives de Pour une poignée de dollars et
de Et pour quelques dollars de plus, Leone, financièrement à l’aise
et disposant d’un sacré budget pour un nouveau film, nous pondit ce qui restera
comme étant le long métrage qui le fit connaitre, celui, en quelque sorte, qui
lança sa carrière, définitivement, a l’international… et, au demeurant, celle
aussi d’un certain Clint Eastwood qui, avec Le Bon, la Brute et le
Truand, en était donc a sa troisième collaboration consécutive avec le
réalisateur italien, ce, avec le résultat que l’on sait… Car oui, ici, nous
flirtons tout simplement avec ce que l’on peut qualifier, sans problème, comme
étant un chef d’œuvre du genre, un film où, de la première a la dernière minute
de ses trois heures, tout est parfait, ou presque – oui, il y a bien la bande
son qui a un petit problème avec les voix des acteurs – un film qui, qu’on l’ai
vu une ou plusieurs fois, vous transporte toujours autant, vous fait toujours
aussi vibrer, rire, réfléchir… Vibrer car, comment ne pas se passionner pour
cette chasse au trésor de deux fripouilles – Lee Van Cleef étant un peu à part
– dans l’ouest sauvage, en pleine Guerre de Sécession ? Rire car, comment
ne pas s’esclaffer devant les nombreuses scènes où Eli Wallach, alias Tuco, apparait
comme étant le dindon de la farce !? Réfléchir car oui, ici, Sergio Leone
nous montre, le plus crûment du monde, toute l’absurdité de la guerre, tous ces
morts inutiles, ce qui, au demeurant, ne plut guère aux américains pour qui
leur Guerre de Sécession – qu’ils surnomment pudiquement Civil War, ce qui
n’est pas la même chose – est chose tabou !? Et puis, en dehors de la
musique d’Ennio Morricone, tout simplement divine comme a son habitude, en
dehors de la mise en scène de Leone, totalement inédite pour l’époque et
inégalée depuis, comment ne pas rendre hommage aux trois acteurs principaux,
Clint Eastwood, bien entendu, dans son personnage de l’Homme sans nom, sans nul
doute une des figures les plus mythiques de la culture cinématographique, Lee Van
Cleef, homme assez doux de caractère et qui aura passé sa carrière a jouer des
rôles de méchants et, surtout, Eli Wallach, tout simplement exceptionnel en
Tuco, pauvre diable sans morale mais tellement attachant… Bref, vous l’avez
compris, Le Bon, la Brute et le Truand est un des plus grands
westerns de tous les temps et, dans un sens plus large, un chef d’œuvre absolu
du septième art – dans le même style, Leone ne fera aussi bien, voir mieux,
qu’avec Il était une fois dans l’Ouest – un film que, bien
entendu, tout amateur de cinéma se doit d’avoir vu au moins une fois dans sa
vie, ne serais-ce que pour ne pas mourir idiot…
Points
Positifs :
- Chef
d’œuvre absolu du genre, Le Bon, la Brute et le Truand est un
des plus grands westerns de l’histoire du cinéma, un film quasiment parfait de
bout en bout, bourré de scènes cultes, de dialogues entrés dans la légende et
qui, en plus de donner définitivement ses lettres de noblesses aux westerns
spaghettis, aura lancé la carrière d’un certain… Clint Eastwood.
-
Un trio d’acteurs principaux tout simplement exceptionnel : Clint
Eastwood, Lee Van Cleef et, bien entendu, Eli Wallach, tout simplement génial
et qui apparait comme étant le héros de ce film.
-
La bande originale d’Ennio Morricone est, comme d’habitude, tout simplement
parfaite ; entre le générique devenu tout simplement culte et les thèmes
que l’on retrouve tout au long du film, tout est parfait !
-
Quand on sait que Le Bon, la Brute et le Truand dure trois
heures et que l’on ne s’ennui pas une seule seconde, je pense que tout est
dit ! Il faut dire que l’histoire est captivante au possible et que l’on
est rapidement captiver par cette chasse au trésor en pleine Guerre de
Sécession.
-
Le duel final, à trois, est l’une des scènes les plus incroyables du
cinéma : six minutes d’une intensité dramatique rare…
-
Le message antimilitariste de Léone est flagrant dans ce film et celui-ci
traite fort bien l’absurdité de la guerre.
-
L’humour est franchement présent dans ce film ; merci Tuco !
Points
Négatifs :
- On
ne peut pas passer sous silence le problème qu’il y a avec la bande-son :
les voix des acteurs étant trop basses vis-à-vis de la musique… dommage, sinon,
tout était parfait.
-
A moins d’être totalement allergique aux westerns, je ne vois pas trop !?
Ma
note : 10/10
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